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"Voir au-delà de nos vies, Le cœur ébahi, Etre vivant, Énormément ..."
Janvier 2018
10 semaines
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Publié le 14 janvier 2018

Jeudi 11 janvier

Bien arrivés à Hanoï avec la compagnie China Southern !

Step 1 : Paris - Gangzhou (Chine) / 6200 miles - 11h de vol

Step 2 : Ganghzou - Hanoi / 1h45 de vol


Le Vietnam : 🇻🇳

Population : 94 millions d'habitants en 2015

Superficie : 331 690 km2

Capitale : Hanoï

Monnaie : le dông (1 euros = environ 27 000 dông en 2018). Billets la plupart à l'effigie de l'oncle Hò

Nature du régime : communiste, parti unique

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Publié le 15 janvier 2018

11-12 ; 15 ; 19 janvier

Hanoï, capitale du Vietnam est une ville intensément animée et étonnante par son authenticité asiatique. En d'autre terme, Hanoï est un immense joyeux bordel organisé que l'on ne se lasse pas de parcourir et d'observer tant les scènes de vie y sont incroyables !

Hanoï 

Bon ... il faut avouer que les premiers pas à Hanoï décoiffent un peu, car au delà du choc culturel, Hanoï c'est surtout un ballet incessant de véhicules qui t'en mettent plein le nez et les oreilles !!!

Cette réelle agression urbaine est en grande partie due à l'invasion de scooters qui sont partout ici et même garés en masse sur les trottoirs, ce qui oblige constament les piétons à slalomer entre les deux roues en plus des étalages et des street food !

Street food / Hanoï 

Les convois de vélos et de scooters ici c'est tout un art ! Tout d'abord, le port du casque n'a pas trop la cote tandis que le port du masque (antipollution) est largement adopté ! On y monte ensuite parfois à 3 voir à 4 dessus avec souvent des enfants voir même des bébés, et on y ficelle tout plein de chargement improbables ! Enfin il y a la conduite "made in vietnam" qui est hallucinante : feux et clignotants en option mais improvisation et abus du klaxon sans modération !!!

Ainsi rares sont les touristes qui osent s'essayer au 2 roues dans cette véritable jungle urbaine !

Petite pose café (un gout vraiment différent ...) accompagné de quelques beignets achetés dans la rue.






Ce que nous avons fait, visité et apprécié :

+ se balader beaucoup et se perdre souvent

+ le lac Hoàn Kiêm et le temple Montagne de Jade situé sur le lac. (entrée payante)

+ le Bach Ma temple (entrée gratuite)

+ l'incroyable vieux quartier des 36 corporations

+ le grand marché Dông Xuân et ses alentours

+ La maison de caractère, témoin de l'architecture traditionnelle de Hanoï (entrée payante)

+ l'ancien quartier colonial et le musée de la Révolution (entrée payante)

+ le Nola café

coup de cœur pour ce café bien que les tarifs y soient un peu excessifs ...

intérieur du Nola café 

+ le spectacle de marionnettes sur l'eau de Thang Long et son orchestre (entrée payante)

+ et la nourrituuuure (avec les baguettes bien sur) !!!

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Publié le 15 janvier 2018

13-14 janvier

En route pour 4h de minibus depuis Hanoï avec l'agence Ethnic travel.

A Tuan Châo, là ou sont accostés des centaines de bateaux et où s'accumulent les cars de touristes (heureusement nous y sommes en période basse) c'est un peu l'envers du décor ...

Nous embarquons sur un bateau de bois : le " Annam junk " pour 2jours / 1nuit (cela suffit amplement) sur les flots. Nous sommes accompagnés de notre guide ainsi que d'un équipage très sympathique et au petits soins nous concoctant de savoureux repas asiatiques.



Contrairement à certains tours opérateur nous ne sommes que 6 privilégiés à partir pour l'excursion : un couple d'Espagnol (Isa et Fernando), de Toulousains (Marion et Anthony) et nous.




Le paysage est composé d'environ 2000 petites îles de toute forme et de toute taille émergeant de la mer et s'étendant sur des centaines de kilomètres. "Ha long" signifie "descente du dragon" (voir la légende).

Au bout d'environ 3 heures de navigation, nous faisons une halte pour visiter le village flottant en kayak (village de pêcheurs qui vivent là à l'année, reculés de tout ... ce qui engendre notamment d'après notre guide, des problèmes de scolarisation des enfants). Certains pêcheurs pêchent de nuit a la lumière et leurs bateaux sont ainsi agrémentés de "guirlandes de lanternes".

Après le coucher du soleil (vers 17h30), petit atelier roulage de nems puis de pêche.

Le lendemain nous nous arrêtons au village flottant de culture de perles.

Sous nos yeux les employées nettoient et raccommodent les filets. Deux femmes introduisent les perles de plastique qui vont servir de support à la nacre. Selon les types d'huître, il faudra attendre entre 2 et 8 ans pour récolter la perle sachant qu'il n'y a que 30% de réussite.

Retour au port dont le paysage est bien moins charmant ! Nous passons par l'étape dépôt des ordures puis ravitaillement du bateau pour l'excursion suivante ... (ici on fait au plus simple 😅)

Les excursions embarquent de Tuan Châo depuis seulement quelques années ainsi de nombreux immeubles sont en train de pousser mais la grande majorité d'entre eux semblent inachevés voir abandonnés ce qui donne une atmosphère assez étrange ...


Sur le quai, de nombreuses personnes ouvrent et trient les poubelles. Très surprenant que cela ne soit pas fait en amont ...

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Publié le 21 janvier 2018

16 - 17 - 18 janvier

Depuis Hanoi, départ pour Sapa via la gare de Lao cai par le train de nuit "King express" - 8 heures de trajet. Il est aussi possible de ralier Sapa plus rapidement en bus en seulement 5h30, ce qui est aussi une solution plus économique mais qui n'est pas proposée par l'agence Ethnic travel auprès de qui nous avons booké une excursion de 3 jours / 2 nuits au cœur des rizières et des montagnes Nord-ouest vietnamiennes peuplées par des minorités ethniques.

A priori plus "sûr et confortable", le train est composé de charmants compartiments-couchettes. Nuit atypique assurée comprenant boucan d'enfer, bourlinguage et visite de quelques petits cafards sur le trajet retour !!!

Nous arrivons à la gare de Lao Cai sur le petit matin et atteignons Sapa en minibus (1650m d'altitude - encore 1heure de route). Si ces 2 villes-étapes sont incontournables pour atteindre les départs des trecks, elles ne présentent néanmoins peu d'intérêt : mieux vaut passer son chemin ...

Nous ne sommes qu'un petit groupe de 4 avec Jenny et Nina, deux jeunes sœurs finlandaises. Nous sommes guidés par "Cim Cia", un petit bout de femme sympathique, rayonnant et attachant que nous allons suivre et apprendre à connaître durant ces quelques jours de randonnée.

Nous parcourons au total approximativement 30 kms (environ 13 kms le mardi, 11 le mercredi et 6 le jeudi matin) au cœur d'un site exceptionnel sculpté par l'homme en une succession de terrasses.

L'été, ces rizières sont verdoyantes mais nous y sommes en période sèche (il fait pas chaud et il peut même neiger). Contrairement à ce que l'on peut penser, les terres sont néanmoins gorgées d'eau. Elle est acheminée depuis les montagnes par un système de "water pipe" et se déverse de strate en strate.

Nous traversons des villages reculés d'une ruralité incroyable, comme hors du temps. Nous croisons de nombreux "buffalos" (seulement utilisés pour le travail des champs), cochons, canards, poules, chats et chiens en toute liberté ...

Nous rencontrons aussi des enfants souvent assez jeunes et livrés à eux même sur le chemin de l'école. Ils répètent "bye bye" en boucle en nous saluant de la main.

Les environs de Sapa sont parsemés de villages habités par des minorités ethniques d'origine non vietnamienne (Les H'mong, Black mong, Dao, Tay et Dzay). Ils se différencient par leurs langues, leurs coutumes et leurs habits traditionnels.

Sur notre parcours, de nombreuses villageoises (parfois très jeunes comme très vieilles) nous accostent et/ou nous suivent et nous aident dans notre progression parfois délicate. Comptant sur ces ventes pour vivre, ces dernières cherchent avec (vraiment) beaucoup d'insistance à nous vendre des souvenirs "artisanaux". C'est gênant de refuser mais surtout très usant à la longue ! Ces femmes sont néanmoins impressionnantes car malgré leurs chaussures précaires, elles n'éprouvent aucune difficulté sur les pistes souvent boueuses et glissantes ! Nous parcourons par exemple plus de 8kms le premier jour (soit environ 4h de marche un peu hard) accompagnés de 3 jeunes femmes de l'ethnie des H'mong. Nous finissons par lier sympathie et bien évidement par leur acheter quelques bricoles ...

Cim Cia notre super guide fait quant à elle partie de l'ethnie des Black mong. Elle nous fait sortir des sentiers battus dès que possible afin d'éviter les groupes de touristes. Nous rigolons ensemble et échangeons beaucoup sur nos cultures respectives. Elle maîtrise l'anglais bien mieux que nous (alors qu'elle a elle aussi appris avec les touristes ...) et gagne je l'espère correctement sa vie grâce à ce travail épanouissant qui lui plait beaucoup.

Nous apprenons et découvrons de nombreuses choses à ses côtés comme par exemple la plante indigo utilisée pour la coloration des tissus et que nous testons sur nos mains ! Nous goûtons aussi à la canne à sucre.


Nous passons respectivement la première et la seconde nuit dans les villages de Seo Trung Ho et Ban Ho.

Les deux homestay qui nous accueillent sont sommaires mais très propres et confortables. Nous sommes à notre plus grand bonheur complètement immergés chez l'habitant.

Nous y mangeons de plus copieusement et délicieusement bien. Nous goûtons le fameux "happy water" (alcool de riz et de maïs ou de riz et de manioc).



