Carnet de voyage

mon trip a moto

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Dernière étape postée il y a 2136 jours
Par Rémii
Changement de blog car l'ancien est un peu trop compliqué pour moi...
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Publié le 19 novembre 2018

Pourquoi avoir choisi de partir dans ces pays la, en moto,et à cette période? la question m’à été posée plus d’une fois lorsque j’expliquais mon projet.

Pourquoi partir dans ces pays la? Pour ceux qui ne sont pas au courant, j’ai décidé de partir découvrir l’Italie, la Slovénie, la Croatie, le Monténégro, l’Albanie et la Grèce. Le fait d’avoir choisi ces pays là n’est pas un hasard, cela m’intéressait d’aller découvrir cette partie de l’Europe que je ne connaissais pas. Après m’être renseigné un peu sur des forums de motard pour savoir ce que donnait ce genre de voyage dans ces pays la, le trajet est plus ou moins fixé. Plus ou moins fixé car lorsqu’on part seul et sans programme, les plans sont toujours susceptibles de changer et c’est aussi surement un peu ce que je recherche, me laisser porter par le moment présent.

Pourquoi partir à moto? J’ai obtenu mon permis moto il y a un an et demi de ça, j’ai tout de suite acheté la moto que je voulais, un trail Suzuki Vstrom 650 et depuis difficile de la laisser plus de 2 jours à l’arrêt. En mai 2017 je pars faire la Corse à moto, en mai 2018, l’Italie. Le voyage à moto m’a tout de suite plût, le fait d’enquiller les kilomètres à moto ne me fait pas peur et me procure du plaisir. Etant adepte de la bonne franquette, tant que je peux caler de quoi se loger, de quoi se nourrir et de quoi boire sur la moto, ça me convient.

Pourquoi partir à cette période? C’est sur que lorsqu’on regarde les températures dans ces pays la à certains endroits ça peut en refroidir plus d’un. Mais bon quand on a fait la Norvège au mois de Mars et dormi en tente sous – 25°, plus rien nous fait peur derrière. Non c’est sur que je vais surement pas avoir super chaud mais ce n’est pas non plus ce que je recherche, sinon j’aurai surement opté pour un séjour au sud de l’Espagne. Je pars à cette période tout simplement parce que je suis disponible et que le fait d’aller faire ce voyage en été m’attirait pas plus que ça à cause du monde. Partir hors saison à ses avantages.

Ça y est le jour du départ est arrivé, les affaires sont bouclées, j’ai finalement réussi à rentrer tout ce que je voulais dans mes bagages. Etant déjà parti en Corse et en Italie avec uniquement un sac à dos et 1 top case, je me suis promis de ne jamais refaire cette erreur et j’ai donc investi il y a 2 mois dans des sacoches 100% Aluminium GIVI (37L pour les sacoches latérales et 42L pour le Top Case).

M’étant moi même intéressé avant mon départ aux affaires à prendre lors d’un road trip à moto j’ai bien été content de trouver sur certains forums le détail du matos indispensable donc je vais faire de même.

Pour la moto:

  • 1 trousse d’outils complète
  • 1 bidon d’huile
  • 1 kit de réparation câbles
  • 1 bombe anti-crevaison
  • 1 rouleau de scotch (au cas ou il y ait du rafistolage d’urgence à faire)
  • 1 bombe de graisse chaîne
  • 1 support pour téléphone (bien pratique d’avoir le GPS sous les yeux lorsqu’on cherche une adresse, cela évite de s’arrêter toutes les 5 minutes pour regarder son téléphone)
  • 1 chargeur allume-cigare + câble téléphone pour recharger son téléphone depuis la prise allume cigare récemment installée sur la moto

Pour le camping:

  • 1 tente
  • 1 sac de couchage grand froid
  • 1 matelas gonflable
  • 1 oreiller gonflable
  • 1 réchaud + 1 petite bouteille Primus
  • 1 popotte + couverts

Pour moi:

  • 2 bas techniques
  • 2 hauts techniques
  • 4 sweats
  • 1 doudoune
  • 3 pantalons
  • 3 shorts
  • des t-shirts
  • 1 bonnet, 1 béret, 1 cache-cou et 1 écharpe
  • caleçons/chaussettes
  • 1 paire de gant moto hiver
  • 1 combi intégral contre la pluie (en moto)
  • 1 pancho imperméable (plus pour la ville)
  • 1 trousse de toilette
  • 1 trousse de secours
  • et j’ai surement du oublier 2- 3 trucs mais le gros est la!

Après un petit Tetris tout est rentré dans les bagages et voila le résultat:

Le voyage se faisant à moto il est nécessaire que je prenne en compte la météo avant d’enfourcher la bécane mais en ce lundi 15 octobre 2018 le soleil est au rendez-vous sur Annecy et il fait encore bon pour cette période. Il est 10h, un dernier au revoir à la madre puis je pars direction Aix-en-Provence, premier stop ou je vais voir Max un pote.

La moto indique 31 550 km au départ, j’ai hâte de voir le compteur au retour.

Le trajet se déroule bien, plutôt habitué à emprunter la route pour le Sud en été, j’avais jamais vu si peu de monde sur la route Napoléon , tant mieux pour moi. Au fur et à mesure que je descends le ciel se charge et arrivé à Sisteron les premières gouttes tombent mais cela ne dure pas. J’ai quand même enfilé ma combinaison de pluie et protégé sac à dos et sac de couchage sanglés sur les sacoches. Max m’à dit que de la grosse pluie était attendue sur Aix dans l’aprem avec beaucoup de vent. J’arrive chez lui aux alentours de 17h00, j’ai esquivé la pluie de peu mais le vent est bien présent. Je devrais rester 2-3 jours a Aix puis je reprendrai la route direction Antibes pour aller passer un peu de temps chez mon grand père avant de quitter le territoire français pour l’Italie.

