Une deuxième famille française nous rejoint, avec trois enfants. Tiphiane, Sebastien, Sasha, Zoé et Juliette. Ils poursuivent leur voyage de 10 mois en Namibie, après la Polynésie, l'Espagne et le Portugal. Le projet initial était de découvrir l'Amérique du sud avec leur fourgon aménagé, mais c'est trop compliqué à cause de la fermeture des frontières. Nous faisons un super barbecue avec le poisson acheté ce matin et des chamallows grillés. Les enfants mettent l'animation dans le camping. Notre voisin d'hier a migré plus loin. Son choix a été judicieux et lucide !!!
Swakopmund - Henties bay = 82 kmRéveil à 6h30 après un coucher à 1h, ça pique. Nous avons rdv chez Toyota à 8h30 pour faire la vidange. Bon, nous avons 30 minutes de retard. Le service est au top, un chauffeur nous ramène en ville car la voiture ne sera prête qu'en début d'après-midi. Nous nous baladons dans la ville, découvrons un tisserand qui fait de beaux tapis artisanaux, le métier est différent de ceux de Saïd et Zouir dans la médina de Rabat, mais les pièces sont tout aussi uniques. Nous nous posons au museum café, près des jeux pour enfants, en bord de mer.
Puis nous reprenons la route vers le nord, entre mer et désert. Nous passons une usine de désalinisation, nous comprenons mieux l'absence de problème d'eau (dixit les dames rencontrées au festival) à Swakopmund alors que la ville est au beau milieu du désert. La côte à quelques épaves sur son rivage, à cause de la brume très fréquente, réduisant la visibilité.
Epave de 2008 - Chalutier Zeila of Hangana Le camping d'Henties Bay est entre quatre murs. Nous retrouvons Tiphaine et Sébastien par hasard.
Henties Bay - Elephant Camp = 179 kmNous allons toujours vers le nord à Cap Cross. Nous traversons des mines de sel industrielles.
A Cap Cross les otaries mettent bas, la colonie est composée de 100 000 individus. Il y a surpopulation visuellement. Quelques cadavres jonchent le sol, ils sont à différents stades de décomposition. Une odeur pestilentielle se dégage, ça nous coupe un peu l'appétit. Le spectacle dans la mer est top. Elles passent leur temps à jouer avec les vagues. Nous avons l'impression d'être dans une bergerie, car elles bêlent.
Bye bye la mer, nous devrions la revoir au Mozambique d'ici quelques mois. Nous repartons en direction de la montagne de Brandberg. Nos prenons l'option d'y aller en direct. La piste est bien dessinée au début mais avec une tôle ondulée d'une hauteur de 10 cm. Des pistes parallèles se forment. Puis le tracé s'efface puis réapparaît, ceci pendant 4h. Nous naviguons avec le GPS et la carte routière, à une moyenne de 25 km/h. Le sol change, il est tantôt caillouteux, tantôt sablonneux lorsque nous sommes dans le lit de la rivière.
Nous voyons la plante Weltwitchas, endémique à la région. Elle peut vivre jusqu'à 2000 ans et grandit d'un cm par an environ. Elle est pollinisée par un insecte type "gendarme" qui vit à son pied.
Weltwitchas fleur mâle à gauche, femelle au milieu et femelle en fleur à droite.Nous croisons une autruche, un chacal et aucun humain.
Nous passons la nuit à Éléphant camp, au milieu des rochers, avec de belles lumières sur la savane.
Depuis Elephant camp