Tom, du haut de ses un an, n’est pas à son premier road trip. Pour 3 semaines, nous décidons d’arpenter le sud de la France... direction l’Auvergne, l’Ardèche, le Verdon, la Camargue et bien plus...
Du 24 juillet au 12 août 2021
20 jours
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24
juil

Dans l’après midi on fait un petit bout de route et nous nous arrêtons à la ferme des Morinieres à Druye (France Passion) pour passer la nuit parmi les poules, agneaux, moutons....

Leurs rillettes de canard fumé, canard au fromage Selle sur Cher, ou agneaux cuits à la broche ... un régal pour les papilles !!!

Tom a du mal pour cette première nuit et sa toux s’aggrave d’un coup...

25
juil

La nuit a été dure.... Tom a beaucoup toussé, nous décidons de trouver un SOS médecin sur notre route....rdv à Vierzon à 14h...

Tom n’est pas gâté et a une belle otite, bronchiolite et laryngite... pharmacie de garde (et oui on est dimanche... la chance ) ... les premiers médocs pris et hop on se remet en route. La pluie nous rattrape !

On fait une petite halte pour observer la chaîne du Puy peu après Clermont Ferrand

On serre le frein à main à Boudes chez un viticulteur, petit village méconnu et pourtant si riche....

Boudes est un cru de l'appellation du « côtes d'Auvergne ». De l'ensemble des sous-appelations, cette production de vin rouge est sans doute la plus belle en terme de qualité. Les vins rouges sont élaborés à partir du gamay avec occasionnellement du Pinot noir. Le sol assez inhabituel contient des argiles rouges et vertes produites par la fragmentation de la pierre calcaire profondément altérée. C'est ce qui distingue le terroir Boudes du reste de la région. Bien qu'il soit souvent considéré comme une partie sud de la vallée de la Loire, il est en réalité beaucoup plus proche de la Bourgogne du sud et de la vallée du Rhône. Le climat continental de l'Auvergne et les brusques changements de température qui résultent de sa topographie semi-montagneuse font que les vignobles ont tendance à produire des vins charpentés, aux couleurs vives, grâce à la lumière, des saveurs fruitées, qui s'achèvent sur une acidité rafraîchissante.

26
juil

Notre petit poussin va de mieux en mieux. Ce matin on décolle pour randonner sur le circuit de la vallée des Saints de Boudes (6km). Ce site est digne d'un décor de western ! Au pays des terres rouges, sources salées, cheminées de fée, volcans, coteaux calcaires, s’entrecroisent sur seulement quelques kilomètres et forment une riche mosaïque paysagère.

Le sentier aménagé permet de découvrir les différentes formations géologiques hautes en couleurs. Un univers mystérieux où le minéral crée la vie ! Si le paysage impressionne, la faune et la flore sont aussi remarquables

Milky est heureuse comme jamais. Après un petit repas, on part sur Blesle, un des plus beaux villages de France avec ses maisons médiévales à colombages donnant sur la rivière.

Petit passage express au Puy en Velay. Nous aurions aimé rester flâner et arpenter ses ruelles charmantes et son patrimoine étonnant mais se garer est un casse tête ... nous observerons donc rapidement et de très loin ses atouts comme l’étonnante la Chapelle St-Michel d’Aiguilhe, la Cathédrale (inscrite au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO tout comme les chemins de St-Jacques), son cloître du XIIe siècle, son musée d’art religieux et le Rocher Corneille et la Statue Notre-Dame de France. Tout l’environnement de la haute-ville est compris dans un secteur sauvegardé de 35ha où sont protégés les éléments architecturaux des anciennes demeures, ornées de tourelles, de portes sculptées et de fenêtres à meneaux. En été, les principaux bâtiments sont illuminés de mille feux a 21h mais ce ne sera pas pour nous cette année... un petit bouchon doit dormir à cette heure là.


Pour finir cette journée , nous allons sur le domaine d’un charcutier producteur. Un vaste champ s’offre à nos yeux avec cheveux, cochons... et surtout un calme absolu.

27
juil

Au réveil, petit échange avec le charcutier (Denis Chalendar - charcuterie du Freytis) qui nous hébergeait sur son terrain; depuis 3h du matin celui ci travaillait à la découpe de ses viandes... Nous lui prenons quelques succulents produits et hop on se met en route.

Au programme de la matinée, une randonnée de 6km au ravin de Corboeuf. Le début de la randonnée est très accessible avec un chemin large puis ça se gâte ... un guide nous conseille de grimper pour un point de vue ...quelle galère ....de l’escalade .... pas du tout pratique avec Tom en porte bébé .... merci pour ce conseil...néanmoins la vue est magnifique mais le vide aussi....

On longe les ravins, canyon d’argile de multiples couleurs, appelés parfois le Colorado Français.

Tous chaos à l’arrivée, on déjeune et prend la route pour l’Ardèche. Les paysages changent du tout au tout. Nous quittons l’Auvergne, terre très agricole, où des champs d’un gradient de vert et jaune nous entourent à perte de vue, pour nous retrouver entre les montagnes entourés de sapins.

Nous arrivons à Thueyts. Posé sur son plateau basaltique au dessus de la rivière Ardèche, Thueyts dévoile ses panoramas mémorables. L’Échelle du Roi, la Gueule d’Enfer, la Chaussée des Géants : des lieux incontournables qui se laissent admirer depuis les hauteurs du village. On s’arrête dans un camping pour accéder à la rivière directement sans avoir le souci de se garer (mais au secours, aucun masque, aucun geste barrière...on profitera juste de notre emplacement accès rivière mais d’aucun service du camping...première et sans doute dernière fois du séjour au vue de la situation sanitaire).

