Carnet de voyage

Vers l'Ouest canadien 2015

29 étapes
15 commentaires
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Récit de notre voyage vers l'ouest canadien et retour par le nord des États-Unis. La raison principale de l'achat du Westfalia! 40 jours de routes et de découvertes!
Du 3 juillet au 11 août 2015
40 jours
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Ça y est! Après 6 mois de planification, de recherche d'endroits à visiter et de places possibles à coucher. 2 ans de mise de côté d'argent... Le west est déjà préparé, chargé au coton, prêt à partir! GO! On part! Notre première étape est le Parc provincial algonquin, Ontario. Avec une petite halte chez de la famille en banlieue d'Ottawa. On vire le premier coin de rue, oups! Le moteur perd sa puissance et revient. Stresse intense, mais bon, on n'en est pas à la première surprise... 5 minutes plus tard, même chose! Non!! Sans farce, après tant d'attente!

On décide d'arrêter voir un garagiste de Westfalia à Ancienne-Lorette, juste au cas. Il n'a pas de place tout de suite, on va dîner et on revient. Il regarde un peu, fouille, va l'essayer... après 1h30 aucun diagnostique, il est 15h30 vendredi. Il suspecte un problème électrique, mais il ne peut pas en faire plus pour aujourd'hui...

On retourne donc à la maison bredouille et annule le camping. Fort heureusement, les modalités d'annulation des parcs provinciaux ontariens sont très souples.

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Après une soirée et nuit à se pauser bien des questions... Il fait magnifique, c'est les vacances. Impossible de rester à la maison à déprimer. Direction île d'Orléans, si le Westfalia ne survit pas, on ne sera pas loin. On réserve donc un terrain au camping de la pointe d'Argentenay à St-François de l'île d'Orléans, près du fleuve.

Qui dit île d’Orléans au début juillet, dit fraises, obligatoirement. Nous nous rendons à la Polyculture Plante, pour faire un peu d’autocueillette. Après notre cueillette, nous allons dîner au bord du fleuve à Ste-Pétronille. Un classique pour nous.

Par la suite, on va se remonter le moral avec un ami autour d'une bonne bière à la Microbrasserie de l'île à Ste-famille. Parfait pour terminer la journée! Et en route pour le camping. Le site de camping appartient aux scouts. Une place sans flafla, mais bien sympathique. Les sites près du fleuve sont sans service et réservés aux tentes ou van. Il n'y a que deux toilettes sèches à proximité. Il y a une bonne côte à descendre pour s'y rendre, mais ça en vaut la peine. D'autres sites sont disponibles plus près des installations sanitaires dans le haut de la côte, ceux-ci peuvent accueillir de plus gros VR.

Un tour de l'île ne serait pas complet sans un arrêt, un dimanche matin à la boulangerie de St-Jean, La Boulange. Direction croissants et café frais. En passant, il est possible de passer la nuit sur le stationnement de l'église de St-Jean, juste en face de la boulangerie. On profite de la place en après-midi pour aller au bord de l'eau et relaxer un peu. De toute façon, il faut attendre notre garagiste habituel lundi matin. On a tout notre temps.

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Comme quoi il ne faut pas se décourager trop vite. On fait une courte visite à St-Narcisse-de-beaurivage en matinée chez notre garagiste spécialisé. Finalement, c'est bien un problème électrique. Il manque une attache pour retenir un fil, ce qu'il faisait qu'il était lousse. Enfin, ça c'était un des problèmes, nous allions le découvrir bien plus tard sur la route. Sur les groupes Facebook de Westfalia, nous avons une très belle communauté, on nous avait également dit de ne pas trop charger la section entre la chaufferette et l'ordinateur de bord (l'ECU) situé sous la banquette arrière (les concepteurs de Vanagon avaient de drôle d'idées à l'époque). Bref, nous avons retiré un peu de matériel de cette section. Et nous voilà en route vers notre aventure tant attendue!

On ne peut passer en Ontario sans arrêter dire bonjour à ma marraine et mon parrain. Le temps d'un souper et d'une baignade pour les enfants, on repart aussitôt.

Nous sommes toutefois arrêtés dans nos envies de rouler le plus longtemps possible par la piètre qualité des phares. En effet, nous roulons rarement de nuit. Bref, sur une route pratiquement déserte et sans lampadaire, nos phares ne nous permettent pas une conduire sécuritaire. Nous nous arrêtons dans une halte routière le long de la 17 quelque part entre Pettawawa et Deep River. Point à noter pour la transcanadienne dans ce coin de pays, oubliez les haltes routière modernes et commerciales à la On route sur la 401. C'est plutôt toilettes sèches et deux tables à piques-niques. Bref, au matin, nous décidons de poursuivre notre route un peu plus loin pour prendre le petit déjeuner. Quelle excellente idée nous avions eu! À Deep River, il y avait un beau parc public près de la rivière des Outaouais. Une plage ainsi qu'une piste cyclable y sont aménagées. Nous aurions sans doute pu y passer la nuit également, mais bon il est un peu tard. Aller hop, on repart!

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La première journée de route dans le nord de l'Ontario est plutôt monotone. Période d'épinettes, tourbières entrecoupées de petits villages et villes. C'est sans incident ou fait notable, après 640 km de route, que nous arrivons à Sault-Ste-Marie. Après le squat assez bruyant de la veille, je souhaite un camping, histoire de prendre une douche et nous reposer. Nous arrêtons au camping Glenview Cottages. C'est un camping ok pour passer la route. Les installations sanitaires sont convenables, il y avait très peu de campeurs ce jour-là. Nous avons rencontré un gentil couple dans leur Safaris condo qui s'enlignait pour faire le même voyage que nous.

Après une bonne nuit de sommeil, nous reprenons la route. Cette fois-ci, nous longeons le lac supérieur. La vue y est beaucoup plus agréable. Nous croisons le Lake Superior Provincial Park, ça semble très bien. Nous y retournerons un jour. Pour maintenant, cape sur Thunder Bay.

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706 km de route! Ouf, une grande journée! Nous étions attendus en Couchsurfing chez une famille fort sympathique après le souper. Nous passons à côté de la mine d’améthyste, malheureusement, les visites fermaient. Nous nous dirigeons donc vers le centre-ville afin de trouver un parc où nous pourrions souper. C'est au Prince Arthur's Landing que nous arrêtons casser la croûte. Un spaghetti tomates/basilic fait toujours le travail sur la route. Un beau petit sentier nous amène sur une très belle vue du Sleeping Giant. C'est une presqu’île ayant la forme de géant endormi. On peut voir l'homme entier ou seulement un visage allongé. C'est également un parc provincial.

Nous sommes maintenant attendus chez notre famille d'hôte. Monsieur ayant appris le français durant ses études à Ste-Boniface au Manitoba, les enfants étaient en immersion française. Les enfants ont vite trouvé des centres d’intérêt ce qui laisse le temps aux adultes de prendre une bonne bière locale. Amateurs de bières, les sujets de conversation n'ont pas manqué. C'était notre première expérience comme reçu. Nous n'avons pas été déçus. Nous préférions toutefois dormir dans notre Westfalia. C'est plus simple ainsi.