Bon ok, au bout du monde mais quand même toujours connectés ... 😝



Fin de cette superbe aventure. Nous regagnons Sapa par la "route" via un minibus (environ 45 min).

Après tous ces kilomètres parcourus, petit foot massage bien mérité (100 000 dông = 3,60 euros la demi heure ... !!!) avant de regagner Lao Cai puis Hanoï.

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Publié le 21 janvier 2018

19 janvier

C'est avec un petit pincement au cœur que nous quittons déjà le Vietnam pour découvrir le Laos !

Hanoï (Vietnam) - Luang prabang (Laos) - environ 1h de vol avec la compagnie Lao airline.

Nous faisons notre visa à notre arrivée à l'aéroport : 30 $ (attention de bien anticiper les dollars !!!)

Le Laos : 🇱🇦

Superficie : 236 800 km2

Population : 7 000 000 d'habitants

Religion : bouddhisme à 67 %

Regime : régime d'idéologie marxiste depuis 1975.

Capitale : Vientiane

Monnaie : le Kip (1euros = environ 10 000 Kip en janvier 2018)

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19 - 25 janvier 2018

Changement de climat, de cadre et de rythme ! Cap sur Luang Prabang, ville fluviale qui s'étend sur une langue de terre entre le Mékong et la rivière Nam Khan. C'est une petite ville (44 000 hab.) paisible et agréable où chaleur et cocotiers lui confère une petite atmosphère de vacances ! Elle se visite très facilement à pied mais on y trouve aussi des tuk tuk et petits camions bâchés aux quatre coins de rue !

Contrairement à l'idée qu'on s'en faisait en arrivant (car le Laos est pourtant un de pays les plus pauvre ...), Luang Prabang est une ville touristique (beaucoup (trop) de français !!!) et étonnamment "luxueuse" (beaucoup de 4x4 et de beaux hôtels) ce qui lisse un peu parfois son caractère authentique ...

20 janvier 2018

+ Le mont Phousi :

Entrée 20 000 kips

Nous commençons notre visite de Luang Prabang par l'ascension du Mont Phousi surplombant la ville et le Mékong. Le chemin est jalonné de statues de Bouddha qui nous mettent dans l'ambiance et nous y croisons d'ailleurs nos premiers moines ("monk" in english) ! Il est coutume d’acheter des offrandes telle que des compositions florales et on trouve aussi des petits oiseaux dans des petites cages de bois à libérer une fois au sommet. Cela porterait chance ... ! Je ne cautionne pas trop ce business mais faute de pouvoir les libérer tous, je succombe à l'envie d'en délivrer au moins un ... 😓

+ Royal palace museum (+ temple qui abrite le Bouddha d'or)

Entrée 30 000 kips / photos intérieures interdites

Palais construit en 1904 sous le protectorat français et situé en plein cœur de ville. Il était encore habité par le roi jusqu’en 1975 !!! A l'entrée, il nous ai demandé de retirer nos chaussures comme souvent d'ailleurs depuis le début de notre voyage (homestay, certains magasins ... ). Architecture, décors et objets majestueux !

Palais royal - source photos : http://www.nma.gov.au  et www.planettrekker.info 

Dans l'enceinte du palais royale se trouve aussi le temple qui abrite le Bouddha d'or

Temple accueillant le Bouddha d'or 

+ Heuanchan information centre

Entrée 10 000 kip

Un exemple de restauration d'une maison traditionnelle en bois montée sur pilotis (mais comme l'on en trouve finalement encore à l'extérieur de la ville). A l'intérieur, panneaux explicatifs sur les différentes ethnies peuplant le Laos et petite expo photos, objets et costumes traditionnels.

+ marché nocturne "artisanal"


En un rien de temps, toute la rue principale Sisavang Vong a été envahie par une agglutination de stands (qui vendent cela dit tous à peu près la même chose) et cela sur des centaiiiines de mètres. A chacun ses talents de négociateur ...



+ Wat xieng muan

+ et la nourriiiiiture !!!

De jour comme de nuit, de nombreux food truck sont installés sur le bord des routes. Jus frais, sandwich, grillades, plats asiatiques, crêpes ... c'est très bon et cela permet de manger à petit budget !

21 janvier 2018

+ les grottes de Pak Ou

Bateau : 100 000 kips / personne + Entrée : 20 000 kips

il suffit de traîner près du Mékong pour se voir proposer des bateaux pour accéder aux grottes. Un homme nous accoste et nous partons seuls sur son bateau avant d'être transfèreré en plein fleuve sur une autre embarcation ... ! La ballade nous permet d'observer la vie autour du Mékong.

Nous nous arrêtons en chemin dans un petit village (typique mais très touristique) ou se succèdent les exposants.Temple grandiose une fois de plus.

Après 2h de navigation fraîche et humide (tous les matins le ciel est très couvert, le soleil sort vers 11h), nous arrivons aux grottes situées à 35 kms en amont de Luang Prabang. Il s'agit de deux grottes sacrées située dans une falaise abrupte en aplomb du fleuve. A l'intérieur, un nombre impressionnant de statuettes de toutes tailles.

Le temps du trajet retour est divisé par 2 grâce à l'aide du courant ...


+ Ban Xangkhong ... de l'autre côté de la Nam Khan :

passage ponts bambou aller-retour : 5 000 + 7 000 kips

La température plus supportable en fin d’après midi nous permet de visiter le petit village de Ban Xangkhong, accessible par deux ponts en bambou rudimentaires qui enjambent la rivière (seulement en période sèche, ponts reconstruits chaque année !).

Le village est spécialisé dans la fabrication de la soie et du papier. On peut d'ailleurs voir les artisans travailler sur leur métier à tisser.

lundi 22 janvier

Depuis Louang Prabang, treck de 2 jours dans la jungle avec une nuit chez l'habitant (pack comprenant rando, kayak et réserve d'éléphants) par le biais de l'agence Jawel Travel (80 euros / personne)


Nous nous retrouvons seuls avec Phao, un guide expérimenté et très sympathique qui bosse en free lance (et book des tours sur mesure au Laos / Vietnam : trek, kayak, motorbike ... Si intéressé : Phao adv sur Facebook).

Phao est un local instruit et cultivé qui a suivi des études de maths et cela malgré le coût des études et les modestes ressources de ses parents. Il est d'ailleurs parti de chez lui à l'âge de 8 ans pour rejoindre son grand père et un oncle à Vientiane, certainement dans le but de recevoir une scolarisation meilleure. Il a mis une semaine pour se rendre à la capitale et n'a pas revu ses parents durant 11ans !!! Il faut savoir que l’école publique au Laos est payante, non obligatoire et que les familles sont souvent grandes ...

Le départ du trek est situé à environ 18 km de Luang Prabang, au niveau du éléphant village où nous approchons nos premiers pachydermes (dont 2 éléphanteaux).

Nous parcourons 11 kms dans la jungle laotienne le premier jour. Elle serait peuplée de tigres, de serpents et d'ours ! Heureusement pour nous, les animaux se tiennent à distance des hommes. Phao est d'autant plus armé de son lance pierre (bon c'est déjà ça ... ) mais avec lequel il se contente plutôt de viser les oiseaux et les chiens que nous rencontrons ! Heureusement pour eux il manque encore un peu de pratique !!!

Nous traversons des plantations d'Hévea (caoutchouc) et beaucoup de plantation de Teck. D'après le Routard, au rythme ou est exporté cette essence précieuse, il y aurait danger ! En effet au Laos, exploitation forestière rimerais avec catastrophe écologique, rien n'étant vraiment mis en oeuvre pour renouveler les pans de forêts abattus (la forêt occupait 70% du Laos en 1940 contre 40% aujourd'hui).

Teck (gauche) Hévea (droite) 

Nous nous arrêtons déjeuner au village de Ban Houay Fai. Si nous craignions de manquer d'authenticité et de dépaysement, nous voilà plus que servis ...

Ici ... c'est tout simplement un autre monde, et il n'y a même pas d'électricité !!! Ce qui est complètement dingue, c'est que nous ne sommes seulement qu'à quelques dizaines de kilomètres de Luang Prabang, de ses 4x4 et de ses belles villas ... quel contraste !!!


Nous partageons notre premier repas avec les doigts et découvrons le "sticky rice" (ou riz dit "gluant"). Il suffit de faire des petites boulettes et de les tremper dans les plats en sauce. Le riz au Laos est servi dans des petits paniers tressés. PS : Obligés d'aimer le piment ...


Après quelques kilomètres de marche sous une forte chaleur (Phao quant à lui est en pull 😱! et oui, c'est en effet le meilleur moyen de se protéger du soleil et des moustiques en version économique ...), nous atteignons le petit village de Ban Tinpha où nous allons passer la nuit. Notre Homstay, ou devrais-je dire notre "cahute" est pour la première fois plus que sommaire (wc turc avec chasse d'eau et douche froide à la casserole) mais ouf nous avons quand même l'électricité ce soir !!!

Lorsque nous arrivons, la mamie de 95 ans file le coton. Elle n'a plus que quelques dents et mâche une sorte de pâte (chewing-gum version naturelle) de couleur rouge ... on vous passe les détails ! Du haut de ces 100 ans, Papi quant à lui fume des clopes et tient l'épicerie du village, munie de son petit sac rempli de biftons ! Au village, personne ne parle anglais (ils parlent leur propre dialecte) alors forcement cela limite un peu la discussion, mais nous profitons du moment présent et passons un merveilleux moment installés auprès d'eux.

Le village se situe au bord de la Nam Khan. En cette fin de journée, des enfants s'amusent et pêchent.

Avant le repas, Phao nous fait visiter le petit village et nous nous arrêtons chez des locaux pour partager un moment et trinquer au lao wiskhy. L'unique verre se vide et se rempli à tour de rôle ! ils ont aussi dressé une table "d'apéro" où nous gouttons au poisson, au rat des champs (goût très fort ...) et à la peau de buffle grillée !