Petit bain pour tous les 4, elle est fraîche mais c’est un pur bonheur !!!

28
juil

Au réveil, nous allons découvrir le pont du diable 👿 D’après la légende, le pont du Diable fut construit, par le Diable qui souhaitait malicieusement permettre aux garçons et filles de Thueyts de se retrouver. Celles-ci y ont perdu leurs âmes et on dit que les jours de grand vent, on entend depuis le Pont du Diable les cris et lamentations des jeunes filles de Thueyts repenties. Selon la légende, le Diable ne se contenta pas de son pouvoir sur le Pont du Diable, il l’étendit au gouffre et au rocher... bon à par cela l’eau est d’un bleu vert étonnant et ultra limpide pour le plaisir de nos yeux.

Au programme du jour : villages et châteaux !!! First Meyras, village médiéval de caractère, le château de Hautsegur est construit sur une charmante colline qui domine la vallée verdoyante et pittoresque de la rivière Ardèche.

Puis à 572 mètres d’altitude, le Château de Ventadour en Corrèze dévoile ses ruines imposantes qui dominent la Vallée de la Luzège. Site incontournable évoquant la puissance médiévale et l’éclosion de l’amour courtois, le Château de Ventadour est connu pour être le berceau d’un des troubadours les plus célèbres au monde : Bernart de Ventadour

Nous nous arrêtons à Aubenas pour arpenter ses ruelles. Au coeur de la vieille ville perchée d'Aubenas s'élève le château de Montlaur, un joyau d'architecture civile ardéchoise classé Monument Historique, habité du XIIe siècle à la Révolution par six familles seigneuriales successives. Couvert de tuiles vernissées, flanqué d'un donjon à échauguettes et de deux tours rondes en poivrière, percé de fenêtres à meneaux et pourvu d'une cour Renaissance, le château d’Aubenas présente également la particularité d'abriter une riche collection de peintures, sculptures et gravures.

Face au château se dresse la maison Delichères d'architecture gothique, une riche demeure du XVe siècle ornée de gargouilles. Parmi le patrimoine de la ville se distingue aussi le dôme Saint-Benoît, ancienne chapelle d'un couvent de Bénédictines des XVIIe et XVIIIe siècles, qui renferme aujourd'hui des objets d'art religieux ainsi que le mausolée en marbre du maréchal et de la maréchale d'Ornano.

Direction ensuite le belvédère et la table d'orientation de la place de l'Airette, d'où l'on jouit d'un superbe panorama sur la vallée de l'Ardèche !

on n’oublie pas la glace aux marrons d’Ardèche pour le régal des papilles

Direction Vogüé, gros coup de cœur pour ce village. Des petites maisons serrées les unes contre les autres, au pied d’imposantes falaises. Des calades en pierres, typiques des vieux villages ardéchois. Des ruelles étroites. Un château parfaitement rénové, et ses jardins suspendus depuis lesquels la vue est magnifique … Et tout ça, au bord de la rivière … Oui oui, ça fait rêver mais c’est vraiment comme ça !

Puis direction Lanas, village charmant... un petit passager clandestin nous rejoint.

Direction Rochecolombe, vieux village médiéval de qui offre plusieurs visages dans un cadre majestueux. Maisons de pierres typiques et cascade font tout le charme de ce petit village du Sud Ardèche. (Trop chao nous ne marchons pas pour atteindre la cascade)

Puis les choses se corsent... nous souhaitons visiter Balazuc et Labeaume, deux magnifiques villages. Deux échecs... on y arrive et là unique parking à 3€ en liquide tous entassés n’importe comment, le souci est que nous n’avons pas de liquide et il n’y a pas de distributeur ... bref on tente de se garer plus loin...impossible...on s’en va très déçu...

Entre le nord et le sud de l’Ardèche, les paysages ont fortement évolués passant de montagnes impressionnantes avec sapins à des falaises, gorgés et terres à végétation méditerranéenne et viticole. Nous finissons notre journée sur le parking de la forêt de Païolive ... seul sans un bruit et sans réseau... gloups

29
juil

Toujours en Ardèche, nous nous lançons dans une petite randonnée au bois de Païolive (le circuit de la vierge). Une balade s’impose pour pénétrer ce monde de mystères, le bois de Païolive est une des plus étranges curiosités de l’Ardèche. Véritable labyrinthe naturel surplombant le Chassezac, situé sur les communes des Vans, de Banne et de Berrias-Casteljau, il est, depuis la nuit des temps, « habité » d’étranges et inimitables sculptures de blocs de calcaires déchiquetés et défiés par l’érosion. Envoûtant et énigmatique, ce chaos minéral et végétal invite à l’exploration. Cherchez bien au travers des clichés : l’éléphant...la tortue...la vierge....

Nous prenons la route pour le village de Vallon-Pont-d’Arc. La végétation devient de plus en plus méditerranéenne.

On s’arrête chez un viticulteur pour le reste de la journée et nuit en plein centre ville de Vallon Pont d’Arc au milieu des vignes : la cave Ardéchoise. Au vue des 34°C un petit bain piscine s’impose pour Tom.

