"Il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant où l'horizon de demain vient nous dire ses promesses "13 novembre 2023.
" La tête ici, les pieds ailleurs" je trépigne déjà d'impatience durant l'embarquement au sein de l'aéroport de Nantes.
Pour tempérer mon empressement je décide de faire le compte à rebours du début de cette formidable aventure:
1) mon appétit maladif de voyages et ma curiosité insatiable pour découvrir le monde
2) mon envie de pouvoir reparler au quotidien l'espagnol
3) mon désir de pouvoir exercer mon diplôme professionnel sportif d'accompagnateur de tourisme équestre à l'étranger
4) mon entretien avec plusieurs structures en Argentine et mon choix portant sur l'une d'entre elles.
5) la rapidité des démarches administratives pour l'obtention du PVT. Après un rdv obtenu début octobre, je recevais quelques semaines plus tard mon visa dans ma boîte aux lettres , prêt à l'emploi !
6) Puis quelques semaines plus tard comprenant des préparatifs musclées et l'aide non négligeable de mes proches j'étais fin prête à donner vie à ce rêve d'enfant : parcourir les terres patagoniennes à cheval.
Le vol se déroule en deux temps. Première escale Madrid et le début des soucis !
Je dispose que de 50min pour changer de terminal et sauter dans mon prochain avion. Autant dire que j'étais sur les starting-blocks dès l'atterrissage de l'avion prête à pulvériser tout obstacle.
Après un sprint où même Usain Bolt ne serait pas de taille je m'installe pour 13h de vol sans trop d'encombres.
Le voyageur contemplant à l'infini une mer de nuages Arrivée à Buenos Aires sur les coups de 21h heure locale, je patiente longuement avec l'ensemble des voyageurs au contrôle des douanes : Migraciones.
Puis je constate alors que ma valise a été retardée et qu'elle n'était pas en soute sur notre vol. Je me dirige donc au comptoir des réclamations et j'apprends que ma valise ne pourra être présente sur les lieux que le lendemain à 12h. Or j'ai une seconde correspondance le lendemain dans un autre aéroport... Malgré la fatigue et l'exaspération sympathique de mon interlocuteur je fais le nécessaire afin qu'il assure le transfert de mon bagage. J'étais loin de me douter qu'il s'agirait là du début d'une autre aventure.
Je contacte mon hôtel à la sortie et un des membres du personnel vient me chercher en voiture. Je fais la connaissance d'Augustin et de Matias, qui m'accueillent à bras ouverts dans leur écrin de verdure. Je m'écroule de sommeil une fois arrivée devant me lever tôt le jour suivant.