Nous mangeons ensuite avec la famille (au sol et toujours avec les doigts) avant de retrouver nos nouveaux amis pour un dernier verre ...


mardi 23 janvier

ce matin, nous déjeunons à nouveau sticky rice et viande en sauce ! De quoi prendre des forces pour cette journée de kayak sur la Nam Khan. Il fait un temps magnifique et nous parcourons la rivière au cœur d'une végétation luxuriante.

Malheureusement sur le parcours, de nombreux travaux sur les berges sont à déplorer. Au Laos, l'industrie hydroélectrique est en plein essor et " le grand voisin chinois a déjà érigé ce qu'il faut de barrages pour ouvrir ou fermer le robinet à sa convenance". Ainsi depuis 2010, les ouvrages se multiplient, dénaturant le paysage et obligeant le déplacement forcé des populations, des villages et de terres agricoles ! "Dans cette course, le Laos n'est pas seul. La Thaïlande et le Cambodge ont également leurs projets : au total, 70 ouvrages pourraient barrer le Mékong d'ici 2030 !" (source : le guide du Routard)

Nous nous arrêtons en chemin à la cascade Tad Sae pour une ballade et un bain à dos d'éléphant ... un moment impressionnant et inoubliable, dans l'espoir que ces derniers y soient bien traités ...

On surnomme le Laos, "le pays au million d'éléphants". Il le fut un temps sans doute, mais malheureusement aujourd'hui, "au Laos comme dans tous les pays d'Asie ou d'Afrique, la population globale de ces pachydermes (sauvages et domestiques) menace de s’éteindre", d'autant plus qu'il meurt 5 fois plus d'éléphants qu'il n'en naît (détérioration, déforestation, braconnage, gestation et sevrage très long ...)


Sur le retour de Luang Prabang, nous convions notre guide et notre chauffeur à une petite partie de pétanque, l'occasion de se mesurer à eux avant de nous séparer !!! attention, la bière coule à flot et ce sont souvent d'excellents joueurs... Bref on a pris notre raclée !!!



24 janvier 2018

Nous décidons de louer un scooter (semi automatique) à la journée pour nous rendre aux chutes d'eau de Kouang Si (compter 50 min pour faire environ 30kms depuis la ville). Nous expérimentons pour la première fois les fameuses routes laotiennes ... ! Prudence maximale pour anticiper les nids de poules qui jalonnent le parcours !

Sur le chemin nous nous arrêtons au Butterfly parck (sympa mais rien de très fracassant ... et un peu cher) - 4€/entrée.

Bien agréable mais néanmoins touristique, le site de Kouang Si est composée d'une grande cascade et d'une succession de piscines naturelles dans lesquelles il est possible de se baigner. entrée payante

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petit point sur les hôtels :

Thepavong guesthouse : une adresse au top ! Confort, propreté, espace, tranquillité et bon accueil pour seulement 100 000 kip la nuit. Thé et café gratuit - Terrasse ombragée, fleurie et conviviale. On recommande sans hésiter !

Moukdavan guesthouse : Ambiance auberge de jeunesse / backpackers. chambre spacieuse mais confort modeste, bruyant et sanitaires collectifs. prix trop excessif / prestation (150 000 kips)

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Publié le 3 février 2018

Luang Prabang - Paksé

Environ 1h45 de vol dans un avion rempli de français 😓 (et notamment beaucoup de retraités pas tout jeunes en plus ! 😝)

La température est montée encore d'un cran !


25 + 29 janvier + 2 février (3 demi-journées)

Paksé est une ville étape située à un carrefour touristique entre le plateau des Bolavens, Champasak et les 4 000 îles.

Paksé est une ville peu attractive et désuet de charme à notre goût, où se côtoient 4x4 de luxe et popularité... Nous réalisons rapidement qu'il n'y à pas grand chose à y faire et percutons avec le recul, pourquoi la ville de Luang Prabang était décrite par le Routard comme la plus belle du pays !


+ Dao Heuang Market

Vaste et authentique marché local dans lequel nous faisons un peu tâche ! Il est 15h, et sous une forte chaleur, les étales de viande et de poissons se succèdent sous les nuages de mouches ... ! Expérience olfactive garantie !!!

+ le temple Wat Luan

Encore un temple parmi tous ces temples... richement décoré (à la limite du kitchement décoré même ...). C'est l'heure de la prière. Nous y croisons quelques jeunes moines. Le lieux hébergerait une école de moinillons !

Le bouddhisme "theravada" est la religion majoritaire et presque officielle du Laos qui rassemble près de 67% du pays. Il est du même type que celui rencontré dans les autres pays du Sud-Est asiatique, à l'exception du Vietnam. Le bouddhiste laotien croit en la réincarnation. L'habit de moine doit être endossé une fois dans sa vie, à condition de n'avoir ni tué ni volé et d'être exempt de maladie de peau ! Avant, c'était la seule opportunité pour un garçon d'avoir une éducation et d'apprendre à lire et à écrire. Les temps ont changé mais il y aurait néanmoins toujours une corrélation entre ordination et accès aux études supérieures (info à creuser ...)


+ le Golden (biiig) Buddha

À notre retour du plateau des Bolavens, nous profitons d'avoir la moto pour aller voir le bouddha géant situé sur un promontoire à l'écart de la ville. Du haut de ses 25 mètres, la statut domine Paksé et le Mékong.

Les Bouddhas sont représentés dans des attitudes particulières appelées "mudras", au nombre de 40 !!! Bouddha assis, couché, debout, et plus rarement en position de marche (on en a pas vu ...), avec diverses postures des bras et gestuelles des mains. Ici le Golden Buddha est en "attitude de méditation" : deux mains l'une sur l'autre, paumes vers le ciel, main droite sur main gauche, jambes pliées en tailleur, dans la position du lotus !

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Publié le 12 février 2018

Plateau des bolavens

26 - 29 janvier

Depuis Paksé, départ pour 4 jours et 3 nuits d'aventure et de "motorbike" sur le plateau des Bolavens !

La veille, nous avons essayé de louer une moto (semi automatique) chez miss Noy et Yves, un expat belge installé sur Paksé. Victimes de leur succès, nous n'avons malheureusement pu obtenir d'engin (17ème sur liste d'attente à 14h de l'aprèm !!!) mais avons néanmoins pu profiter de la réunion collective donnée à 18h par Yves ... un sacré personnage !!!

Ainsi nous avons pu récupérer des cartes et pleins d'infos utiles, le tout dans une présentation très amusante et conviviale.

Nous avons finalement loué une moto chez le voisin pour réaliser la grande boucle sur 4 jours/3 nuit.

location : 50 000 kips / jour



Le plateau des Bolavens est peuplé d'environ 120 000 habitants. C'est l'une des principales régions agricoles du pays qui a notamment acquis une renommée grâce à son café. Il est aussi composé de nombreuses chutes d'eau qui font parties des sites les plus visités.

Fuyant la guerre du Vietnam et ses nombreux bombardements américains, des communautés ethniques s'y sont installées et vivent aujourd'hui toujours selon leurs coutumes ... très ancestrales !!!


Vendredi 26 janvier

Départ matinal ! Nous traçons jusqu'à Tad Pasuam ("Tad" = "cascade") à 35 kms de Paksé.

Nous sommes dans l'ensemble agréablement surpris par l'état de la route mais la vigilance reste de mise n'étant pas à l'abris qu'un chien, vache, poule, cochon, chèvre ou même un écureuil déboule soudainement sur la route !!!

Nous traversons de nombreux villages. Ce qui défile sous mes yeux me fait réaliser à quel point le Laos est véritablement une terre de contrastes ...

Contraste social tout d'abord, qui se répercute nettement dans l'habitat et la manière de construire. Les petites maisons souvent de bric et de broc se mêlent aux jolies maisonnettes.



Nous observons aussi de nombreuses maisons en construction dont un certain nombre semblent être en jachère depuis un longtemps, faute peut être de finances ...?



Les maisons traditionnelles sur pilotis (plus ou moins spacieuses, hautes, vétustes et souvent bancales) permettent d'investir les rdc (stockage divers et véritables lieux de vie extérieur ombragés la journée) mais aussi de se protéger des animaux et des insectes. La culture constructive est cependant propre à chaque ethnie car les villages Hmong précédemment visités du côté de Luang Prabang construisent quant à eux à même le sol. On retrouvent ce type de construction davantage dans le nord du pays.

De manière générale, les maisons type "cahutes" sont structurellement composées de bois et/ou de béton (pieds préfabriqués ou système poteaux-poutres).


L'ancrage au sol comme le contreventement de l'ensemble peuvent être quelques fois suspicieux ... !!!




Ces dernières sont ensuite habillées de planches de bois ou de tressage en bambou. Les toits sont recouverts de paille ou de tôles.

Les maisonnettes maçonnées sont construites sur ce même principe poteau-poutre en béton et/ou bois. Il s'agit d'un simple remplissage généralement de briques qui sont ensuite enduites.

Nous faisons un stop à la ferme de monsieur Vieng (Katu plantation) au km 60 depuis Paksé et assistons à une présentation très complète et enjouée sur la culture du caféier et le processus de création du café.

Monsieur Vieng cultive 3 variétés de caféiers (Arabisa, Robusta et Liberica : ce sont 3 plantes bien distinctes), soit 2 hectares récoltés à la main pour 1 tone de production de café par an...

Il faut savoir que les plantes mettent plusieurs années avant de produire (environ 5 ans) et ont une durée de vie d'environ 20 ans seulement, ce après quoi il faut les tailler à la base.

Les fleurs de caféiers sont utilisées comme infusion mais aussi comme tabac, démonstration à l'appui !!!

fleurs de caféiers séchées 

Monsieur Vieng cultive en "organic" (=bio). Les thermites et les fourmis rouges représentent des parasites importants qui investissent les plantations et compromettent les récoltes, créant parfois des fourmilières géantes dans des amas de feuilles... beurk !!! Même pas peur, m. Vieng en écrase une poignée dans ses mains, nous expliquant qu'il s'agit là d'un répulsif moustique naturel (on en doute pas vu l'odeur de vinaigre que cela dégage !!!). Puis, M. Vieng nous propose d'en goûter quelques unes accompagnées de quelques œufs, tous deux étant apparemment utilisés dans la cuisine laotienne...

fourmis rouges et oeufs 

Nous reprenons la route et nous arrêtons au village de Tad Lo pour profiter du restant de l'après midi et pour passer la nuit, après 86 kms au compteur en ce premier jour.

