Les SDF en voyage

Voici un bref résumé de qui nous sommes, une présentation en bonne et due forme. Elle, 60 ans, toiletteuse à la retraite, moi, 59 ans, enseignant à la retraite. Nous venons de vendre notre maison, un duplex qui nous avons bâti de nos mains.

Le quatre novembre, nous avons remis les clés aux nouveaux propriétaires et aménagés dans un Airbnb pour régler nos choses avant le grand départ. Le 12 novembre, nous posions nos fesses dans l'avion pour le début de notre grande aventure. Une aventure qui est prévue pour six mois. Nous devrions revenir au Québec fin avril, à moins que l'on dépose nos sandales ailleurs, sait-on jamais.

Un tantinet moins prestigieuse que son homonyme californienne, Hollywood est tout de même très agréable à ce moment de l'année. Son boardwalk offre une très belle vue sur la mer et ses nombreux restaurants et boutiques offrent des choix pour tous les goûts et budgets.

Départ de Fort Lauderdale le 23 novembre 2024 vers 17 h 00. Notre navire a une capacité de 1964 passagers pour environ 850 membres d'équipage. Il mesure 936 pieds de long par 105 pieds de large et une hauteur de 189 pieds de haut répartit sur onze ponts passagers et 15 totaux. On nous a expliqué que le bateau a quatre moteurs diesels qui produisent l'électricité pour fournir tous les besoins du navire et qui sert aussi à actionner les hélices du navire. Pour l'eau potable, ils prennent l'eau de mer qu'ils stockent au-dessus des moteurs diesel et la chaleur produite par les moteurs crée une vapeur qu'ils récupèrent ensuite, en y ajoutant des minéraux, l'eau devient propre à la consommation. Ils récupèrent également le sel, mais j'ai oublié l'utilisation qu'ils en font, disons qu'ils l'envoient au Québec déglacer les rues.

Nous étions sur le pont 4 au-dessus des canots de sauvetage, pour vous situer un peu, vers l'avant du navire, si on divise le navire en quatre parties égales, nous étions vers la fin du premier quart. On a apprécié d'avoir un balcon, agréable en soirée de voir un ciel plein d'étoiles.

L'avantage d'une croisière, c'est qu'on voit beaucoup d'endroits différents en peu de temps, l'inconvénient, c'est qu'on a peu de temps pour visiter ses endroits. La majorité du temps, on passe environ huit heures sur place, cela devient un peu frustrant d'être toujours à la course.

La nourriture est abondante, et très diversifiée, les desserts sont incroyables, je crois que j'ai goûté plus de desserts différents au chocolat durant la croisière que durant le reste de ma vie. J'ai accentué les courbes de mon corps, heureusement, il n'y a pas de balance dans les cabines.

Il y a plusieurs activités de planifiés tout au long de la journée sur le navire, cela va du bingo jusqu'au spectacle de fin de soirée, il y a aussi un casino à bord pour ceux qui sont favorables aux taxes volontaires. Vous pouvez acheter des diamants, des pierres précieuses ou des articles de luxe à des prix vertigineux. Pour les pierres précieuses, il y a également beaucoup de ports qui offrent des boutiques de pierres précieuses, bizarrement les mêmes compagnies que sur le navire.

Nous sommes partis de Fort Lauderdale le 23 novembre et revenu le 4 décembre et ensuite repartis jusqu'au 14 décembre. Il y a des voyages de différentes durées, nous avons rencontrés un couple de québécois, qui avait embarqué à Boston et qui sont restés sur le bateau presque 6 semaines.

Je me rends compte aujourd'hui que je n'ai aucune photo de l'intérieur du navire, désolé !

SAINT-MARTIN

Nous entamons notre périple par deux jours en mer avant de rejoindre notre première escale Saint-Martin (Sint Maarten). L'ile est divisée en deux parties, une partie française et une partie néerlandaise. La plus grande ville Marigot est française. On y retrouve un quartier typiquement touristique avec restaurant et une panoplie de boutiques ou de petits kiosques qui offrent tous les produits locaux de la Chine. J'exagère, mais à peine, le même type de souvenir avec le nom de l'endroit qui change dessus. Évidemment, il y a quelques produits vraiment locaux, mais ce n'est pas la majorité.

Nous avons pris un transport collectif (mini van, 15 passagers) en direction de Marigot. L'île, comme beaucoup d'autres destinations du sud, offre des moyens de transport très abordable. Ces minis vans sillonnent habituellement une route principale dans les deux sens, on peut y monter et descendre n'importe où sur la route. Le prix varie entre un à trois dollars. Plus flexible que les bus traditionnels et moins dispendieux qu'un taxi.

Nous sommes descendus chez Rent a scoot. Quoi de mieux que de filer cheveux aux vents vers des plages paradisiaques, au volant d'un scooter. D'accord, j'avoue, on a mis des casques et le scooter semblait trouver que j'avais un peu abusé des desserts sur le navire. Il faut savoir que Saint-Martin est généralement assez plat, mais il y a quand même quelques bonnes montées. Notre scooter semblait avoir un âge vénérable et cherchait un peu son souffle dans les montées. Disons qu'on finissait la côte à des vitesses très sécuritaires.

Nous sommes passés près de l'aéroport et de la plage où les touristes viennent se faire une petite frayeur au décollage et à l'atterrissage des avions. Malheureusement, nous ne sommes pas arrêtés, on ne voulait pas affecter notre mise en plis déjà mise à mal par les casques.

Nous voulions nous concentrer sur l'apnée, nous avons visité Happy Bay et Friar's Bay. Les résultats sont les mêmes pour les deux beachs, belle plage, sable fin, eau chaude, mais l'eau est brouillée, la visibilité n'est pas très bonne et les coraux sont pour la plupart morts. Résultat des courses, peu de poissons. Petite particularité, je ne sais pas si c'est comme ça partout à Saint-Martin, certains pratiques le naturalisme sur la plage. Donc pendant notre virée sous l'eau, Dominique a eu la chance d'apercevoir une raie, mais pas du règne animal.

