Deuxième tentative pour ce voyage en train, tant attendu. Cette fois-ci, il y a une passagère de plus dans le groupe, Bonne Maman, qui peut se joindre à nous grâce au report du départ. Nous voila parti pour un voyage à durée indéterminée, départ à l'heure cette fois-ci, 7h.
Première étape : Fianarantsoa - Vahimasina 10km, chargement de bananes.
Vahimasina - Sahambavy (Plantation de thé), 12 km
Sahambavy - Ampitambe, vente de beignets et d'oeufs décortiqués, 10 km
Ampitambe - Ranomena, 7 km, vente de goyaves sauvages, miel, écrevisses et allume feu en pin. Zone humide et forestière.
Ranomena- Andrambovato, 7 km, village un peu plus vivant que les autres. Point de départ de randos. Deux touristes européens y descendent, on sera heureux de ne plus les voir jeter des petits paquets de biscuits aux enfants lors des escales, comme à des animaux au zoo. Premier tunnel d'une longue liste, interminable (1 km) , angoissant sur la fin. Les fumées de la locomotive rendent l'air irrespirable. Point noir de ce trajet en train, on se croirait en centre ville de Tana. La sortie du tunnel nous fait changer de paysages, fini les hauts plateaux, nous sommes en montagne, avec l'expectoration des cascades.
Andrambovato - Madiorano - Tolongoina, 16 km. A Madiorano, se sont les spécialistes du Koba, Maman n'a pas le temps de récupérer sa monnaie, avant le départ du train.
Tolongoina - Amboanjobe, 12 km : le train comportait 2 wagons de voyageurs et 1 de marchandises, Amboanjobe est la première gare où l'on s'arrête plus longuement pour le déchargement des marchandises, le veau descend ici. Sur cette portion apparaît l'association de culture de bananiers et de caféiers.
Amboanjobe - Amanampatrana, 10 km, ma soeur descendra ici avec une infirmière, pour venir soigner les habitants.
Amanampatrdrana- Ionilaluy, 11 km, tout au long du voyage, les gens arrêtent leur tâche pour regarder le train passer. Il passe 4 fois par semaine, 2 fois dans chaque sens. Le jeu des enfants et ados, c'est de courrir après le train et de réussir à y monter. Ils se font réprimender par la police et le chef d'escale et s'en amusent. Les policiers sont là pour la sécurité évidemment, mais aussi comme convoyeurs de fonds pour les commerçants des villages.