Avant ce jour, nous n'avions pas trop remarqué la notion du temps et des fuseaux horaires. Il faut savoir que Thunder Bay est à la limite ouest du fuseau horaire de l'heure avancé de l'est et au Québec, nous sommes au début. Ce qui a pour effet qu'à 22h30, les enfants jouaient encore à l'extérieur comme s'il était 20h30. Le temps passe vite en bonne compagnie. Mais encore une longue journée nous attend demain.

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Nous traversons la frontière Ontario-Manitoba en fin de journée. Nous faisons un premier arrêt au kiosque d'informations touristiques du Manitoba. Une brève visite et on s'installe dans le stationnement pour se faire une petite bouffe. Finalement, la rusticité des lieux et les moustiques nous font remballer le tout et on décide de poursuivre la route. Nous nous arrêtons à Falcon Lake, un centre de villégiature, très joli et bien aménagé. On se commande des burgers et une crème molle. On profite du lieu pour visiter les kiosques de souvenirs également. Il faut déjà repartir, nous sommes attendus, à nouveau en couchsurfing, à Winnipeg.

Le quartier n'était pas très propice à dormir dans la rue, nous dormons donc dans le salon de notre hôte. Nous avons appris qu'il y a une bonne communauté de franco-manitobain. St-Boniface, un quartier à l'est de la rivière rouge est francophone. Ce qui nous a surpris le plus, c'est que l'accent ressemble beaucoup à l'accent de France.

Au matin, nous nous sommes promenés le long de la rivière rouge et avons visité le Fort Gibraltar. C'est une reconstitution du temps des traites des fourrures, avec sa forge, les cuisines, le poste de traites et même la prison. Le forgeron était particulièrement doué, c'était impressionnant à voir.

Le temps passe vite, en route maintenant vers la Saskatchewan!

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La traversée des prairies se fait en deux jours. Winnipeg/Régina se fait en 6h et Régina/Calgary en 7h30. Il faut ajouter à cela les pauses et les repas. Contrairement à ce qu'on nous avait dit, nous n'avons pas trouvé ce temps long, comparé au Nord de l'Ontario. Les paysages des plaines sont magnifiques, tous en couleurs et vallonnés. Les champs de potasse peu après Régina sont intéressants: des petits marrais blancs au travers de la plaine. Qu'avons-vous fait lors de notre premier arrêt en Saskatchewan? Ben voyons, il nous fallait les Trois-accords! C'est tous en chœur que nous avons immortalisé ce moment!

Nous n'avons vu de Régina qu'un Walmart et une boutique de souliers, car ceux que ma grande avait rendu l'âme, c'est le genre de chose qui arrive aussi...

Après un ravitaillement d'épicerie au Walmart, on repart. En effet, les Walmart ont aussi cela de pratique. On peut y faire son épicerie très tôt ou très tard. En dehors du Québec, plusieurs Walmart sont ouverts 24h.

Autre anecdote sur les plaines, les usines d'huile de canola, ça sent les frites! Donc au milieu de nulle part, perdu le long de la 1, ça se met à sentir les frites! Ça donne faim!

Le temps d'un souper à Medecine hat de salade césar au poulet précuit, on repart, car nous avons trois jours de réservés au parc des dinosaures. Enfin, un peu de repos! Après plus de 3700 km en 6 jours, on l'a bien mérité! Autre anecdote, après notre voyage, ça nous a pris 10 mois avant de remanger de la salade césar au poulet. Pu capable!!!

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Dépaysement! C'est le mot qui décrit le mieux les badlands. Nous avons passé trois jours au Dinosaur Provincial Park. Le camping est situé dans la vallée la rivière Red Deer, l'endroit est entouré de falaises érodées. Le climat y est quasi désertique. J'ai pu voir mes premiers cactus indigènes. Je ne pensais pas que des cactus pouvaient pousser au Canada. Bon, c'est de tous petits cactus, mais des cactus quand même!

Le premier jour, nous avons fait la tournée proposée à vélo. Le chemin est idéal, et des racks à vélo sont disponibles pour les sentiers. Il peut faire très chaud l'après-midi dans les badlands, heureusement pour nous, il y avait un bon vent, nous n'avons pas souffert de la chaleur. Il faut également traîner beaucoup d'eau et un bon chapeau. De plus, c'est clairement indiqué à plusieurs endroits de ne pas mettre la main dans des trous, car serpents, scorpions et araignées peuvent nous mordre ou piquer. À noter qu'il est interdit de faire des fouilles pour y dénicher des fossiles. Nous n'avons pas pris de visites guidées en ce sens, toutefois le long de la boucle, il y a plusieurs panneaux informatifs ainsi que des reconstitutions de fouilles des célèbres Albertosaurus.

La deuxième journée, nous poursuivons notre visite des différents sentiers du parc. Nous faisons d'abord la boucle qui longe la rivière où vivent des peupliers bicentenaires. On profite pour faire une pause au bord de la rivière. En après-midi, nous faisons la boucle qui est située où le centre de découverte. Une vue majestueuse sur la vallée nous attend. En chemin, je retrouve des charmants cactus pour mon plus grand bonheur. Nous profitons des installations en soirée pour faire lavage, ménage et petit feu relax avant de repartir sur la route.

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Nous arrivons à Calgary en fin d'avant-midi. Déjà au loin, on peut apercevoir les montagnes Rocheuses. Notre première destination est le Parc olympique de 88. Nous souhaitions faire la descente en luge, mais à cause des avertissements d'orages, le télésiège était fermé. Nous y retournerons demain. On profite pour visiter les installations extérieures. Durant l'été, il est possible d'y faire du vélo de montagnes, de la luge ainsi que du bobsleigh sur roue. Pour le bobsleigh, ça avait l'air vraiment cool, mais Louis-Alexandre était trop petit.

Notre deuxième escale citadine est la visite de la Calgary Tower. Nous prenons les audioguides et hop au sommet. Un plancher de verre permet de prendre de belles photos du haut des airs. On voit bien les orages au loin, du haut de la tour.

Par la suite, direction Costco pour des billets de cinéma, il fallait bien voir les Minions... Nous décidons d'arrêter souper au resto, au hasard on choisi le Buffalo Wild Wings. Quelle belle découverte! On peut choisir autant d'ailes en sauce que l'on veut et on tombe un soir où les ailes sont à 35¢. La face de mon gars en dit long. Miam! Le plus proche de Québec est à Toronto, faut y retourner un jour!

Après un dodo Walmart, nous arrêtons aux installations olympiques pour faire notre descente de luge. Tout le monde a adoré! On lâche la civilisation pour retourner en terrain plus naturel. Nous avions prévu initialement de monter jusqu'à Edmonton et descendre de long de la route des glaciers vers Banff. Ce 'détour' nous aurait pris 2 jours de plus, nous avons donc décidé de laisser tomber Edmonton et son immense centre d'achat pour nous concentrer sur les Rocheuses.

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Ça y est, nous y sommes! Ça fait maintenant 10 jours que nous sommes sur la route. Le voyage se passe super bien, les enfants ont une très belle attitude, très peu de pluie et le West roule comme un charme. On ne peut pas demander plus!

Nous arrivons à Banff au début d'après-midi. On réserve un terrain de camping sur le site de Parc Canada, il est interdit de squatter à Banff et nous n'aimons pas forcer la note de ce côté. Comme nous sommes sur semaine, il reste encore plusieurs disponibilités au Tunnel Mountain Campground.