Pour l'apnée, il aurait fallu aller sur une réserve protégée, donc de prendre une excursion en bateau pour s'éloigner du rivage, car les coraux près des rives sont en mauvais état. On voulait explorer par nous-même. En résumé, si vous aimez les plages, mais pas nécessairement l'apnée, Saint-Martin pourrait vous satisfaire.

ANTIGUA-ET-BARBUDA

Antigua-et-Barbuda sont des Îles Britanniques, elles font partie du Commonwealth, comme le Canada. Il y a deux îles principales et une série de petites îles. Nous débarquons dans la capitale St. John's.  Nous n'avons pas pris d'excursions, on est resté près du port dans la ville.  Si on s'éloigne un tant soit peu du port et des bâtiments à vocations touristiques, boutiques, restaurants, bar, on se rend compte qu'il y a beaucoup de pauvreté. 

Je vous ai mis une photo trouvée sur internet, tout semble magnifique, j'imagine qu'il faut s'éloigner de la capitale, car dans la ville que nous avons vue, on est loin de cette photo de carte postale. Vous allez me direz que c'est comme ça partout dans ces îles, mais pour en avoir vu d'autres îles, je n'ai pas remarqué ou vu une telle pauvreté. Personnellement, je ne retournerai pas à cet endroit. Il y a sûrement des plages paradisiaques, mais comme dans beaucoup d'endroits du genre, elles sont réservées à une clientèle fortunée. Selon les sites touristiques, il y a 365 plages sur l'île, une pour chaque jour de l'année.

Sainte-Lucie

Une autre ancienne colonie Britannique, heureusement pour eux, ils vivent loin de leur cher roi.

Nous devions faire une excursion en kayak près des deux emblématiques pitons, mais mère nature enchagrinée, a décidé de verser des larmes pendant presque toute la journée, le soleil s'est pointé le bout du nez en milieu d'après midi seulement. Donc séance de magasinage forcé à l'abri des sanglots de dame nature.

La photo n'est pas de nous, prise sur internet. Nous nous sommes limités au kiosques intérieurs étant donné la température. On peut tout trouver sur cette place de marché vraiment beaucoup de différents étalages. On peut se nourrir, se vêtir, se chausser et sûrement se faire purifier dans l'ordre ou le désordre.

La gentillesse des gens m'a surpris un peu, comme touriste on est perçu souvent comme un portefeuille sur pattes et l'amabilité des gens est quelques fois un peu intéressée disons. À Sainte-Lucie, j'ai trouvé les gens vraiment sympathiques, chaleureux et souriants, qu'on achète leurs produits ou pas. Je suis peut-être naïf, mais ils semblaient êtres heureux d'êtres contents, comme dirait Renaud, et cela se ressentait. Merci les Luciens ou les Saint-Luciens

Dominique en a profité pour s'acheter un magnifique sac, un autre exemple de produits locaux chinois. Nous avons vus dans quelques ports subséquents des cousins germains de ce sac, comme on dit, seul le nom a été changé. Pour ceux que cela intéresse, on en trouve de différents coloris et de différentes destinations. En vente un peu partout dans le sud.

Comme vous voyez, nous n'avons pas beaucoup de photos de Sainte-Lucie, elles ont toutes été prises du bateau, lorsque nous quittions les côtes.

La Dominique

L'île de la Dominique doit son nom à Christophe Colomb qui la découverte lors de son deuxième voyage en 1493, comme elle fût découverte un dimanche (Domingo), le nom est resté. J'avoue que pour l'originalité on repassera, mais j'imagine que Christophe était du genre pratico-pratique. L'île fût colonisée par les Espagnols, les Français et les Anglais, finalement se sont eux qui y restèrent en dernier

Pour ma tendre moitié, ce fût son île préférée, elle me jure que cela n'a aucun rapport avec son nom, vous la croyez vous? Moi, je ne peux pas l'obstiner, on vit dans de très petits appartements...

Nous avons pris une excursion pour visiter deux chutes et une descente de rivière en tube.

C'est une île volcanique et la forêt est luxuriante il pleut souvent, presque tous les jours, mais cela dépend où on se trouve sur l'île. Le climat diffère selon l'endroit où l'on se trouve sur l'île, dans le centre, la forêt est omniprésente, donc beaucoup plus de pluie, sur la côte on a moins le sentiment qu'il y a trop de végétation pour le peu d'espace disponible, et le soleil est plus présent. Il y a beaucoup de dénivellation, pendant le trajet en bus, on monte, on tourne, on descend, on remonte, on retourne, les routes sont étroites et la végétation prend presque toute la place. L'endroit parfait pour apprendre à conduire.

La deuxième partie de l'excursion est plus mouvementée, mais très amusante, on décent la rivière Layou. Selon notre guide, il y a 365 rivières sur l'île, je suis désolé, mais je ne peux pas vous dire comment sont les 364 autres rivières, par contre la rivière Layou est très amusante.

Je vais vous montrer un exemple parfait du manque d'espace à la Dominique.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à la Dominique et découvert un peuple fier. Les autochtones Kalinago sont les seuls survivants des peuples originaires des caraïbes, tous les autres furent massacrer par les européens (Anglais, Français, Espagnols et Néerlandais). Notre guide était une descendante de ces autochtones et fière de l'être. L'île fût la première à se libérer de l'esclavagisme, et de nombreux habitants des îles avoisinantes y trouvèrent refuge.

De toutes les îles visités, c'est celle qui a le mieux préservé son mode de vie, tout n'a pas été sacrifié pour le tourisme. UN GROS BRAVO

îles Vierges des États-Unis

Elles sont composées principalement de trois îles Saint-Thomas, Saint-John et Sainte-Croix, elles étaient une possession danoise jusqu'à leur rachat par les États-Unis en 1917. (Wikipédia).