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Aix en Provence: Le beau temps n’étant pas au rendez-vous je n’ai malheureusement pas pu faire tout ce que j’aurai voulu faire mais les bons moments passés avec Max et Vic ont fait de ces 4 jours un bon début de voyage. Quelques balades dans le centre ville d’Aix en Provence, découverte d’un petit marché, un premier cours d’harmonica de la part de Max, des démonstrations de piano, descente de Chouffe dans un bar place de la Mairie, les 4 jours sont passés bien rapidement et il est déjà temps pour moi de filer chez mon grand père à Antibes. J’enfourche la bécane pour 3h de temps et me voilà sur Antibes.

Quelques photos d’Aix:

Antibes: Ce coup-ci on se croirait presque en plein mois d’Août sans la surpopulation de la cote d’Azur à cette même période et c’est plutôt agréable. Au programme: balades en bord de mer, baignade dans une eau d’une vingtaine de degrés, lecture sur la plage, restaurant les pieds dans l’eau, théâtre, visite des villes longeant la côte (Antibes, Eze (très joli village perché dans l’arrière pays niçois, je recommande) Nice, Cannes etc…).

Après avoir remis tout le matériel sur la moto, je me mets à nouveau en route mardi 23 octobre au matin, direction Tiglieto un petit village dans les montagnes au dessus de Gênes. N’étant pas pressé, je décide de passer par la nationale, au total une journée de 7h derrière le guidon pour seulement 280 bornes. Pas mécontent d’arriver d’autant plus que le village étant à 600 mètres d’altitude et que le soleil se couchant, ça commence à meuler.

A peine les pieds par terre que le voisin de la personne chez qui je suis hébergé me saute dessus en voyant ma plaque d’immatriculation et commence a me parler en français. Il avait vécu une dizaine d’année a Grenoble et donc connait la France assez bien, même très bien car j’ai droit a un cours d’histoire de 45 minutes sur la France par…un italien. Une fois tiré d’affaires, Roberto m’accueil avec un thé et je commence à faire connaissance avec celui-ci , Franck (un anglais-italien) et Tim (un Australien-Allemand), deux gars qui sont également chez Roberto via workaway. Pour ceux qui connaissent pas c’est un site internet qui met en relation des personnes qui ont besoin d’un coup de main chez eux pour des taches x et des personnes qui sont à la recherche de quelque chose à faire. Le deal étant qu’il n’y à pas d’échange monétaire, les personnes travaillent environ 4 à 5 heures par jour et sont logés et nourris en échange. Pour ma part, je pense que tout le monde est gagnant.

En ce qui me concerne je trouve le concept plutôt cool, j’ai passé des supers moments que ce soit pendant le temps de travail ou pendant mon temps libre.

Niveau travail, j’ai passé la plupart de mon temps à faire de la peinture mais j’ai également eu l’occasion de monter des meubles, faire du rangement, réparer les dégâts de la tempête, etc… Lors de mon temps libre et lorsque le temps le permettait, j’allais faire des balades en foret au couleurs d’automne, j’allais aux champignons, à la pêche, je prenais des cours de cuisine donnés par Franck, je faisais du sport etc… je ne me suis pas ennuyé du tout, même en étant quasi coupé du monde. Ce fut une super première expérience Workaway que je n’oublierai pas.

la rivière avant et après la tempête (au même endroit) 

Le temps étant mauvais dans le Nord de l’Italie je change mes plans et décide de descendre visiter la ville de Florence plutôt que de monter aller voir les lacs du Nord, ça sera pour une prochaine.

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Publié le 19 novembre 2018

Le temps étant moyen lors de mon arrivée et profitant d'être en ville, je décide d'aller crécher au chaud en auberge de jeunesse pour 3 nuits.

Florence est une très belle ville mais malgré le fait que nous soyons mi- novembre les touristes sont tout de même nombreux et les files d'attente pour rentrer dans les musées sont d'une longueur à faire peur! La transition est un peu dur après 10 jours passés dans le petit village de Tiglieto.

N'ayant pas l'occasion tous les jours, je me lance quand même dans la queue pour aller voir la fameuse sculpture David de Michel Ange, plutôt impressionnante!

Je retiendrai de Florence que c'est une ville riche en monuments qui vaut le détour mais bien trop de monde pour moi. Je quitte donc toute cette agitation pour rejoindre Bologne et Modène, l'une étant à coté de l'autre avec au programme nuit en tente et en caravane.

La ville de Bologne casse pas 3 pattes à un canard, une belle place, une belle basilique mais pas de quoi s'y éterniser, tout comme Modène d'ailleurs. Je file donc sur Vérone assez rapidement.

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La ville de Vérone est très fashion, Chanel, Gucci, et j'en passe! Je ne fais que passer dans les rues commerçantes et m'attarde plus sur les bâtiments à voir comme l'arène , la basilique, ou encore le fameux balcon de Juliette. Une petite journée me suffit pour faire le tour de la ville et je repars direction le lac de Garde pour rejoindre Rik qui m'héberge pour la nuit.

Lazise, petit village au bord du lac est désert hors saison mais d'après Rik, native du village devient complètement bondé en été. J'ai la chance d'arriver mi-novembre et profiter du charme de la ville sans le bain de foule qui va avec. J'ai jamais eu de mauvaise expérience via couchsurfing mais cette rencontre est surement l'une des meilleures. Rik à le cœur sur la main et m'en fait pleinement profiter. Dégustation de vin chez un de ses potes, arrêt au bar, repas dans un restau gastro (huîtres, caviar, champagne...), conduite de sa Fiat Cabriolet 124 décapotable autour du lac de Garde, tout ça me change bien du sandwich dans la tente. Encore un gros merci pour ton accueil. (Si jamais y'en a que ce intéresse il recherche actuellement quelqu'un pour bosser dans son bar les week ends jusqu'a fin Décembre minimum). Malgré le fait qu'il me propose de rester plus longtemps, je file dans une petite ville au dessus de Venise ou la famille de Viviana et Stephano m'héberge.

J'ai malheureusement pas pris de photo au restau mais le contraste entre mon style vestimentaire et ceux des autres clients a dû en faire rire plus d'un 😉

Le soleil nous a permis de rouler en décapotable tout du long, pas déplaisant.