Il s'agit d'un tout petit hameau néanmoins vivant et attractif dans lequel nous rencontrons des camarades motards avec qui nous lions sympathie.

Nous dormons à la guesthouse Sailomyen. Il s'agit d'une très bonne adresse bien tenue et fleurie (seulement 50 000 kips / nuit) comprenant des petites cahutes sommaires sur pilotis avec petites terrasses privatives vue rivière - sanitaires collectifs. Propriétaires sympa, et service de restauration maison de qualité dont d'excellentes crêpes aux fruits et au miel pour des p´tits déj au top !

Activité baignade dans la rivière entourés d'ados laotiens. Attention, maillot de bain à proscrire pour les filles ... privilégier ainsi le short / teeshirt ce qui n'est pas de trop à côté des autochtones qui se baignent tout habillés ... 🤔

16h30 - Nous assistons au bain quotidien de deux pachydermes du coin encadrés par leurs jeunes cornacs.

samedi 27 janvier

Nous attaquons cette journée par la visite de Kokphoung Tai avec le "captain Hook", un habitant qui propose des visites de son village quelque peu ... particulier ! Ce dernier est habité par des personnes de croyance animiste (culte des ancêtres et des esprits).

La grande particularité du Laos est de faire cohabiter bouddhisme et animisme. Parallèlement au Boudhisme (67%) mais aussi au christianisme et à l'Islam (réciproquement seulement 1.5% et 1%), 30% de la population adhère pleinement aux croyances animistes. Ainsi tous les laotiens croient aux "phis" (signifie à la fois "esprit", "âme", "fantôme" et "revenant") qui sont partout. Génies bienfaisants ou malfaisants, ils peuvent se nicher dans un arbre, un animal, une maison, ou prendre possession d'un personne.

Gare aux comportements qui risqueraient de déranger dans le village : manque de discrétion, photos et tenues un peu trop déshabillées, etc., d'autant plus que les anciens ne seraient pas très ouverts au tourisme ...

On ne sait pas vraiment mais d'après ce qu'on nous a raconté, Captain Hook aurait "fuit" son village très jeune, refusant de se marier pour préférer étudier. Il ne le réintégrera plus tard (vers la vingtaine) et cela par chantage familiale afin de se marier pour ne pas être renié du village ...

Cela expliquerait effectivement le fait qu'il connaisse beaucoup de choses et qu'il puisse aujourd'hui parler de son village (très reculé) avec autant de discernement.

Captain Hook nous fait visiter sa plantation de café qui se poursuit par une découverte des plantes médicinales. Nous terminons ensuite par aborder les croyances, coutumes et modes de vie au sein du village. Âmes sensibles attention, petit récap' des choses hallucinantes que nous avons retenu :

• Pour les habitants de son village, la terre est plate et toute verte ! Encore plus improbable qu'elle tourne !!!

• Ils pensent que nous touristes, venons d'un seul et même autre pays. Nous sommes blancs car nous ne travaillons pas (et oui on est toujours sur nos motorbike aussi !!!) et nous sommes servis par des hommes de couleur noir qui travaillent beaucoup pour nous. Les blonds boiraient trop de vin, les yeux bleus trop de sodas et les grands n'auraient pas assez mangé de sticky rice (riz gluant) !

• Parler du futur est un sujet tabou.

• Les membres de la tribu sculptent de leur vivant leur cercueil et le stock sous la maison. Mourir prématurément d'un accident et vu comme un mauvais signe, ainsi c'est toute la famille qui doit partir s'exiler 5 ans dans la forêt pour purifier leurs âmes avant de revenir au village. Une famille est d'ailleurs absente car partie en exil durant notre visite.

• Les hommes sont polygames (plus ont est riche plus on peut avoir de femmes et plus on est alors respecté) ! Un ami à Captain Hook a même épousé 2 sœurs ... ! Si leur mari décède, elles seront données au frère ou au père du défunt, ce qui peut donner de gros écarts d’âges ! Certaines (petites) maisons sont ainsi habitées par de grandes familles : la plus grande compte près de 80 personnes !

• Les enfants ne vont pas à l'école et se marient vers l'âge de 8-10 ans. Les jeunes filles peuvent avoir des enfants dès 13 ans. Les femmes doivent accoucher dans la forêt. Elles ne reviennent pas à leur domicile avant deux semaines pour présenter le bébé au gourou. Le prénom du bébé est donné en fonction des rêves effectués par la maman. Le processus peut être très long et prendre parfois même quelques années ...

• Les femmes travaillent tandis que les hommes ne ne se tuent pas trop à la tache apparemment ... (ils managent, et cela surtout quand ils ont plusieurs femmes : une vraie petite entreprise 😝)

• Comme dans la plupart des ethnies, les villageois ne parlent pas Lao mais leur propre dialecte. Il fument aussi la "pipe à eau" (bang avec tabac) et cela dès leur plus jeune âge - environ 3 ans) !!! Cela les protégeraient des moustiques mais aussi des ... géants ! 😄🤔


Un peu plus loin sur la route, visite d'une ferme cultivant des théiers. Thé blanc, thé vert, thé pu-erh et thé noir : toutes les couleurs et variétés de thé proviennent du même arbuste. Ce sont ensuite les différentes étapes de transformation subies par les feuilles après leur cueillette qui déterminent la couleur et la variété d’un thé. La ferme cultive aussi des hibiscus (notamment pour les infusions), des mûriers (pour le vers à soie), des poivriers (ils ne ramassent que le poivre rouge grain par grain), des noix (du Pérou) qui est très en vogue actuellement, et de la spiruline (une algue utilisée comme complément alimentaire, en partie destinée aux enfants locaux pour combler leurs carences). La sympathique visite nous est faite par un jeune bénévole français (type woofing).

Nous reprenons la route jusqu'au chute d'eau de tad Faèk où nous allons passer la nuit - Service de restauration fermé à parti de 17 h + cahute très sommaire ce soir : wc turcs privatifs certes ... mais canalisation d'eau HS et absence de douche !!! L'occasion donc de nous laver dans la rivière version locale mais en prenant néanmoins toutes nos précautions ici, des poissons ayant déjà croqué quelques touristes à cet emplacement d'après Yves ! Nous ne prenons ainsi pas trop de risque bien que l'endroit soit investit par les riches autochtones (parking rempli de 4x4) qui semblent être venus y passer la journée (on est samedi) et au passage, bien dégueulasser les berges !!! Depuis le début de notre voyage nous déplorons beaucoup de déchets partout ... Tout reste encore à faire en termes d'éducation à l'environnement et cela autant dans les villes que dans les campagnes !!!

Youpi, nous prenons donc notre repas du soir à 16h30 avant que le restaurant ne ferme. Heureusement que nous n'avions pas mangé le midi ce jour là !

Nothing and nobody ... nous sommes pommés dans ce lieu un peu pourach' ... bref, la soirée va être longue !!! Nous ne sommes pas seuls dans cette galère, ainsi nous sympathisons avec Pascale (la mère), Jeanne (la fille) et Thibault (le chéri), 3 français rencontrés un peu plus tôt dans notre périple.

notre douche à Tad Faèk 

dimanche 28 janvier


Je m'essaye pour la première fois à la conduite du bolide ! Simon reprends les reines lorsque l'état de la route se dégrade ...




35 kms plus tard nous arrivons à Tad Tayicsua. Le site comprends au total 7 cascades dispersées dans la jungle mais nous n'en verrons finalement que 3 dont une seule dans laquelle nous nous baignerons. En effet, nous rebroussons chemin face a une piste qui se complexifie davantage et s'enfonce un peu trop dans la végétation à mon goût ...

Bilan : randonnée assez sportive et plutôt sympa dans la jungle mais chemins et waterfalls très très mal renseignés. Décevant et usant avec la chaleur, d'autant plus que l'accès au site est quand même payant (comme toutes les cascades de la boucle) et que pour faciliter tout ça le personnel ne parle pas un mot d'anglais ... !

Nous reprenons la route jusqu'à Tad Alone où nous trempons tranquillement nos pieds dans la rivière avant qu'un qu'un gros moustique tigre n'atterrisse sur ma cuisse ... GgRrhH la jungle ça commence a bien faire !!! Nous plions bagage et roulons jusqu'à la guesthouse la plus proche.

Le ciel est menaçant et le vent se lève, soulevant la poussière sur la piste. Nous atteignons enfin la route mais ne sommes pas au bout de nos peines : une forte averse éclate a seulement une centaine de mètres de notre arrivée, nous laissant tout juste le temps de nous mettre a l'abris dans un "bouiboui". Là, 3 mecs (2 laotiens et 1 vietnamien) se la collent au lao whisky (alcool de riz) et nous invitent à leur table, offrant quelques verres à Simon qui ne peux évidement

refuser ! Ils sont sympas bien qu'un peu lourds à la fin, d'autant plus qu'ils ne parlent évidement pas un mot anglais !!! Une accalmie nous libère de ce traquenard !

Nous parcourons les derniers centaines de mètres et arrivons enfin à une première guesthouse ! A première vue le chalet/chambre est pas trop mal (on revient de loin ...) sauf que situé tout près d'un étang sans moustiquaire ... Mon radar à mosquitos est en alerte !!! Nous déclinons finalement et trouvons une autre guesthouse non loin de là proposant des chambres propres, confortables et entre 4 murs en dur !!!

Nous mangeons au resto boui-boui d'en face à ... 18h ! Spots disco et comme nous sommes seuls, playlist de musiques françaises à l'ancienne pour nous faire plaisir !

Nous testons une fois de plus les spécialités locales qui ne manquent jamais de piquants !

