Pour débuter cette quatrième journée, nous avons commencé par la cascade de Seljalandsfoss. A quelques centaines de mètres de la Route Circulaire, nous avons rejoint le parking payant de cette dernière. Nous avons pu observer de face sa belle chute de 65 m de haut et son paysage verdoyant. Puis, équipés de coupe vent et veste imperméable, nous avons rejoint le sentier menant derrière les chutes.
Seljalandsfoss Nous avons continué de nous promener le long du ruisseau d'eau afin de rejoindre une seconde cascade, moins connue, qui se trouve à quelques centaines de mètres de Seljalandsfoss. Cette cascade, nommée Gljúfrabúi, est cachée par les rochers ; il nous a fallu suivre la petite rivière à travers un passage sinueux afin d'arriver à l'intérieur de la grotte et de la cascade.
Après avoir pris un petit encas pour le midi à la boutique de la cascade de Seljalandsfoss, nous avons repris la Route Circulaire durant 25 minutes afin de rejoindre la cascade de Skógafoss. Cette dernière est une des plus visitées d'Islande, elle provient de la rivière Skógá et forme une chute de près de 62 m de hauteur. Nous avons tenté de s'approcher le plus possible de ce mur d'eau, mais la fraîcheur de l'eau et le bruit étourdissant ont fait que nous ne sommes guère restés longtemps à ses pieds. Nous avons ensuite décidé de grimper à son sommet grâce à un escalier métallique. La vue y est impressionnante sur la cascade et sur la vallée.
Cascade de Skógafoss Une fois au sommet de la cascade de Skógafoss, nous avons poursuivi notre promenade en remontant la rivière de Skóga. Le paysage est pittoresque, de multiples petites cascades sont formées dans la rivière, le sentier est vraiment agréable. Vous pouvez y faire demi-tour comme bon vous semble.
Rivière de SkógaAprès toute cette fraîcheur et verdure, nous avons rejoint les plaines désertiques et volcaniques de la piste nous menant à l'épave du DC-3. A une dizaine de minutes en voiture de Skógafoss, nous nous sommes garés sur le parking de Sólheimasandur. Vous pouvez faire le choix de prendre une navette ou de réserver préalablement une excursion en cheval ou en quad. Pour notre part, nous avons fait la randonnée de 4 km nous menant à l'épave. Il n'y a qu'un unique chemin à suivre et vous ne trouverez rien à des kilomètres à la ronde, tout est sable et roche. L'épave est celle d'un avion de l'US Navy (la marine américaine) qui s'est écrasé en novembre 1973 suite à un atterrissage forcé. Il y avait 7 personnes à son bord, mais personne n'a été blessé. Depuis lors, il ne reste plus que la carcasse de l'avion endommagée par les intempéries faisant ressembler ce paysage à une scène de science-fiction.
Epave de l'avion DC-3 Après les 4 km de marche retour, nous avons repris notre voiture pour rejoindre, 20 minutes plus loin, le cap de Dyrhólaey. C'est un vrai bol d'air pur que nous avons eu droit ici, face à l'Océan Atlantique. Les falaises de 120 mètres de hauteur surplombent la lagune de Dyrhólaós et les plages de sable noire. Le site est notamment connu pour son arche basaltique et des chemins longent la falaise pour s'y promener.
Cap de Dyrhólaey Il s'agit également d'une réserve naturelle pour les oiseaux où des macareux, des fulmars, des sternes ou des mouettes nichent dans les falaises de Dyrhólaey.
Les macareux Nous avons ensuite rejoint l'océan en redescendant vers la plage de Reynisfjara. Nous avons tout de suite été subjugués par les colonnes de basalte de la montagne de Reynisfjall. Il s'agit d'une vraie oeuvre d'art façonnée par la nature qui nous a réellement surpris. Les pics rocheux sortant de l'eau faisant face à la plage rendent l'environnement encore plus mystique.
Reynisfjara