On s’improvise une petite baignade dans l’Ardèche après le goûter. Tom et les galets....une grande histoire d’amour ! Milky veille toujours au grain ....

Au retour, on passe par le centre ville, il y a pas mal de monde dans les resto et terrasses mais c’est loin d’être bondé... Nous ne l’avons pas fait mais il est possible de monter en haut du château féodal de Vallon Pont d’Arc : le Chastelas, via une randonnée de 2h avec une vue imprenable. Vallon-Pont-d'Arc est un haut lieu de la préhistoire et du tourisme culturel. La commune abrite également la Grotte Chauvet, classée au patrimoine mondial, ainsi que sa réplique, la Grotte Chauvet 2 (visite impossible avec Milky)

De retour au van, on profite de la vue et de l’apéro !!!

30
juil

Dans la matinée, petite trempête pour Kakou (Tom dormait) au pied du Pont d’Arc. Curiosité géologique unique au monde, cette arche naturelle grandiose a été percée dans la roche par le passage de la rivière Ardèche. Située à l’entrée des Gorges de l’Ardèche, le Pont d’Arc mesure 54 mètres de haut, 60 mètres de large, et est datée d’au moins 500 000 ans !

Puis nous empruntons la route des belvédères de l’Ardèche, un spectacle grandiose !!! Les gorges, falaises calcaires, sillons de la rivière nous laissent sans voix.

Le petit village d’Aiguèze se dessine du haut de ses hauteurs. Une identité multiple qui confère au village autant d’atouts à découvrir ! Son patrimoine tout d’abord, hérité du Moyen Âge : les vestiges du donjon et de la tour sarrasine, témoins de l’ancien château fort, les fortifications et leur chemin de ronde (XIème Siècle), que l’on doit au Comte de Toulouse… Des invasions sarrasines (VIIIème Siècle) aux « Jacqueries » (XIVème Siècle), Aiguèze subit destructions, pillages et autres révoltes qui auraient pu signer sa disparition. Heureusement, il n’en fut rien ! Le village doit beaucoup de son visage actuel à Monseigneur Fuzet, Archevêque de Rouen et « enfant du pays » qui consacra beaucoup de temps et de moyens à sa conservation et à sa modernisation au début du XXème siècle.

Une fois la rivière traversée nous nous retrouvons dans le département du Gard. Nous nous dirigeons vers la cascade du Sautadet pour une baignade, série de chutes d’eau spectaculaires formées par la Cèze. La rivière bouillonnante s’engouffre dans des cavités creusées dans la roche calcaire, formant des trous d’eau, des marmites et des chaudrons. Son niveau s’abaisse de 15 mètres de haut sur quelques dizaines de mètres.

Le site est d’une grande beauté, attention toutefois dans les cascades la baignade est interdite car très dangereuse. La force des courants et les tourbillons générés par le relief accidenté provoquent régulièrement des accidents quelquefois mortels chez baigneurs imprudents. Un peu plus loin vers l'aval, la baignade dans la riviere est sans danger le long de plages de galets.

Nous finissons cette belle journée dans le vignoble d’un viticulteur du Gard.

31
juil

On poursuit notre route vers Uzès. Une nouvelle galère pour se garer... après quelques bouchons et aller retour on trouve un parking permettant de mettre le van sereinement. Après le repas de Tom pouce, on part en vadrouille à la découverte de la ville. Evidemment c’est jour de marché... on comprend mieux le bazar de voitures.... c’est impressionnant... le marché est présent dans toutes les rues de la ville....

Mêlant styles médiéval, Renaissance et classique, le duché d'Uzès (ou château ducal) est l'un des sites phares de la cité. La visite de ce lieu empreint d'histoire permet de découvrir la chapelle gothique et ses superbes vitraux, la splendide façade Renaissance du corps de logis, et la tour Bermonde, imposant donjon du XIe siècle dont le sommet offre un merveilleux panorama sur les toits du centre historique.

Puis on fait une halte imprévue au magasin du musée Haribo d’Uzès... le paradis de la Tagada...Kakou y a été seul car Tom était dans les bras de Morphée. Kakou n’a pas réussi à choisir au vue de la variété des produits du coup il est revenu avec 6kg de bonbons... heu....

On tente de voir le pont du Gard... une catastrophe... déjà le parking est payant puis on t’annonce 10€ d’entrée obligatoire par personne... bref une pompe à friques ... bref déçu on finit par passer notre chemin. On reviendra en canoë ou via une rando de 7km avec points de vue dans les années à venir...

Dernière étape, la ville d’Avignon. On est surpris des remparts... très beau certes mais peu entretenus, sales...à l’intérieur on aperçoit de vieux immeubles...pas très attirant. Impossible d’y accéder en voiture car c’est le festival d’Avignon jusqu’à ce soir (cela devait finir le 25 mais ils ont repoussé) ni à aucun des parkings tellement c’était bondé. On coupe la poire en deux, Kakou reste en stand bye avec le van sur une aire de livraison et je pars intra muros pour y découvrir la vieille ville. Un monde fou dans les rues !!! Et cerise sur le gâteau se rajoute une manifestation anti vaccin Covid .... bref

Je découvre le palais de Roure (très discret, peu apparent, juste une porte imposante); puis les grandes places et enfin le palais des Papes, une merveille qui vaut le coup d’œil, le plus important palais gothique au monde (15000 mètres carrés de plancher) avec ses jardins fraîchement rénovés. Pour finir bien entendu on passe devant le fameux pont d’Avignon.