Je suis comme euphorique cette journée là, je souhaite tout voir, tout faire. On débute par la visite des Caves and Bassins, un lieu historique accessible gratuitement avec le passe des parcs fédéraux. Ha oui! pour la visite des Rocheuses, cette carte est indispensable, car le coût journalier d'accès au parc est assez dispendieux, on entre vite dans notre argent. L'endroit est très touristique, mais intéressant à visiter tout de même. On y apprend comment les bassins chauds ont été explorés et exploités par la suite.

La prochaine escale est une montée en télécabine qui nous montera au sommet du mont Sulphur. Là-haut, une belle balade sur plateformes de bois nous permet d'aller visiter une tour d'observation. La vue est magnifique de là-haut! Au retour, on se fait prendre par une petite averse, mais cela nous permet d'observer un magnifique arc-en-ciel. Est-ce que la journée est terminée? Ho que non! On se fait un petit lunch avant d'aller relaxer au Banff Upper Hot Springs. Bon, relaxer est un bien grand mot. Oui, il s'agit d'une piscine d'eau thermale chaude, mais ça ressemble bien plus à une piscine publique avec sa forte odeur de chlore qu'à un spa auquel nous sommes habitués. Bref, on s'y baigne un peu et on repart. Il est près de 19h et nous n'avons pas soupé. À partir de ce moment et jusqu'à notre retour de Yellowstone, nous allons manger 4 repas par jour. Un peu comme les Européens au fond. Ça permet de faire une activité de plus en fin d'après-midi et de souper relax par la suite.

Le camping est très bien, très propre. Toutefois, comme l'été est exceptionnellement sec, il est interdit d'utiliser notre BBQ au charbon de bois, nous devrons donc manger nos saucisses à la poêle sur le réchaud au propane. On s'entend pour dire que c'est un peu moins appétissant, mais quand on a faim, on a faim!

Au lendemain, on continue notre visite de la ville, on fait le tour des boutiques et se promène le long de la rivière. On repart vers la route des glaciers, on se réserve un petit camping rustique le Johnston Cayon Campgroup. Mais en prenant la A1, la route des glaciers qui mène à Jasper, nous faisons la découverte des rouleaux pour empêcher les animaux de traverser le petit pont, les Texas pass. Au Québec, on rencontre ce genre de passes, notamment, dans la Réserve faunique des Laurentides. Celles-ci ont deux lignes aplaties de la largeur des roues pour faciliter le passage des automobiles. Pas ici! Autant dire que le passage est très bruyant et ça cogne vraiment fort, même à très basse vitesse. Et voilà le West qui se remet à faire des siennes (perte de puissante momentanée...). Au camping, on fait quelques tests, pour se rendre compte que les bouteilles de nettoyage et savons s'étaient déplacées et étaient accotées sur la boite de l'ordinateur de bord. Dès que j'ai touché légèrement le boitier, le West a refait le problème. Yé! On a trouvé le bobo. Par la suite, on n'a rien remis proche de l'ordinateur du West du reste du voyage.

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Après une bonne nuit tranquille, on se dirige vers le sentier Johnston Canyon, Lower Falls. C'est un sentier très bien aménagé, très touristique. Le sentier suit le ruisseau, l'eau y est bleutée et limpide. Nous avons fait la première section, jusqu'à la première chute. Une petite rando d'environ 1 heure aller-retour.

On poursuit notre chemin vers Lac Louise. Nous y voilà, Flic flac sur le lac, Ti-galop dans mon canot, Vire de bord, Babord tribord, Au lac bleu, C’est merveilleux... Tout notre projet de voyage vient de là! Oui, d'Arthur l'Aventurier du DVD 'La grande aventure', nous l'avons tellement écouté avec les enfants. Il fallait bien pagayer le lac bleu! Mais attention à 65$ la demi-heure par canot (3 personnes maximum), j'ai attendu le 30 minutes, sur le bord du quai! On fait ensuite un petit détour pour aller au Lac Moraine. C'est vraiment le plus beau des deux! On fait une courte randonnée sur la rive et au point de vue que l'on voit dans tous les guides touristiques.

Il faut se ravitailler un peu, on visite le petit village de Lac Louise. Le soleil apparaît, avec en prime, un superbe arc-en-ciel. En fin de journée, on poursuit notre route sur la route des glaciers. Malheureusement, les mauvais souvenirs de mauvais fonctionnements du West de la veille, la non-disponibilité cellulaire, tout cela amplifié par la fatigue accumulée rendent la suite de la journée plutôt difficile. On s’arrête pour la nuit au Crossing Resort . Ce motel fait également office de station-service, resto, dépanneur, stationnement pour VR entre Banff et Jasper. Il est possible d'y stationner son VR gratuitement, avec la permission des propriétaires. On décide de se faire une petite soirée jeux de société et chips, histoire de se détendre un peu et calmer l'anxiété qui monte. Ceci dit, à 7$ le sac de chips, on les déguste une part une!! Il est toutefois décidé que l'on ne monterait pas plus loin, pour sauver quelques kilomètres. On met une croix sur la visite des glaciers initialement prévue. On redescendra donc vers Lac Louise pour mettre cap sur la vallée de l'Okanagan.

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Au matin, nous sommes accueillis par un soleil magnifique! De quoi redonner le gout du voyage! À chaque détour de route, partout c'est magnifique!

On arrête à quelques reprises pour des courtes randonnées. Il y a tant à voir. Notre premier arrêt est le lac Peyto. Un autre lac qui se retrouve dans tous les guides touristiques. C'est d'ailleurs en flots d'autocars que débarquent les touristes, principalement asiatiques. Pour se rendre au lac, il faut emprunter un petit sentier, que l'on a seulement trouvé au retour. On a donc passé par la route des autocars qui offrent le circuit 'le moins de marche possible'. On réussit à se frayer un petit coin au travers des touristes, le temps d'une photo. Le lac est beau oui, mais être en pleine nature dans les grands espaces et être si serré c'est paradoxal!

Nous arrêtons ensuite au lac Bow, la source de la rivière qui passe à Banff, descend à Calgary jusqu'à Askow, où elle fusionne pour devenir la Saskatchewan sud qui fini par se déverser dans le Lac Winnipeg. Plus de 1000 km de cours d'eau. C'est vraiment l'un des plus beaux paysages que j'ai vu. Pour le dîner, on se fait une bonne recette de tacos/scoops. Il s'agit de faire cuire du steak haché, ajouter de la salsa, faire bouillir le tout, servir avec du fromage râpé dans les chips Tostitos scoops. C'est devenu un de nos classiques.

La journée est toutefois loin d'être terminée!

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On repart donc par la 1, un peu avant d'arrivée à lac Louise. On s'arrête au kicking horse pass. Lieu historique d'une série de tunnels creusés en 8 dans les montagnes afin de réduire le dénivelé pour les trains. Les boucles sont assez longues, que l'on voit le train y serpenter. Un train était justement en route lors de note arrivée.

On cherche ensuite un camping pour passer la nuit. Tous les campings du Parc National de Yoho sont premiers arrivés premiers servis. Évidemment, le premier est complet et le deuxième également. On s’essaie au Hoodoo Creek Campground. Il reste beaucoup de places, le concept du camping est assez simple : il y a une petite table d'enregistrement, on y inscrit le numéro de terrain, son nom, si l'on souhaite du bois et son numéro de carte de crédit. C'est tout! La facturation est faite quelques semaines plus tard. On profite de la fin d'après-midi pour aller visiter, à vélo, l'ancien site de camping qui a été la proie des flammes quelques années plus tôt. Peu après le souper, nous avons droit à un spectacle magnifique! Le soleil fait enflammer la montagne. Wow!

