Début du long voyage qui commence en Afrique du Sud
Décembre 2020
30 jours
Partager ce carnet de voyage
17
déc

Encore un réveil matinal pour prendre notre avion.

Stanislas au plus près du spectacle 

Nous sommes accueillis par André à l'aéroport de Cape Town. Les aéroports sont particulièrement calmes.

Pour notre visa nous avions prévu tous les documents nécessaires (billet retour, acte de naissance plurilingue, application Covid SA), mais aucun n'a été demandé. Seulement le test Covid dès la sortie de l'avion.

Deux heures de route nous attendent avant d'arriver à la ferme d'André à Tulbagh. Stop au supermarché, pour faire le plein. Nous sommes émerveillés par tous les fruits et légumes sur les linéaires, un air d'été. Par contre tout est emballé dans des plastiques, très peu de vrac, impossible de trouver des carottes en vrac par exemple. Nous remplissons le caddie de fraises, framboises, myrtilles, pêches,... Nous n'avons pas l'habitude d'avoir autant de choix.

Arrivée devant le rayon œufs, je ne sais pas quoi choisir et je suis déconcertée par les œufs crus pasteurisés, je ne comprends pas comment c'est possible. Il faut que j'approfondisse le sujet.

 Œufs pasteurisés

Le soir, André nous invite pour un "braai", l'incontournable barbecue sud africain. Les enfants se défoulent en jouant avec Zara le chien de la maison.

André, est le constructeur de notre cellule que l'on mettra sur le pick-up. Celle-ci n'est pas terminée à cause des problèmes d'approvisionnement en pièces, pour cause de Covid. Du coup il nous accueille gentiment dans une maison à coté de chez lui et nous prête une voiture en attendant. Les ouvriers sont zimbabwéens, ils rentrent chez eux pour les fêtes. Ils réembaucheront le 11 janvier, donc on ne pourra pas partir avant le 16 janvier au mieux, en espérant qu'un reconfinement ou une fermeture des frontières ne repointe pas son nez. D'ici là nous allons découvrir Cape Town et sa région.

18
déc

Réveil tranquille. Il fait un froid de canard (14°C), alors qu'hier dans la journée il faisait 35°C. Déballage des bagages.

Découverte de la cellule qui est en cours de construction.

Notre Obiqua  camper en construction 

Nous partons découvrir la conduite à gauche, pour aller au village. Edouard est prudent, malgré tout nous avons le droit à quelques coups d'essuie glace au lieu des clignotants.

Office de tourisme, puis supermarché pour les quelques produits oubliés hier. Devant les shops, les habitants attendent, un transport, beaucoup de visages sont marqués par l'alcool. Lors du confinement en avril, la vente d'alcool était interdite. Aujourd'hui on peut en acheter du lundi au jeudi.

 Tulbagh et ses maisons en toit de chaume

L'après midi nous allons à Ceres, pour acheter des cartes Sim et prendre un bon milkshake. Les ouvriers agricoles débauchent, ils sont entassés dans des bus, pick-up, conteneurs aménagés.

Il est difficile de se coucher tôt car le soleil disparait à 20h. Nous n'avons pas l'habitude et nous nous laissons porter par les longues soirées.

 View by night
19
déc
19
déc

Balade au point d'eau de la ferme qui permet d'irriguer les vergers de prunes et de poires.

Nous partons pour un marché dans un vignoble, de l'autre coté de la vallée. Arrivés là bas, nous sommes sur un beau point de vue en face de chez nous. Un chanteur reprend du Dire Straits. Le marché est très succinct. Vente de pain et de vin. Par contre on peu se restaurer de sandwichs appétissants et de glaces, mais sans nous. Les étiquettes du vignoble sont pleines d'humour. Nous apprenons que depuis le Covid le taux d'alcool au volant est de 0 contre 0.8 avant.

 Beaucoup d'humour sur leur étiquette

Nous ne bougeons pas avant 16h30, tellement le soleil tape. Nous allons arpenter les routes des vignobles et vergers (pommes, poires, pêches, abricots, prunes,...) et d'oliviers. Il y a aussi l'élevage d'une belle race bovine, les muscles sont bien saillants. Nous faisons courir les enfants devant la voiture pour qu'ils se dépensent, de vrais lions en cage. Les fruits sont principalement exportés frais, mais il existe aussi de petites unités de séchage au soleil.

Vallée de Tulbagh - abricots séchés 
20
déc

On part un peu plus loin, changement de vallée. Les routes sont en excellent état. Les gens roulent vite. Les limitations de vitesse sont entre 100 et 120 km/h sur les nationales. Du coup on fait de grandes distances en peu de temps.

 A la maison

Direction Ceres, vallée de production de fruits frais et de jus. La marque de jus Ceres est exportée dans tout l'océan indien et au moins en Afrique de l'est, c'est le jus que nous buvions quotidiennement à Mada, il est excellent.

 Vallée fruitière de Céres

Puis nous montons vers Prince Alfred, petite vallée toujours remplie de vergers. Dans cette zone, apparaissent des filets paragrêles, les exploitations sont de grandes tailles. En changeant de vallée nous tombons sur un semi-désert rocailleux avec de petits buissons, il fait très chaud et pas un brin d'ombre à l'horizon. Nous utilisons Overlander (application participative sur les lieux de bivouacs et autres) pour nous aider à trouver un endroit pour déjeuner à l'ombre.

Vue du pique-nique 

Nous alternons les pistes et le bitume, lorsqu'il y a de fortes pentes. Belle virée de 250 km, on se met tranquillement dans le bain des trajets en voiture.

 One the way

On passe la moitié de la soirée avec André et sa famille pour préparer les semaines à venir ainsi que les courses à Cape Town. Ils nous donnent les bons tuyaux...

 Les nounours remplissent le lit.
21
déc
21
déc

Rien de prévu aujourd'hui.

Un hélicoptère nous asperge de produit pour lutter contre la "fly bee", fléau dans les vergers.

Petites maisons à format unique en périphérie  du village

Nous faisons légaliser nos photocopies de passeport à l'hôtel de police de la ville. Ainsi nous pourrons nous balader sans les passeports, lors de nos prochaines virées. Les deux prochains jours nous serons à Cape Town pour commencer nos courses d'équipement de camping et du Père Noël.

23
déc

Nous voilà partis pour les courses à Cape Town.

Superbes infrastructures routières, on sort vraiment de notre brousse malgache. 

Nous cherchons une clinique pour faire les vaccins contre la rage. Après trois tentatives, pharmacies et hôpital, nous abandonnons pour l'instant, car ils ferment pendant la semaine des fêtes et du coup nous ne pourrons pas faire la seconde piqure dans 7 jours (3 en tout à j1, j7, j21).