Nous avons accosté sur Saint-Thomas et malheureusement avec seulement quelques heures, nous n'avons pas pu visiter les autres. Nous avons loué un scooter pour pouvoir visiter quelques sites d'apnée.

Notre première escale Sapphire beach, une belle plage, mais l'eau est peu profonde et les coraux ne sont pas en bonne santé presque pas de couleur. Un peu décevant pour l'apnée.

Petit détail, même si on est en terre américaine, la conduite se fait comme en Angleterre, le volant est à gauche, mais la conduite est à droite. J'avoue que j'étais mélangé sur mon scooter, heureusement qu'il n'y a pas de sens sur le guidon... Nous avons croisé un autre Jeep à 6 roues que je vous ai montré en Floride. Je vous signale que je n'ai pas reçu mon exemplaire pour Noël, j'imagine que peu d'entre vous avez écris au Père Noël en ma faveur, sinon aucun. J'avoue que je suis un peu déçu de vos efforts!!!

Notre deuxième arrêt a été beaucoup plus fructueux, belle plage, mais pas seulement. Des coraux, des poissons nombreux et une eau claire et chaude.

Ensuite on s'est rendu à Montain top pour une vue époustouflante.

Particularité de l'endroit il y a une boutique de souvenir, vous pourriez y passer des heures sans pouvoir y faire le tour. Ce n'est pas une boutique c'est un entrepôt.

C'est une île qui mérite une longue visite, il y a sûrement plein d'endroit plus beaux les uns que les autres.

Près du port il y a un autre point de vue magnifique, on peut s'y rendre par un téléphérique ou un petit chemin y donne accès également. Une petite route sinueuse très le fun en scooter.

Pour terminer je vous offre quelques photos prises lorsque nous avons quitté le port.

WOW Une île à ajouter sur votre bucket liste.

HALF MOON CAY

Voici le prototype d'île qu'on s'imagine en pensant île des Caraïbes, sable presque blanc eaux turquoise, en fait le paradis de la farniente. Half Moon Cay n'est qu'un mirage, c'est une île privé qui appartient depuis 1996 à la compagnie Holland América Line, la compagnie avec laquelle on voyage. Seul les bateaux de croisières peuvent s'y rendre. Cette île n'est pas habitée, il y a seulement des employés de la compagnie. Nommée l'île Little San Salvador avant son rachat par Holland, c'est en fait un décor de cinéma. Il vous est proposé toutes sortes d'excursions, apnée, kayak, ballade à cheval ou tout simplement vous prélasser sur la plage.

Il y a un port en construction pour accueillir les navires de croisières, pour l'instant des bateaux plus petits font la navette entre le navire et la côte. Tôt le matin les employés transportent tout le matériel nécessaire pour offrir nourritures et boissons sur l'île. Pour l'authenticité, on repassera, pour nous la magie n'a pas opérée. J'avais l'impression d'être dans un tout inclus. Si on séjourne dans un tout inclus, on ne peut pas dire qu'on a visité un pays. Il y a des gens qui adorent les tout inclus et c'est correcte, mais nous avons été déçu par le côté fabriqué de l'île. C'est très beau, mais c'est tout.

Le sable est fin l'eau est incroyablement belle, mais pour nous la pâte n'a pas levée, j'ai eu l'impression de m'être fait arnaquer, la même chose que lorsqu'on vote pour un politicien et qu'il ne tient pas ses promesses. Nous repassions par Half Moon Cay le 5 décembre, mais nous ne sommes pas retournés sur l'île.

GRAND TURK

L'île Grand Turk est l'île principale du territoire dépendant britannique des îles Turques et Caïques. L'île est vraiment minuscules seulement 18 km2, en comparaison l'ile aux Coudres fait 23 km2, la comparaison s'arrête là. Elles n'ont pas les mêmes atouts, niveau baignable je vous suggère, surtout l'hiver, Grand Turk sans hésiter.

Pour faire de l'apnée nous avions choisi une plage à 10 minutes à pied du port environ. Nous n'avons pas pu nous y rendre, car nous avons été chassé par des locaux... minuscules en plus. Nous sommes devenus les proies de minuscules insectes mangeurs de chairs humaines. Nous avons dû battre en retraite, car leur voracité n'avait d'égal que leurs nombres. N'étant nullement intimidés, nous avons effectué un repli stratégique vers le navire. Après le dîner nous sommes repartis le ventre plein et avec la ferme intention de prendre d'assaut la plage, notre jour J à nous. Pour cela nous avions une arme secrète, une machine anti-moustique sous le commandement de ma partenaire de voyage.

Notre nouvelle offensive n'a pas eue les résultats escomptés, nous furent à nouveau submergés par le nombre des combattants et par leur ténacité à nous dérober des morceaux de peaux. Lors du débriefing de l'échec de notre mission, qui a eu lieu plus tard dans le voyage, j'ai appris que ma seconde avait oublié d'actionner notre arme de destruction massive. Cela arrive dans le branle bas de combat, manque d'entraînement je suppose.

Finalement nous avons dû nous rabattre sur une plage sans ennemis, occupée par des congénères à nous. À notre grande surprise la plage dans le port près des navires était tout de même très bien. L'eau était chaude, claire et une multitude de poissons occupaient l'endroit près à partager le territoire avec nous.

Le 20 février 1962, l'astronaute américain John Glenn, premier américain à effectuer un vol en orbite autour de la terre, a amerri au large de Grand Turk dans sa capsule Friendship 7 du programme Mercury2. (source Wikipédia)

BONAIRE

Après deux jours en mer, nous arrivons au clou du spectacle, les trois îles qui nous ont fait choisir cette croisière, les îles A,B,C pour Aruba, Bonaire et Curaçao. Le paradis de l'apnée et de la plongée sous-marine.