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Publié le 20 novembre 2018

Deuxième expérience Workaway, tout aussi bonne que la première. Viviana, Stephano, Cesare et Cecilia m'accueillent comme un membre de la famille et m'intègre dans leur quotidien comme si l'on se connaissait depuis toujours. J'ai même une chambre et une salle de bain perso au sous sol de leur maison. Au programme réorganisation du grenier, peinture et entretien du jardin.

Je profite de mon temps libre pour visiter les alentours Bassano del Grappa, Castelfranco Veneto, Monte Grappa, Asolo, Maser etc... La région est très viticole mais les vignes ne ressemblent pas vraiment à celles que l'on peut trouver chez nous. Elles sont beaucoup plus hautes, les vendanges doivent surement être moins pénibles que chez nous.. 😉

J'ai passé beaucoup de temps à participer aux activités de la famille, découverte du Vovinam Viet Vo Dao (art martial du Vietnam), aller chercher les enfants à l'école, cours de fit Crossing avec Viviana, battle de Just Dance, course de voitures télécommandées avec Cesare, atelier dessin avec Cecilia, randonnées et j'en passe! Que de bons moments passés pendant cette semaine chez eux, je ne suis pas prêt d'oublier la façon dont vous m'avez accueilli et j'espère vous revoir rapidement.

Toi non plus "petit morceau de pain" je ne t'oublierai pas 😉
Tartiflette time
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Publié le 20 novembre 2018

Lors de mon séjour à Rossano, j'ai eu l'occasion de passer une journée à Venise située à seulement une heure de train. La moto reste donc au garage pour le moment!

Le plus impressionnant pour moi à été le fait qu'ils font vraiment absolument tout par bateau. Je savais que Venise était réputé pour ses canaux mais je ne savais pas qu'il n'y avait aucune route dans la ville. Enfin on a juste pas la même définition du mot route. Pour eux, les seuls axes de circulation sont les canaux.

Ce qui veut dire que tout se fait par bateau: transport de marchandises, ambulance, police, poste, transport de personnes, y'a même des radars pour bateau dans certains canaux!

J'ai eu la chance de découvrir Venise sous le soleil et sans une foule de touristes.

Les 10 jours passés à Rossano sont déjà fini et il est temps pour moi de partir mais lorsque je leur parle des Dolomites comme prochaine destination ils me proposent de venir avec eux passer du temps dans leur deuxième maison qui se situe dans un petit village dans les Dolomites. Nous voila parti pour la montagne!

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Publié le 29 novembre 2018

Après 4 jours passés dans les Dolomites, il est temps pour moi de reprendre la route direction Bled en Slovénie.

J'ai froid!! Le passage en Slovénie est compliqué du fait qu'il faille passer des montagnes pourtant pas bien hautes mais la neige et le froid rendent les routes très glissantes. Le fait que la nuit tombe à 16h n'arrange rien. Je finis le trajet à 30 km/h, 10 dans les virages mais heureusement les slovènes sont pas cons et gardent leurs distances. J'arrive finalement à l'auberge de jeunesse où je reste 4 jours.

je confirme 

Bled est une ville du Nord de la Slovénie réputée pour son lac et sa petite île. Malheureusement la pluie fait des siennes et le froid persiste. Y'a pas de doutes l'hiver est bien là! Je profite d'être dans les parages pour visiter le parc du Triglav, seul parc naturel de Slovénie avec le plus grand lac du pays, Bohinj lake. Il n'y a pas grand monde à cette période, voir même personne comme par exemple à Savica waterfall ( troisième attraction touristique de Slovénie) ou je suis complètement seul pendant des heures.

Arthur brésilien rencontré à l'auberge et Austin américain rencontré à l'arrêt de bus 
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Publié le 11 décembre 2018

Il est temps pour moi de descendre dans le sud de la Slovénie pour ma troisième expérience workaway. En 3h30 de temps je traverse la Slovénie du Nord au Sud (sous la flotte sinon c'est pas marrant) et arrive à Kastelec, petit village à coté de Koper à 15 minutes seulement de la cote. Sur la route, j'ai fais la rencontre de bikers dans un bar qui me demandent ce que je fous sur la bécane en décembre et sous la pluie. On partage le café ensemble, partagent quelques expériences bien marrantes puis je reprends la route.

Park Istra est un projet de charité qui consiste à participer d'une manière ou d'une autre au développement de la Région Istria. Les bénévoles, plus ou moins nombreux selon la saison et selon la possibilité d'accueil, ont l'opportunité d'approfondir leurs connaissances dans des domaines très variés. Par exemple j'ai eu l'occasion pendant les 10 jours passés la bas de ramasser du mais pour un paysan du coin, ramasser des kakis pour les donner à la Croix-rouge, participer à un projet de permaculture en plantant des arbres fruitiers, filer un coup de main pour la rénovation de la nouvelle maison des volontaires etc.. Mais les jobs sont nombreux: débroussaillage dans une commune, aide à la préparation d'un brunch, filer un coup de main à la SPA (nettoyage des animaux, promenade) etc... je vais pas tout énumérer la liste est longue et variée mais les jobs se font toujours dans la joie et la bonne humeur!

ramassage de mais pour un paysan quelque peu en retard 
plantation d'arbre fruitier pour un projet perma 
ramassage de kakis pour les donner à la croix-rouge 

En terme d'organisation nous travaillions 4h30 le matin et avions tous les après midi de libre ainsi que 2 jours par semaine. Ducoup nous avons mis ce temps à profit pour aller visiter la ville de Ljubljana pendant 2 jours, visiter les villes dans les parages (Koper, Izola, Piran, Pula), passer 2 jours sur l'île de Cres en Croatie, se reposer etc...

De très belles rencontres, des jobs plus qu'enrichissants et des bons moments de détente voila comment je présenterais le projet. Les 2 semaines sont passées à une vitesse incroyable et il est temps pour moi de passer la frontière Croate pour découvrir un nouveau pays.