Le pont d’Avginon, qui s’appelle en réalité le pont Saint-Bénézet, a été construit à la fin du XIIe siècle. La légende raconte que c’est un appel divin qui aurait poussé le jeune berger Bénézet à entreprendre la construction de l’édifice. Le pont n’était pas droit, et peu large 3m (d’où la chanson) mais présentait un léger virage en son milieu. La raison ? Cela permettait de mieux fendre les puissants courants du Rhône et d’épargner ainsi la pression sur les différentes piles… En tout, il mesurait près d’un kilomètre de long et comptait une vingtaine d’arches ! Seules 4 arches ont subsisté… Les autres ont peu à peu succombé aux assauts des crues. Elles ont été rebâties, d’autres se sont effondrées, et ainsi de suite… Au XVIIe siècle, il a été décidé d’arrêter les frais, le pont n’étant de toute façon plus aux normes de la circulation en ce temps-là. L’ouvrage d’art, abandonné, a fini par se présenter dans son état actuel…

On finit notre journée chez un viticulteur dans le Vaucluse, idem dans les vignes, le bonheur. Ce soir le vent et la pluie s’invitent pour rafraîchir d’air ambiant....du coup une petite raclette est de mise 😀

1
août

Ce jour, nous partons pour le petit village de Fontaine de Vaucluse signifiant fontaine de la vallée close. Son impressionnante source qui jaillit au pied d'une falaise de 230m de haut en fait un lieu très prisé et touristique. Cette gigantesque fontaine est la plus puissante de France (et la cinquième mondiale) avec un débit d'eau annuel de 630 millions de mètres cubes. Ses eaux vert-émeraude généralement calmes l'été deviennent spectaculaires en période de crue (en automne et au printemps) : 90 m³ par seconde se déversent dans le lit de la Sorgue.

Ce midi, première dégustation de pizza pour Tom qui se régale à vue d’œil.

Puis on décolle pour le village du Roussillon, l’un des plus beaux villages de France. Roussillon est un village du Vaucluse situé dans le Parc Naturel régional du Luberon, plus exactement entre le Massif du Luberon et le Plateau du Vaucluse, il est bâti sur une élevation un peu à l'écart de la route qui relie aujourd'hui Apt et Avignon, et qui était au temps de romains la Via Domitia entre l'Italie et l'Espagne. Le paysage autour de Roussillon est d'une surprenante beauté : le village aux tons ocres couvre la sommet d'une colline couverte d'une pinède aux verts profonds. Sous le ciel bleu azur, la terre explose dans un feu d'artifice de couleurs. La légende raconte que les couleurs de la roche de Roussillon provient du sang de Dame Sermonde qui se précipita du haut de la falaise quand elle apprît qu'elle avait mangé le coeur de son amant que lui avait servit son jaloux et cruel mari Raymond d'Avignon... bon ça reste une légende.... ou sinon on peut parler de la sédimentation des ses sols de quartz auxquels les oxydes donnent une variété infini de nuances de couleurs : du jaune à l'orange au rose, du rouge au violet.

Une petite rando au sentier des ocres peut être faite au départ du village. Pour notre part, nous avions déjà 6km dans les pattes, cette rando c’est l’équivalent de 350 marches et une bonne heure de marche... Kakou a dit non pour sa Lili.... Sachant que le Colorado provençal de Rustrel est au programme demain... bon j’étais frustrée et déçue mais il faut savoir écouter le plus sage des deux pour éviter qu’il y ait trop de casse chez Lili.

On prend la route pour Rustrel ce soir, et on se pose chez un producteur d’huile d’olive à Rustrel, au pied du Colorado. Petit bain pour Tom et hop au dodo.

2
août

Au petit matin, c’est la bamboula dans le berceau au rdc du van.

on discute avec nos hôtes, on déguste leurs huiles d’olives, hume leurs huiles essentielles de lavande et lavandin (hybride de la lavande vraie, fleurissant 15jours après celle ci... grosso modo ils sont cousins mais le lavandin est moins fort et plus utilisé par les industries de la cosmétique, insecticides naturels, savonnerie...). Petite minute culture: les olives se récoltent de novembre à janvier suivant l’huile que l’on veut obtenir, en début de récolte les olives donneront un goût très herbacé, limite piquant, poivré avec de l’amertume ; en décembre on aura un goût plus subtil mais poivré ; et avec la récolte de janvier on obtiendra une huile avec un goût d’olive noire prononcé mais pas épicé... Si vous avez un olivier (clin d’œil aux parents 😉) on récolte les olives tardivement en janvier-février, bien noires ridées, deux solutions de conservation : d’une part les congeler en petit sachet pour les ressortir à l’apéro (la congélation atténue nettement l’amertume), d’autre part les conserver dans un bain de saumure (gros sel et eau) et retourner le bocal plusieurs fois sur une semaine puis longue conservation....à tester....

Après toutes ces riches informations, on part en randonnée pour le colorado de Rustrel. Au cœur du Colorado, les couleurs se déclinent en une multitude de nuances, des ocres jaunes, rouges, orangées et brunes jusqu’au vert et au mauve créant un réel enchantement. Dès le XVIIIe siècle, l’exploitation de l’ocre a façonné le paysage, des falaises aux cirques, cheminées et autres collines. Peu à peu abandonnées, les carrières forment aujourd’hui un site grandiose, apprécié pour la randonnée.