19h30, nous sommes cuit ... on commence à battre des records !!!


lundi 29 janvier

Nous effectuons un dernier stop à Tad Champi avant de regagner Paksé en début d'après-midi après 85 kms parcourus environ ce dernier jour et cela notamment sur une grosse portion de route difficile car en travaux.

Tad Champi 

Bilan : Nous avons réalisé au total environ 330 kms durant ces 4 jours. Petite overdose des "waterfalls" (qui ne sont pas toujours très intéressantes ...) + bilan mitigé de cette grande boucle avec grosse déception en particulier sur les 2 derniers jours qui nous avaient pourtant été décrits comme les plus beaux ...

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Publié le 15 février 2018

30 - 2 février

mardi 30 janvier

Départ pour les 4000 îles ce matin depuis Paksé via un minibus (60 000 kips - 140 kms) jusqu'à Nadasang, petit village en bordure de fleuve.

Nadasang  

Une petite dizaine de minutes de pirogue à moteur plus tard, nous atteignons l'ile de Don Det.

"Le district de Siphandone" qui signifie "les 4000 îles" en Lao, est situé à l'extrême sud du Laos, à la frontière cambodgienne. Telle une force parfois puissante et parfois tranquille, le Mékong s'y disperse en de multiples brins qui s'entortillent autours de nombreuses îles (peut être pas 4000 pour autant...).

Ainsi Don Det et Don Khône sont deux îles voisines qui attirent pas mal de monde, toutes deux étant reliées par le pont de l'ancien chemin de fer dont j'aborde plus bas.


Nous logeons au sud de Don Det, coté "sunset" de l’île. Cette dernière est plus petite, plus dense en terme d'hébergement et on dit aussi d'elle qu'elle est plus festive que sa voisine.

De nombreux "établissements" affichent complet, obligeant certains touristes à parcourir l’île sous la chaleur en quête d'un toit. En ce qui nous concerne, nous avions heureusement réservé une petite guesthouse en amont via le site Booking. Nous logeons à "Kualap Kao", une super adresse comprenant quelques petits bungalows sommaires mais attachants et appréciables (c'est à dire avec électricité (sans pour autant regarder la tête du tableau élec ...), une bonne moustiquaire, un ventilateur, un pommeau de douche et un "vrai" wc) pour seulement 55 000 kips par nuit. Nous avons même une petite terrasse et 2 hamacs vue Mékong !

Kualap Kao 

La responsable est très gentille et propose un service de location de vélos (1€/jour - on en trouve partout ailleurs sur l’île aussi) et de restauration. Mention spéciale pour les petits déjeuner et surtout le goûter et/ou l'apéro devant le couché de soleil sur le Mékong !

Don Det et Don Khône me font un peu penser à l’île de Ré ... dans une version certes plus asiatico-babacool !!! Imaginez donc une ambiance roots-bicyclette le long du Mékong, des pêcheurs sur leurs pirogues, des temples, des moustiques avec les yeux bridés, des buffles, des fruits exotiques, des cocotiers, et bien évidement du riz et du piment pour relever tout ça !

Le premier jour après notre arrivée :

+ Waterfalls de Li Phi sur Don Khône (signifie quelque chose comme "le gouffre aux mauvais esprits" en lao). La puissance des chutes d'eau est impressionnante !

Un peu plus au sud se trouve aussi une toute petite plage avec du sable pour se tremper ! Attention néanmoins de ne pas trop s'écarter en raison du courant vraiment plus fort qu'il n'y parait !

Alélouia, nous tombons sur une piscine sur le chemin du retour (en fait il y en à 2 sur Don Det et 1 sur Don Khône). Serait-ce un mirage !!!? Non, cette merveille est belle est bien devant mes yeux ! Il faut avouer que ce n'est pas très local tout ça, mais aucune envie de résister à l'appel d'un petit plouf !!! Au final c'est la première fois que l'on se baigne depuis le début de notre aventure!



mercredi 31 janvier

Journée farniente au programme pour reprendre personnellement un peu du poil de la bête !!! Nous parcourons tout de même 10 kilomètres de bicyclette tout terrain (chemins caillouteux et sableux) afin de visiter un peu plus l’île de Don Khône, plus grande et plus désertique que sa voisine.


+ ancienne maison coloniale


Sur notre chemin nous passons à côté de l'ancienne maison coloniale aujourd'hui en ruine sur un terrain occupé par l'école primaire et le collège secondaire de l’île. Super safe quand t'y penses ... 😝 !!!



+ Khon Pa Sai waterfalls

Chutes et rapides avec de nombreux pièges à poissons en bois et en bambou.

+ ancien chemin de fer

Construit à la fin du XIXème au temps du protectorat français pour contourner une zone où le Mékong n'est pas franchissable et cela dans le but d'étendre le commerce avec les pays voisins. Petite ligne qui mesurait au total 14km, d'abord à travers Don Khône (1893) puis Don Det (dès 1910). Les deux îles furent reliées par un pont que l'on traverse toujours aujourd'hui !

Soit un projet titanesque pour l'époque ayant réquisitionné 500 travailleurs locaux, et cela dans de très rudes conditions. Le chemin de fer fut exploité jusqu'en 1937. Depuis, les rails ont été récupérés et la voie est devenue une piste. Découverte dans la jungle en 1989, une locomotive est exposée sur Don Khône !

jeudi 1 février

En avant pour une journée "full day kayaking" interminable et tellement bordélique ! (220 000 kips / pers).

Petit déjeuner inclu dans un resto de Don Det ... ça commence plutôt très bien cette histoire, avant qu'un tuktuk viennent nous chercher. Nous nous entassons à 5 sur le tout petit engin et effectuons 150 mètres tout au plus avant d'être déposés dans un second resto ... grouillant de touristes !!!

Nous sommes donc au total une bonne cinquantaine à vue d’œil à embarquer sur nos kayaks bi-place, ce qui représente un bon petit convois fluvial ! Nous avançons à un rythme quelque peu soutenu jusqu'à notre première halte où 25 min de "queuleuleu" nous attendent dans la jungle pour atteindre les chutes de Phapeng. Surnommée le "niagara du Mékong", il s'agit encore de waterfalls ... oui mais là attention, ce seraient les plus grandes chutes d'Asie du Sud-Est !!! ... Tout ça pour 15 m de hauteur (yahouu !!! = haut pour un asiatique 😉 ...) et 1 km de large (mouai mouai ...) !

chutes de Phapeng 

Nous parcourons le chemin inverse pour regagner le campement. Sandwich time !

Nous voila repartis sur nos canoës. "One by one" nous répètent les guides dans la traversée de petits rapides. Rien d'insurmontable mais le manque d'eau et les nombreux rochers compliquent l'excursion. Tandis que nous tenons bon sur notre embarcation, les canoës se renversent à la pelle ! Tongs et lunettes à la baille, sans parler de quelques mauvais coups et petits bobos ! Ouf, nous atteignons enfin la terre ferme. De là, un camion-tuktuk sur lequel nous nous entassons tous, nous conduit à un "catamaran" maison accosté un peu plus loin.

Comme compris dans la formule, ce dernier nous conduit voir les dauphins d'eau douce (ou dauphin d'Irrawady) dont on en recenserais plus que six dans cette partie du Mékong sur les quelques dizaines de spécimens qui resteraient en Asie ! Bien que considérés comme des animaux sacrés, ces derniers sont une fois de plus aujourd'hui menacés par les projets de barrage en amont ainsi que par les mailles des filets des pêcheurs.

Nous ne croyons franchement pas à l'idée de les apercevoir lorsque soudain, quelques ailerons perforent le Mékong !

Nous regagnons heureusement Nadasang en bus (bien que ce vieux machin soit rempli de moustiques). Une fois arrivés, nous apprenons qu'il nous faut encore regagner Don Det en canoé 😩 !!! Nous sommes très très en retard sur le programme et le soleil est progressivement en train de décliner ! Pompon sur le Mékong, il manque bien la moitié de notre flotte pour reprendre la navigation ! Non mais quelle organisation !!! Ainsi, un premier groupe nous quitte pendant que nous poireautons bien 30 minutes sur la rive, ce qui nous laisse néanmoins le temps d'apprécier le coucher de soleil et d'observer les enfants jouer ...

... mais aussi de nous indigner une fois de plus devant l'état déplorable de la plage ...

Une pirogue à moteur vient enfin nous délivrer, mais il n'y a pas assez de place pour tout le monde ! Nous nous réjouissons un peu trop vite de monter sur le bateau qui se rerempli d'eau au fur et à mesure que le type écope 😓 !!! Une nouvelle embarcation arrive finalement à notre rescousse. Nous nous esquichons tous sur la pirogue quelque peu surchargée mais qui arrivera quant à elle à bon port ! Plus que 700 petit mètres à pied nous séparent enfin de notre cahute. Voila une longue journée sportive et mouvementée qui s'achève enfin et qui conclue un peu chaotiquement ce super séjour !


vendredi 2 fevrier.

Retour sur Paksé en minibus. Billets retour achetés directement sur Don Det, les prix étant plus intéressants sur l’île. Il y a aussi de nombreux bus qui rallient les 4000 îles à d'autres destinations telle que le Cambodge et notamment Siem Reap (notre prochaine destination) par l'intermédiaire à priori d'une nouvelle route plus rapide, ce que nous ignorions ! Trop tard pour nous, car billets d'avion déjà réservés pour le lendemain ...

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Publié le 6 mars 2018

En avant pour ce tout dernier step de notre aventure asiatique (en amoureux).

samedi 3 janvier :

Paksé (Laos) - Siem Reap (Cambodge) / 1h de vol avec la compagnie Lao Airline. (compter environ 100 euros)

L'aéroport de Siem Reap contraste avec ceux de son voisin Laotien auquels nous nous sommes habitués !

Nous faisons notre visa dès notre arrivée (30+2$ - penser aux photos d'identités - dimensions spécifiques). Il y a comme d'habitude un peu de paperasse à remplir. Il y a du monde et notamment beaucoup de touristes asiatiques ce qui nous permet déjà de nous mettre dans l'ambiance pour les temples d'Angkor !!! Les passeports passent entre les mains de nombreux agents. Ça vérifie, ça colle, ça tamponne à la chaîne et surtout ça ne rigole pas ...