Location d'un scooter et hop on file comme le vent, disons un vent très doux, même plutôt une petite brise, car le scooter semble vivre un lendemain de veille, départ lent et la vitesse de pointe elle, arrive très rapidement. Seule explication valable, on transporte trop de matériel! On réussi tout de même à se rendre à bon port ou plutôt bonne plage pour se baigner dans les eaux chaudes de Bonaire,

D'un côté on a la mer de l'autre une parois rocheuse vraiment magnifique, la route n'est pas très large, même en scooter lorsqu'on rencontre un véhicule en sens inverse il faut s'arrêter .

Première étape Kapata et ensuite site des milles steps, chaque site est identifiée par une pierre peinturée en jaune avec le nom du site dessus.

Pour les gens qui rêvent aux magnifiques plages des caraïbes aux couleurs enchanteresses et aux sables fins comme de la farine, vous n'êtes pas à la bonne adresse. Les plages sont faites de galets et de coraux brisés qui font mal aux pieds et aux fesses si on ose s'asseoir, souvent un peu difficile d'entrer avec grâce dans l'eau, on a souvent l'air d'avoir abusé de l'alcool, il y a des roches pointues, d'autres glissantes la vague qui s'en mêle, je vous le dis on ne l'a pas eu facile. Par contre dans l'eau ouvrez bien les yeux. les coraux sont vivant, les poissons sont nombreux et les plongeurs sont heureux.

Vous allez me demandez pourquoi je n'ai pas plus de vidéo d'apnée et bien figurez vous, que le dit responsable de l'équipement audio visuel, moi en l'occurrence, a souvent oublié l'enveloppe protectrice pour le cellulaire et a d'autre moment quand j'avais l'équipement nécessaire et bien l'équipement refusait quelques fois de bien fonctionner. Pas toujours facile d'appuyer sur les boutons avec l'enveloppe, le cellulaire emblait avoir une volonté propre à lui.

Le port est vraiment très beau, un de mes préféré avec Curaçao. J'inclus quelques photos d'un petit village près de l'aéroport, nous avions loué le scooter dans ce complexe hôtelier.

Si vous cherchez un guide pour visiter Bonaire, je suis votre homme, je vais vous faire un prix d'ami une fois que vous aurez couvert mes frais de voyage.

CURAÇAO

La grande sœur de Bonaire, les plages y sont plus jolies, mais les fond de l'océan est moins spectaculaire que celui de Bonaire, moins de coraux donc forcément moins de poissons. Je ne sais pas si c'est comme ça pour tous les sites d'apnée ou de plongées, mais ceux que nous avons visités, nous avons pu faire cette constatation. Nous n'avons pas réussi à louer une scooter, on a donc loué une voiture, plus facile de transporter le matériel.

Désolé j'ai oublié laquelle des deux on a visité, elles sont situé l'une près de l'autre.

On a ensuite visité un endroit vraiment touristique, les touristes débarquent en autobus, ce qu'on appelle un attrape touristes. Il y a un quai et à chaque jour un restaurateur du coin vient jeter ses restes de poissons après avoir préparer ses repas. Évidemment on retrouve beaucoup de gros poissons et je ne parle pas juste de ceux qui respirent sous l'eau. La nature mis en scène pour le plaisir des touristes. Je vous jure j'ai vu une tortue obèse, on aurait dit un chien ou un chat qu'on alimente au friandise.

Ensuite c'est là que cela se gâte, je vous ai déjà dit qu'en croisière chaque minutes compte, donc ne voulant perdre de temps pour arrêter manger dans un restaurant, nous somme arrêtés dans une petite épicerie pour se trouver un mets déjà préparé genre sandwich ou autre. Nada rien, on s'est rabattu sur des sacs de chips. Je me suis pris un gros sac de Doritos avec un Coke question de bien digérer. J'en ai mangé la moitié en route pour notre nouveau site d'apnée. Ma mère m'a toujours dit de ne pas me baigner tout de suite après avoir manger, car j'aurais des crampes. Maman je m'excuse de ne pas t'avoir cru! Au début ça allait bien, je suis même retourné une deuxième fois faire de l'apnée. En sortant de l'eau j'ai commencé à avoir mal à l'estomac, on aurait dit une boule de Doritos cimenté par le Coke. J'ai eu des crampes à l'estomac pendant 5 ou 6 heures après. La douleur n'était pas constante, mais cela revenait régulièrement.

Je me suis étendu en arrivant au bateau, j'ai passé la soirée couché en me réveillant de temps à autre, pour boire du Sprite. J'étais vidé de mon énergie, j'ai dormi toute la nuit, le lendemain on était à Aruba. Le scooter était réservé, l'itinéraire planifié. Trente minutes après mon réveil, tout nos plans sont partis en fumée. J'ai passer la journée au lit, alternant le sommeil avec de bref moment de lucidité, je n'ai presque pas mangé de la journée, genre une tranche de pain. J'ai ensuite dormi toute la nuit. Finalement 36 heures plus tard, j'étais de nouveau opérationnel. Donc pour Aruba c'est parti remise. Je ne sais pas ce que j'ai eu, je n'ai pas été malade, mais toute mon énergie est disparu, j'étais au point mort, incapable de rester éveillé. Un genre de rattrapage intensif de sommeil. Le côté triste de l'aventure, c'est qu'on n'a pas visité Aruba et qu'après on était sur le bateau du mercredi soir jusqu'au samedi matin prisonnier du navire et des flots.

Je vais vous mettre un vidéo trouvé sur internet pour vous montrer le site d'apnée, loin des plages idylliques. Petit exorcise en même, le vidéo est en espagnol, question de vous préparer à la suite du voyage.

Je sais que cela à l'air incroyable, mais c'est un des sites les plus renommés de Curaçao.

