Alors aujourd'hui attention, nous fumes entourés de chinois car oui on a fait les incontournables de Venise (on a fait aussi beaucoup comme les chinois, le nombre de photos a explose).
Après un petit déjeuner sur les chapeaux de roue (l'hôtel est complet mais les tables du petit déjeuner peu nombreuses) on se chausse dans les baskets qu'on a tenté de sécher au sèche cheveux (la pluie torrentielle d'hier est rentrée partout).
En route pour vers la seule et unique place de Venise, la place Saint Marc. Pour la rejoindre, rien ne plus simple à cette heure, suivre les ponchos colores des japonais.
Le rythme va être soutenu aujourd'hui tout se passe sur cette place dans des créneaux espaces de quelques heures.
On commence par le palazzo ducale, un bâtiment très massif posé sur des énormes pieux de mélèze plante dans du sable (vaut mieux savoir ça une fois sorti du batiment).
Ici c'est le palais des doges, à la fois ses appartements mais aussi le lieu où il exerce tous les pouvoirs : législatif, exécutif et de police.
C'est ici que se passait également beaucoup de dénonciations auxquelles les doges et ses conseillers se réunissaient pour statuer sur leur sort... la plupart n'avait peu d'espoir et se retrouvaient dans la prison reliée aux palais des doges par le célèbre "pont de soupirs".
Alors autant dire que face aux fastueux des ponts de Venise mais surtout à la richesse du palais des doges, on se demande pourquoi il a si grande réputation, nous il nous a déçu.
Quant au palais des doges, on en a pris plein les yeux.
A la sortie on fait quelques pas (pas les derniers de la journee) le long de la mer vers le fameux pont des soupirs encore une fois.
On traverse la place Saint Marc pour se rendre au musée corner. C'est ici que sissi est venu passé quelques années, alors que son mari vient lui rendre visite une dizaine de fois (une amorce d'un prochain voyage ?).
Après ça désolée mais une pause s'impose car on a besoin de force avant de prendre de la hauteur. Nous voici tout en haut du campanile de la place saint marc. J'avais caché à louison que j'avais réservé l'ascenseur, il boudait ne voulant pas monter.
Bref on monte et même pas peur qu'elle s'écroule (la derniere est tombée en 1902 ne faisant qu'une seule victime : le chat du gardien). Quant à la haut, la vue est saisissante sur tout Venise.
On redescend vite car ce n'est pas des lunettes de soleil qu'il me fallait mais un bon bonnet.
Nous avons encore un peu de temps avant la quatrième visite du jour, alors nous marchons nous marchons nous marchons.... un pont, des marches, un campo, encore un pont et donc encore des marches (car oui pour traverser les canaux, les ponts ne sont pas tout plats mais il faut les monter et les descendre).
Nous découvrons de vrais autoroutes de gondoles.
Et pas que pour les gondoles
A force de se perdre, notre quatrième rendez vous risque d'être manqué. Mais nous arrivons à l'heure grâce au billet coupe fil pour la basilique Saint Marc, le joyau de la ville parait il.
Au départ, la noirceur du lieu ne nous révèle pas toute sa réputation mais alors quand on prend de la hauteur on voit rapidement la beauté des 8500 m2 de mosaïque...
De la haut on accède à la loggia avec une nouvelle fois la vue sur la place Saint marc et les monuments vu auj.
On redescend et cette fois ci les ponts en cas de grande marée nous sont de grands saluts non pas pour les inondations, on vous rassure, mais tout simplement pour poser notre derrière quelques instants.
Après une glace dégustée en se reposant,
on poursuit notre chemin de gondoles, en gondoles, de ponts en ponts, de ruelles en ruelles.... à tel point qu'à un moment nous sommes à l'opposé de notre hotel.
A tout ceux qui me connaissent bien aujourd'hui j'ai découvert mon paradis, mais louison ne m'a jamais laissé rentré (trop peur de me voir perdu à jamais).
Pas d'inquiétudes louison a également trouvé le sien.
Ce soir nous arrivons enfin à notre hôtel, éreinté et la peau tannée par le vent. Nous aurions aimé savoir marche sur les mains car autant vous dire que nos membres inférieurs sont ce soir inexistants ou tellement douloureux qu'on a l'impression qu'ils sont de bois.
Oui oui vous ne rêvez pas, beaucoup de campanile penchent dur et ne nous sommes pas à pise. Ce n'est pas rassurant effectivement quand on voit comment la ville tient... elle s'est tellement réveillé de fois d'incendie elle se réveillera certainement des enroulements ou effondrements.
Dernière spécialité de Venise avant un gros dodo.