Nous voilà arrivés dans le monde consumériste gigantesque.

 Premier mac do que l'on voit. 

Après 2h, Ambre demande "quand va t'on sortir de cet enfer".

En sortant de là nous avons perdus 10°C avec un vent de fou. Le climat est très changeant.

Vers 17h nous cherchons notre hôtel de backpackers en centre ville. Les enfants se baignent vite fait car elle n'est pas très chaude.

Enfin petit resto, avec d'excellents hamburgers.

Bonne nuit 
23
déc
23
déc

C'est parti pour trouver les équipements de voiture et de camping. Edouard est comme un enfant. Les vrais enfants jouent dans les tentes, font des cache-cache, se font pleins des scénarii différents. Ils remplissent une petite cariole en faisant des courses et puis remettent tout en place. Ils trouvent des occupations, car c'est long et on a fait 3 magasins différents dans la journée.

Cache cache 

On va découvrir 3 fast-food (dont Mac Do) pendant ces deux jours et on vote pour Burger King, comme le moins pire.

Retour vers notre hôtel, on va se balader au Waterfront près du port. Zone de promenade urbaine agréable. Il y a des arts de la rue, dont des musiciens, échassiers,...les enfants sont émerveillés.

On part en mission , voir le bateau Imoca Hugo Boss, qui vient d'abandonner le Vendée Globe. Bateau monstrueux en taille.

Les safrans déclarés cassés sont démontés

On se pose au pied de la grande roue, dans un pub irlandais. Les enfants se défoulent dans les jeux publiques à côté, pendant que nous dégustons des bonnes bières en terrasse, la fraicheur du soir s'installe.

24
déc
24
déc

Les enfants découvrent que ce soir c'est le réveillon de Noël. Du coup au réveil ils se chantent et racontent des histoires sur Noël. Nous ne sommes pas trop dans l'ambiance!!!

Suite et fin de notre shopping camping. On découvre ce magasin en passant sur l'autoroute. on découvre pas mal d'équipement de qualité. Ici ce sera la table, 8kg contre 12kg pour les autres vues précédemment. Dans les choix, il ne faut se oublier la manutention pendant un an.

Sur le retour nous faisons nos courses pour le réveillon. Peu de produits qui ressemblent à des mets de réveillon. De grandes filles d'attente à l'entrée des supermarchés pour respecter le nombre au m². Je ne sais pas en France, mais ici il y a des lingettes désinfectantes à l'entrée pour les caddies.

Attente à l'entrée du supermarché 

Préparation du repas de réveillon. Assez basique : une dinde anorexique (euh un poulet en fait) des pates et de superbes fruits de saison. Hum des cerises, des années que nous n'en avions pas mangé (un des seul fruit inexistant à Mada, avec les olives).

Réveillon 
25
déc

Le père noël est passé, ouf (malgré l'absence de cheminée et de notre nouvelle adresse temporaire). Ambre a dressé une superbe table de petit déjeuner.

Journée tranquille après ces trois jours de vadrouille. Petite ombre au tableau, coupure d'eau pendant 60h, les tuyaux ont lâchés, mais nous sommes habitués...grâce à Mada. On s'est serait bien passé quand même.

Le soir nous sommes invités au repas de noël familial, chez André. Belle soirée.

Week-end où nous bullons ; barbecue, lessive pour pouvoir tenir la semaine prochaine (nous avons 8 jours de vêtements en stock)...

BBQ 

Les enfants font des cabanes, occupent la piscine malgré le fait qu'elle soit vide.

Lever  de lune et coucher de soleil

Dès demain nous partons une semaine arpenter Cape Town, comme touriste et nous espérons récupérer la voiture, si la douane sud-africaine est disposée pour libérer le contenair.

28
déc

Pour bien commencer la journée, rendez-vous chez le dentiste pour nous deux. Un check up avant de commencer le voyage. Edouard s'est réconcilié avec les dentistes...

Direction Cape Town via Worcester et Paarl pour découvrir une nouvelle route, toujours des vignobles, des arbres fruitiers et des montagnes.

Cet après midi nous allons à la fameuse Table Montain qui surplombe Cape Town, les conditions sont idéales, pas de vent et du soleil. Le sol de la télécabine tourne sur 360°, ceci permet à tout le monde d'avoir toutes les vues.

En bas 

Panorama époustouflant sur Cape Town et Robben island d'un coté et la péninsule de l'autre.

En haut 

Depuis le café nous observons la longue file d'attente pour prendre le téléphérique dans l'autre sens, ce sera 40 minutes pour nous.

 Camps bay avec encore des baigneurs

On récupère la voiture auprès de Gyslain, le gardien du parking, congolais (la communauté à l'air importante dans la ville), ici depuis 2007. Joviale, un petit mot pour chaque client. Les enfants sont contents d'entendre parler français.

Direction l'hôtel, dans le vieux Cape Town, les maisons sont ornées de fer forgé sous la toiture. Mauvaise surprise à 19h, l'hôtel est fermé depuis mars (mais internet vend toujours des chambres...), nous sommes automatiquement transférés vers un autre hôtel, le Best Western (identique partout à travers le monde), sans âme, en plein centre ville où se trouvent les tours.

Pour le diner, nous tentons de trouver un resto autour de l'hôtel, après avoir demandé au standardiste. Nous voici face à face avec superman en couverture crassou et en slip, quelques mètres plus loin des sans abris plus très clairs et enfin au carrefour suivant sur le trottoir d'en face, un macchabé drapé. Demi-tour, on mangera à l'hôtel.

Buffet- bière, le gâteau d'anniversaire sera un crumble avachi, avec un beau chant des enfants et des bougies. Merci Chloé pour les bougies, taxées il y a 2 mois et demi pour l'anniversaire de Stanislas, elles étaient encore dans mon sac !!!

29
déc

Départ pour visiter la ville et ses alentours, en bus à impériale décapotable. Nous partons à pied, en faisant quelques demis tours, avant d'arriver à destination 45 min plus tard.

On fait escale à Campers bay (la plage vue de la Table Montain hier), pour le déjeuner. Stanislas a très faim, dur dur d'attendre. Nous partons voir la mer de l'autre coté de la route, car depuis hier nous sommes passés au stade 3 Covid, donc les plages et parcs sont maintenant interdits d'accès, plus de vente d'alcool dans le pays (se sont les mesures qui nous impactent...). Je ne sais pas si Stanislas est rassasié mais les portions sont petites.

Carte des spots de surfs. Bon Mahambo est très mal placé sur la carte de Madagascar, ça devrait être à l'est...  

Balade digestive, le sable est beau et blanc, piscine d'eau de mer dans les rochers, c'est frustrant d'y toucher qu'avec les yeux.