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La route entre Koper en Slovénie et Veliki Modrus Potok en Croatie est désertique mais superbe. Vu la route verglacée et le nombre de voitures croisées çà serait pas le moment de chuter avec la bécane. Finalement tout se passe bien et j'arrive quelques heures après chez ma nouvelle hôte Lily. Il y a également une américaine de 24 ans qui est la également en Workaway ce qui fait donc 9 personnes dans le village avec moi , a priori on devrait pas être embêté par les voisins. Tout de suite je me sens comme chez moi et fait la connaissance de Lily et Patricia. Les jours passent et se ressemblent nous profitons des beaux jours pour se promener en foret avec les chiens, se poser au bord de la rivière etc... Les mauvais jours sont consacrés à la cuisine, faire du pain, jouer aux cartes, faire des puzzles, écouter de la musique, parler au coin du feu etc... dans les deux cas que de bons moments passés ici.

Je profite d'être dans les parages pour aller voir les filles rencontrées dans l'ancien Workaway qui sont maintenant à Zagreb. Faute de galère auto-stop, elles vont même venir passer 2-3 jours chez Lily.

Au niveau travail il n'y a pas grand chose à faire, Lily a beaucoup de projets mais ils ne peuvent être fait que lorsque les beaux jours reviendront donc je l'aide comme je peux pour le moment, je coupe un peu de bois pour le chauffage, je peins chaises et portes, je cuisine, ménage/vaisselle mais ça s’arrête la.

Les fêtes approchants, j'ai prévu de rentrer passer Noel avec ma famille sur Annecy et fêter le 31 avec les copains sur Bruxelles. Je laisse donc la moto à Veliki Modrus Potok et retourne en avion sur Annecy.

Après 23 heures de bus depuis Bruxelles, me voici de retour a Veliki Modrus Potok pour continuer mon road trip, j'ai hâte de reprendre la bécane. Je repars demain pour visiter les lacs de Plitvice et continuer ma découverte de la Croatie en longeant la cote car ici il neige de nouveau.

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Publié le 17 janvier 2019

Changement de programme: voyager en hiver et surtout a moto nécessite de prendre en compte les conditions météorologiques, et celles-ci étant pas très bonnes dans les terres croates, je suis contraint d'abandonner la découverte des lacs de Plitvice et de rejoindre la cote où le climat est plus stable et surtout où les routes ne sont pas gelées.

Ducoup je décide de rejoindre Zadar où je suis gentillement accueilli par Emmanuela. La route pour y aller est superbe, j'emprunte "la majistrale adriatique" (route longeant la côte de Rikeka et Dubrovnik) et je comprends pourquoi elle est surnommée ainsi. Quel plaisir de rouler d'autant plus que les routes sont désertes à cette période et le soleil est présent. J'ai tout de même 2 ou 3 pulls en permanence. La quasi totalité des hôtels, restaurants, bars et discothèques sont fermées à cette période mais j'imagine la folie que cela doit être en pleine saison. J'ai pas compté le nombre d'habitations à louer mais c'est impressionnant.

Zadar: La ville est jolie, d'autant plus qu'il fait a peu près beau et entre 5 et 10 degrés. Conditions idéales pour visiter la ville.

Eglise Saint Donat 
Les orgues marins: bien cool 😀

Malheureusement je suis malade comme un chien et reste cloué au lit les 2 jours qui suivent.

Une fois la pêche retrouvée je décide d'aller visiter l'île de Pag située à 1h30 de Zadar au Nord. L'île est vraiment superbe, j'y retrouve la soeur d'Emanuela qui habite la-bas à l'année et bosse dans un bar. On passe une super journée.

Découverte du parc Krka: A défaut ne pas avoir vu les lacs de Plitvice j'ai pu voir les cascades de Kardinski et le lac Visovac, très jolis aussi.

Je continue ma descente de la Croatie direction Split pour 2 jours.

le palais des Dioclétiens et la cathédrale 
Je lui ai titiller l'orteil apparemment ça porte chance... 

Suite du voyage: visite de Dubrovnik et ses remparts imposants. De jour comme de nuit, celle ville dégage quelque chose d'impressionnant. N'ayant vu ni Star wars ni Games of Thrones je peux pas confirmer mais apparemment pas mal de scènes ont été tournées ici.

Ma découverte de la Croatie étant finie, je m'attaque à celle du Monténégro, suite des aventures au prochaine épisode 😀

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Publié le 28 janvier 2019

Un coup de tampon sur le passeport et j'arrive dans la ville de Kotor au Monténégro où par précaution au niveau du temps, j'avais réservé une auberge de jeunesse pour quelques jours. Le temps est mitigé mais je peux quand même profiter pour visiter les bouches de Kotor et les alentours. Le coin est magnifique.

Les bouches de Kotor depuis le parc national du Lovcen 
La vieille ville de Kotor, très jolie et déserte à cette période de l'année 
Le marché où l'on peut observer les pigeons se régaler sur les étalages 

L'auberge de jeunesse est vraiment cool, et à ma grande surprise il y a plutôt "du monde" pour la période, j'y ai fais énormément de belles rencontres.

Soirée crêpes à l'auberge: 5 pays représentés autour de la table 

Ayant à peu près le même périple en tête, je continue ma visite du Monténégro avec Desiree (américaine), Silvana (chilienne) et Elliot (francais). Les autres voyageant en bus, je décide de prendre une journée pour aller visiter le monastère d'Oslog, dans les terres du pays. Mauvais choix, ça meule et les routes étant enneigées, je passe ma journée à galérer dans la neige. Je suis pas mécontent d'arriver...


Le monastère d'Oslog encastré dans la montagne 

A notre grande surprise, le sud du Monténégro est très différent, la religion est différente, les coutumes, la façon de conduire, les véhicules, les bâtiments, la musique, j'ai plus l'impression de me sentir au Maghreb qu'en Europe.

La ville d'Ulcinj 
Il n'est pas rare de croiser 3 personnes sur ce genre de "mobylette", sans casques 
Coucher de soleil depuis une "petite" plage de 12 km de long 

Après une dizaine de jours au Monténégro il est temps pour moi de continuer ma découverte des Balkans en descendant en Albanie.