J'ai préféré Bonaire à Curaçao pour les fonds marins, mais c'est tout de même un très belle endroit.

C'est dommage nous n'avons pas pu explorer Aruba, mais peut-être une autre fois. Ceci complète la croisière de 21 jours, Ma douce avait très hâte de passer à d'autre. C'est long 21 jours surtout qu'en tu ne contrôles pas ton horaire. on est habitué à faire ce qu'on veut, quand on veut, donc les croisières c'est pas notre façon préférée de voyager, mais cela permet de faire du repérage et de savoir où ça vaut la peine de retourner ou pas.

FIN DE LA CROISIÈRE ET DÉPART POUR BOGOTA, COLOMBIE

Villavicencio est une municipalité colombienne , capitale du département de Meta et le centre commercial le plus important des plaines orientales . Il est situé dans les contreforts de la Cordillère Orientale , au nord-ouest du département de Meta, sur la rive droite de la rivière Guatiquía . Fondée le 6 avril 1840, elle compte une population urbaine d'environ 552 010 habitants en 2021.Son climat est chaud, avec des températures moyennes de 24 °C et 33 °C (Wikipédia)

Pourquoi Villavicencio et bien pourquoi pas?

On devait se rendre à Cali pour une semaine, mais on nous a déconseillé fortement de s'y rendre, Des épisodes de violences secouaient la ville. Nous avons rencontré une personne plus tard qui contredisait ces faits, enfin bref, on avait l'opportunité d'avoir quelqu'un de la ville qui se proposait de venir nous chercher à Bogota. Une personne que l'amie de Dominique connaissait. Donc nous avons pris notre chauffeur guide de Bogota qui nous a amené dans un centre commercial à l'extrémité de la ville d'où notre nouveau chauffeur nous a amené à Villavicencio.

Le courant est passé tout de suite entre Gustavo et nous, vraiment sympathique. Gustavo essayait de nous parler en français un peu, beaucoup dans un anglais approximatif comme le mien et Dominique en espagnol. Donc personne ne s'est compris pendant 2 heures de route. Je blague on arrivait à se comprendre malgré le manque de fluidité de la conversation. L'expression descendre en ville prend ici toute sa signification, je vous rappelle que nous partons d'un plateau d'environs 2600 mètres pour se rendre dans une plaine.

Les routes sont vraiment en très bonnes états et les ponts, viaducs et tunnels sont bien entretenus, tout une différence avec le Québec.

Les prouesses réalisées pour construire la route entre les deux capitales sont vraiment impressionnantes. Il y a des ponts, des tunnels et beaucoup de TRAFFICO, comme il y a des camions, des autobus et des véhicules plus lents, on ne parle pas ici des autobahns allemandes.

Gustavo tenait absolument à nous présenter sa famille et nous a invité à dîner chez lui, l'hospitalité Colombienne. Ils sont vraiment très chaleureux et la famille c'est primordiale pour eux. On voit des ados ou pré-ados tenant la main d'un parent ou d'un grand-parent en marchant dans la rue au centre commercial, souvent aussi on voit des adultes tenant la main d'un aîné. Il y a un respect des aînés que nous avons malheureusement perdu nous, en occident en général. Ils ont encore le sens de la communauté, il y a des lieux de rassemblements comme des parcs dans différents endroits dans la ville et il y a toujours des familles, des amis pour discuter, se voir, des enfants qui crient autour en courant un peu partout, c'est vivant, c'est des liens que l'on voit de moins en moins chez nous. Bien sûr le petit appareil qu'on tient dans le creux de la main et qui nous hypnotise, nous coupant du réel, du vivant fait des ravages ici aussi.

Par l'entremise de l'amie de Dominique, Christina nous avons rencontrés Tatiana une Colombienne qui parle français et qui donne des cours d'espagnol en ligne et fait également des tours guidés de la région. Nous avons pris deux journées avec elle pour explorer la région. La première journée nous sommes allés faire une marche en forêt le long d'un petit ruisseau avec cascade et petite chute, vraiment très beau.

La baignade fût rafraichissante et amusante. Une jolie ballade en forêt, mais peu d'animaux pour ne pas dire aucun, le seul présence du règne animal fût une quantité phénoménale de fourmis, nous avons croisés des autoroute et des autoroutes de fourmis, j'ai même traversé au mauvais endroit sur une de ces voies, résultats il y a mon ADN dans une fourmilière de Colombie. Sérieusement mon pied brûlait j'ai dû me trouver un trou d'eau pour arrêter la sensation de brûlure et j'ai eu deux marques rouge sur le pied pendant une semaine, un peu plus et c'était l'amputation!!!

J'ai failli sauté de la petite falaise, mais vu mon poids, hé oui mon poids vous savez bien que les muscles sont plus lourds que la graisse, j'ai eu peur de vider le petit bassin en bas.

Après notre ballade en forêt, nous avons marché jusqu'à un petit village et là bizarrement une fois sortis de la forêt, nous avons vu beaucoup d'oiseaux, à croire que les oiseaux désertent la forêt pour s'établir en ville. Une cerveza obligatoire pour ne pas froissé les locaux et retour dans un Jeep taxi. Je dois dire qu'au niveau du confort, il manque un peu de dégagement au niveau de la tête et des jambes, si vous voulez vous sentir proche des gens c'est le truc idéal, mais pour le prix ridicule, faut faire avec.

Je ne vous est pas encore parlé d'argent, en Colombie on peut être millionnaire assez facilement. Un dollar canadien vaut environ 3000 pesos colombien, ça varie, mais pour faire les choses simple, nous avons pris cette équivalence pour avoir une idée du montant qu'on payait. L'épicerie est assez dispendieuse presque les mêmes pris sur certains articles qu'au Québec. Les vêtements de certaines boutiques dans les grands centres commerciaux sont peut-être un 10 ou 20 % moins cher que chez nous. Il y a des pièces de monnaie de 1000, 500, 200 et 100 pesos, il n'y a pas de pièce de monnaie, car je les lançais du balcon sur les passants...