On poursuit le circuit avec le bus le long de la côte, prisée par les stars du monde. Belles maisons et beaux immeubles avec leur piscine sur le balcon. Le vent souffle tellement fort dans le coin que les arbres sont penchés par le retour du vent sur les immeubles.

On voit un parc occupé par des enfants, nous sautons du bus pour qu'Ambre et Stanislas en profitent, avant de retourner dans notre chambre riquiqui. Nous sommes au pied du phare de Green Point, longé d'un beau front de mer aménagé.

On reprend le bus vers le terminus, mais nous repartons pour le début de la boucle pour s'arrêter à Long Street (belle avenue de la ville) pour être plus près de l'hôtel.

30
déc

Réveil matinal car aujourd'hui la voiture est inspectée par la douane. Nous allons au site de stockage des contenairs, les enfants ne peuvent pas renter, je reste avec eux sur le parking. Notre interlocutrice de Bolloré n'est pas là, Edouard l'appelle. Celle-ci transmet le nom de l'agent qui les représente et qui gère le lien avec la douane. Ils l'attendent dans le hangar. Le douanier est dans un bon jour. Il a juste galéré à trouver le n° de châssis, il prendra celui qui est sur le papillon vert de l'assurance française. La voiture est intacte, bonne nouvelle ! L'agent représentant Bolloré est optimiste pour récupérer la voiture aujourd'hui. On repart confiant !

En attendant nous allons compléter nos achats pour le voyage. Nous empruntons la RN2 route de l'aéroport et des townships.

 Les townships ont l'électricité et des rues bitumées, mais les maisons sont très sommaires. 

On trouve tous nos sacs de couchage +5°C- +10°C, des couvertures compactes, une canne à pêche pour enfant (ça s'était pas prévu, surtout connaissant notre patience pour la pêche), le sac pour la trousse à pharmacie, et des vides poches.

En attendant le coup de fil de Bolloré, nous nous dirigeons vers notre auberge de jeunesse (Lighthouse Farm Lodge), mais la gérante n'est pas là. Du coup nous partons faire quelques courses, pour cuisiner sur place. On trouve un parcours de santé juste à côte, petits et grands en profitent... Les supermarchés ont la caractéristique de faire un long couloir de friandises et de chips avant d'arriver aux caisses !!!

En fin d'après midi nous avons les clés, mais pas d'appel de Bolloré, c'est foutu pour aujourd'hui. C'est pas super propre, mais les parties communes sont agréables. Il y a un américain qui a du mal à dire d'où il vient par honte semble t'il et des sud-africains, qui travaillent ou en vacances. On nous offre gentiment une bière.

Ambre raconte une histoire à son frère - Lighthouse farm lodge
31
déc

Aujourd'hui c'est Aquarium, visite tant attendue par les enfants. Belle visite, poissons clowns, méduses, tortues nourries (recueillies après des blessures), raies, requins taureau (avec des plongeurs dans l'aquarium), pingouins du cap, phytoplancton,... Cet aquarium était à la hauteur de leur attente.

A la sortie nous allons vers le port de plaisance où nous découvrons des phoques qui se prélassent ou font la planche.

Les anciens bâtiments du port sont rénovés. On trouve des restos, boutiques, marché. Nous déjeunons au bord des quais après avoir acheté nos sandwichs et milkshakes dans le marché couvert, rempli de produits frais (ça change des burgers tout gras). On rejoint la voiture via un hangar hébergeant des créateurs locaux (vêtements, tableaux, bijoux,...)

Waterfront 

Nous partons découvrir le début de la péninsule par l'ouest. Clifton, Camps bay, Hout bay (avec ses phoques et son port de pêche).

Puis nous empruntons une belle route côtière escarpée à péage (les routes sont gratuites sauf quand il y a un aménagement ou une infrastructure importante).

Un clin d'oeil à mon papa,  une cobra (on en a vu plusieurs)

Retour par le centre de la péninsule via Constantia (vignobles), puis nous retournons à Hout bay où Edouard achète du beau poisson frais. Il découvre en même temps une zone de filetage de poissons en pleine air, au pied de la criée. Les déchets de poissons sont jetés directement dans le port, les phoques se gavent. Ces grosses bêtes sont très joueuses.

port de Hout Bay 

Retour à l'auberge, via la M3, qui traverse de très beaux quartiers bien arborés. On joue à trouver des voitures d'une certaine couleur pour éviter que Stanislas s'endorme.

 Vue coté est

Jeu dans le jardin, douche, cuisine, dessins animés pour le 31.

Edouard se fait offrir un Brandy (de piètre qualité), par notre voisin sud-africain un temps soit peu alcoolique, puis 2, puis 3.

En début de soirée Anet nous rejoint. On discute de l'Afrique du Sud, nos deux interlocuteurs blancs ne sont pas toujours d'accord (ils n'ont pas le même âge, ni le même niveau de conservatisme). Elle est comptable dans une ferme de patates douces, de Rooibos (thé rouge sauvage) et de moutons (viande et laine), au nord du pays.

Cette année, on attendra pas minuit!!!

1
janv

Bonne année !!!

Place aux espaces naturels aujourd'hui.

M3 - Noordhoek - Kommetjie : côte sauvage escarpée, littoral rocheux. Nous empruntons une route côtière qui domine la mer. Aujourd'hui il y a un vent à décorner les bœufs. Escale goûter à une rampe de mise à l'eau quasi désertée. Des planchistes et kite surfeurs s'amusent dans les vagues. Quelques minutes plus tard la police arrive pour les faire sortir. Ouf, on s'apprêtait à mettre le pied sur la plage dépeuplée.

Nous arrivons en fin de matinée à l'entrée du parc National de Good Hoop. Nous avons la chance de bénéficier du tarif SADC (résidents de la communauté économique d'Afrique australe, dont Madagascar fait partie (le SADC comprend les pays d'Afrique australe jusqu'à la Tanzanie, le Congo, l'Angola, ainsi que les îles non françaises de l'Océan Indien). Ce tarif nous permet de payer deux fois moins que les étrangers, mais deux fois plus que les sud-africains.

Une fois dans le parc nous croisons des babouins, des autruches et des phoques.

On grimpe derrière le rocher et le voilà ce Cap de Bonne Espérance, bien caché.

Cap de Bonne Espérance                                                                                                            ...

Nous mangeons à Cape Point, là où se trouve le phare. Au point culminant nous voyons toute la péninsule. Stanislas : attention à l'envol des casquettes.