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Publié le 9 février 2019

Premier stop: Shkoder

Ayant à peu près le même périple en tête, mon aventure se poursuit avec Silvana, chilienne rencontrée dans une auberge de jeunesse au Monténégro et Elliot, français rencontré dans cette même auberge. Nous décidons de nous arrêter dans un premier temps à Shkoder dans le nord de l'Albanie. Aucune difficulté à passer la frontière pour rentrer sur le territoire albanais, contrairement à la sortie où les douaniers m'ont demandé de sortir la quasi totalité des sacoches.

Tout de suite je m’aperçois que les routes albanaises ne ressemblent pas vraiment à celles de France... Des trous gigantesques en plein milieu de la route, des lampadaires tombés au sol et non ramassés ou même ne serait-ce que déplacés par quelqu'un, des routes principales non goudronnées etc... je vous laisse imaginer les routes de montagnes. Lorsque le GPS m'indique 1h de trajet, j'en mets 4 voir 5. Ducoup, le mauvais état de la route rend les trajets super physiques et m'obligent à parfaire ma conduite sur ce qui ressemble plus à des chemins de rando qu'a des routes. A cela il faut ajouter "la conduite à l'albanaise" et les nombreuses courses poursuites avec les chiens de rue qui essaient de vous bouffer les pieds. (pour l'anecdote un a quand même réussi a me trouer ma chaussure ainsi que ma chaussette avec ses dents). Bref, conduire en Albanie n'est pas de tout repos mais on s'y fait.

La ville de Shkoder en elle même à rien de particulier mais son lac est super joli. On découvre un petit restaurant conseillé par la gérante de l'auberge de jeunesse ou l'on peut manger des spécialités albanaises pour pas chère donc on ne se fait pas prier!

Deuxième stop: Tirana, capitale

Capitale depuis 1920, la ville est connue principalement pour sa grande "place Skanderbeg". Ce Skanderbeg étant connu pour avoir résisté à l'empire Ottoman pendant plus de 25 ans.

Visite guidée gratuite de la ville, ce qui nous permet d'en apprendre plus sur la période de dictature que le pays à connu et les conséquences que cela à engendrées. Au fur et à mesure de notre séjour albanais on s’aperçoit que les avis sont mitigés sur ce sujet.

Musé national à gauche et statue de Skanderbeg 
La pyramide (ancien musée maintenant à l'abandon) et le coucher de soleil sur la place Skanderbeg 

Troisième stop: Durres

Située sur la cote Ouest et deuxième plus grande ville d'Albanie, il n'y a pas grand chose à voir. La ville est connue pour son amphithéâtre et surtout son port, gigantesque.

Des chiens de rue de partout. pourtant pas méchants mais les albanais ont l'air de ne pas trop les apprécier... 

Quatrième stop Berat: la ville aux mille fenêtres

Cinquième stop: Vlora

De retour sur la cote pour un temps. Nous logeons dans un quartier pas très éloigné du centre. La moto attire l'oeil, notamment celui des jeunes du quartier qui n'ont pas l'habitude de voir une grosse moto garée dans leur quartier. On passe un moment avec eux, pour leur plus grand plaisir je leur fait faire un tour de moto et nous ils proposent un foot de rue.

Sixième et dernier stop en Albanie: Saranda

Ville de départ de ferry pour l’île de Corfou, Saranda est tout simplement une station balnéaire. Des plages et des blocs de béton pour loger les plagistes. Il est temps pour Silvana, Elliot et moi même de se séparer et de chacun continuer son petit bout de chemin. Prochaine destination, la Grêce et je décide d'entamer la visite du pays avec l’île de Corfou.

Pour résumer, l'Albanie est un pays super jolie encore peu connu. On a pu remarquer que beaucoup d’hôtels, restaurants étaient en construction et qu'ils essaient au maximum de développer l'activité touristique avec les moyens qu'ils ont. J'ai beaucoup entendu parler de corruption (à tous niveaux) mais personnellement je ne l'ai pas vu de mes propres yeux. La population est très accueillante, les sourires sont spontanés et les albanais n'hésiteront pas une seconde pour faire en sorte de vous aider lorsque vous en avez besoin.

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Publié le 9 février 2019

Suite à un passage compliqué à la frontière Albanie-Grecque me voici de nouveau dans l'espace Schengen.

Ma découverte de la Grèce commence par l'île de Corfou.

Le ferry Saranda-Corfou ne pouvant pas embarquer de moto à son bord, je suis obligé de descendre à Igoumenitsa et de prendre le ferry la-bas. Tout de suite un soucis commence à se poser, l'alphabet... un peu compliqué de lire les noms des villes en grecques mais la bonne nouvelle c'est que les routes sont bien meilleures qu'en Albanie!

Corfou est située à seulement 1h30 de Igoumenitsa et 30 min de Saranda. La ville est magnifique et une fois de plus je ne regrette pas de voyager à cette période de l'année, je n'y vois que des avantages. Les rues sont calmes, quasi-désertes et la température (extérieure) est parfaite! (la mer est encore un chouilla fraîche mais cela ne m'a empêché de faire ma première baignade aujourd’hui')

Mais l'île de Corfou c'est avant tout de la nature, des oliviers de partout et des plages magnifiques. Le tour de l'île fait 220 km de long, j'en fait le tour en 2 jours.

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Publié le 11 mars 2019

Après avoir quitté la Grêce pour la Macédoine, voici un petit récap de ce mois passé dans le berceau de la civilisation occidentale.

Parga,deuxième stop Grec est une petite ville située sur la côte Ouest. Il est bien évident qu'à cette saison, la ville est très calme et seul les locaux sont présents. Je suis gentillement accueilli par Andreas, hôtelier en vacances. Nous profitons de la chaleur pour aller faire du paddle et prendre le premier bain de l'année. L'eau est pas chaude mais l'avantage c'est qu'on ne se pose pas la question de savoir ou l'on pose la serviette sur la plage.

Ioannina: Ville de taille intermédiaire située un peu dans les terres. La ville pourrait ressembler à Annecy, un lac, des montagnes je me sens de retour dans la Yaute. J'y suis accueilli par Kostas et sa famille. Je suis le 980 ème voyageur qu'ils hébergent depuis 2012, ça commence à faire! Boulanger artisan, il me fait découvrir son travail, me montre les alentours. Je passe une journée complète dans le parc national Ethniko à rouler dans des belles routes de montagne.