Petite pause déjeuner avant de repartir...Tom part en exploration

On prend la route à la recherche de quelques champs de lavandes (toujours en floraison) visibles ... presque tous on eu leur récolte de faite (même à Valensole apparement) ... après avoir traversé quelques villages, on en tient un ! Victoire !

On poursuit notre route vers les Mées...on traverse des paysages tous aussi grandioses les uns que les autres

Ça y est nous y sommes, les Pénitents, dans le village les Mées, une curiosité époustouflante qui valait le détour. Le village des Mées doit sa notoriété à ces rochers étroits qui se dressent sur plus de 100 mètres de haut sur la commune. On les appelle les Pénitents des Mées en raison de leur forme longue et étroite, certains y ont vu une procession de moines coiffés d'une capuche pointue. D’après la légende, ces pointes de rocs seraient des capuchons de moines, qui auraient été punis pour avoir posé les yeux sur des jeunes femmes qu'ils devaient escorter. L'ermite de Lure, supérieur des moines fautifs, décida donc de les pétrifier pour avoir succombé au péché. La haie de moines devint pierre, et le seul élément qui a échappé à cette transformation est la croix en bois, que l'un d'eux portait autour du cou. Celle-ci est d'ailleurs toujours visible, piégée dans le temps. Enfin, il est dit que lorsque miséricorde sera accordée, le temps reprendra ses droits, et les moines, sous leurs capuchons de pierre, redeviendraient poussières, entraînant avec eux ce flan de montagne si particulier.

En 2019, un morceau de 3000m3 s’est détaché entraînant la destruction de 5 maisons du village...

Après une petit goûter glacé on se rend au plateau de Valensole... on ne sait jamais qu’il reste un petit champ de lavande... et victoire à nouveau ! On s’arrête chez un producteur de lavandin et de miel de lavande pour la nuit et pas loin de nous, un petit champ subsiste ... le lieu est magnifique , un des plus beaux spots qu’on ait connu !

Le coucher de soleil sur le plateau est d’une beauté à couper le souffle. On profite on profite !!!

3
août

On prend la direction du Var et Alpes de Haute Provence, ver les gorges du Verdon. On passe devant le petit village de Moustiers Sainte Marie, perché tout en haut de la montagne, réputé pour sa faïence de renommée mondiale. Typiquement provençal, ce village aux allures de crèche, dominé par une étoile suspendue dorée à l'or fin, est plein de charme, avec ses ruelles et placettes propices à la flânerie, ses fontaines rafraîchissantes, ses ateliers et boutiques de faïence, et ses maisons aux façades toutes pimpantes dominées par la silhouette de l'imposant clocher roman lombard de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption. Nous souhaitions nous y promener mais il en a été autrement... déjà impossible de se garer sur les parkings à 10h du matin (foule foule foule ) et si nous arrivions à trouver une place, l’accès au village se fait en grimpant la colline à pied et...ça grimpe... vu ma fatigue Kakou refuse.... et on poursuit notre chemin.

On cherche à se garer pour se baigner au lac de Sainte Croix. On galère à nouveau...de plus, rares sont les plages où les chiens sont tolérés et parking avec barre à 1m90 et non 2m... camping complet... bref il y a foule. On finit par trouver notre bonheur en bas du village de Salles sur Verdon, pile devant le lac... une petite baignade s’impose.

Petit point historique : Le projet de ce lac visant à noyer la vallée des Salles par la création d’un lac sur le cours du Verdon remonte à Georges Clemenceau, en 1908. Ce n’est qu’en 1968 qu’est décidée sa mise en oeuvre par EDF. Initialement, le lac devait engloutir les villages des Salles sur Verdon, de Bauduen et rendre Sainte-Croix du Verdon inhabitable. Le lac artificiel est finalement créé en 1973, suite à la construction du barrage de Sainte-Croix. Les villages de Sainte-Croix et Bauduen sont finalement sauvés. Les flots, en submergeant la vallée, engloutissent également l'ancien village des Salles sur Verdon, reconstruit sur un plateau proche, mais avec lui ont disparu également dans les eaux de jade la source de Fontaine l'Evêque et des grottes du paléolithique, ainsi que le pont d'Aiguines datant du Moyen-âge... Des trésors que le progrès a sacrifié à l'histoire.

La couleur verte - turquoise du lac et du Verdon est due à la présence de fluor et de micro algues en nombre.

Puis après le goûter on entreprend la « route sublime du Verdon » : route des gorges en passant par le petit village d’Aiguines (un des plus beaux villages de France) et son château.

Nous avons été déçu de l’agencement de cette route, les belvédères ne sont pas annoncés, juste deux places à chaque fois pour se garer...peu pratique surtout quand on est long et route abîmée...niveau sécu c’était pas top... on y a pris bcp moins de plaisir que pour les gorges de l’Ardèche.

Il est possible de faire des randonnées dans les hautes et basses gorges du Verdon comme le sentier de l’Imbut et de Martel mais celles ci sont interdites aux chiens à cause de leur dangerosité. Vous pouvez également faire la route des crêtes qui part du village de Palud sur Verdon.

Nous avons décidé de changer de coin pour ce soir à la vue du monde et de la difficulté pour se trouver un coin sympa... nous partons chez un viticulteur près de Chateaudouble , au domaine de Lagarde.

4
août

Ce matin il pleut alors on prend notre temps et on se fait des crêpes !!!!