Nous rentrons vers le Cap par la partie Est de la péninsule, direction Boulders beach, le paradis protégé des pingouins du Cap, endémiques d'Afrique australe. 90% de l'espèce a disparue en 10 ans. Ils puent et sont bruyants, mais de vrais danseurs ultras rapides dans l'eau. A leur retour de pêche ils surgissent de nulle part.

Retour par Simon's town - Fishhoek - Kalk bay. Le vent fouette les mollets et les joues.

Edouard prépare le reste du poisson d'hier pendant que nous appelons Bonne maman pour son anniversaire, les enfants ont pleins de choses à raconter...

 Lighthouse farm lodge
2
janv

Dernière journée au Cap, nous allons voir le quartier coloré de Bo-Kaap, habité par les malais (descendants d'esclaves d'origine de Malaisie, d'Indonésie et d'Inde).

Grande roue, pour clôturer cette semaine au Cap. Je ne suis pas trop rassurée là dedans. On aura le droit à 5 tours !!!

On achète les chaises des enfants à Outdoor Warehouse et la table à Camp & Climb. Puis on rentre tranquillement à Tulbagh.

Une spécificité routière, les carrefours ont 4 stops. Le premier arrivé repart. Ce système oblige tous le monde à s'arrêter.

 4 stops

Nous essayons la table au milieu du salon 😂

3
janv

Au programme, grosses lessives, ménage.

Lundi, c'est la fin des vacances, on relance la machine école. Pas évident de s'y remettre. Au programme sons et calculs pour Stanislas et carnet de voyage pour Ambre.

Ecole en pleine air 

Bolloré devait nous rappeler aujourd'hui.... A 15h Edouard les rappelle, le rendez vous est pris pour demain midi pour récupérer la voiture.

5
janv

Après avoir préparé les sandwichs, nous partons chercher la voiture à Cape Town.

Nous nous arrêtons d'abord à la clinique de voyageurs, qui se trouve dans une pharmacie gigantesque, pour se faire vacciner contre la rage. Pas de bol, elle n'a que 3 vaccins disponibles pour 4, par contre la bonne nouvelle c'est que l'Afrique du Sud suit les recommandations de l'OMS depuis peu, donc il faut plus que 2 injections (comme au Canada) au lieu de 3 auparavant. On commande les 8 doses.

On s'arrête récupérer le Lonely Planet de Southern Africa que l'on avait commandé dans notre super méga mall. Je l'ai oublié dans le déménagement !!!

🚘 La mission pour récupérer la voiture commence:

On arrive à 11h15 au dépôt. Personne nous attend.

Edouard appelle le représentant de Bolloré ( lors du contrôle des douanes) mais elle ne s'occupe pas du dossier, contrairement à ce qui lui a été dit hier. Il appelle Bolloré qui nous donne le nom de la personne qui gère la remise de la voiture. On prend contact avec elle, mais elle n'est au courant de rien... suite à un malentendu avec Bolloré...

On mange nos sandwichs sur la parking en attendant des nouvelles, mais à midi aucune. Edouard rappelle Bolloré mais notre agent Bolloré ne répond plus au téléphone... Nous décidons de traverser la ville (du port à l'aéroport) et d'aller dans les locaux de Bolloré pour rencontrer la personne qui s'occupe de notre dossier.

A 12h45 nous la demandons à l'accueil, en mode "SURPRISE". Quelques minutes plus tard elle descend à l'accueil et nous remet le Carnet de Passage en Douane comme si de rien n'était, et sans excuse.

Retour au dépôt mais c'est lunch time.... Finalement Edouard sortira du dépôt avec la voiture à 14h.

Nous avons le sentiment que la personne qui gérait notre dossier chez Bolloré en avait un peu rien à faire de ses clients. No comment.

Arrivés à Tulbagh, nous déchargeons toutes les affaires de la voiture (dont deux grosses caisses). Les enfants attendent avec impatience les cadeaux glissés par leurs grands-parents. Un pyjama cousu main pour chacun, des pochettes de rangements, des chouchous et des confitures de mûre maison. Mmmh! Stanislas découvre une boîte à histoires, ses yeux pétillent, le père noël était un peu perdu sur les adresses de livraison.

Nous découvrons toutes les affaires, commandées et données pour le voyage, il y a 1 an !!! Jumelles, purificateurs d'eau, corne de brume, bidons inox, plaques de désensablage, .... et tous les livres pour faire l'école sur la route.

6
janv

Ce matin nous préparons toutes les affaires pour partir faire une semaine de camping, avec le camper qu'André nous prête. La benne du Hilux est bien pleine.

Nous sortons de Tulbagh par les bidonvilles, le GPS nous fait découvrir de nouveaux quartiers... Les routes bitumées sillonnent les baraques tantôt en dur, tantôt en bois, tantôt en tôle. La rue est animée par le jeu des enfants.

Nous traversons un fois de plus des hectares de vergers et de vignobles.

Nous arrivons à la maison de vacances d'André à Hermanus, station balnéaire prisée, à 2h de route de Cape Town. L'objectif est de mettre son camper sur notre voiture. L'opération est délicate, il faut reculer cm par cm pour ajuster la benne avec le camper. Je conduis et Édouard dirige avec l'aide d'André. Ouf !!! c'est terminé, l'opération prend 20 minutes. On arrime le camper avec des sangles. C'est l'heure de le remplir avec nos affaires. Deux heures après le début des opérations, tout est fini. André nous offre une bière fraîche, ça faisait longtemps !!!

Nous partons trouver le camping conseillé par André, à 19h, le camping est évidemment fermé. Le gardien nous donne le numéro du gérant qui nous autorise à rentrer. Une fois sur l'emplacement nous cherchons où est l'Est pour essayer d'avoir de l'ombre demain matin.

Il y a plein d'enfants et de jeux, les enfants sont ravis.

Nous nous y prenons pas trop mal pour notre première installation. Nous mangeons notre premier repas au camping, la nuit tombe vers 20h30 ici.

Fermeture des lieux, au lit !!!

7
janv

Il est 7h, nous avons super bien dormi dans la tente. Elle est bien sombre. Nous prenons le temps de bien tout organiser dans le camper puis nous plions le campement.

Nous partons pour Hermanus voir le vieux marché et le bord de mer et nous y mangeons une belle assiette de friture de poisson (tout est frit ici).

Puis nous visitons le musée de la baleine, très succinct mais avec de bonnes iconographies et un beau squelette de baleine. Nous avons loupé les baleines, présentes dans la baie de juillet à décembre.

Nous prenons la route vers l'est, vers un camping repéré à Dieu Dam, nous arrivons à 15h30 mais malheureusement ils n'acceptent pas de campeurs pour une seule nuit. La dame à l'accueil nous conseille gentiment une petite plage à quelques kilomètres d'ici où nous pouvons dormir en toute sécurité, mais elle nous informe que la police peut nous déloger car les plages sont fermées avec les restrictions Covid. Nous allons voir, l'endroit est superbe, à l'abri du vent, mais nous ne prendrons pas le risque de nous faire virer pendant la soirée.