Lefkada: île située sur la côte Ouest de la Grêce.

En suivant les conseils de Kostas je décide de passer 2-3 jours sur cette île. Il ne m'avait pas menti, j'y découvre des superbes plages de sable fin et des eaux turquoises.


Patras: Ville située à l'entrée des Péloponnèse je décide d'y faire un stop. Finalement la visite de la ville se transforme en randonnée dans les montagnes car Alexandra, mon hôte fait partie d'un groupe de randonneurs.


Olympie: terre d'accueil des jeux olympiques durant l'antiquité, il ne reste aujourd'hui que des ruines du site olympique mais ça vaut le détour. Malheureusement tout à été complètement été détruit lors d'un tremblement de terre en 552 mais on peut quand même imaginer l'ampleur de l’événement pour l'époque.

le temple de Zeus à droite 
le temple d'Héra à gauche 

Megalopoli: Mon stop initialement prévu pour une nuit s'est transformé en Workaway ou j'y suis une semaine. La maison est bien cosmopolite: Iran, Hollande, France, Grêce, Serbie, Portugal... On partage de très bons moments autour du feu, d'un barbecue, d'une partie de basketball ou tout simplement autour d'un repas.

L'ambiance est plutôt à la cool au "royaume d'Arcadia", le meeting prévu à 9h30 ne commence en réalité jamais avant 10h, répartition des taches de la journée, vers 11h début du boulot, 11h10 première pause, 11h30 deuxième pause, 14h repas... Les journées sont épuisantes mais on prend rapidement le rythme...

Athènes: Retrouvaille pour une semaine avec ma famille qui est descendue me voir.

Au programme visite de l'Acropole de l'actuelle capitale, des marchés viande/poisson, des différents quartiers...

N'ayant qu'une semaine tous ensemble et n'ayant pas envie de la passer seulement sur Athènes, on prend la direction de l'Est du pays et après plusieurs stops, nous arrivons aux Météores (ensemble de 6 monastères perchés sur des falaises). Le cadre est magnifique et le soleil et la chaleur sont au rendez-vous.

De nouveau seul, je file direction Thessalonique pour le dernier stop en Grêce:

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Publié le 18 avril 2019

Nouvelle étape de voyage avec la découverte de la Macédoine DU NORD. Petit conseil d'amis s'il vous prend l'envie d'aller y faire un tour, différenciez bien la Macédoine et la Macédoine du Nord car j'ai vite compris que cela pouvait en fâcher plus d'un... Après explications avec les locaux je peux donc vous expliquer la différence: la Macédoine est la partie Nord de la Grêce (Du Mont Olympe jusqu'aux frontières des pays bordant la Grèce au nord) et la Macédoine du Nord est le pays au nord de la Grèce et ayant pour capitale Skopje. Voila, vous savez tout 😀

Bitola: Petite ville au Sud de la Macédoine du Nord, Bitola ne paie pas de mine et je préfère faire un tour dans le parc national de Pelister ou je découvre une station de ski à la macédonienne. Je suis impressionné par l'immensité du domaine skiable... 2 pistes et 2 télésièges dont 1 qui commence à dater... J'arrive à l'heure de la fermeture du domaine et je me fais aborder par les pisteurs du domaine qui sont un peu surpris. Ils n'ont a priori par l'habitude de voir des motards dans le parc à cette période de l'année. La neige étant encore bien présente, certaines routes sont encore coupées, je décide de laisser la moto pour une petite rando.

Ayant entendu parlé à plusieurs reprises de la beauté du lac d'Ohrid j'y prend la direction et après m'être renseigné sur l'état des routes on m'assure que la route du parc national reliant Bitola à Ohrid est dégagée. Baliverne, a 3 km du sommet, me voila obligé de faire demi tour à cause de la neige. Tant pis la vue était sympa de la haut.

Ohrid: Le lac d'Ohrid, dont la moitié est située en Albanie et l'autre en Macédoine du Nord, est le plus grand du pays. La ville est magnifique, j'y visite la forteresse, la grande rue piétonne et me balade le long du lac. La vue est pas déplaisante d'autant plus avec un superbe couché de soleil.

Skopje: 1 tiers de la population du pays y habitant, Skopje est la plus grande ville du pays. Ma première impression est un peu mitigée. J'y comprends rien, des statues de personnages méconnus (a priori par la plupart des habitants également) tous les 30 mètres, des bateaux vikings sur le Vardar (rivière traversant la ville), des bus londoniens, des bâtiments dont l'architecture est un peu surprenante bref tout parait un peu "fake" et à ma sortie du free walking tour, j'ai l'explication.

La ville à connu un gros tremblement de terre en 1963 et la majeure partie de la ville à été détruite donc il est normal que tout paraisse neuf. En plus de cela, la ville à lancé un gros projet d'urbanisme appelé "Skopje 2014" visant à redonner du dynamisme à la ville en construisant de nombreux bâtiments. La somme que l'état dépense dans le projet n'est pas au gout de tous les Macédoniens et on peux le comprendre. Est-il bien judicieux de dépenser des millions d'Euros dans des statuts inutiles alors qu'un nombre important de personnes dorment dans les rues de Skopje et n'ont pas de quoi manger...


Pour la petite histoire j'ai appris que leur maire est un grand voyageur et décide de garder des souvenirs de ces voyages en installant par exemple des bateaux vikings dans la ville, un Arc de Triomphe, le même taureau qu'à Wall Street et j'en passe...

Mais Skopje c'est également la ville natale de Mère Thérésa:

Le hasard fait que le gérant de l'auberge de jeunesse dans laquelle je me suis posé est fan de moto et me propose d'aller faire un tour avec ses potes un soir. Quelques minutes après, je me retrouve dans un rassemblement tuning auto/moto à la fast and furious, impressionnant. A peine arrivé sur place qu'on assiste à un défilé de centaines d'engins tunés, magnifique. Même les flics présents sur place ont l'air d'apprécier le spectacle!