Puis on décolle tranquillement pour changer de viticulteur (nous pensions nous arrêter initialement chez un producteur d’orchidées à Roquebrune mais l’espace proposé était son parking peu large en pleine ville entre quatre murs....on avait envie d’espace et d’autre chose...). Nous voilà du coup au domaine des mademoiselles, 300ha ... il y a de la place et une vue magnifique. Un food truck de luxe sur place...on se prend des burgers délicieux...puis aprem repos et ballades entre vignes et pins... (elle devait être courte mais on s’est un peu perdu sur le sentier...)

Au retour on fait les fous avant le dodo et la grosse journée ensoleillée qui nous attend demain 😉

5
août

Aujourd’hui ce fut une journée compliquée...on part ce matin tout content pour le massif d’Esterel et plus précisément pour une randonnée autour du cap Roux, point culminant avec un panorama à couper le souffle. Au bout d’une heure de route, nous y sommes et là grosse désillusion, un garde forestier nous arrête en nous demandant de rebrousser chemin, la forêt est en alerte rouge maximale incendie donc fermée au public... on est super déçu ... pour palier un peu notre désarroi on rejoint la côte méditerranéenne pour piquer une tête dans la mer... on trouve à se garer sans mal sur le remblais mais Kakou n’est pas confiant, on va à l’eau chacun notre tour, il y avait tellement de vent que cela n’en était pas tellement agréable... et étonnamment on l’a trouvé froide ! Après quelques brasses, on décide de se faire la corniche d’or avec sa vue incroyable ! De nouveau second pépin, et pas des moindres, notre appareil photo tombe en rade ... l’obturateur ne s’ouvre plus... après avoir contacté deux spécialistes... il faudra le renvoyer au SAV Olympus avec une « petite » facture de 250€ à prévoir.... on est extrêmement déçu et triste... il n’a que deux ans et quelques mois.... bref nos futures photos se feront donc sans stabilisateur et avec tablette ou téléphone 😟😭

Allez quelques photos de la corniche d’or pour se consoler...

On a bcp aimé St Ranphael et les calanques d’Antheor. A refaire quand Tom sera un peu plus grand, se prendre un bateau sur une journée et aller dans les petites criques...

Après cette aparté méditerranéenne, on rejoint la cascade de Sillans. Trop de monde au petit parking, alors on se gare chez notre hôte : un restaurant avec vue sympa à 2,6km du centre ville. Une fois garé on se met en route pour la cascade , c’était dur pour Lili ... 7km... et une nouvelle désillusion, on a pu voir cette belle cascade mais pas s’y baigner... tous les chemins y menant étaient clos avec barrière ... sans doute lié à la jauge Covid... sinon le belvédère très sympa.

Après l’effort le réconfort, le resto accepte de nous faire pizza et plateau de fromages à emporter...et oui notre petit poussin s’endort tôt.

6
août

On prend la route et passe par le village de Cotignac. Niché contre un immense rocher de tuf, le village de Cotignac a des airs de crèche provençale. En parcourant ses ruelles colorées, on vient jusqu’au pied de ce Rocher majestueux et de ses maisons troglodytiques ayant abrité les premiers habitants au début du Moyen Age. Cotignac est le seul village au monde où la Sainte Famille est apparue. La Vierge Marie en 1519 et Joseph en 1660, délivrèrent un message aux cotignacéens. Le Sanctuaire Notre-Dame de Grâces et le Monastère La Font Saint-Joseph du Bessillon font partie des grands sites cultuels du Var.

Direction les chutes du grand Baou. C’est sur un terrain privé aménagé avec accès payant, l’accès à la cascade est finalement interdit au chien car site protégé mais un peu plus loin on peut quand même se baigner avec Milky donc top... Kakou profitera seul du massage de l’eau de la cascade. Des libellules noires, bordeaux sont présentes en nombre dans le sous bois, c’est impressionnant.

On poursuit notre parcours en direction de la Camargue. On traverse la Provence et ses montagnes fabuleuses.

Après quelques courses yaourts pour Tom, et recharge en eau du van, on arrive en Camargue et sert le frein à main à la maison du riz. En face de nous, une prairie avec âne, chevaux, vaches, brebis.... mais surtout une multitude de moustiques !!!! La nuit est bercée par le coassement des grenouilles. Le coucher de soleil est magnifique

7
août

Aujourd’hui on prend notre temps, le temps n’est pas de la partie, les nuages sont présents en masse, le vent n’en parlons pas, du coup on fait des crêpes au petit dej ! On part pour l’étang du Fangassier en quête des flamants roses 🦩... bon on repassera... on en a vu que quelques uns et de très très loin...

Ils doivent leur belle couleur rose à leur nourriture : plancton, mélange d’algues et de crustacés minuscules... un peu comme pour la crevette rose. La Camargue est leur seul bassin de reproduction en Europe.

Nous traversons les vastes de rizières de Camargue, et on en apprend... Si la température le permet on va inonder les rizières en avril. L’eau est tirée par de grosses pompes dans le Rhône et envoyée dans de grands canaux qui vont desservir une vingtaine de propriétés. En juin, les champs deviennent de vraies pelouses et on n’aperçoit plus l’eau. En juillet, le riz grandit et les premiers épis apparaissent. En août, les épis fleurissent et on pompe l’eau résiduelle. En septembre, le riz est presque mur, pendant ce mois les moissons vont commencer.