Au matin, on arrête à la ville de Golden afin de refaire le plein et un peu de lavage. Routine obligée aux 4 jours, on voyage très léger... On se trouve un chouette petit parc pour dîner, malheureusement, l'endroit est infesté de guêpes, c'est donc à l'intérieur du West que l'on finira notre dîner. On arrête à la station-service, car il n'y a pas d'autre avant 200 km après Golden. Le problème, c'est que c'est indiqué en sortant de la ville, nous avons donc du rebrousser chemin à la vue de l'indication. En faisant le plein, nous sommes abordés par un couple de français qui ne connaissait pas nos pompes avec paiement par carte. Après le remplissage, pendant que Monsieur donne un petit cours, j’aperçois un Tim Hortons, je pars donc avec le West et les enfants à la cueillette de slush à la limonade (un autre classique, on n'a pas l'air climatisé hein...). Au service à l'auto, ho surprise! Il y a vraiment beaucoup de monde. On patiente et on a enfin nos victuailles. Ce qu'on ne savait pas c'est que Monsieur s'était fait un sang d'encre, se demandant où nous étions... S'il l'on l'avait planqué là, pas de portefeuille, pas de cellulaire... Adios... Hihihi! Lorsqu'il nous a retrouvés, il était bien content et on a bien rigolé 😉

On poursuit notre traversée en passant par la Roger Pass du Parc National des glaciers, on fait une petite pause au centre d'interprétation. Les tunnels de sécurité pour les avalanches tout au long de la route sont également surprenants.

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Juste avant d'aller à la ville de Revelstoke, nous arrêtons nous dégourdir les jambes à la forêt pluviale de cèdres située dans le Parc National du mont Revelstoke. Oui, ici c'est des vrais cèdres, du côté est du Canada, nous avons des thuyas. D'accord, c'est une autre histoire :). La balade se fait en moins d'une heure, en prenant bien notre temps. Certains spécimens sont très impressionnants!

Nous avons fait un brin de ravitaillement à la ville. Au IGA du coin, nous avons trouvé du fromage en grains du Québec, il a fait quelques km celui-là! C'était également l'anniversaire de notre grande fille, déjà 11 ans, il fallait bien acheter une petite gâterie. Nous avons dormi au Camping Noah's Ark Resort, les plus belles douches de camping ever! Comme une vraie salle de bain, après 3 semaines de voyage, c'est très apprécié! Il y a deux BBQ au propane disponibles pour les campeurs et des tables à pique-nique. Comme à Banff, il y avait interdiction de faire des feux ou d'utiliser notre BBQ au charbon. C'était bienvenu! Nous avons été très bien accueillis cette soirée-là, une ambiance familiale.

Le lendemain, afin de souligner l'anniversaire de Sam, nous avons arrêté au Skytrek Adventure. Un site d'arbres en arbres qui propose un circuit pour grand, deux pour enfants et une tour d'escale. Sam et Daniel ont fait le grand circuit pendant que j'accompagnais Louis-Alexandre dans ceux pour plus petits. Notre guide parlait un peu français. Il était allé en voyage avec ses parents à Québec l'été d'avant. La terre est petite! Louis-Alexandre avait également essayé la grande balançoire. Il a eu vraiment peur au lancer, mais il le referait demain matin.

Nous quittons donc les montagnes pour nous en aller à la campagne pour quelques jours...

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En milieu d'après-midi, nous arrivons dans la vallée de l'Okanagan. Un endroit magnifique où j'y déménagerais demain matin! Sous une journée de plus de 30C, sans climatiseur, on voit une publicité de Parc Aquatique, le Atlantis Waterslide. On sait où l'on va terminer la journée!! On profite du tarif fin de journée, et hop à l'eau pour le reste de la journée. On quitte seulement à la fermeture du site vers 18h00. Le parc n'est pas très grand, mais il n'y a pas beaucoup de monde non plus, donc pratiquement pas d'attente entre les glissades.

On dort au Walmart de Kelowna avec d'autres VR. Au matin, on sort notre petit côté cueilleur, c'est le temps de l’autocueillette de cerises! WOW! Il y a vraiment beaucoup de cerises! Mais nous n'avons pas beaucoup d'espace de conservation, on doit limiter la cueillette, mais non la dégustation! On ne peut pas, ne pas arrêter dans un vignoble, tout de même! On visite et déguste quelques vins au Summerhills, un vignoble bio, l'endroit est très touristique, chic et pas très familial. Bref, le vin est très bon, mais on ne demeure pas très longtemps. Le reste de la journée se passe tout en soleil à la plage municipale Gyro. Il y a également plusieurs parcs et plages gratuites à Kelowna. Quand je vous dis qu'on y resterait...

On prend l'apéro dans une microbrasserie locale le Tree Brewing Co. Un bar super simpa, avec jeux de société et petits drapeaux pour indiquer notre provenance! On en profite pour visiter un peu le centre-ville. Pour le souper, on stationne notre west au Kelowna City Park. Les enfants en profitent pour faire un peu de vélo et jouer dans les jeux d'eau. Vraiment, on y resterait, ha oui, je l'ai déjà dit, je pense...

Après un deuxième dodo Walmart, on remonte un peu vers le nord à Lake Contry pour aller visiter une ferme de kangourous nains le Kangaroo Creek Farm. Le moment mignon du voyage. On pouvait y flatter des bébés kangourous, vraiment trop cutes!! Les animaux semblent en bonne santé et très bien traités. Ils sont relax. Le personnel encadre bien la manipulation des animaux.

Après deux dodos Walmart, camping time! Faut bien se laver et laver notre linge aussi! On surveille les brassées entre deux baignades. La vie pourrait être plus dure...

Petites anecdotes à ce camping. Une madame passe en quad vendre des légumes, on achète des tomates pour les burgers, la madame reconnait mon accent et change en français rapidement. Elle venait du Québec pour un voyage il y a plusieurs années, mais n'est jamais repartie. Quelques instants plus tard, un homme vient nous jaser de Westfalia, il en possède un également... Lui aussi reconnait rapidement l'accent et change en français, il est originaire de Bagotville au Saguenay, son père était militaire. Il a déjà resté à Beauport également. Lui, il est pilote de ligne et a décidé de s’installer permanent dans ce camping avec sa petite famille, ils ont la plus grosse roulotte du camping, mais ce n'est rien à côté des prix des maisons. Il pourrait rester n'importe où au Canada, mais c'est ici qu'il préfère. Quand je vous dis... ok, ok j'arrête, vous aviez déjà compris...

Le lendemain on doit quitter notre petit paradis, on repart dans les montagnes, direction Vancouver!

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Kelowna se situe environ à 350 mètres d'altitude, en prenant la route 97C, celle-ci grimpe jusqu'à 1728 mètres d'altitude sur 33 km. Nous avons un West 87, automatique à 3 vitesses. La dite côte nous a pris 30 minutes à grimper, à une vitesse oscillant de 55 à 70 km/h, passant tantôt en 2, et tantôt en 3. C'est interminable! Toutefois, rendus sur les plateaux, nous retrouvions un peu les paysages des plaines, semi-désertiques et parsemés de ranchs.