La Macédoine du Nord c'est finie pour moi, je file direction le Kosovo!

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Publié le 28 avril 2019

L'entrée au Kosovo se fait sans soucis particulier pour un citoyen français. J'ai seulement été dans l'obligation d'acheter une assurance pour la moto pour pouvoir entrer sur le territoire.

On a beau être mi Mars (j'ai un peu de retard dans le blog...) il neige encore et les 3 pulls que je porte ne suffisent pas à me réchauffer. Je m’arrête prendre un café dans un bar et c'est tout le temps le même scénario, les gens me fixe un peu avec insistance, je pense qu'il ne doivent pas voir de dreadlocks tous les jours, ni de motards à cette période alors je vous laisse imaginer les 2 combinés...

J'arrive sur Pristina, capitale du Kosovo où j'avais réservé 2 ou 3 nuitées. La ville à rien d'exceptionnelle, une grande rue commerçante, une bibliothèque un peu atypique, et une belle église mais la vue du haut de cette dernière laisse à désirer.

la vue depuis le haut de l'élise et à droite un typique Oda (pièce d'une maison ou les hommes parlaient "des choses sérieuses")

Le propriétaire de l'auberge étant motard également, il me conseil d'aller faire un tour dans le parc national de "Bjeshket e Nemuna" situé à l'Ouest du pays. Sur le chemin j'y croise 3 jeunes en école d'infirmier qui sèchent les cours et me vendent tous les arguments possibles et inimaginables pour me persuader de me marier à une Serbe. Je leur fait faire un petit tour de moto et les encourage à retourner en cours avant de reprendre la route.

Je passe une journée complète dans le parc car les routes sont superbes et le soleil est au rendez-vous (mais pas la chaleur).

la plus haute cascade du avec 23 mètres de hauteur 

Toujours en suivant les conseils de Jeton, le propriétaire de l'auberge de Jeunesse à Pristina je pars direction Prizren, ville au sud du pays. La ville est magnifique mais il ne faut pas être trop regardant sur la propreté, notamment la rivière qui est jonchée de détritus de partout.

ce n'est pas flagrant sur la photo mais je comptais pas moins d'une trentaine de mosquées visibles depuis le château  
des "Qofte" , boulettes de viande 

L'état de Serbie ne reconnaissant pas le Kosovo comme un état il est impossible de rejoindre la Serbie depuis le Kosovo (enfin dans certains cas il est possible apparemment mais pour ma part ayant le tampon d'entrée au Kosovo sur le passeport c'est impossible). Je décide donc de repasser par le Monténégro.

Etant resté en contact avec une copine rencontrée en Slovénie, cette dernière me parle du projet dont elle fait actuellement partie en Bosnie et décide finalement de changer mes plans pour la rejoindre à Sarajevo.

Devant dans tous les cas repasser par le Monténégro, je traverse ce coup-ci le pays du sud au Nord par les terres, ayant déjà fait la côte en descendant. C'est toujours aussi montagneux, il y a encore pas mal de neige (même sur la route à certains endroits) et il fait toujours aussi froid. Je passe un bon moment à la frontière entre le Kosovo et le Monténégro car le douanier à décidé de me faire sortir une bonne partie de mes affaires... Ça va que je suis pas pressé!


Voulant me réchauffer et dormir au chaud, je réserve une chambre chez l'habitant. Dommage, pas de chauffage dans la chambre... A défaut, le propriétaire de l'établissement me fait découvrir son alcool maison et ça réchauffe tout autant croyez moi!

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Publié le 28 avril 2019

Depuis mon départ j'ai un peu l'impression que c'est tous les jours dimanche et je suis un peu perdu dans les dates, j'arrive donc avec un jour d'avance à la maison des volontaires à Sarajevo.

Collective Aid est une association présente en Bosnie et en Serbie. Ses actions sont basées sur l'aide aux réfugiés dans les Balkans, que ce soit distribution de nourritures, de vêtements, de tentes, matériel d'hygiènes etc... Tout ce qui est nécessaire au quotidien à toutes personnes. J'ai découvert cette asso par le biais d'une copine et lorsqu'elle m'a présenté le projet, j'ai tout de suite accroché.

Notre mission à Sarajevo était de nourrir 3 fois par jour, les réfugiés présents au camp de Usivak. Le nombre de bouches à nourrir varie en permanence mais nous devions préparer en général entre 500 et 700 repas. Ducoup, le gros du temps était consacré à de l'épluchage, du découpage et la distribution mais le tout dans la joie et la bonne humeur. Nous étions entre 20 et 30 volontaires, venant à peu près du monde entier et l'ambiance était vraiment super! J'y ai découvert des gens formidables (réfugiés et volontaires) et malgré le fait que ça puisse être difficile de côtoyer des gens dans cette situation au quotidien, il ne m'a jamais été aussi facile de me lever le matin pour aller "travailler". Cette expérience est sans aucun doute la meilleur de ce voyage et j'ai énormément appris durant ce mois-ci.

Toujours une touche d'humour pour annoncer l'emploi du temps du lendemain, petit rituel au sein des volontaires:

Je profite de mes jours Off pour aller visiter la ville de Sarajevo ainsi que de Mostar au sud-Ouest du pays:

ancienne piste de Bobsleigh des Jeux Olympiques 
flea market ou l'on peut trouver toutes sortes de choses utiles et inutiles à des prix défiants toute concurrence! 
tunnel creusé sous l'aéroport en 1993 pendant la guerre reliant la zone occupée et la zone libre de Sarajevo 
le fameux pont de Mostar 

Le mois passé à Sarajevo est passé à une vitesse incroyable et je n'oublierai surement jamais cette excellente expérience qui m'a forgé et m'a conforté dans l'idée que l'entraide est la clef. Il est temps pour moi de partir et visiter le nord de la Bosnie avant de rejoindre la Serbie.

Tesanj:

a gauche spécialité du pays qui ressemble étrangement à une tortilla espagnole

Tuzla:

Monastère d'Ozren à gauche, lac de Modrac à droite 

Il est temps pour moi de passer la frontière pour rejoindre la Serbie.

