Les aventures de Simone au soleil

Après une looooongue descente en train plus ou moins facile jusqu'à Argeles, dont quelques péripéties entre Rennes et Nantes, nuit agitée au camping dans un haras. Lundi matin départ aux aurores d'argeles sur mer sous un beau et chaud soleil

Que dire de cette étape : tout ce que nous n'aimons pas...des touristes en masse dans des locations en béton. Quelques jolis cœurs de village comme à Leucate ou le centre historique de Narbonne. En même temps on s'y attendait.

On a eu le plaisir de retrouver sur la route une collègue de train de la veille malgré l'affluence de touristes sur les pistes cyclables.

Au final une longue étape de près de 120 kms, assez fatiguante à cause du vent, mais avec peu de choses à raconter ce fut long et plat.

Ce soir on campe à Allèles, un gentil monsieur à eu pitié de moi et à planté mes piquets.

Une fois n'est pas coutume nous faisons un peu de tourisme avant de plier les gaules. Visite matinale à la magnifique cité de Carcassonne qui abrita notamment les aventures de Dame Carcas et ses cochons. Peu de touristes à cette heure là ville est à nous.

Reprise de la piste caillouteuse, avec un peu plus d'arbres, les beaux platanes n'ont pas subi les parasites sur ce tronçon ça change la perspective. La piste présente un petit dénivelé positif et notamment des passages d'écluses assez impressionnants, on ne fait que les monter !

Arrêt cassoulet obligé à Castelnaudary

On repart sur la caillasse, arrive ce qui devait arriver : crevaison de la roue arrière de Goniche. Un rustinage plus tard c'est reparti, on s'aperçoit que c'était les derniers cailloux, pas de chance...

On déroule jusqu'à Aygues Vives, je n'aurais jamais cru dire ça mais j'apprécie le bitume après tous ces cailloux. C'est monotone mais on déroule. Arrivée dans un camping à la bonne franquette comme on aime, je tombe sur Damien et sa roulotte, que j'avais croisé à Guerledan et qui a fait un aller retour jusqu'au Danemark entretemps.

On rencontre au camping les rescapés de la french devide. Les gars sont dingues, une course nature avec du gros dénivelé, pas de tente car pas le temps de la monter ils dorment 4h à la belle étoile !!! On se couche au son des cigales et de l'autoroute qui n'est pas très loin.

Ce matin on se lève avec le soleil, de belles lumières sur les briques roses de Moissac. Après un petit dej qui traîne en longueur à papoter avec les voisins, on commence par une petite visite du charmant village de Moissac et sa spectaculaire abbaye. C'est un lieu de passage des pèlerins qui vont vers Compostelle. Beaucoup de marcheurs sur la première partie de notre trajet. J'admire ces personnes qui marchent seules pendant des heures. Notre voisin de camping est parti à 7h on le double en chemin.

Le canal est plus verdoyant et bucolique sur cette portion, cest le canal latéral à la Garonne, nous traversons de charmants villages, notamment Valence d'Agen et sa place des halles en brique, toujours rose. Pause déjeuner à Agen, moins bucolique.

Retour des bateaux après une absence d'une journée, aucun ne nous a klaxonnees

Sorties d'Agen in poursuit notre descente au milieu, non pas de pruniers mais d'immenses plantations de kiwis qui sont arrosées par l'eau du canal. C'est notre pause fraîcheur dans la chaleur de cette journée, 37 degrés à l'ombre annoncés. Heureusement cette étape est très ombragée. Petite rapine de pommes histoire de profiter des produits locaux, même si on s'est approvisionnees au drive agricole auparavant.

Fin de l'étape au très chouette camping de Damazan, ou le chef s'occupe de l'accueil, du jardin, du bar et de la cuisine, il est incroyable. Nos voisins de tente sont encore des bretons - de Saint Nazaire -

Sortie de la Citadelle et de ses douches qui nous ont paru des sanitaires de prison et on attaque la route par une petite voie verte ombragée et en léger fait plat qui nous permet de démarrer doucement. Ça ne dure pas longtemps, nous voilà dans un immense marais que nous traversons en de looooongues lignes droites. Assez monotone mais de jolis points de vue malgré tout.

Peu de villages mais beaucoup d'oiseaux, notamment aux abords de la réserve ornithologue de la centrale du Blayais. Des cigognes, des hérons, des buses et des martins pêcheurs, et autres volatiles non identifiés.

Après le marais le tracé nous fait passer par des petits chemins caillouteux dans les vignes et en plein cagnard. C'est aussi l'occasion d'attaquer les premières grosses grimpettes, deux pied à terre c'est vraiment raide. Une deuxième crevaison pour Goniche vient ajouter un peu plus de difficulté. On finit doucement la chaleur est vraiment très intense.

Arrivée dans la surprenante commune de Mescher, jolie cité balnéaire et premier bain pour moi dans l'estuaire de la Gironde, on se croirait à la mer. L'eau bien fraîche nous détend les jambes après cette étape de 85 kms.

La pause est finie, on repart pour un tour. Variante sur le parcours on choisit de passer la Charente par le dernier pont transbordeur encore en service en France. La traversée est sympa avec la tchache du mécano qui nous conte ses anecdotes.

La partie.entre Rochefort et la Rochelle n'est pas terrible, il nous faut longer l'autoroute vent de face pendant des kilomètres.

Après une matinée de grisaille le ciel s'éclaire à notre arrivée à la Rochelle. On traîne un peu avec Pascal qui nous offre le café dans son agence et nous boila reparties le long du canal de Hamp c'est plutôt plaisant. Ce sera le canal jusqu'à Marans ou nous nous arrêtons pour la nuit. Nouvelle crevaison de Goniche, quelle sacrée série....