Cambodge :

superficie : 181 035 km²

Population : 14.5 millions d'hab.

Capitale : Phnom Penh

Religion : Bouddhisme

Régime politique : Monarchie constitutionnelle à tendance autoritaire

Roi : Norodom Sihamono (depuis 2005)

Langues : Khmer

Monnaie : le riel (mais en pratique, le dollar US !) 1€ = 4908 KHR en avril 2018


Nous sommes réceptionnés par un tuktuk envoyé par notre hôtel. Le conducteur, M. Kane, nous accueille chaleureusement et avec le sourire dans un anglais vraiment bon (maintenant c'est nous les gros nazes !) ! Il a le smile et ça, ça fait plaisir et là encore ça nous change un peu ... ! Il parait que le Cambodge est "le pays du sourire" et en effet on valide !

Nous prenons place sur des sièges roses pétard ! Whow, après Hanoi et ses vélos-tuktuk, Luang Prabang et ses tuktuk benne, Paksé et ses tuktuk sidecar ... voici Siem Reap et ses tuktuk calèches !!! Même sur la fin du séjour on en apprends encore tous les jours et ça on adore !!!

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Publié le 7 mars 2018

3-7 février


Nous logeons au Neak Pean hôtel qui est bien situé et avec piscine. Chambre spacieuse et correcte pour 15 $ la nuit. Le riel cambodgien est la monnaie locale, néanmoins ce qui est très surprenant ici, c'est que les échanges sont réalisés en dollar US et la monnaie est rendue en riel ... de quoi bien s'emmêler les pinceaux !!!


1€ = 1,22 $ US = 4 872 KHR




Bien que très touristique, Siem Reap reste encore populaire, "branchée" mais authentique. C'est une ville dynamique dans laquelle nous avons rapidement un bon feeling.


Siem Reap est aussi et surtout LE lieu de séjour pour les visiteurs d'Angkor. Ainsi cette ville qui n'était qu'une bourgade jusque dans les années 2000, connait aujourd'hui un boom touristique incroyable qui s'intensifie d'années en années.




+ Old market


hyper touristique mais vaut le détour ! Patchwork d'une multitude de vêtements et de souvenirs ... Partie typique destinée à la nourriture. Comme on peut le voir sur la photo, nous croisons au marché une femme de religion musulmane portant le voile. C'est la première fois depuis le début de notre voyage et nous en croiserons plusieurs sur Siem Reap.


+ Quartier du Night market et Pub street


hyper touristique mais incontournable ! Même multitude de vêtements et de souvenirs que vu précédemment. A deux pas se trouve "Pub street" et ses rues environnantes, où restos, bars et magasins de manquent pas ! Quartier très très animé et lutte perpétuelle contre les assauts de "tuktuk ???", "Hello massage ???", "do you want to buy something lady ???" !!!


+ Petit détour par le temple - Wat Kesararam, situé juste à côté de notre hôtel.


+ dîner - spectacle de danses Khmères


Faute de places disponibles pour le show " Le Cirque du Cambodge" dont les critiques sont excellentes, nous nous rabattons sur un dîner - spectacle afin de découvrir les danses traditionnelles khmères.




Les Temples d'Angkor


4 - 5 février


La glorieuse capitale de l'empire Khmer aura vécu plus de 500 ans, de sa fondation au IXe siècle jusqu'à son déclin au XIVe. Les cambodgiens l'appeleront tout simplement "Angkor" qui signifie "capitale" en langue khmère.


Avec ses 287 temples recensés dans la région, les temples d'Angkor constituent un véritable "chef d'oeuvre de l'humanité". Par chance et cela à part quelques uns, les plus beaux temples sont peu éloignés les uns des autres. Ils ont d'ailleurs été regroupés dans un premier petit circuit de 15 km et un second grand circuit de 24 km, créés par la conservation d'Angkor en 1925.


Il faut rappeler qu' Angkor est un ensemble de sites sacrés qui étaient d'abord hindou, avant de devenir bouddhiste à la fin du XIe siècle à la suite de la conversion d'un roi. Impossible de se la jouer Lara Croft donc, puisqu'il est demandé de se couvrir les épaules, les coudes et les genoux ...


Les temples d'angkor, c'est ensuite aujourd'hui un immense travail de conservation "qui ne parait jamais assez suffisant vu l'ampleur de la tache". Les pays étrangers sont d'ailleurs nombreux à contribuer, la France ayant notamment terminée en 2012 la reconstruction du Baphuon. Mais entre sauvegarde de cet inestimable patrimoine et explosion touristique (notamment accélérée avec l'essor du tourisme asiatique), difficile de trouver le fragile équilibre... En effet, les millions de pas chaque année ainsi que la pollution et la baisse du niveau de la nappe phréatique (dû a la croissance démographique et touristique de Siem Reap), fragiliseraient aujourd'hui la stabilité des temples millénaires ...


gouvernement of India /  Ta Phrom

Dans le passé, les temples d'Angkor ont également souffert de nombreux pillages dont les khmers rouges ne sont pas les seuls responsables ! En effet, les paysans eux-même avoueraient qu'ici "1kg de pierre vaut 1kg d'or". Le commerce des statuts khmères est l'un des plus fructueux du marché de l'art ancien ...




jour 1


Les temples d'Angkor sont situés à 7 kilomètres de Siem Reap. Nous optons pour un tuktuk en ce premier jour, d'autant plus que nous souhaitons commencer par la visite d'un temple excentré qui se situe à 37 kilomètres de Siem Reap ! La vieille dès notre arrivée, nous avons ainsi réservé les services de Kane pour toute la journée (25 $).


Kane nous dépose au grand centre (assez excentré des temples) pour acheter nos entrées. Ces dernières sont vendues sous formes de pass 1 - 3 - 7 jour (respectivement 37 - 62 et 72 $ US).


Nous n'avons pas de guide mais investissons dans un petit bouquin en français vendu par des ados sur le premier site. Il y a toutefois de nombreux guides disponibles devant les temples.




+ Banteay Srey (37 km de Siem Reap)


Baptisé "la citadelle des femmes", ce temple a été sculpté dans le grès rose, une roche qui a permis son impeccable conservation. Les sculptures sont d'une finesse et d'une perfection incroyable ! Une telle merveille pour les yeux qu'on pourrait passer des heures à y observer chaque detail !


+ Preah Khan


Périmètre fortifié de plus de 50 ha entouré de douves. On y accède via un grand axe Est Ouest qui traverse tout le site et par l'intermédiaire de deux portes d'entrées majestueuses.


Bien plus qu'un temple, véritable ville antique aujourd'hui disparue dont les habitations étaient disséminées dans la forêt autour du temple.


La végétation s'y est aujourd'hui développée parmi les dédales et les nombreux éboulis de pierres. Superbes sculptures et bas reliefs. On observe aussi de nombreux trous dans les murs qui permettaient à l'origine de fixer des plaques de métal (volées ou non achevées ?). Atmosphère saisissante !


+ Neak Pean


Construit dans la seconde moitié du XIIe s, il s'agit d'une toute petite ile au coeur d'un immense lac, sur laquelle se dresse un sanctuaire entouré de bassins. Les pélerins venaient là s'asperger d'eau sacrée.


+ Ta Som


petit temple lui aussi anglouti par la forêt, surtout connu pour la tour à 4 visages de sont entrée Ouest. L'entrée opposée est prisonnière d'un énorme Banian. Ta Som est dédié à la mémoire des ancêtres des rois.


+ East Mebon


Ce temple fondé en 952, était à l'origine situé sur une ile, au centre du Baray oriental, un immense réservoir d'eau. Dans l'enceinte, quatre tours en quinconce encadrent le sanctuaire.


+ Couché du soleil soleil sur Pre Rup


Imposante pyramide de briques datant de 961. Elle est construite sur plusieurs niveaux et l'ascension est assez raide !


jour 2


Épuisés de notre journée de la vieille et souhaitant de plus assister au lever du soleil sur Angkor Watt, nous abandonnons très vite l'idée de réaliser la petite boucle en vélo... Le choix du tuktuk nous permets donc de gagner quelques minutes de sommeil supplémentaires et nous épargne 7kms d'expédition bicyclette à 5h du matin ... Nous prenons donc place sur le bolide rose qui s'élance dans l'obscurité et la fraicheur de la nuit.




+ Lever du soleil sur Angkor Watt


Le plus grand et le plus célèbre des temples. Considéré aussi comme le plus majestueux certes, mais ce n'est pour autant pas notre coup de coeur.


Signifie "la pagode de la ville" en khmer. 3000 ouvriers et 6000 éléphants auraient participé à sa construction qui fut commencée au XIIe siècle (juste avant la cathédrale de Notre-Dame de Paris) et qui dura 37 ans.


Les murs d'enceinte (1025 m x 800 m) sont entourés de douves larges de 190m. Ces cinq tours sont célèbres dans le monde entier et sont l'emblème du pays ; tous les régimes (y compris communistes) qui se sont succédés en ont fait leur drapeau !


Le temple servira de refuge à la population de Siem Reap au début de la guerre civile en 1970.


+ Angkor Tom


Il s'agit en réalité de toute une ville fortifiée (longueur totale de 12 km) comprenant plusieurs temples. La porte Sud, célèbre et majestueuse, est composée d'une arche surmontée d'un bouddha à 4 visages. De chaque côté du pont franchissant les douves, 54 statues de géants soutiennent le naga sacré (serpent). Côté gauche : les divinités et côté droit : les démons.


Au total, cinq portes monumentales permettent l'accès à la ville royale qui hébergea jusqu'à 100 000 personnes au moyen âge ! Le temps a aujourd'hui englouti les maisons de bois et laissé place à la végétation entourant les temples car seuls les dieux avaient droit à des résidences en pierre !