Vers la fin de l'après-midi, fallait mettre un peu d'essence, comme à tous les 350 km... bref, nous arrêtons à une petite ville, Hope, près du fleuve Fraser. En entrant dans la ville, il y a un petit kiosque touristique, nous nous y arrêtons. On se rend compte que nous sommes dans la ville où a été filmé le premier Rambo! On est vraiment content! Il y a même un petit guide qui permet de visiter les différents moments clés du film! Une belle surprise!

Il faut déjà repartir, nous sommes attendus en soirée à Vancouver.

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Lors de notre séjour à Vancouver, nous avons été accueillis chaleureusement par une super famille. Celle-ci arrivait depuis peu d'un voyage de 11 mois au tour du monde. Wow que d'aventures! Nous avons même un petit souvenir spécial de notre séjour, un petit reportage sur notre voyage vue par les enfants, à écouter.

Au matin, notre premier jour de pluie depuis plus de trois semaines! Pas surprenant, il pleut souvent sur la coté ouest. Que fait-on un jour de pluie? Notre première idée était de monter à Whistler. Mais dans la brume et la pluie, ce n'était pas très intéressant. Nous avons également regardé pour aller faire une randonnée dans les arbres. Encore là, ce n'était pas la meilleure journée, nous avons donc opté pour la visite du musée des sciences au Science World. Nous n'avons pas été déçus. Les enfants ont vraiment apprécié. Ne sachant pas trop faire d'autres, on décide sur le vif de faire un tour de Sky Train. Je me rappelais qu'enfant, j'aimais bien faire des tours de métro lorsque nous visitions Montréal. Le Sky Train n'a pas de chauffeur et il y a un banc avec une fenêtre à l'avant dans le premier wagon, les enfants ont donc "conduit" le Sky Train durant plusieurs stations.

On s'apprêtait retourner au West, lorsqu'à notre arrivée au stationnement, celui-ci s'était transformé en tailgate! Le orange et noir étaient à l'honneur! Comme nous n'avions rien de prévu en soirée, on décide donc d'aller au match des BC Lions! C'était notre premier match de la LCF! Et non, ils ont perdu au profit des Argonautes, mais ce n'est pas grave!

Après un "petit déj" en commun avec nos hôtes, ils nous conseillent fortement d'aller au marché public de Granville Island. Pour s'y rendre, on peut rendre les Aquabus. Ce sont de petits bateaux navettes très chouettes et abordables. Nous avons tellement aimé le marché public que nous y sommes restés toute la journée. À l'intérieur du marché, il y a un magasin de bonbons. Les enfants souhaitaient un petit quelque chose, alors on s’apprête à commander, quand, à nouveau, la bonbonnière reconnait notre charmant accent! Elle change donc en un vrai parler Québécois! Cette gentille dame était partie d'Alma au Lac-St-Jean pour venir à Vancouver dans les années hippies, et elle n'est, elle non plus, jamais repartie.

On doit déjà repartir dès le lendemain pour la suite de notre voyage! Deux jours pour visiter le coin, c'est franchement pas assez, il nous aurait fallu une bonne semaine. Nous reviendrons bien un jour!

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Pour se rencontre sur l’île de Vancouver, le traversier Tsawwassen/Swartz Bay est le plus utilisé. Il a des départs chaque heure, de jour en pleine saison. Nul besoin de réserver. Les coût sont raisonnables, envions 100$ pour le West et les quatre passagers. La traversée dure environ 1h30. Le paysage est splendide avec la multitude d’îles.

En soirée nous arrêtons dans un joli parc le Transfert beach Park situé à Ladysmith. Il y avait des mûres à profusion! Nous nous sommes régalés. Nous aurions probablement pu passer la nuit à cet endroit, mais jouant de sûreté, nous nous sommes dirigés vers Nanaimo. Où nous attendait un Walmart accueillant.

Au matin, nous avons visité l'incontournable Cathedral grove, les célèbres "Géants à une patte" de notre ami Arthur l'Aventurier. Les plus gros arbres du Canada : les sapins douglas. Certains ont l'âge vénérable de plus de 800 ans!

Nous poursuivons notre route vers Tofino. La route est sinueuse et impressionnante. Il y a des détours à prendre à 30 km/h, et ce n'est pas une simple suggestion! Comme les voyages c'est épuisant, les enfants manquent une bonne partie de cette route...

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Nous voici donc au bout du Canada! Tofino!!! Le paradis canadien du surf! On arrive en fin d'après-midi, on arrête au centre d'information touristique à la recherche d'une place à coucher. Les meilleurs campings sont déjà complets. Il en reste un le Mackenzie Beach Resort. On nous dit que la proprio accepte toujours des gens... Bon ben allons-y! Ouf, pas terribles comme camping, les terrains sont minuscules et les conteneurs à déchets débordent. Je ne parle pas du spa jauni et du rasoir qui est resté trois jours au sol dans la douche. Gougounes obligatoires ici, surtout à plus de 60$ par nuit!

Heureusement que la plage et la vue sont magnifiques! Pognée avec un méchant rhume depuis 2 jours, mon séjour à Tofino ne se déroule pas tout à fait comme prévu à la base. Disons que je dois me parler pour ne pas rester coucher dans mon West. On ne reviendra pas de ci tôt alors, un peu de nerf moussaillon!

Au lendemain, on explore la ville! C'est vraiment un bel endroit, relax, mais quand même très touristique. Nous avons arpenté la rue principale à la recherche d'une école de surf pour une initiation. Hélas, c'était complet pour les deux prochains jours. Il faut réserver très d'avance pour les cours. On continue notre visite et tombons sur le bus emblématique de la ville! Une photo s'impose! Tofino est une ville où les vélos et les piétons sont rois. Nous n'avons quand même pas eu trop de difficulté à nous trouver un stationnement dans la ville. Il y a aussi des services de navettes pour les différents campings et hôtels.

Cherchant quoi faire, on tombe sur une croisière aux baleines de 4h! Le pacifique est très différent des petites croisières au baleine de Tadoussac sur le fleuve. Cette journée-là, il y avait un bon vent, ce qui donnait de bonnes vagues latérales. Un 4h à se faire brasser pour voir des lions de mer et une baleine grise. Le capitaine était un Québécois exilé tout comme la fille à la billetterie, il a fait conduire Louis-Alexandre au retour. Le bonheur!! Le bateau sur lequel nous prenions place a chaviré trois mois plus tard, emportant tristement 5 touristes, RIP. Lorsque nous avons appris la nouvelle, cela nous a fait réellement une drôle d'impression. Nous arrivions à visualiser exactement de qui a du se produire.

Notre dernière journée à Tofino se déroule sans incident notable, on découvre un petit bar à jus style pirate, le Swell Juice Bar. Il est maintenant fermé, dommage c'était une chouette place.

C'est maintenant le temps de retour vers l'est!

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Il arrive toutes sortes d'aventures en voyage. Certaines plus joyeuses que d'autres... Surtout lorsque l'on a 11 ans, que l'on vient de verrouiller son iPod après avoir changé le mot de passe d'accueil et qu'on l'a oublié aussitôt. Bref, plus de iPod pour mademoiselle. Heureusement, il n'est pas perdu... On s'est également aperçu qu'il n'y a pas de station services hors Tofino, pour reprendre la route 4 menant à Nanaimo. On doit donc se rendre à Ucluelet pour faire le plein. Un petit détour, et hop, on repart, direction Victoria.