On aperçoit de nombreux Mas (petite ferme de Camargue), et manades (troupeaux de taureaux ou chevreaux de Camargue)

On est très étonné de multiple champs de... tomates ?!

On découvre les salins de Giraud ou le désert de sel. Pourquoi les Salins de Giraud sont Rose ? La coloration rose de l'eau est liée à la prolifération de micro-organismes du type d'algues microscopiques, appelées « dunaliella salina »

On part découvrir la ville de Saintes Maries de la mer...on reste sur notre fin... ville peu entretenue à notre goût et on ne s’y sentait pas à l’aise...

Vers 16h on se dirige vers deux Mas ... une catastrophe, bord de route tous entassés...on perd 1h à chercher où dormir pour au final retourner à notre cher maison du riz ! Petit bain détente pour Tom au programme et un gros dodo pour tout le monde !

8
août

Après un bon petit dej, direction Aigues Mortes. premier port sur la Méditerranée du royaume de France, nous dévoile un ensemble architectural particulièrement bien conservé, on en est d’ailleurs très étonné. Située au coeur de la Camargue gardoise, la cité d'Aigues-Mortes présente une véritable allure de forteresse médiévale (comme Guérande), avec ses 1634 mètres de remparts, ses portes fortifiées, ses vingt tours et son chemin de ronde. Plus haute tour d'Aigues-Mortes, la tour de Constance, ancienne prison, d'une hauteur de 30 mètres, offre du haut de sa terrasse une belle vue sur les vastes étendues camarguaises.

À l'intérieur des remparts, l'on ne manquera pas d'aller voir la place Saint-Louis, avec sa fontaine surmontée d'une statue de saint Louis, ses terrasses de restaurants et ses boutiques où il y fait bon vivre.

Puis après quelques emplettes (bières locales, vins, mijotés de taureau ... on se dirige vers Sigean en passant par les salins d’Aigues Mortes. Quelques flamants roses au loin font notre bonheur.

On s’arrête chez un viticulteur de vins de sable à Sigean. Tom gambade, fait la connaissance d’un cheval t comme à son habitude embête Milky.

9
août

Aujourd’hui on part à la réserve africaine de Sigean. Lili attend ça avec impatience 😇 ... elle qui rêve de faire un safari photos en Afrique mais cela est impossible... SED, SAMA et vaccins obligatoires pour l’Afrique ne font pas bon ménage... bon le manque de l’appareil photo se fait sentir lourdement mais on va faire avec les moyens du bord... jumelles... téléphone... on se débrouille ! Première fois que Tom voit des animaux sauvages . 9h on y arrive et c’est un safari voiture qui nous attend... juste génial... de grandes plaines s’offrent à nous, 300 ha pour 3800 animaux ! Les animaux ont vraiment bcp de place pour vivre, se reproduire, c’est chouette... ils ont tenté de retranscrire la végétation également bien que cela ne suffise pas pour qu’ils se nourrissent eux même. 4 parcours débutent : la brousse, la savane, les ours à collier et les lions. On peut observer de près ou de loin des bufles des forêts, impalas, blesbok, hyppotrague noir, girafe 🦒 , antilope rouanne, nyala, autruche, zèbre des montagnes/ des plaines, âne de Namibi, gnou bleu, springbok, élan du Cap , gobe defassa, watusi avec leur cornes impressionnantes de 12 kg !!!! 🤪💪

Les ours s’étaient tous mis à l’entrée, à l’ombre... très pratique ... surtout qu’on nous demandait de ne pas s’arrêter devant eux et de garder toujours une distance de 5m... parfois nous étions peu rassuré.

Pour les lions, ils étaient bien cachés à l’ombre à faire la sieste.

Puis 2h plus tard, nous partons en ballade à pied (accessible fauteuil mais plusieurs pentes et sol pas toujours bien lisse...). On a eu du mal à démarrer , on s’est dit qu’on allait profiter du peu de monde à la cafétéria pour prendre un petit truc, et malgré uniquement 10 personnes devant, on a attendu 40 min... (diminution des effectifs dû à la diminution imposée du nombre de visiteurs journaliers) puis Tom s’est réveillé et a eu faim... rebelote ... bref démarrage un peu lent... puis on découvre de grands espaces, des plaines, des étangs... une volière (mais là pour le coup décevante comparée à la volière du bioparc de Doué la Fontaine, une merveille.)

Enfin nous rencontrons des flamants roses de près !!! Bon petite mise au point pour Lili.... c’est normal qu’il n’y ait pas bcp de flamants roses en août... les meilleures périodes pour en prendre plein la vue c’est novembre décembre : la saison des amours , ainsi qu’au printemps... (visite du parc ornithologique du pont de Gau à faire mais interdite aux chiens)

Milky prend la pose avec sa copine girafe 😂

Déjà 17h20... on décide de se refaire le safari voiture sachant qu’il n’y avait plus personne. Les lionnes et leur bébé nous ont fait une parade qui n’a pas laissé indifférents Milky et Tom. Petite frayeur avec les autruches dont le chef s’est mis au milieu de la route en nous fixant de longues minutes...petit moment de solitude quand tu vois ses 30 copines à ta gauche qui attendent ses ordres ...

On se dirige vers la ferme d’Esteral ce soir, un producteur de légumes anciens qui fournit les restaurants gastronomiques étoilés de la région uniquement (et en plus il les choisit). Un accueil et un échange très chaleureux à nouveau. Nous sommes au bord d’un étang , pas un bruit, un ciel étoilé magnifique, une petite pizza est de mise.

