29/03 : Le port pour rejoindre l'île d'Apo se trouve à dix kilomètres de Dauin, quelques minutes de bus suffisent. J'embarque sur un mini bateau, pas loin du bord, mais il y a pas mal de vagues : mon bas est trempé et mon sac à dos n'est pas passé loin. Heureusement, ce dernier part dans une soute car je sors plus qu'humide de la traversée. La découverte est magique : l'île est minuscule, de quoi loger un village, un peu de relief, quelques plages et beaucoup de coqs. Pas besoin de véhicule pour une si petite surface. L'endroit me rappelle Batad avec des palmiers à la place des rizières. Il y a deux hôtels et 3-4 chambres chez l'habitant : la pression touristique est faible et la plupart des gens viennent à la journée voir les tortues. Je parcours les ruelles de l'adorable village multicolore à la recherche de la guesthouse la moins cher : H&H. Un lit, une moustiquaire, un seau et une cuvette, électricité de 18h à 23h, pas d'eau courante mais c'est amplement suffisant (2,50 euros). Une fête se prépare début avril alors les gens décorent le village. Comme d'habitude, les Philippins sont au top.
Je décide ensuite de marcher (un peu) rejoindre la pointe de l'île. La balade est rapide mais les points de vue jolis. Je fais la connaissance d'une française, Nathalie.
Je me pose ensuite sur la plage principale. Une locale me dit que je devrais aller dans l'eau, c'est le bon moment pour voir les tortues (16-17h). Ni une ni deux, je pars prendre un masque et un tuba.
Deux autres françaises louent également du matériel : Mélissa et Lisa. J'espérais en voir une ou deux mais c'est bien plus d'une dizaine de tortues que j'observe. C'est tout simplement magique et il y a très peu de profondeur : on peut les admirer, les suivre mais interdiction de les toucher. Des beautés au milieu de fonds marins tout aussi jolis :
Nous sommes toutes les trois émerveillées par nos rencontres. Je croise ensuite Nathalie et l'amie qui l'accompagne : Léa. Nous nous posons pour le coucher de soleil avant d'aller manger dans une guesthouse. La cuisine est à l'extérieur : de grosses marmites mijotent sur un feu et il n'y a qu'un plat : poulet adobo, spécialité Philippine.
Nous rejoignons ensuite un karaoké, véritable passion dans de nombreux pays d'Asie. 4-5 hommes autour d'une table poussent la chansonnette : nous restons quelques temps les écouter.
30/03 : Réveil de bonne heure : je ne sais pas comment font les Philippins pour supporter 48 coqs par m2 de jardin... Un des puits du village se situe à côté de ma guesthouse, les habitants viennent s'y réapprovisionner. Cette île est hors du temps, un autre monde. Je pars prendre mon petit déjeuner dans le seul restaurant de l'île, où logent les 4 françaises. Je m'installe avec Mélissa et Lisa, les autres dorment encore. Nous retournons ensuite faire du snorkeling. La couleur des coraux en milieu de matinée est sublime mais il y a moins de tortue.
Je change ensuite de groupe et pars avec Léa et Nathalie explorer l'autre côté de l'île. De jolis points de vue et plages nous attendent.
Enfin, nous nous retrouvons toutes les 5 en milieu d'après-midi pour profiter une dernière fois des tortues...
Nous rentrons nous doucher (comprendre dans mon cas : se vider une petite bassine d'eau sur la tête) avant de nous retrouver boire et manger un bout. Les couleurs en fin de journée sont sublimes :
Enfin, c'est disco ce soir sur le terrain de sport. L'ambiance est folle : les Philippins se déhanchent sur un dancefloor improvisé jusqu'à l'extinction du courant à 23 heures. Ils ont créé une danse extraordinaire : on se place en position crapaud et on bouge son corps de manière folle. Rajoutez les fesses pour les professionnels.
31/03 : Il est temps de quitter les filles, elles prennent le bateau de 8h30, moi celui de 13h. Je me balade sur l'île pour occuper la matinée avant de rejoindre Dauin... Cette île était merveilleuse.