Nous habitions un quartier assez riche, car la maison du maire était tout près de nous, quand on connaît l'honnêteté des politiciens en général et l'argent qui peut malencontreusement tomber dans leurs poches, je crois que l'affirmation est vraie.

Nous avons visités un parc gigantesque qui pourrait avoir un potentiel incroyable, mais dont les instigateurs du projet, des grands propriétaires terriens se sont lassés, le parc ne survit que parce que les locaux font tourner le parc avec les moyens du bord. C'est un parc naturel d'environ 600 hectares qui permet aux familles de profiter d'une journée tranquille. L'une des attractions de ce parc est qu'il abrite un grand nombre d'animaux typiques de la région tels que des chevaux, des cerfs, des tapirs et des capybaras, typiques de cette région de Colombie. Il dispose d'un hôtel de 35 chambres avec une capacité d'accueil de 150 personnes dans plusieurs hébergements, des espaces salons d'hôtel, une zone de plage et un lac de 50,5 hectares et de 4 mètres de profondeur au centre, une zone de ferme, une zone solaire, un restaurant et un lac de pêche de 14 hectares. Sur papier, ou sur écran d'ordi, cela semble alléchant, mais le parc manque cruellement de moyens pour se mettre en valeur.

Les locaux vendent des sacs de nourritures aux visiteurs qui peuvent ainsi nourrir les animaux du parc. Pas de visiteurs, pas beaucoup de nourritures pour les animaux. Il y a une section où l'université de Bogota je crois, étudie les crocodiles assurant ainsi un revenu, des étudiants de l'université assure une visite guidée de l'enclos des crocodiles. Il y a des tracteurs avec des voitures qui sillonnent le parc, transportant les visiteurs entre les diverses attractions. Vous pouvez faire de l'équitation, de la tyrolienne, restos, plage, hôtel, mais le tout transcende une manque de financement et de touristes par le fait même.

Le parc est situé a environ 45 minutes de Villavicencio, nous avons pris un bus pour nous y rendre, facile et peu dispendieux. Le retour fût plus compliqué, le parc est situé en pleine campagne donc pas d'arrêt de bus à proximité. Nous avons attendu au moins 15 à 20 minutes sur le bord de la route et lorsqu'on a enfin vu un bus.. il ne s'est pas arrêté. Notre guide a réussi à convaincre des visiteurs qui sortaient du parc de nous ramener en ville. Rendu en ville on s'est commandé un Uber. Nous avons beaucoup utilisé Uber pour se déplacer en Colombie, c'est facile et pratique, on connais déjà le montant de la course et on paie par carte de crédit.

Bioparque Los Oscaros

Petit anecdote en Colombie, le calendrier des jours fériés n'est pas le même que nous, la veille du jour de l'an, nous avons pris un Uber pour se rendre au parc Los Oscaros, le parc était fermé, on nous a dit de revenir le lendemain, donc le 1er janvier on a finalement visité le parc. Les centres d'achats sont ouverts à Noël et Jour de l'An. Le lendemain le 2 janvier au matin tout était fermé, les rues désertes, il faut dire que les Colombiens aiment bien la FIESTA, donc je crois qu'ils ont fêté dignement la nouvelle année.

Le Bioparc Los Ocarros abrite environ 1 200 animaux de 193 espèces différentes originaires de cette région, ce qui en fait le premier Bioparc du pays dans lequel cohabitent autant d'espèces originaires de l'écosystème des plaines. Le Bioparc est entièrement dédié à la préservation des ressources naturelles de la région. (Wikipédia)

Le parc n'est pas très grand, on a fait le tour deux fois plutôt qu'une, pas très achalandé, mais on était tout de même le 1e janvier. Pour eux se sont des animaux communs pour nous c'est plus exotique. Journée agréable.

PARQUE CENTRO COMERCIAL PRIMAVERA URBANA

Il y a des magasins partout en Colombie, j'en ai déjà parlé, mais ce centre commercial est un peu particulier, il y a une mini forêt et un hôtel incorporé aux complexe, c'est assez impressionnant. Il y a plein de petits sentiers où l'on peut voir des animaux. Les magasins sont généralement ouverts de 10h00 à 21h00 et certains commerces sont ouvert 24h, petits marquets, station d'essence.

L'aquarium est incorporé dans une imitation d'un grand arbre, vraiment beau.

Dernière info sur le centre commercial, ceci s'adresse aux hommes, une boutique d'homme, une vraie de vraie.

Notre chauffeur, guide et ami Gustavo était très triste, parce qu'il avait des voyages et activités de planifiés avec sa famille pour le temps des fêtes, il ne pouvait donc pas nous faire découvrir son coin de pays. Il a quand même tenu à nous amener à un endroit où les oiseaux se rassemble pour la nuit. Le site est un peu perdu dans un petit village, faut connaître. Le proprio, un cowboy Colombien, nous a fait visiter son site et après le spectacle des oiseaux, nous a cuisiner un repas typiquement Colombien, soupe avec des vrais morceaux de poulets et épi de blé d'inde. Il nous a même montré ses talents de danseur, bien sympathique.

Nous étions à Villavicencio pendant la période des fêtes, nous sommes arrivés le 21 décembre et on est reparti le 4 janvier, à tous les soirs avant Noël, il y avait des feux d'artifices et des pétards jusque très tard dans la nuit, parfois jusqu'à 5 heures. Après Noël, il y en avait un peu moins, mais 2 ou 3 jours avant le 1e janvier, les répétitions ont repris de plus belle. Voici l'apothéose.

