Lundi soir nous avons coordonné l'acheminement des produits médicaux que nous avions obtenu lors de notre collecte avec un contact français de Tchernivtsi obtenu grâce aux réseaux sociaux. L'Association Avenir de Mulhouse avait la semaine passée réalisé à plus grosse échelle le même type de mission. Vous trouverez une vidéo explicative de TV5Monde ci-dessous du travail réalisé par Pablo et son association: https://fb.watch/bXcvgeXbgW/
Ainsi, dès mardi matin nous avons convenu un rendez-vous avec notre contact dans la zone tampon à la frontière de la Roumanie et de l'Ukraine. A 1h de route de Botoşani, nous avons rejoins le poste frontière de Siret. Sur la route et les alentours rien ne présage d'un pays en guerre à quelques kilomètres.
Après avoir passé un premier check-point de police, nous avons effectué les deux kilomètres de route pour arriver au poste de douane. Au bord de cette route, plus d'une vingtaine de tonnelles, tentes et barnums alignés d'ONG disponibles pour offrir boissons, nourritures, produits hygiéniques, nourritures pour animaux et jouets pour enfants. Nous avons pu poursuivre notre chemin pour rejoindre la zone tampon en passant le premier poste en Roumanie.
Après plusieurs contrôles en justifiant notre démarche, avec documents à l'appui, nous sommes rentrés dans la zone tampon très surveillée faisant office de premier filtre pour rentrer en Ukraine. Notre contact retardée également par des check-points nous a exposé à la curiosité de plusieurs gardes frontières s'interrogeant sur notre attente. Lorsque notre contact à pu nous rejoindre, nous avons déchargé plus d'une quinzaine de cartons et pris le temps d'échanger sur le travail effectué par l'hôpital-polyclinique de Tchernivtsi. L'ensemble des dons seront acheminés dans les zones touchés par la guerre en Ukraine notamment Marioupol, Kherson..
De retour en Roumanie nous avons pris le temps d'observer et échanger sur le travail incroyable effectué par les différentes ONG sur place. Dès leurs arrivées, les réfugiés sont accueillis à bras ouverts par des ONG du monde entier proposant à boire et à manger, des lieux de repos, des points d'informations, des solutions d'hébergements et des transports jusqu'au grandes villes de la région.
Certains réfugiés plus chanceux d'avoir leurs propres véhicules, ne s'attardent pas au poste frontière. Les autres attendant depuis de nombreuses heures, passent la frontière à pieds arrivent extenués mais soulagés en Roumanie. Les ONG religieuses, très présentes et très organisées offre un soutien précieux à toutes ces femmes et enfants victimes de la violence humaine.