On compte parmis eux :


+ Le Bayon


construit entre la fin du XIIe et le début du XIIIe s, composé d'une massive montagne de 54 tours à l'origine. Il n'en reste aujourd'hui plus que 37, chacune ornées de 4 visages. Le plan qui a été remanié plusieurs fois est un véritable labyrinthe a l'intérieur.


+ Le Baphuon


Construit bien avant Angkor Tom bien qu'il s'y trouve, au milieu du XIe s. Construire une pyramide aussi vertigineuse était un exploit pour l'époque ! Elle s'est malheureusement depuis en grande partie écroulée.


+ la terrasse des Éléphants


Située en bordure du palais royale, sur 350 m de longueur. Il est probable que le roi pouvait assister avec ses courtisans, aux spectacles donnés sur le grande place. Sur le terrain en face, les vestiges de 12 tours, les "prasat Suor Prat".


l'une des 12 tours 

Le palais fortifié a servi sous plusieurs règnes à partir du milieu du Xe s, bien que remanié plusieurs fois. Construit en bois, il ne reste néanmoins plus rien des habitations royales.




+ Ta Phrom


Construit vers 1186, ce temple resta longtemps livré à la jungle. Le site fut restauré mais reste aujourd'hui fortement endommagé. Les arbres et leurs grosses racines mythiques confèrent au site une atmosphère sauvage et pittoresque. Les graines du fromager, cet arbre destructeur, se retrouvent sur les ruines après avoir été transportées par les oiseaux ou enfouies dans leurs défections. Peu à peu, les racines pénètrent dans les pierres et font éclater les édifices. On se demande parfois si c'est l'édifice qui supporte l'arbre ou vis versa !


On surnomme aussi ce temple le "Temple Angelina Jolie" depuis le tournage du film "Tom Raider" qui lui a apporté une grande notoriété.



Nous regagnons notre hôtel en début d'après midi avec une bonne overdose de vieille pierre et une petite allergie au chinois ...


7 février

Fin de cette incroyable aventure culturelle et humaine accompagnée de mon super binôme d'exception ...

"May the adventures continue ..."


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Publié le 9 mars 2018

jeudi 7 février

Siem Reap - Kuala Lumpur (Malaisie) > 2h de vol + Kuala Lumpour - Melbourne > 8 h de vol avec Air Asia.

Prix des billets attractifs et avions clean et récents mais je suis pour autant déçue par cette compagnie. Nourriture, boissons, écran et même couverture en extra (+ pas de coussin). Je n'ai même pas pu boire un verre d'eau gratos et je me suis contentée d'un verre d'eau chaude qui pour le coup n'était pas payant ... (sinon les dollars étaient acceptés mais monnaie rendue en Ringgit malaisien 😓) ! De plus, froid de canard durant tout le vol et peu de films sur l'ipad, ainsi j'ai au final payé 16 balles de supplément pour regarder "madame Doubtfire" ... !!! 😤


"Au petit matin, le monde a changé. Ça y est. Je suis de l'autre côté. Un côté immédiatement différent. Un autre pays s'éveille et l'ancien a disparu. [...] Evanouie dans la nuit."

Changement de décor certes ... ! L'Australie est une l’île-continent, grande comme 14 fois la France !


l'Australie :

Île continent

Capitale fédérale : Canberra

superficie : 7 686 850 km² - soit 14 fois la France ! 6e plus grand pays du monde

Distance Paris - Sydney : 17 000 km

Monnaie : Dollar australien 1€ = 1,57 Dollar australien (AUD)

politique : Démocratie parlementaire, fédérale, membre du Commonwealth britannique

Chef de l'état : la reine Elisabeth II représentée au niveau fédéral par le gouverneur général.

Découpage administratif : 6 Etats

C'est la seconde fois que je mets les pieds au pays des kangourous, et cela grâce a ma meilleure amie ! Après un premier épisode passé dans le bush et les terres rouges et désertiques du western Australien, dans les sublimes lagons turquoises de l'Ocean Indien, je suis ici pour découvrir cette fois-ci le Victoria, Melbourne et ses alentours, mais aussi et surtout, le quotidien de ma petite expat' frenchie ...

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Publié le 17 mars 2018

Melbourne, capitale du Victoria, est la deuxième plus grande ville après Sydney. Située au Sud-Est de l'Australie près de la baie de Port Phillip, elle est traversée par la rivière Yarra. Melbourne est réputé pour son dynamisme culturel, artistique et sportif.

+ Saint Kilda Festival / dimanche 10 février

Il s'agit d'un festival de musique gratuit qui à lieu chaque année le long de la plage de Saint Kilda. La programmation comprends tout un tas de choses. Nous assistons notamment à des concerts, des spectacles et des cours de danse. Il y a aussi de nombreux stands et food truck tous le long de la côte.

Son, soleil, fun, plage, ... tous les ingrédients sont réunis pour passer une belle journée d'été, dans une atmosphère qui invite à l'évasion ! Pour mes yeux d'Européen (qui arrivent d'autant plus tout droit d'Asie), cet événement est aussi un véritable festival de styles en tous genre, tous plus libérés les uns que les autres ... !


+ mission Miky card

Je loge à Bondoora, un quartier situé au Nord de Melbourne. Les district sont très important ici tellement la ville est pavillonnaire et très étalée (on retrouve d'ailleurs parfois le même nom de rue dans deux quartiers différents).

Les maisons sont construites en ossature bois. Bien que toutes differentes, l'usage du parement brique assure toujours l'homogénéité de l'ensemble. Il n'y a parfois pas de clôture qui délimite les jardins privatifs, auquel cas ces dernières sont basses et ne cloisonnent pas la rue, laissant filer la vue. Pour assurer l'intimité, les maisons sont équipées d'une double couche de stores intérieurs. La première sert à opacifier, tandis que la seconde fait l'obscurité. Le noir n'est néanmoins jamais total à l'intérieur et les maisons ne sont pas équipées de volet ! Les fenêtres s'ouvrent à l'anglaise (vers l'exterieur) et sont de type basculantes.

De nombreux petits et grands parcs avec aires de jeux prennent au coeur du quartier.

Posséder une Miky card est l'étape number 1 pour prendre les transports en commun. On trouve cette fameuse carte à l'achat dans des commerces telle que la Poste entre autres. Quand même pas super pratique tout ça surtout pour les novices et encore plus qui habitent la périphérie !!! Bref, 2 jours plus tard, me voila enfin opérationnelle pour prendre le tram même si ce n'est pas gagné, car faut-il encore ne pas attendre du mauvais côté quai et ne pas s'en rendre compte une fois qu'il vous est passé sous le nez 😅 ! Et oui, conduite à gauche pour tout le monde et cela vaut d'ailleurs aussi pour les piétons !

Il me faut ensuite environ une bonne heure et quart de tram pour rejoindre le coeur de Melbourne ...


+ Le CBD (Central Business District) / ou la city

Ma découverte de Melbourne commence par une visite du CBD, contrasté entre son architecture victorienne et ses grattes ciel (qui donnent le tourni) et au coeur desquels des centres commerciaux immenses et un peu labyrinthiques s'y déploient.

En fin d'apres-midi, l'animation s'intensifie et des petits show prennent places sur les trottoirs.

Les tram sont gratuit sur une bonne portion du centre.


+ Federation Square, The Ian Potter Centre: (NGV Australia), Australian Center for the Moving Image (ACMI)

Ces deux musées sont situés sur Federation square, une place très animée juste en face de Flinder Street, la célèbre station de train de Melbourne.

Flinder Street 

Nous avons beaucoup à apprendre de l'urbanisme en Australie qui offre toujours des espaces publics très attractifs ! Il y a notamment un écran géant et des fauteuils pour s'installer et regarder les Jo, mais aussi parfois des spectacles et autres événements ...

Federation Square 

> The Ian Potter Centre: (NGV Australia) - gratuit

Coup de coeur pour ce centre présentant l'histoire de l'art australien allant de la période coloniale (classique) à l'art contemporain. Une architecture intéressante, une superbe scénographie et des belles découvertes artistiques.

Helen Maudlsley 
  Louise Paramor
Del Kathryn Barton 

> ACMI / Australian Center for the Moving Image - gratuit

Exposition sur l'image en mouvement sous toutes ses formes : cinéma, télévision, jeux vidéo, et la culture numérique.

J'ai manqué de temps pour réellement explorer et peut être plus apprécier ce musée dont l'amas d'informations manque à mon gout de hiérarchie. A cela s'ajoute aussi mes lacunes en matière de références culturelles australiennes (films, séries ...) auquelles une partie de l'expo fait référence.


+ ACCA / Australian center for contemporary art - Gratuit

C'est une des galeries d’art contemporain présentant des œuvres d’artistes du moment australiens ou étrangers.

- Unfinished business : Perspectives on art and feminism / 15 décembre 2017 - 25 mars 2018

... malheureusement un peu trop naz en cette fin d'après-midi et/ou peut-être pas suffisamment perchée pour apprécier cette exposition temporaire, la barrière de la langue n'aidant pas non plus pour prendre le temps de lire les cartouches et pour s'immerger davantage dans les oeuvres...


+ Melbourne Muséum - 15 $AU

Le musée est situé dans les Jardins Carlton, un des nombreux parc public de Melbourne qu'il partage avec le Palais royal des expositions (« Royal Exhibition Building »).

Le musée possède plusieurs galeries très intéressantes, notamment la «Galerie de la science et de la vie» (Science and Life Gallery), le «Centre culturel aborigène», la «Galerie de la forêt , la «Galerie du Corps et de l'Esprit» (Mind and Body Gallery) et la «Galerie de Melbourne», qui retrace l'histoire de la ville. J'y ai passé un très bon moment mais je n'ai pas pu tout voir faute de temps ! Attention, la plupart des musées (et aussi des magasins) ferment à 17h ! Il faut compter plusieurs heures car le musée est grand et il y a beaucoup de chose à voir et a apprendre !