Un autre chose qui fût une douche froide pour nous en Colombie, cette phrase est à prendre au sens propre. La majorité des appartements n'ont pas l'eau chaude, c'est le cas de la dire cela refroidit vos ardeurs. À Bogota, nous avions un dispositif dans la douche pour chauffer l'eau, mais pas à Villavicencio, donc dans nos recherches de Airbnb pour les logements suivant, le critère de l'eau chaude était essentielle.

Sortez vos mouchoirs pour la dernière histoire sur la ville. Nous nous sommes rendus à l'aéroport pour notre prochaine destination Medellin, un tout petit aéroport. L'ambiance est familiale, on est assis dans une petite salle en attendant de monter dans l'avion. Tout se déroule dans la même pièce, la salle d'attente est juste au côté d'où on passe la sécurité pour les bagages et que vous passez le détecteur de métal. Arrive un vieux monsieur tout frêle, le genre de personne qui si vous passez un casting pour le rôle d'un vieillard fragile, en le voyant vous renvoyer tous les autres candidats. Il est l'incarnation de la fragilité. Petit, frêle, le dos courbé, ses vêtements amples qui ont l'air trop grand, la lenteur dans les mouvements, les pas incertains, le regard un peu fuyant. Le gardien de sécurité le voyant, un jeune homme dans la vingtaine, au lieu de le faire tourner pour qu'il passe le détecteur de métal manuel dans son dos, c'est le gardien qui fait le tour du vieux messieurs. Ensuite il l'aide à se rendre à un siège, tu vois qu'il respecte la personne, il est gentil et protecteur pour le messieurs. Quand on connaît l'empathie légendaire des agents de sécurité dans les aéroports, la scène est touchante. Attendez... le meilleur arrive. Notre vieux messieurs se lève avec difficulté de son siège et il commence à chercher frénétiquement quelque chose dans son portefeuilles, dans ses poches de pantalon, de veste. Il se dirige vers le gardien de sécurité, nous n'entendons pas la conversation, de toute façon on aurait rien compris, mais nous devinons qu'il a perdu quelque chose, son billet, une pièce d'identité peu importe. Le gardien se met à chercher avec lui, rejoint par la suite par des voyageurs qui ont compris la détresse du vieux messieurs, tout à coup il y a au moins 5 ou 6 personnes qui tentent d'aider le vieil homme. Le manège dure une bonne dizaines de minutes, jusqu'à ce que le monsieur trouve une pochette dans son portefeuilles qu'il n'avait pas ouvert. Le messieurs est tout content et les gens se sont mis à l'applaudir. Pendant un moment, plus rien ne comptait mise à part d'aider cet être fragilisé, on sentait la bienveillance et la joie de tous quand il l'a retrouvé, je crois sa pièce d'identité. Vraiment un beau moment d'humanité tout simple.

San Andrés est une île de l'archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina, en Colombie. Il s'agit d'un atoll surélevé[1].

San Andrés est reconnue pour ses magnifiques plages au sable fin bordées de cocotiers, son eau transparente aux 7 dégradés de bleu, son excellente infrastructure hôtelière et ses magasins bien approvisionnés de produits importés ; elle est la plus grande et, surtout, la plus visitée des îles. (wikipédia)

Cette île appartient à la Colombie, mais est beaucoup plus proche du Nicaragua. Au XIXe siècle , Simon Bolivar, célèbre combattant indépendantiste colombien, occupa l'île de San Andrés et la plaça sous sa juridiction . L'île devint officiellement une partie de la Colombie vers 1822.

Initialement on devait passer 3 semaines à Medellin, mais après une semaine de bruit intense, on a décidé de retrancher une semaine et de partir plus tôt pour San Andres. Après la frénésie de Medellin, San Andres est très calme surtout que nous avons choisi un endroit retiré de la zone touristique. (Voir le X rouge sur la carte plus bas)

Le logement se nomme Haynes Cay view, juste en face d'une petite île du même nom. De notre terrasse on voyait les bateaux de touristes se rendre sur l'île, je vous jure que les bateaux avançaient par la vibration de la musique qu'ils diffusaient à bord, pas besoin de moteurs. Comme on a déjà vu neigé, pas en Colombie par contre, et qu'on ne voulait pas être entassé comme des sardines sur le bateau, 100 personnes dans l'eau pour voir 10 poissons on a décidé de ne pas aller sur l'île. C'est toujours un peu la même chose dans ces sorties touristiques, les poissons ne sont pas ceux qu'on va voir.

On s'est fait un ami Japonais pour la semaine, comme on était un peu en retrait de la civilisation, il fût très utile. Contrairement au reste de la Colombie, ici c'est l'ambiance des Caraïbes qui domine donc pas de klaxon, le nirvana auditif et vitesse pépère, .

Comme j'expliquais plus haut les tours de toutes sortes sont en fait le troupeau en déplacement, on aime bien faire nos choses en solo ou en petit groupe, donc nous avons trouvé des endroits pour le snorkeling à partir de la rive. Les centres de plongée ont souvent des endroits avec entrée et sortie de la mer déjà aménagés, près de leur bureau. Notre ami asiatique nous a aidé à les repérer et ensuite on en a essayé deux, verdict passable comme endroit, pas beaucoup de poissons et pas de corail.

Pour les plages, il y en a beaucoup, mais loin d'être désertes, peu importe où vous aller les bipèdes polluent, dans tous les sens du terme. Il y a énormément de côte à côte sur l'ile, comme l'ile est petite, c'est le moyen idéal pour les touristes pour se déplacer. Il y a aussi tous les commerces inhérents aux lieux touristiques, souvenirs, restos et bars. Contrairement aux autres îles des Caraïbes, je ne crois pas que les bateaux de croisières y viennent.

Il y a un boardwalk pour marcher le long de la mer, agréable et relax, on y fait de belles rencontres, un schtroumpf nouveau genre, ou de l'artisanat local allez savoir, si c'est de l'artisanat, je lève mon chapeau à l'artiste pour sa patience pour les détails peinturés, très achevé comme œuvre.