Nous poursuivons notre route pour rejoindre le cap des aiguilles à 40 km d'ici, la piste est en bon état, il y a quelques fermes éparses et des prairies sèches peuplées de moutons, bœufs et autruches.

Nouvelle tentative à Struisbaii, ville sur l'Océan Indien, la plage donne envie de s'y baigner, mais non!!! Le camping n'accueille plus personne car les campings dans la région seraient fermées, il est 17h30 deuxième refus de la journée.

Dernière chance au Cap des aiguilles, le camping municipal est en accès direct, nous nous posons, il y a un vent de fou et pas un arbre, mais vue sur mer imprenable. Nous orientons mal la voiture pour s'abriter du vent, 30 minutes plus tard nous décidons de tourner la voiture, je ne fixe pas l'échelle qui tombe et la fixation se tord. L'humeur d'Édouard se décompose...

Camping 

Nous arrivons bon an mal an à faire cuire des pâtes. Les sanitaires ouvrent à 19h, très pratique, après deux grosses commissions dans les toilettes publiques de la plage, à 500 mètres d'ici !!!

8
janv

Petit-déjeuner, douche (mais nous avions aussi l'option baignoire dans les sanitaires du camping), école.

Nous partons pour le Cap des aiguilles, nous sommes à quelques kilomètres de la séparation entre l'Océan Atlantique et de l'Océan Indien. Au large nous apercevons de multiples cargos, pétroliers,...

Sur place nous trouvons au sol une immense carte de l'Afrique, petit cours de géographie avec les enfants.

C'est un village où les maisons ont des jardins ouverts et les garages de gros bateaux. Le lieu est sûr, d'ailleurs j'avais oublié de fermer la fenêtre conducteur hier soir !

 Bon là, le garage est trop petit...

Nous roulons pour la réserve De Hoop, les routes et pistes son tracées à la règle et sont en excellent état. Une fois dans la réserve nous voyons des animaux dont des bonteboks et un élan que nous identifions avec difficulté, malgré notre livre d'animaux.

 Elan et bontebok

Arrivés sur le site trouver le bon emplacement est complexe : le numéro 1 n'a pas d'accès en voiture, le numéro 3 a le boitier d'électricité est trop éloigné par rapport à la taille de notre câble, mais la vue sur la rivière est époustouflante; flamants roses, zèbres, élans, autruches, le numéro 10 est à peu près plat et ombragé, mais l'embout électrique n'est pas bon, heureusement la réception en loue. On s'installe en deux fois pour être bien à plat.

Petit tour à la piscine, qui surplombe la rivière.

C'est l'heure de préparer le barbecue, Édouard et les enfants le lance et je prépare avec Ambre les pommes de terre dans l'aluminium.

Nous retournons voir les flamants roses (coup de cœur d'Ambre) à la tombée de la nuit, au retour nous passons sur l'emplacement d'allemands curieux par notre voyage et notre campeur. Nous les invitons à venir le visiter demain.

9
janv

Dès le petit-déjeuner les voisins viennent visiter le campeur, puis nous commençons l'école.

Edouard seul, met à peu près 1h pour replier le campement. Nous allons faire un tour dans la réserve, nous longeons les dunes et croisons encore un paquet d'animaux, dont les zèbres de montagne du Cap, endémique à la zone.

La route est un "cul de sac" (en anglais dans le texte), nous descendons vers la plage où l'accès y est autorisé. La mer émeraude et déchaînée se dévoile petit à petit, les falaises escarpées, le sable ultra blanc et l'eau variée de bleus.

Les enfants jouent avec le sable et les vagues, ils sont heureux ! Ils en profitent pour une fois que l'on peut mettre des pieds dans l'eau.

Nous retournons au camp pour pique-niquer, l'emplacement choisi est en pente latérale, donc c'est hyper difficile pour récupérer des aliments dans les glacières sur rails.

Nous reprenons la route pour avancer vers Knysna. Sous les conseils d'André nous choisissons plutôt Still Bay petit village balnéaire que Mossel Bay, grande ville pétrolière et balnéaire. Nous empruntons une piste pendant 2h, avec un passage en bac et nous finissons par la nationale goudronnée.

Le vent a tourné au sud-ouest, il est très puissant (30 nœuds). Nous arrivons au camping municipal déjà fermé à 17h01. 20 emplacements sont occupés alors que la capacité est de 170. Egoïstement ça nous va bien.

Avant de s'installer nous allons au bord de la plage, la restriction est moins bien appliquée ici. Les kitesurfeurs s'en donnent à cœur joie, beau spectacle de sauts. Certains Sud-Africains pensent que le contrôle de la fermeture des plages empêche les policiers d'être dans les zones de violence et de criminalité...

Still Bay 
10
janv

Ce matin nous partons pour manger à Mossel Bay, la ville est très cubique et les rues perpendiculaires. Rien d'exceptionnel.

Non loin du phare, une promenade de bord de mer très touristique. Nous mangeons au Dolphin's. Heureusement que nous sommes en plein air car le restaurant est plein comme un œuf, pour changer des burgers ce sera pizzas. Stanislas est impressionné par un sculpteur de sable, qui œuvre devant.

Puis nous partons visiter le phare, détour incontournable pour Stanislas. Nous sommes à flanc de falaise, des Rocks Hyrax se hâlent au soleil. D'après le gardien le phare est fermé.

 Les  bébés Rocks Hyrax

Direction Knysna, pour retrouver Malcom, mon maître de stage d'il y a 20 ans, à Tzaneen au nord du pays, c'était la première fois que je mettais les pieds en Afrique (et pas la dernière!!!), dans une ferme de production de fruits exotiques et d'oranges . Toni son épouse, deux de ses enfants et ses petits-enfants sont là. Heureuse des retrouvailles 15 ans plus tard, après les avoir revus à Paris. Les enfants sont contents d'en rencontrer d'autres (Katie 9 ans et Laila 4 ans). Ils s'aident du traducteur pour communiquer, jouent rapidement ensemble, la danse, le jeu et les dessins animés fonctionnent sans langage.

Nous partons faire une balade à pied sur l'île remplit de belles et grandes villas. L'île et la ville sont dans un lagon saumâtre très sauvage, protégé par une passe bordée de deux falaises. Les marins anglais de l'époque trouvaient que c'était le port le plus difficile d'accès au monde.