+ Visite du Parlement du Victoria - gratuit

Un des principaux rôles du parlement est de voter des lois pour l'Etat du Victoria. Ce dernier s'est réuni pour la première fois en novembre 1856. C'est un Parlement bicaméral (deux Chambres) dont les représentants sont élus au Conseil législatif (le Sénat) et à l'Assemblée législative (la Chambre des représentants). L'assemblée législative comprend 88 membres et le Conseil législatif 40 membres. Le gouverneur du Victoria représente la Couronne est est le troisième bras du Parlement.


Le Palais du Parlement fut construit entre 1856 et 1930. Les chambres de l'Assemblée législative et du Conseil législatif ont été achevées en 10 mois, juste a temps pour la prestation de serment des premiers parlementaires du Victoria en novembre 1856.


Les deux chambres sont séparées par le Hall de la Reine, nommé ainsi en l'honneur de la reine Victoria et achevé en 1879. Dans cette salle se trouve aussi les portraits des anciens premiers du Victoria.

L'intérieur de la Chambre de l'Assemblée est décorée en vert, alors que celui de la Chambre du Conseil est vêtu de rouge.

Dans la Chambre du Conseil législatif se trouve un fauteuil rouge derrière celui du président. Ce dernier est exclusivement destiné à une éventuelle venue de la couronne anglaise.


+ Visite du Queen Victoria Market.

Étendu sur 7 hectares, c'est le plus grand marché de Melbourne où se cotoient depuis plus d’un siècle de nombreux stands de fruits et de légumes, de viande, de poisson, épicerie fine et autres produits divers (vêtements, accessoires, souvenirs, etc.)

J'y ai même trouvé du "Nougalimar" ... !!! 😂


+ State Library of Victoria (Bibliothèque d'Etat du Victoria) - gratuit

La premièrr pierre de la future bibliothèque fut posée le 3 juillet 1854. Un projet de réaménagement vise aujourd'hui à adapter la bibliothèque de l’Etat de Victoria (17 257 m²) aux besoins actuels et futurs du public.

Ne pas hésiter a rentrer et a se perdre dans les nombreuses salles ! La salle de lecture principale, qui est surmontée d'un dôme, est le point d'intérêt majeur du lieu.


+ Visite du quartier de Fitzroy

Situé à seulement 2 km au nord-est du Central Business District, Fitzroy est incontournable de Melbourne. Il s’agit de l’une des plus ancienne banlieue de la ville et ce faubourg populaire est aujourd'hui très à la mode. Fitzroy attire pour son architecture victorienne, son street art, ses cafés et restaurants, ses boutiques et son atmosphère rétro et branchée.

Tous les samedi se tient un marché de créateur sur street Rose et tout près de là, le Fitzroy Mills, un petit marché bourgeois bohème.

+ Visite de la rue Hosier Lane qui, située à deux pas de Federation Square, est célèbre pour ses graffs.

+ Visite du Botanic Garden en passant par le "Shrine of remenbrance" (ou sanctuaire du souvenir) qui rend hommage à tous les australiens qui ont servi durant la guerre et qui offre une belle vue sur la city de Melbourne.

Le "Moonlight cinema" est un ciné en plein air qui prends place au coeur du jardin botanique ! Ne pas hésiter a amener tout son attirail (pique nique, siège, coussins, couverture ...) C'est un super rendez-vous convivial et cela notamment pour les familles qui parfois viennent même avec leur chien ! Nous y visionnons Jumanji et avec les énormes chauves souris qui volent au dessus de nos têtes, on s'y croyaient presque !

Rentrer de nuit via le Princes bridge pour apprécier l'incroyable vue sur la city illuminée.

Il s'agit de la White Night ce soir là. Les rues sont bondées de monde et nous assistons à quelques animations et spectacles de rue avant de rentrer.


+ Flagstaff gardens by night pour y apercevoir des Opossums ! Crée en 1862, c'est le plus ancien parc de Melbourne


+ Boire un verre sur le rooftop du Cookie Bar. The place to be pour apprécier son ambiance afterwork et son superbe panorama sur les buildings.

+ détour par les Dock lands

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Publié le 13 mai 2018

18-19 février

En route pour un court weekend sur l’île de Philip Island qui est située à 2 bonnes heures de voiture au Sud-Est de Melbourne. On y accède par un pont qui la relie au continent. L’île n’est pas bien grande avec ses 26km de long sur ses 9km de large.

Nous passons la nuit à l'hôtel North Pier, un hôtel sympa en front de mer situé sur la petite localité côtière de Cowes. "Chambre économique" propre et spacieuse pour 40$ AU, un petit budget qui justifie néanmoins certainement la salle de bain très rétro et la vue ... parking !!!


- La parade des pingouins !

Cette île est principalement connue pour ses manchots pygmées (ou pingouins) qui rentrent tous les soirs pour passer la nuit dans les terres après avoir passé toute la journée dans l'Océan.

Nous nous arrêtons dès notre arrivée à l'office de tourisme située à l'entrée de l’île et décidons de prendre nos tickets pour cette incontournable attraction néanmoins très touristique. Les entrées étant limitées, nous nous réjouissons tout d'abord qu'il reste encore des places pour la parade du soir mais déchantons rapidement car le site peut accueillir jusqu'à 2000 entrées ... !!!

Direction donc la "Penguin Parade" située au Sud-Ouest de l’île en début de soirée. Le temps est venteux et humide. Nous prenons place sur les grands gradins de béton qui ont été construit sur la plage face à la mer. Nous patientons là un bon petit moment, assez esquichés les uns contre les autres. Au moins on se tient chaud et cela permet de se faire des potes ! Pendant ce temps là les mouettes survolent nos milliers de têtes aux aguets et les petits pingouins se font désirer !

A la tombée de la nuit les petites créatures apparaissent enfin, se dandinant sur le sable jusqu'à atteindre la côte.

Nous passons un bon moment bien que ce spectacle devienne quelque peu monotone ... ! Il faut dire qu'avec la distance et la pénombre qui s'installe, et cela bien que la plage soit équipée de gros projecteurs (très discret ... !), on ne voit voit pas non plus bien grand chose !

Nous suivons les instructions qui sont de ne pas prendre de photos et de rester silencieux afin de préserver les animaux. Difficile d'obtenir le calme avec toute cette foule et je peine à croire que les pingouins ne nous aient pas captés !!! De mon point de vue c'est un poil du foutage de gueule car je me dis que si ils voulaient réellement les préserver, il n'y auraient peut-être pas quotidiennement 2000 entrées vendues à 25.70 $AU (16.20€) ... !

Bref tout ça pour ça ... nous quittons les gradins un peu déçues mais le spectacle se prolonge ensuite sur le chemin retour quand nous empruntons la passerelle de bois qui relie la plage au visitor center. C'est finalement le meilleur moment car nous observons les pingouins rejoindre petits pas après petits pas leurs mini maisonnettes de bois et cela parfois de très près (pas vraiment effrayés pour autant) !


Sur le parking, Manouel (oui c'est la caisse de Chacha, à prononcer avec l'accent portuguèch) nous fais le coup de la panne ... Allez Manouel c'est pas drôle, il est tard et il pleut ... ! Nous partons ainsi à la recherche de pinces que nous trouvons en un rien de temps et en plus à seulement quelques voitures de nous. Fingers in the noise !


lundi 19 février

Second est déjà dernier jour ! Détour par "the Nobbies" situé à la point Ouest de l’île. Un ponton de bois longe la côte et surplombe la mer. La vue est tout simplement magnifique ...

Phillip Island Wildlife Park

Nous passons ensuite un très bon moment dans ce parc où je vois mes premiers koalas, wombats et diables de Tasmanie ! Il y a aussi de nombreux autres animaux (émeus, dingos, oiseaux (cacatoès, kookaburra),etc.) et approchons tout pleins de kangourous "en liberté" (un sac de graines est compris dans l'entrée et on peut ainsi librement leur donner à manger).

Certaines femelles ont des bébés dans leurs poches ! Il faut savoir que la gestation varie selon les espèces entre 29 et 38 petits jours. Le bébé est dans une poche remplie de liquide amniotique et lorsque le petit naît, il ne mesure pas plus de 2-3 cm et ne pèse qu'1 gramme !!! Une fois celle-ci déchirée le bébé s'agrippe au pelage de sa mère pour grimper aussi vite que possible dans la poche où il va s'y développer à l'abri. Il y restera entre 235 à 250 jours !

Le koala est devenu lui aussi l'un des principaux symboles de l'Australie puisqu'il ne vit à l’état sauvage qu'ici dans le monde (coté Orientale du pays). Ce marsupial herbivore était à l'origine très répandu en Australie, mais chassé pour sa fourrure, il a été éradiqué dans de nombreuses régions. Bien que partiellement réintroduits par la suite, ce sont aujourd'hui des animaux menacés par la fragilité et le recul de leur biotope.

Les koalas peuvent vivre en moyenne 15 ans pour les mâles et 20 ans pour les femelles. Cet animal nocturne se nourrit essentiellement le soir et la nuit et dort environ 19 heures par jour.

Phillip Island Wildlife Park 


Comme dans tout parc et zoo et il faut le souligner particulièrement ici, les conditions de vie des animaux sont un peu à déplorer. En effet le parc est vieillissant, les infrastructures parfois rudimentaires et certaines espèces sont parquées dans de petits enclos. Cela fait quand même mal au cœur et le parc accumule notamment de nombreuses critiques négatives sur internet...


Nous déjeunons au resto "The Cape Kitchen" après quoi nous effectuons une petite ballade digestive et très venteuse sur la playa jusqu'aux "Forrest Caves", des petites grottes tellement bien cachées que nous avons bien faillit ne jamais trouver.

Nous faisons une dernière halte du côté de Woolamai beach célèbre pour ses surfeurs mais il n'y a malheureusement pas vraiment foule ! Nous nous baladons le long de la plage qui donne accès à un petit sentier surplombant la mer et menant jusqu'aux "Pinnacles". Sur le chemin nous croisons quelques kangourous sauvages. "Boing, boing, ..." on ne se lasse pas de les voir bondir à toute allure !!! Une rando plus longue est possible mais nous n'avons pas le temps et rebroussons chemin avant de mettre le cap sur Melbourne.