Vous pouvez voir des arcs en ciel sur les photos, nous en avons vu plusieurs, la température varie autant que le tempérament d'un ado, c'est à dire très intense un moment et l'instant d'après le beau temps est revenu. En ce qui a trait au vent, on aurait pu écorné des bœufs en quantité industriel.

Nous avions une grande terrasse sur le bord de la mer, visité par un ami à ne pas prendre avec des pincettes.

Petite anecdote amusante, c'est la première fois qu'on louait un appartement où le Wi-Fi fonctionne mieux à l'extérieur qu'à l'intérieur. Dans la cuisine pas de connexion, je devais faire un point d'accès mobile avec mon cellulaire près des portes françaises qui donnait sur la terrasse pour avoir du wi-fi dans la cuisine.

Nous avons loué le logement de San Andres 2 semaines complètes, car pour se rendre sur l'île de Providencia, on doit prendre un petit avion qui n'accepte pas les bagages de plus de 10 kilos. Nous avions donc un garde meuble pour stocké notre excédent de bagages.

PROVIDENCIA

Nous avons eu droit à notre premier incident d'avion à San Andres, nous étions prêt à décoller, on avait roulé jusqu'au bout sur la piste et puis on roule et on roule s'en vraiment prendre la vitesse nécessaire pour décoller. L'avion retourne se stationner au point initial, on nous fait tous descendre et retourner dans l'aéroport, au bout de 5 ou 10 minutes, on nous fait retourner à l'avion. Devinez quoi? Lorsqu'on retourne à l'avion, les techniciens font le plein de l'avion. Petit oubli j'imagine, un exemple parfait du proverbe vaut mieux prévenir que guérir. On ne leur en tient pas rigueur, valait mieux perdre 30 minutes de notre temps que de faire une baignade forcée dans l'océan.

Je vous insère une petite vidéo que j'ai faite pendant qu'on attendait pour le vol vers Providencia, il manque un bout, on devait faire l'embarquement, comment cela se passe avant le départ.

Déjà à San Andres le rythme effréné de la Colombie avait beaucoup diminué, mais a Providencia, il n'a pas seulement ralenti, je crois qu'il s'est arrêté. Vraiment un endroit très calme.

On s'est trouvé un ami Japonais aussi sur l'île, 40 minutes et on a fait le tour. La deuxième journée, on a fait une excursion en bateau, service VIP, on vient vous chercher directement sur le bord de l'eau, pas de plage, pas de quai, à la bonne franquette, les pieds dans l'eau et on monte. L'excursion dure un bonne partie de la journée. Première étape on fait le tour d'une île qui abrite des oiseaux, interdit d'y descendre, une zone protégée pour préserver leur habitat. Ensuite on se rend sur un pic rocheux où tous les tours de bateaux se rendent, on peut y manger, boire, se baigner et monter quelque peu pour admirer les alentours, mais difficile de prendre des photos de l'endroit, étant donné la maladie du selfie de plusieurs touristes qui se mettent en scène.

On peut passer le temps qu'on veut à cet espèce de rest area maritime, ensuite on se dirige vers une petite barrière de corail d'où on fait un peu d'apnée, retour sur le bateau pour contourner l'île de Santa Catalina, nouvel arrêt pour l'apnée. Dernière étape la plage de notre choix pour la farniente. Nous sommes obligés de nous plier aux usages, on ne veut pas être impoli, donc cerveza et hamac pour ne pas décevoir notre capitaine.

Puis vint le drame, je vous explique, c'est toujours un peu compliqué d'embarquer dans un petit bateau quand il n'est pas amarré à un quai, les vagues lui donne la démarche de quelqu'un qui a abusé de l'alcool. Donc en parfait gentlemen que je suis, SI SI, je propose à ma douce de l'aider à monter dans le bateau, le capitaine lui offre également son aide, mais notre héroïne se sent insulté de notre offre et veut prouver qu'elle n'est pas une petite créature qui a constamment besoin d'aide, donc elle se hisse à bord avec toute la détermination de son égo, elle glisse dans le fond du bateau se cogne le dos sur le banc. Résultat elle s'est probablement fracturé ou fêlé une côte ou deux, étirés, froissé un ou des muscles, plusieurs jours à tenter de dormir assis, car elle avait trop mal pour s'allonger. Comme elle est un peu beaucoup têtu, elle n'a pas voulu voir un médecin. Nous sommes en avril au moment où j'écris ces lignes et elle n'est pas complètement guérie, elle ressent encore de douleurs.

Cette petite mésaventure ne nous a pas trop limité, car Dominique est très dure avec son corps, nous avons fait de petites sorties en scooter, et j'ai fait un peu d'apnée dans un des endroits que le guide nous avait fait découvrir, l'endroit n'était pas trop loin du rivage, 10 à 15 minutes du rivage.

L'île de Santa Catalina est relié à Providencia par un petit pont. Sur l'île il n'y a aucun véhicule, pas de route, sinon un boardwalk qui suit la mer.

Comme je vous aime bien, aujourd'hui vous aurez un bonus, le décollage de Providencia et l'atterrissage à San Andres pour le même prix. N'est-ce pas magnifique!!!

Nous avons manqué la grande attraction de l'île, le samedi il y a des courses de chevaux sur la plage, mais nous sommes arrivés un dimanche et reparti le vendredi suivant, donc on a seulement vu un cavalier et sa monture s'entraîner, le bruit des sabots sur le sable, c'était impressionnant.

L'île de San Andres commence à gagner en popularité auprès des voyageurs, une destination abordable et un endroit sécure pour explorer les environs de votre tout inclus, par contre Providencia ce n'est pas encore très touristique et présentement vous aller trouver de petit hôtel ou des Airbnb, mais pas de grands resorts et c'est bien tant mieux pour la population.