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Publié le 20 mai 2019

La Serbie m'ayant été vivement recommandée à plusieurs reprises je décide de continuer ma découverte de l'Europe en m'y arrêtant. Je file direction Belgrade car j'avais pour projet de retrouver 2 copines de l'asso de Sarajevo.

Manque de pot j'arrive sur Belgrade un jour de manifestation politique. C'est un bordel monstre dans la ville, 3/4 des routes fermées, des flics de partout etc... J'ai pas vraiment compris le pourquoi du comment mais j'ai vu un costard cravate gueuler dans un micro sur un grand écran et j'ai vite compris que c'est pas aujourd'hui que j'allais visiter la ville au calme. Je me réfugie donc à la maison des volontaires de l'asso collective Aid (la même ou j'étais à Sarajevo) et je fais connaissance des volontaires. La aussi c'est plutôt cosmopolite mais ils sont moins nombreux.

Je ne compte pas m’éterniser sur Belgrade mais je profite quand même d'être sur place pour les aider à vider un des entrepôts de stockage de matériel de l'asso vers un nouvel entrepôt. Le lendemain je me motive à aller faire un tour dans la ville pour y découvrir la capitale.

église orthodoxe à gauche,  
a droite statue en l'honneur de la victoire de la Serbie durant la guerre des Balkans 
petite balade à moto avec Ashley (rencontrée à Sarajevo) en dehors de Belgrade 

Ayant pour objectif de rejoindre la Hongrie je me dirige vers le Nord du pays et m'arrête à Novi Sad, deuxième plus grande ville de Serbie. Pour être tout à fait honnête j'ai pas forcement plus accroché que cà avec la ville, la place centrale est jolie mais le reste n'est pas exceptionnel. En plus il pleut durant quasi les 2 jours ou j'y suis...

"Trg Slobode": nom de la place centrale  
ancien politique et maire de la ville, apparemment il a fait pas mal de belles choses pour Novi Sad... 

A deux pas de Novi Sad,on me conseil d'aller faire un tour dans la ville de Sremski Karlovci (apparemment la plus belle de Serbie), donc plus touristique, mais on comprend pourquoi. En plus le soleil est revenu!

Dernière étape Serbe, je me dirige vers Subotica ville la plus au Nord de la Serbie et à la limite avec la Hongrie.

Ma visite de la Serbie est finie, je m'attaque maintenant à la Hongrie!

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Publié le 20 mai 2019

Rouler en Hongrie est un peu monotone. On ne voit aucune montagne à l'horizon, c'est archi plat. Qui dit absence de montagnes dit du vent et autant vous dire qu'à ce niveau la je suis servi. J'ai du mal à tenir la moto droite tellement je me fais secouer de tous les cotés!

petite pause au lac de Szakmar dans la pampa de Hongrie 

Budapest: Impossible de venir en Hongrie et ne pas s’arrêter dans la capitale. La ville est plutôt connue comme étant festive et je confirme. Des boites avec un nombre incalculable de salles différentes, des bars un peu atypiques, des gens venus des 4 coins d'Europe pour y faire la fête ou y célébrer un événement particulier etc... Je rencontre très peu de personnes voyageant comme moi, la plupart sont seulement là pour 2-3 jours font la fête et repartent dans la foulée.

A part la vie nocturne, la ville est belle. Les bâtiments sont immenses, il n'y a pas de doutes on est bien dans la capitale.

le parlement et la place des héros 
les bains de Budapest et la basilique 
hommage aux juifs morts pendant la shoah de Budapest 

Après un petit séjour pas très reposant à Budapest je vais me reposer à Balaton lake à l'Ouest du pays: Si jamais l'envie vous prend d'aller visiter la Hongrie, je recommande vivement d'aller dans ce coin là!

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Publié le 20 mai 2019

Ayant fini ma visite de la Hongrie je me dirige vers l'Autriche ou je passe une semaine à Vienne avec mes parents et ma grande sœur. Je repasserai par l'Autriche à mon retour en France je ferai donc un article entier à ce moment là.

La Slovaquie est un pays dont on entend peu parlé mais pourtant il vaut le détour. L'Ouest est très plat mais le centre du pays ainsi que l'Est est montagneux et on y trouve des superbes paysages.

Bratislava: capitale

La visite de la capitale se fait principalement sous la pluie donc forcement cela perd un peu de son charme mais il n’empêche que la ville est sympa. Le centre ville est petit et on y fait rapidement le tour.

Ayant l'envie d'aller voir un peu de montagnes je pars direction l'Est du pays. Le temps étant pas exceptionnel et l'altitude plus importante, la neige n'est pas loin malgré que nous soyons début Mai.

Sur le chemin pour Zilina je m’arrête découvrir la ville de Trecin, très sympa:

Comme vous pouvez le constater sur les photos je ne suis toujours pas dérangé par le monde mis à part dans les capitales ou bien évidemment la population est plus importante et les touristes un peu plus nombreux.

Zilina: Ou plus précisément Mala Fatra park national car Zilina est une petite ville mais on y fait vite le tour donc on décide de partir randonner dans les montagnes.

les personnes nous ayant pris en stop ont eu pitié de nous et nous ont offert un sandwich à la slovaque 

Les routes sont plutôt bonnes en Slovaquie et c'est un régal d’enchaîner les virages surtout lorsqu'il fait beau! Je prends la direction de l'Ukraine.

Le passage à la frontière Slovaquie/Ukraine est un peu compliqué. Je me fais fouiller à plusieurs reprises, on me balade de bureaux en bureaux pour le énième contrôle du passeport et des documents de la bécane. J'y passe au total une bonne heure et demi, je passe enfin le dernier douanier armé de kalachnikov et entre finalement sur le territoire ukrainien. L'avantage quand on patiente c'est qu'on sympathise avec les gens. J'en profite pour raconter en bref mon voyage à une vingtaine de personnes regroupés autour de la moto. Ils ont l'air bien surpris, à priori ils ne rencontrent pas de motard tous les jours ici non plus...