18h, c'est l'heure de l'apéro, de bonnes discussions et de rires. André comme Malcom & Co relèvent qu'en 20 ans, le pays aurait pu mieux se développer, sans la corruption (elle est plus employée au nord que dans la région du Cap). Cependant, la belle évolution, non des moindres, c'est la mixité ethnique de la société. Aujourd'hui la discrimination est plus sociale que raciale.

Nous rentrons à regret à 21h car c'est l'heure du couvre-feu. Nous dormons chez Kelly, leur fille, qui habite à 400 mètres d'ici !!

 Malcom, Toni et leurs enfants
11
janv

Petit-déj avec Malcom's family à East Head Coffee. Il est 10h30, l'heure de prendre la direction de Stormsriver mouse.

Au carrefour avec la nationale, un policier de la circulation prend son travail à cœur, un vrai danseur. Le paysage a complètement changé depuis Georges (ville à l'est de Mossel Bay), il est devenu très vert, avec des forêts denses de pin, dont certaines sont exploitées pour la sylviculture.

Nous arrivons à Stormsriver, village au milieu de la forêt qui doit être vivant en temps normal, ambiance America. Nous faisons nos courses dans une petite échoppe où nous trouvons du poisson congelé et les produits de première nécessité pour cuisiner. Nous repartons 5 km dans le mauvais sens pour aller faire le plein d'essence.

Ce soir nous dormirons dans le parc national de la garden route, toute une histoire pour y rentrer. Il faut aller réserver son emplacement, payer la place et l'entrée du parc, retourner à l'entrée pour remplir le numéro de passeport et la température de chaque occupant de la voiture, puis retourner à la réception pour avoir le numéro d'emplacement (le bord de mer se paye un peu plus cher), 30 minutes plus tard nous pouvons enfin entrer.

Le vent nous accompagne toujours. Il faut choisir l'emplacement le plus plat et repérer l'orientation du vent, pas d'ombre pour aujourd'hui. Après l'installation, repas pique-nique. Les enfants se baignent dans la piscine verdâtre en face de l'emplacement.

Nous allons nous balader vers les ponts suspendus à 2 km d'ici. Sur le plan il est indiqué 1 km pour 1h de marche !! Nous mettrons 30 minutes en tout. Le sentier est très bien aménagé et sécurisé, les enfants adorent les 2 ponts suspendus.

Nous prenons le goûter sur une plage de galets, beau bruit des galets qui s'entrechoquent.

À 18h retour au camp, baignade pour les enfants qui sortiront frigorifiés, lancement du barbecue, lessive à étendre et voici que le crachin pointe son nez, la fin du repas sera de plus en plus humide.

Nous nous endormons après le discours du président, excellente nouvelle, il n'y aura pas de reconfinement contrairement aux rumeurs de ces derniers jours. Le seul changement pour nous, c'est la fermeture des frontières. Nous allons pouvoir ralentir un peu le rythme.

12
janv

Réveil matinal à 6h 30, pas un bruit dans le camping, les rocks hyrax envahissent la pelouse, 30 minutes plus tard ils ont tous disparus. Un énorme babouin rode dans le quartier.

Ce matin nous prenons notre temps. Départ à 10h 30, vers Plettenberg bay, pour faire les courses du pique-nique dans un premier temps. Nous mangeons sur un brin de pelouse, derrière le supermarché, puis retour aux courses pour faire les réserves des prochains jours. Le supermarché est très bien achalandé en produits frais.

Ce soir nous allons à Knysna, via la route bis. Plettenberg bay est encore une station balnéaire avec de grandes villas, beau petit bourg. Nous cherchons à aller à la péninsule de Robberg, orientés par le GPS, du coup nous visitons les lotissements… Nous trouvons enfin l’entrée de la réserve mais Ambre ayant mal au ventre nous n’irons pas plus loin car il y’a encore 30 minutes de marche avant de voir les phoques.

La route traverse un paysage irlandais. De belles prairies vertes avec des chevaux et des moutons qui paissent une herbe bien grasse.

Nous nous arrêtons acheter des fleurs pour Toni et Kelly. Nous avons le choix entre 10 vendeurs et 20 bouquets. Nous passons par les bidonvilles situés à l’entrée de la ville, plus en dur et en bois qu’ailleurs (les municipalités doivent construire des logements pour les habitants des bidonvilles, mais l’argent semble souvent détourné).

 Lagon de  Knysna

Nous arrivons chez Toni et Malcolm les enfants se retrouvent avec joie et se lancent dans un puzzle.

17h le « braii » est lancé, puis c’est au tour de l’apéro vers 18h. Bonne nouvelle, Toni nous annonce que les touristes étrangers pourront toujours sortir du pays malgré les frontières fermées. Une discussion revient régulièrement avec les blancs : ils marchent sur des œufs lorsqu’ils discutent en public ou dans les médias, car il peut y avoir une mauvaise interprétation de leur propos, attisés par certains partis politiques pour se faire de la pub. Aujourd’hui ils payent leur Histoire.

Nous mangeons vers 20h, le barbecue est accompagné de pommes de terre sautées et d’une salade composée; d’avocats, de tomates, de feta et de noix (salade typique en Afrique du Sud). En fin de repas les chamallows « spécial barbecue », sont sortis.

 Chamallows party !!
13
janv

On se réveille tranquillement, petit-déjeuner, internet. Nous partons rejoindre Toni pour le petit déjeuner dans un café, pas top, nous sommes au milieu des courants d’air. Malcolm rentre de son rendez-vous pour non dire au revoir. Nous avons passé de bons moments ensemble.

Les golfs sont nombreux dans la région (10 sur 100km), prisés par les Européens en hiver. 

Maintenant direction le nord par prince Alfred. La piste boisée, est en mauvaise état, puis le paysage est à nouveau pelé. Nous atteignons les nuages, par une route sinueuse, l'horizon est bouché, c’est venteux, ça caille, mais ça reste beau.

Nous passons un petit hameau au fond de la vallée, j’ai repéré un camping un peu plus loin, malheureusement il est fermé. Nous avançons sur la piste pour manger. Nous ne sommes pas embêtés par les voitures, nous entendons les babouins au loin.

Retour vers l'aridité 

Nouveau camping en vue au bord de cascades. Nous traversons des vergers pour nous y rendre, dont des figuiers et des figues de barbarie. Nous arrivons au camping Eagle Falls en début d’après-midi, celui-ci est vide. Toujours du vent, difficile de se mettre à l’abri sous le saule pleureur.

Changement de vallée, changement de décor 

Nous marchons vers la retenue d’eau en contrebas d’une cascade. L’eau est fraîche mais agréable. Nous jouons avec une chambre à air de tracteur. Stanislas se fait peur en traversant à la nage. Edouard saute pour le récupérer, plus de peur que de mal.