Victoria est une très belle ville. Au centre-ville on se croirait un peu dans le Vieux-Québec. Leurs styles architecturaux sont très similaires. Nous avons visité principalement le secteur où le parlement et le Fairmont Empress. Il y avait quelques géocaches à faire dans le secteur, ça tombe bien.

Pour le dodo, comme les squats dans les Walmarts de Victoria sont interdits, nous avions en avons déniché en banlieue ouest de Victoria via le site Overnight RV Parking. Ce site nous a sauvé la mise très souvent afin de trouver un endroit correct pour passer la nuit. Un 25$US d'abonnement annuel bien investi.

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Nous sommes chaleureusement reçues par un couple français installé à Seattle depuis une dizaine d'années. On profite de la soirée tranquille pour aller jouer au parc du quartier avec les enfants et discuter avec nos hôtes. Le lendemain matin, nous visitons la ville! On gros contrasse avec Tofino, il y a des gens partout! On passe à côté de la tour. Sur le bord de la maria, on peut apercevoir le mont Rainier, toujours là en toile de fond, comme ajouté au paysage.

On passe une partie de l'après-midi au Pike Place Market, un incontournable, avec son mur de gommes, les lancées de poissons et le cochon en or. Ce marché public a trois étages et de surprenantes indications pour les toilettes! Il faut déjà partir, nous avons rendez-vous à 16h chez Groundspeak, au HQ de Geocaching. Un must pour tous géocacheurs qui passent à Seattle. Il y avait un event, en plus, cette journée-là... Toutefois, nous avons eu beaucoup de problèmes à trouver un distributeur de cellulaire qui fonctionnait sur le cellulaire de Monsieur et le GPS a cessé de fonctionner en passant les lignes. Bref, nous n'avions qu'une idée où était situé l'endroit. Sortir de Seattle un vendredi à 15h n'est pas chose facile. Bref, avec les sorties d'autoroutes, les voies de service et les sens uniques, nous n'avons pas trouvé l'emplacement de Groundspeak, la tentions montait dans le West, à noter qu'il faisait près de 35C également cette journée-là. Bonne déception ici, mais bon, faut savoir lâcher prise.

Finalement, on prend la recommandation de nos hôtes qui nous avait fortement conseillé une plage du lac Washington. Quelle bonne idée, il y a même des petits BBQ fournit! On relax donc et en profite pour prendre le goûter. Oui, depuis les rocheuses, nous sommes rendus à 4 repas par jour, comme les Européens. L'eau est bonne! Les sauveteurs étaient particulièrement rigolos, ils se pensaient à Bay Watch!

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Le départ de Seattle se fait assez tôt, fort heureusement, car ils annoncent très chaud.

On repasse les premières montagnes pour se retrouver à nouveau dans un climat semi-désertique. Pas un nuage à l'horizon. Le thermomètre indique plus de 40C sans humidité. Nous n'avons toujours pas plus d'air climatisé et la fenêtre avant côté passager est bloquée à la position fermée. C'est la première fois que la lumière de température du West monte, même mon cellulaire ne veut plus ouvrir, car trop chaud. Bref, on est dû pour une pause au frais. On prend une sortie au hasard et avons passé le reste de la journée dans le Subway/dépanneur à siroter nos boissons avec de la glace. Sur la route, nous avons croisé plusieurs phénomènes : un camion rempli de filles en bikini, un camion qui perd ses maïs au vent et un champ qui brûle, sans intervention...

Le soir venu, toujours à la recherche de rafraîchissement, on se déniche un bar à crème glacée à Spokane. On s'est régalé. Nous avons su plusieurs mois plus tard qu'il y avait d'excellentes distilleries à Spokanes, on arrêtera une prochaine fois. On roule encore un peu, on arrête dans une petite halte routière, malheureusement, il n'est pas permis d'y passer la nuit. On y fera une géocache et les enfants un peu de vélo. On repart vers le Walmart le plus proche, soit Smelterville. On passa vite dans ce qui semble être un magnifique coin, Coeur d'Alène, ça avait l'air vraiment chouette! On aura fait 600 km cette journée-là.

Ce qui est bien à dormir dans un Walmart, c'est qu'en plus d'avoir un endroit relativement tranquille et sécuritaire, l'on peut faire l'épicerie en se levant. On repart sur la route vers Yellowstone, 660 km plus loin. Le Montana est vraiment un bel état. Les paysages sont magnifiques, tantôt plaine, tantôt montagne et souvent les deux. La transition entre le semi-désertique et les montagnes se fait tout en douceur. Nous avons même pu voir notre premier troupeau de bisons digne de mention.

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Ce trois jours fut un des plus beaux du voyage. Partout où l'on regarde, c'est différent et dépaysant. Notre arrivée à Yellowstone nous a un peu déstabilisés toutefois. On arrive assez tard en soirée, la garde de parc à la guérite nous informe que tous les terrains de camping sont complets. Sur le principe premier arrivé, premier servi il faut être à la guérite vers 7h00 du matin pour avoir une chance d'avoir une place. Il faut donc nous trouver un endroit où dormir. On revire de bord et explorons la petite ville de Gardiner. Il y a une pancarte indiquant un terrain de camping, on s'y présente. Ils ont de la place. On passera donc la nuit à cet endroit, à 70$ US la nuit, avec le taux de change de l'époque c'est plus de 90$ la nuit. Ouf, c'est littéralement le plus cher terrain de camping à vie. Mais bon, pas d'autres options. Fort heureusement, le terrain est calme et les services sanitaires sont aussi propres et récents que ceux dans ma maison. Enfin, une bonne douche chaude, propre et non minutée. On en profite aussi pour faire un brin de lessive, faut en profiter quand l'occasion se présente.

Le parc national de Yellowstone vaut la peine d'être vu. À mettre sur votre bucket liste. Le parc repose sur un des super volcans les plus gros du monde. On ne voudra plus être là lorsqu'il entrera de nouveau en activité. Bref, en attendant, on peut y voir des centaines de geysers, des coulées de souffre, des cerfs en pleine ville, des troupeaux de bisons...

On débute notre visite par le Lower Terraces Area et Mammoth Hot Springs. Les sentiers sont composés de plateformes de bois. Il y a quand même beaucoup de touristes, même si nous sommes un lundi.

Nous avons poursuivi la visite du parc avec la section Norris Geyser Basin. C'est une belle randonnée facile de 2-3 kilomètres au total. Nous pouvons passer très près des geysers. C'est impressionnant.

On termine la journée par une visite du village de Mammoth Hot Springs. Plusieurs cerfs faisaient leurs siestes tranquillement au travers des maisons et boutiques. Nous y avons rencontré une famille de Québécois également en Westfalia qui faisait sensiblement le même voyage que nous, mais dans l'autre sens. Après quelques échanges de spots à visiter, nous reprenons chacun notre route.

