Séjour dans les fiords neo-zelandaises et à Stuart Island.
Du 8 au 15 avril 2018
8 jours
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Au cours de ces quatre derniers jours, nous sommes allés faire le "Kepler Track". Il s'agit d'une randonnée en itinérance de plusieurs jours dans les Fiords neo-zelandaises. Chaque nuit nous avons dormi dans chalets - étape afin de parcourir l'ensemble du trajet qui est de 6O kilomètres. Les paysages sont une nouvelle fois à couper le souffle et l’expérience de 4 jours en pleine nature est juste géniale ! Ce qui implique pas d'électricité, pas d'Internet, rien que la nature, l'immensité de l'inconnu et seulement un sac à dos pour vivre en auto-suffisance pendant ces quelques jours.

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Nous arrivons sur Stewart Island, l'une des zones habitables les plus au sud de la planète. L'ile tient son nom originel en maori "Te Punga o Te Waka a Maui" qui fait référence à une légende maori dans laquelle leur peuple a navigué sur leur Canoé (l'ile du sud) pour repêcher à la surface l'ile du Nord. Pour valoriser cette légende, il y a sur Stewart Island une immense sculpture représentant une chaîne qui part de la foret pour atteindre l’Océan. Cette sculpture marque l'entrée du parc national de Rakiura.

Je vais parler aujourd'hui des repas qui sont un aspect culturel très intéressant. Inutile de préciser que la nourriture française me manque énormément. Mais dans cet article je vais davantage parler des habitudes liées à l'alimentation. En Nouvelle Zélande, les kiwi ont l'habitude du manger à 13h (le déjeuner), et 18h (le diner). La plupart du temps les repas sont moins copieux qu'en France. Je ne sais pas comment ils tiennent d'ailleurs puisque même moi qui ne suis pas un grand mangeur j'ai besoin de me resservir deux ou trois fois. En réalité ils grignotent beaucoup en dehors des repas, ce qui leur permet de tenir. Les repas sont beaucoup plus à la bonne franquette. Lorsque des hôtes reçoivent des invités, ces derniers ramènent systématiquement le dessert, un plat d'accompagnement ou encore des bières afin que le repas ne soit pas entièrement à la charge de l’hôte. Içi il faut également oublier le concept du « entrée / plat / dessert ». Tout se fait de façon plus similaire à un pic nic à la maison. La priorité est d'être ensemble avant d'être bien servi. Cela à l'inverse de la culture française dans laquelle au moins un des hôtes est souvent absent des conversations car occupé(e) en cuisine pour « mettre les petits plats dans les grands ».