 Piscine naturelle, dommage la tyrolienne n'est pas opérationnelle.

Au retour nous profitons de la douche extérieure, car il fait bien chaud, puis nous allons au resto et nous découvrons qu’ils vendent des bouteilles de vin !!! Nous discutons avec Michael, le propriétaire des lieux, il est la quatrième génération d’agriculteurs, avec ses 3 frères. Habituellement il accueille les écoles sur le camping, mais cette année il a dû planter des choux comme revenu de substitution, à cause du Covid. Il est impressionné par notre projet, lui qui est sorti une fois du pays, pour rejoindre une femme en Biélorussie (celle rencontrée n’était pas la même que sur la photo…). Il nous donne rendez-vous pour un barbecue en sa compagnie demain.

 Stanislas tombe sous le charme des 3 chiens, renommés Cavi, Wenxy, Cruse (nom des chiens de ses copains à Mada).

Nous décidons de se poser une deuxième nuit ici. La nuit sera rythmée par les branches du saule, qui frottent sur la toile. Nous arrivons tout de même à nous endormir.

14
janv

Maintenant que nous savons qu’il n’y a pas de confinement le 15 janvier nous prenons le temps de nous poser une journée de plus.

Petit-déjeuner, une lessive, école sans engouement de la part des enfants. L’école finit un peu tard. Il fait déjà très chaud, du coup nous irons faire un plouf seulement dans l’après-midi. Ils jouent tranquillement, pendant que je mets à jour mon carnet de route, très en retard et Edouard installe les housses de siège de la voiture. Une chose de moins à sortir et rentrer dans le campeur et les sièges sont enfin protégés.

Tentative de sieste mais il fait trop chaud dans la tente pour Edouard, les enfants ne restent pas longtemps en temps calme dans le hamac.

Nous allons à la piscine naturelle vers 15h, l’eau est toujours aussi claire et agréable. Ambre se fait mal au poignet en arpentant les berges de la rivière.

En fin d’après-midi nous partons au restaurant pour rejoindre Michael pour le barbecue. Le pain cuit déjà, selon lui le meilleur est fait par les « colors ». La viande de mouton et la confiture de la ferme sont excellentes. Un orage vient rafraîchir l’atmosphère, 1h de pluie et c’est fini, par contre les fourmis sortent, ça c’est moins bien sympa.

15
janv

Stanislas se réveille le dernier à 7h 30. A 8h 15 c’est déjà l’heure de l’école. Pendant ce temps, Edouard plie tout et fait la vaisselle en se faisant attaquer les pieds par les fourmis, réveillées par la pluie d’hier.

Nous partons payer nos bouteilles de vin. Nous sommes à nouveau dans un paysage aride en direction de Oudtshoorn, la capitale de l’autruche.

Nous déjeunons à Oudtshoorn, qui de par ses maisons arbore un passé plus prospère qu’aujourd’hui.

Nous repartons sillonner les routes de montagne pour arriver vers 15h 30 au camping.

À la réception la dame est peu aimable. Je trouve que le camping est un peu cher ce soir, quand je recompte avec elle, elle me rembourse sans problème. Elle s’est trompée de 170 rand (environ 10 euros), je l’informe que cette fois-ci le tarif me semble dans la moyenne des autres camping et elle s’excuse. En Afrique du Sud, les campings ont des tarifs différents selon la période de vacances ou non, la semaine ou de week-end.

Nous avons toujours le même problème avec le vent, aujourd’hui il est tourbillonnant, et l’emplacement ne nous permet pas de mettre la gazinière à l’abri.

Le camping s’appelle Warmwaterberg, car il a des sources d’eau chaude. Des piscines se remplissent en continu, avec l’eau de source. Il y a 4 bains à 4 températures différentes, la plus chaude est à 38°. On en profite jusqu’en fin d’après-midi.

Il est l’heure de cuisiner, c’est galère malgré nos paravents de fortune et ensuite plus de gaz !!! Heureusement la viande cuit au BBQ, les pommes de terre seront froides car déjà cuites d’hier et pour la ratatouille, ça attendra demain.

16
janv

Ecole réalisée avec enthousiasme, grâce à la perspective de la piscine. Stanislas lui prend son temps pour se réveiller, pour son petit-déjeuner et pour ranger ses bouts de bois avant de commencer l’école. Ambre trépigne, car elle est prête à partir à la piscine. Elle s'occupe en photographiant les paons, paonnes et paonneaux.

Tout est chargé nous avons 1h30 pour profiter des bains chauds. J’en profite pour rédiger le carnet de route, je n’ai pas encore trouvé le bon rythme.

Sur la route, nous nous arrêtons à Barrydakle, jolie bourgade de la N62. Nous achetons du petit pain maison, des fruits secs et des chips, pour compléter notre pique-nique que nous avons sorti du camper avant de partir.

Edouard trouve un bel endroit à l'ombre, mais comme souvent le sol est jonché de tessons de bouteille. Ils s'amusent à casser leur bouteille de bière au sol. La solution serait de consigner les bouteilles.

Du coup nous arrivons tôt au camping Guano Caves Montagu. Il fait très chaud (35°-40°C) dans l'arrière pays, donc nous sommes contents de trouver des campings avec piscine. Ici il y en a deux et un bain romain !!! Le site abrite de nombreux animaux; lamas, autruches, cochons, chèvres, poules, lapins, dromadaires,...

Nous passons l'après-midi à tester toutes les piscines. La seconde est un paradis pour les enfants avec ses toboggans.

Soirée toujours très très ventée. Edouard se démène pour faire cuire les pâtes. Opération qui prendra 40 minutes !!!

17
janv

Pas d'école c'est dimanche !!!

Nous plions tout en 30 minutes à deux.

Tout est prêt pour aller lézarder au bord de la piscine. En chemin nous nous baladons on pour observer les animaux, d'abord les dromadaires, Stanislas: "on dirait des pattes de dinosaures", puis les poules et les lapins avec pleins de races différentes.

Nous restons 3h30 à profiter du soleil au bord de la piscine, des toboggans, des sauts... Nous mangeons sur place avant de reprendre la route.

Montagu est une belle petite ville, passage dans la montagne plissée.

Nous avons changé de vallée, nous sommes à nouveau au milieu des vignes où depuis peu des orangers sont plantés.

Nous arrivons en milieu d'après-midi à la case départ, à Tulbagh, après douze belles journées de découverte du camper et d'une toute petite partie du pays.

18
janv

Lundi 18 : Il est temps de s'occuper de la voiture. Édouard organise les différents rendez-vous pour préparer la voiture, et décide de changer les pneus et les jantes pour des 16 pouces ( permettant d'avoir des pneus avec un indice de charge plus élevé, 121/118) et de rajouter une lame de suspension arrière.