Finalement, nous avons décidé de rester à notre super camping, bien moins de tracas. Au soir, nous arrêtons dans l'épicerie du village, nous nous payons des filets de bison, cuits sur le charbon de bois. Yé! plus de fireban. On peut enfin profiter de notre petit BBQ! Quel délice! Les enfants nous en parlent encore! Une petite partie de mini-put, une petite jasette avec nos voisins de terrain, un couple de franco-ontarien qui font le même voyage que nous, mais sur 3 mois au lieu de 6 semaines, leur cadeau de retraite. Et hop au dodo!

Au lendemain, on se dirige vers la section est du parc vers la Tower Fall. En chemin, on aperçoit les roches formées lors de la dernière éruption massive. On arrête près d'un ruisseau, c'est très haut! On en profite pour faire la pause du dîner pas très loin, près d'une halte avec vue. En route, il y a des balades à cheval de disponibles. On se dit pourquoi pas, ça serait chouette. Malheureusement, il faut que tous les participants comprennent l'anglais. Ce qui n'était pas le cas de notre garçon. Mais bon, on prend quand même quelque temps pour observer les chevaux. Un peu plus loin, on croise un troupeau de bisons sauvages. Il faut savoir que les animaux du parc sont laissés à l'état sauvage avec le moins d'interventions humaines possible.

En après-midi, on fait les sentiers de la Upper et Lower fall. Les deux chutes sont impressionnantes. On fait le sentier de la Lower fall par le Uncle Tom's trail. Auparavant, il s'y rendait en cordage.s Les temps ont heureusement changés, mais la remontrée est quand même exigeante avec ses 328 marches.

On poursuit notre tour du parc, le lac, qui est le cratère principal du volcan, est calme. Il est possible d'y naviguer, on sillonne également au travers de la ligne de partage des eaux continentales. Nous sommes tout de même à 2558 mètres d'altitude. On arrive enfin au Old Faithful, le fameux geyser connu mondialement. Il entre en éruption en moyenne aux 88 minutes, variant de 45 à 125 minutes. Quelle chance, à notre arrivée, il était au tout début de l'éruption. Nous avons même dû courir un peu pour ne rien rater. On profite du superbe chalet boutique/resto afin de prendre le lunch de fin de journée. L'orage gronde, on visite alors les boutiques de souvenirs en attendant. Finalement, l'orage ne passe pas vraiment, on quitte donc le parc vers notre camping. Il n'y aura que le Lower Geyser Basin que nous n'aurons pas visité.

Avant le retour au camping, une petite visite au lave-auto s'impose! Ouf, il était dû!!

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Bon hé bien, la plus grosse partie du voyage est déjà complétée. C'est l'heure de retourner vers la maison. On se souviendra de la traversée Wyoming comme étant plat, vaste et long! Heureusement qu'il faisait beau, ça égaye le paysage! On se trouve un Walmart 645 km plus loin et la journée est terminée... Ha oui, entre temps, on a aussi rempli le propane pour le frigo. Ouf, que d'activités!

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Au petit matin, on fait route vers la Devil Tower, située à environ 1h du Walmart. On ne peut quitter le Wyoming sans passer voir ce monolithe ou point de rencontre d'OVNI, au choix. On le voit pointer d'assez loin! Le site est un petit parc fédéral, des droits d'entrée sont demandés. On se contente de le voir de loin et de visiter la boutique de souvenirs située sur un ancien poste de traite. Sur place, nous sommes entourés de motos Harley-Davidson. Sur le coup on se dit qu'il doit y avoir un rassemblement...

On repart vers le Mont Rushmore. Plus on avance sur la route, plus on voit des pancartes, stands et annonces : Welcome Sturgis!! Mais qu'est-ce que ce Sturgis? Bien, c'est une petite ville du Dakota du sud qui accueille chaque année, au début août, un des plus gros rassemblements de motos aux États-Unis. En 2015, c'était le 75e anniversaire, il y a eu 739 000 visiteurs pour l'occasion. Ça fait beaucoup de motos! Le bruit était ahurissant. Au Dakota du sub, les autoroutes sont à 85 mi/h (130 km/h) et on peut rouler pas de casque!

On réussit tout de même à se rendre au Mont Rushmore. Le petit musée informatif sur la construction des faces des présidents est très intéressant. Nous avons également fait le petit sentier qui longe la paroi, il y a plusieurs panneaux historiques. Nous avons profité du moment pour parfaire notre histoire américaine.

En fin d'après-midi, on profite d'une pause dans un bar à crème glacée, pour faire le point sur le retour. On se rend compte que nos calculs initiaux de route ne fonctionnent pas. Jusqu'alors, google nous avait pas mal toujours indiqué les bons délais, mais depuis quelques jours, ça ne fonctionne pas du tout. N'étant pas habitués à calculer les distances en milles, on avait plus tendance à se fier à la durée proposée par Google afin de définir l'itinéraire de la journée. Toutefois, notamment au Dakota du sud, la limite est de 130 km/h, le West est loin d'aller à cette vitesse. Lorsque l'on a fait 110 km/h, c'est bien le max. On a remarqué que Google calculait alors la durée en fonction de la vitesse maximale permise. C'est pour cela que l'on n'arrivait pas du tout!

On voit alors les jours qui passent et on se dit qu'il faut avancer un peu. On commence à en avoir marre des repas préparés sur le bord du chemin, alors les restos commencent aussi à se succéder. On se dit qu'il faut tout de même manger un steak dans le Dakota. On déniche le Rusty Spur dans la petite ville de Murdo. Vraiment une chouette place, tellement typique! La bouffe était correcte et l'intérieur digne d'un western, avec course de Nascar et encan de voitures sur écrans géants en prime. Nous y avons passé un bon moment.

On hésite entre le camping adjacent au resto ou de continuer. On décide de rouler encore un peu, histoire de prendre un peu d'avance... Par contre, on est fatigué et les lumières du West n'éclairent pas super bien. On passe également à côté du Parc national des Badlands. Dommage, ça avait l'air vraiment beau. On roule finalement jusqu'à Oacoma. On arrête dormir au Al's Oasis. On demande à l'intérieur où l'on peut se stationner pour la nuit, juste de l'autre côté de la rue, il y a un stationnement pour RV et camionneurs. On s'arrête donc là pour la nuit. Le Al's Oasis est un resto, boutique, épicerie. On en profite pour faire quelques provisions avant la nuit.

Ha oui, je ne vous avais pas mentionné qu'on avait encore rencontré une Texas pass? Vous savez les rouleaux pour empêcher les animaux de sortir d'un parc... et bien au retour de la Devel Tower, on en a pogné tout un, et oui... le West n'a pas aimé ça du tout, encore le RPM qui a tombé...

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Lorsque l'on planifiait le voyage et que l'on en parlait, je donnais toujours comme exemple : Je ne veux pas tomber en panne dans le fond du Dakota. Qu'est-ce qu'il arrive au matin, dans le Dakota? Ben oui! Le west ne démarre pas... On réessaie plusieurs fois... toujours pas. La fatigue des derniers jours commence à se faire sentir. Je commence à me faire des scénarios négatifs. Je ne veux pas rester pogner là, à encore 2700 km de la maison. Il nous reste seulement 10 jours avant le retour au travail.

Finalement, après plusieurs essais, ça y est! Il démarre!