10
août

Ce matin, on part pour Argelès sur Mer, une petite baignade à la plage de Rocou (la partie gauche est autorisée aux chiens) dans la Méditerranée est au programme pour tous les quatre. Il y a beaucoup de vent... Argelès c’est aussi son vieux village aux ruelles typiques, son port bordé de boutiques et de restaurants, et son marché traditionnel riche en produits du terroir.

Puis on découvre Collioure. Vu d’en haut, c’est une carte postale. Collioure est une charmante petite ville construite autour d’une baie à l’eau turquoise, entourée de vignes en terrasses. Au second plan : les Pyrénées qui, avec le massif des Albères, viennent plonger dans la Méditerranée.

C’est l’heure du goûter ! Non non Tom n’a pas donné son biscuit à Milky 😂

On va dormir aux oliviers de la Canterranne, de grands espaces, un verger à proximité, les Pyrénées en fond mais la nuit fut agitée... forte chaleur, des bruits de sono du village lointain... un accident de la route au loin ... bref peu reposant au final...

11
août

Ce matin, on se dirige vers les orgues d’ Ille sur Têt pour une petite rando, véritable joyau minéral, classé site protégé. Ces curiosités géologiques semblent tout droit venir d’une autre planète mais il s’agit en réalité de formations en sable et argile que l’érosion a façonné au fil du temps. Niché dans une nature verdoyante, le site des Orgues offrent à l’exploration les moindres recoins de ces cheminées de fée hautes d’une dizaine de mètres ! (Accessible en fauteuil mais ça grimpe)

Une petite exposition de sculptures bordent notre chemin de retour.

Après une petite salade, on se remet en route et comme on est mercredi il faut bien pensé à remonter tranquillement...snif snif.... on choisit de prendre la route centrale, certes plus longue mais les températures de cette nuit sont prévues plus fraîches, on se dirige donc vers la Dordogne, un petit clin d’œil à notre road trip de l’an passé lorsque Tom n’avait que 5 semaines. Tom cavale, profite de l’herbe, trouve des pommes... bref il s’amuse bien 🤩

12
août

Vue la vague de chaleur prévue dans le sud, on a préféré rentrer et profiter de la maison ces trois derniers jour... on traverse Limoges, Poitiers, Niort, Tom fait du toboggan pour la première fois... et nous voilà chez nous... maintenant un gros travail de nettoyage nous attend

Notre bilan :

Plus de 50 km de marche à pied ! Un exploit pour Lili ... une grande victoire !!! grand maximum 6km de marche active dans une journée et surtout pas de piétinement ... la chaleur et la faible humidité ont aidé à diminuer les crises de douleurs

72h24 de conduite

3814km parcourus Nos spots France Passion coup de cœur :

  • Chez Aurore et Daniel Sauvat à la Croupatissière au plateau de Valensole : fabrication d’huile essentielle de lavande, lavandin, miel de lavande ... un paradis
  • Les jardins d’Estarac : ferme, producteur de légumes anciens
  • Charcuterie des Freytis
  • Domaine viticole des demoiselles
  • La cave ardéchoise à Vallon Pont d’Arc : producteur viticole
  • Ferme de Grezelade, foie gras et autres..., beaux espaces et tranquillité à Lanzac

Nos villages coup de cœur :

  • Uzès
  • Roussillon
  • Aigues mortes
  • Aubenas
  • Vogüé
  • Antheor et ses calanques

Point de vue magnifique :

  • Route des gorges de l’Ardèche
  • Vue sur Pont d’Arc
  • Lac de Sainte Croix
  • Route des gorges du Verdon
  • Champs de lavande de Valensole
  • Rochers des Pénitents
  • Salins de Giraud et d’Aigues Mortes
  • Massif d’Esterel
  • La réserve africaine de Sigean

Randonnées coup de cœur :

  • Ravin de Corboeuf
  • Orgues d’Ille sur Têt
  • Colorado provençal de Rustrel
  • La vallée des Saints de Boudes

Nos emplettes gustatives chez les producteurs :

  • Savon de miel, savon de lavande, miel de lavande du plateau de Valensole
  • Jus de raisin, bulles rosées et rosé
  • Rosé de la cave ardéchoise
  • Rosé, blanc et rouge du château de Lagarde
  • Saucisson, jambon, paté de la charcuterie des Freytis
  • Rosé, paté, huile d’olives des oliviers de Canterranne
  • Mijoté de taureau d’Aigues Mortes
  • Bières au riz (grain blanc, rouge, noir) de Camargue
  • Bières triple et blonde catalane
  • Tomme ardéchoise et Tomme aux marrons d’Ardèche à Vallon Pont d’Arc
  • Huile d’olives du moulin à huile du Colorado de Rustrel
  • Glaces artisanales à Aubenas

Les difficultés rencontrées :

  • Pas d’eau chaude depuis le début du séjour et on n’identifie pas le problème...à élucider ... ce doit être un truc tout bête
  • Panne de l’appareil photo...très très attristant !!!
  • Tom ne veut plus être couché pour se changer... alors le change est sport.
  • Gestion de la chaleur par moment (soir - nuit) mais on a bien pris le pli avec nos refroidisseurs d’air
  • Les phases de transition : l’organisation à chaque arrêt ou installation avec Milky et Tom