Pour la soirée et nuit, après plusieurs squats, une douche et un peu le lavage sont nécessaires. J'avais repéré un petit parc provincial au Minnesota, à Albert lea à 500 km de notre point de départ, le Myre. Le site de camping était très bien, les douches étaient toutefois affreuses, mais au moins avec de l'eau chaude. Le parc est très beau à vélo et surement également en kayak. Comme nous n'y passions qu'une nuit, nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour le visiter. Les enfants ont quand même fait un peu de vélo.

Même si nous étions encore loin de la maison, les paysages devenaient de plus en familiers. La végétation, l'humidité, les petits cumulus...

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Au matin, le west a encore un peu de difficulté à démarrer, mais moins difficile de la veille. Toutefois les craintes ne sont pas dissipées. Je commence à avoir réellement hâte d'être de retour. Le reste de la famille est beaucoup zen... On continue notre voyage sur l'interstate 90 en direction de Chicago. Initialement, nous avions prévu arrêter quelques jours à Chicago. Étant des fans des Blues Brothers, il y a certains spots que nous souhaitions visiter. Ça sera pour un prochain voyage.

Curiosité local en chemin, on arrête à une station service pour visiter Pinkie, the big pink elephant. Ouais, bon, le temps de quelques photos et d'un plein d'essence, et on repart. On passe dans la ville de Milwaukee rapidement. On pensait se rendre jusqu'à Chicago, mais en voyageant vers l'est on perd une heure par jour environ dû au décalage horaire. Alors, les journées plus courtes et la fatigue accumulée, on s'arrête finalement dans une halte-routière à Pleasant Prairie. On y soupe, avec... devinez? Bien sûr encore de la salade césar au poulet! (Beurk! de dire mon fils à mes côtés au moment d'écrire ces lignes). On aura fait 582 km cette journée-ci.

Les photos sont également plus rares en cette fin de voyage. On tient encore à notre minimum de géocaches, soit une par état. Il ne nous manquera au final que le Montana. N'ayant plus de GPS fonctionnel depuis Seattle et notre "super" compagnie cellulaire ne couvrait pas cet état. Ah oui, ne prenez pas T-Mobile si vous souhaitez avoir une bonne couverture dans le centre des États-Unis...

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C'est donc assez tôt que l'on repart. Le west niaise encore au démarrage, et même parfois au moment de repartir lorsque l'on arrête mettre de l'essence. Ma tolérance est mise à rude épreuve. Heureusement, lorsque l'on roule, tout est beau. On passe par l'autoroute de contournement de Chicago. Les péages sont assez étranges : un 1,10$ ici, 2$ plus loin, 1,35$ et ainsi de suite, de temps en temps, pour coûter grosso modo 10$ au total, étrange système.

N'ayant plus du tout le cœur de nous faire des repas, Daniel souhaitant toujours visiter les microbrasseries locales, nous avions spotté le Shoreline Brewery à Michigan City. Malheureusement, c'était complet et il y avait plus d'une heure d'attente. Ne souhaitant pas perdre notre précieux temps, on sort bredouille. Tant pis pour le diner, on grignotera sur la route. On poursuit notre route et après quelques recherches sur le net (oui, on a du réseau au Michigan). On en trouve plusieurs à Kalamazoo! C'est vraiment une très belle ville dont une bonne partie de la ville est composée du campus de Westen Michigan University. C'est quand même spécial d'avoir un commerce de vente de voiture Mercedes en plein campus universitaire. Enfin... On arrête finalement chez Gonzo's BiggDogg. Excellente nourriture et excellente bière. Ça fait descendre la pression un peu. Quoique je fais de gros efforts pour rester le plus zen possible, je suis bien contente de voir que l'on peut rentrer au Canada ce soir-là.

Après notre copieux repas, on arrive à Detroit dans la soirée. C'est le sourire aux lèvres que je vois ma première pancarte "Bridge to Canada"!

On pensait bien que le retour serait simple. On a toujours eu plus de difficulté à entrer aux États-Unis qu'en sortir. Ben, pas cette fois. Notre douanier était vraiment de mauvaises humeurs. 100% anglo, il nous a tout de même offert un douanier francophone, ne pensant pas avoir affaire à un interrogatoire, on n'avait jugé nécessaire. La prochaine fois, on prend l'offre. Bref, les questions étaient raides et floues. Par exemple : combien avez-vous dépensé? Ben heu, en souvenir, en matériel, en essence, en épicerie? Allez savoir... Heureusement, cela s'est résumé qu'à des questions, mais ouf! Nous tous contents d'être de retour! Bel accueil! Enfin, bref, le soleil se couche, il faut trouver une place à dormir, ne pouvant toujours pas rouler de nuit... On s'arrête finalement dans le premier "On route" que l'on trouve juste après London.

On aura quand même fait 754 km cette journée-là! On est crevé! Tradition oblige, les enfants souhaitent avoir une slush limonade de chez Tim Hortons, on ne peut refuser tout même! On s'installe pour la nuit dans un coin du stationnement. Ça semble bien calme. Jusqu'à ce qu'un camion-remorque arrive, un deuxième, un troisième.... et un autre qui part, et un qui laisse ses compresseurs ouverts. Bref, en 39 nuits de voyage celle-ci fut la pire! Daniel a même fini dans le lit du haut, car Samuelle n'arrivait pas à dormir, on avait essayé les bouchons sans grands succès. Courage, ça achève!

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On ne peut pas passer près de London sans arrêter chez Picard Peanuts! Ils font des munchies maisons et ont un vaste lot de confiseries. Ils possèdent leurs propres champs d’arachides! Daniel et ses collègues de travail de l’époque commandaient régulièrement des sacs de Peanuts par Internet de cet endroit. La vendeuse était très contente que l'on vienne de si loin pour visiter son commerce! Après notre pire nuit, vivement une petite gâterie réconfortante!

Nous étions attendus en après-midi chez de la famille à Daniel pour le souper et la nuit. Une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit! Ça fait réellement du bien, encore merci de votre accueil.

On repart donc au matin, pour normalement, un arrêt prévu à Montréal afin de visiter un ami de longue date à Daniel. Malheureusement, le west fait encore des siennes lors des arrêts et de plus en plus fréquemment. Les possibilités de dormir en squat avec le toit levé à Montréal étant nulles et l'idée d'un Walmart au dix-30 ne nous plaisant guère, on s’excuse et décidons de filer directement à la maison. On aura donc fait 850 km dans notre journée, mais nous sommes de retour à la maison! Sans aucun remorquage!

Et il pleut! Notre dernière averse remontait à Yellowstone! Que de route parcourue depuis, ça semblait déjà si loin. Lorsque nous avons franchi la porte de la maison, nous l'avons trouvé tellement grande (et pourtant...). Nous étions si habitués à vivre empiler les uns sur les autres, que nous retrouver dans nos choses, mais si espacé, ça faisait vraiment drôle.

Près de 13 000 km en 40 jours, voilà, on l'a fait! On est très content, malgré que l'on a couru et fait que survoler les endroits à plusieurs reprises, on repartait demain matin!!

Et pour le west, dans la semaine, on l'a ramené à notre super garagiste René Caux. Ils ont changé l'ordinateur de bord, l'ECU de son petit nom et voilà, plus de problème.

En terminant, je souhaite remercier à nouveau, tous les gens qui nous ont si chaleureusement accueillis dans leur demeure. Ceux-ci nous ont permis de donner un côté humain à ce voyage, d'échanger et de connaitre des endroits que nous n'aurions pas visités sans cela.