Mercredi 20: nous repartons à cape town à 8h30 nous sommes à l'atelier de Safari pour faire poser les rails sur le toit afin d'installer la galerie. Malgré les négociations, le boss ne veut pas installer le snorkel car nous ne l'avons pas acheté chez lui...Quand nous récupérons la voiture, l'ouverture automatique des portes, le plafonnier, l'heure et le compteur kilométrique ne fonctionnent plus, le fusible avait lâché...Puis nous cherchons au bord de l'autoroute de l'aéroport les chargeurs de climatisation clandestins. Malgré nos différents demi-tour et kilomètres parcourus nous ne les trouvons pas, ils ne sont pas là aujourd'hui...Ensuite nous récupérons le premier jeu de jantes 16 pouces chez un indien qui en fait son business. Nous espérions lui revendre nos 15 pouces avec des pneus neufs, mais il n'en propose que 140€. Nous retournons loger au Lighthouse farm lodge.

Jeudi 21: ce matin c'est l'installation des lames de suspension supplémentaires, sur place à l'auberge. Ensuite nous continuons à chercher le gaz pour la climatisation mais vers le port cette fois-ci. Le monsieur n'est pas là mais nous avons son numéro grâce au vendeur de fruits et légumes du bord de la route. Nous faisons enfin la première injection du vaccin contre la rage, nous repartons avec la deuxième dose à faire dans 7 jours. En rentrant nous allons voir l'avancement du camper, c'est pas flagrant...

Vendredi 22: livraison de vin par un vigneron, opération interdite pendant cette période de stade 3 covid. Il utilise sa voiture de fonction de pompier en catimini...

Samedi 23: journée tranquille, j'avance sur le blog.

 ça invente des histoires...

Dimanche 24: nous partons à nouveau vers Cape Town vers 15h pour arriver avant 17h là-bas, afin de mettre du gaz dans la clim, le monsieur est seulement disponible le weekend. Finalement il ne mettra pas de fluide, car il voit une fuite au niveau d'une valve. Nous dormons à notre gite préféré, Lighthouse.

25
janv

- Lundi 25: Edouard par seul faire poser le snorkel pendant que je reste à l'auberge pour faire l'école aux enfants et continuer le blog.

  Stanislas sur son bateau

Le snorkel est posé, par contre le pare-buffle ne peut pas l'être car il manque des pattes en haut pour le tenir. Le monsieur annonce 3 semaines avant de pouvoir les fabriquer, car il est overbooké, ça nous amènerait au 15 février!!!😟 Ce garage lui conseille un pro des clims, finalement pas de problème de valve, donc Édouard la fait recharger. Puis il va à l'adresse indiquée pour récupérer les pneus achetés sur internet lundi mais le site n'est pas ici...Nous passons l'après-midi à chercher les pattes manquantes au pare-buffle, en vain, après 4 magasins. Passage à Toyota pour le backup mécanique : courroie d'accessoires, huile moteur et liquide de frein, mais toujours pas de pattes.😬.

Ce qui est "bien" avec le GPS, c'est que tu découvres la ville dans tous ses recoins et cette fois-ci, il nous trouve un sacré chemin pour parvenir à Toyota. Nous sommes immergés dans un township, où l'on sent que les règles sont différentes, retour à une conduite plus Tamatavienne (la couleur des feux tricolore n'a pas l'air les concerner, ni les différentes voies dessinées au sol). Des structures métalliques au milieu des voies de bus (après déduction ça doit être des abris bus) en effet quelques km plus tard nous découvrons la vraie architecture complète de l'abri bus. Des friperies sur les trottoirs, des déchets qui jonchent les rues...nous sommes très loin des beaux quartiers. La disparité des richesses est abyssale ici.

La journée reste peu fructueuse, retour à Lighthouse.

- Mardi 26: la mission du jour est de trouver ces fichus pattes, nous ne voulons pas attendre le 15 février!!! Première endroit conseillé infructueux, puis un second recommandé par le précédent, idem, puis un troisième trouvé sur internet par Édouard, mais ils ont déménagé, le 3ème bis n'a toujours pas la pièce mais il nous envoie à un 4ème qui en fabrique.

Nous reconnaissons la zone, c'est à côté de Safari, là où nous avons posé les rails la semaine dernière. La personne nous dit que l'on peut le fixer en une heure, nous sommes incrédules. Nous partons manger au burger king d'à côté et au bout d'une heure, en effet c'est terminé et ça tient, voilà une bonne chose de faite 😀.

 Les Afrikaans sont souvent pieds nus dans  la rue, les magasins,... dès leur plus jeune âge.

La journée n'est pas terminée, en allant récupérer les pneus, nous repassons devant le pro de la clim, Édouard lui montre la fuite qu'il a trouvé à côté du radiateur, le diagnostic tombe, il faut le changer. Grrr!! Nous reviendrons lors de notre prochaine venue à Cape town. Sur la route du retour, petit passage obligatoire à Outdoor.

En arrivant Édouard teste la galerie pour savoir où la couper, car elle est trop grande.

Pendant ce temps André nous annonce qu'il a trouvé le deuxième jeu de jantes (il nous faut 6 roues : 4 sur la voiture et 2 de secours, les pistes namibiennes sont paraît-il redoutables pour les crevaisons, nous vendrons les 2 restantes à André). Edouard valide, André contacte le vendeur qui lui annonce qu'il faut absolument les récupérer demain mercredi à Cape Town car il part en voyage jeudi... Cette journée remonte le moral, elle a été efficace.

- Mercredi 27: rebelote, nous repartons pour Cape Town (environ 150 km d'ici, je ne l'avais pas encore précisé depuis le temps), sur le chemin nous déposons la galerie chez l'artisan de l'aluminium à 50 km d'ici.

Nous poursuivons vers Somerset à l'est de Cape Town pour récupérer les jantes, du coup nous découvrons une nouvelle route par Stellenbosch, grande ville universitaire. Passage dans un mall pour trouver mon sweat léger que je cherche depuis un mois (mais nous sommes en été...et à 35° ils n'en ont pas besoin) et des claquettes pour Stanislas qui en était privé depuis qu'il a perdu sa énième paire en août, elle avait une semaine...Nous récupérons les jantes. Retour à Lighthouse pour la dernière fois, nous espérons.

- Jeudi 28: même chose que lundi, Édouard part faire changer le radiateur. Il n'est pas si facile à trouver car nous avons une voiture française, 3 fournisseurs et 3h avant de le dégoter. Retour tranquille vers Tulbagh.

 Petit déj ensoleillé
  • Vendredi 29: Aujourd'hui c'est au tour des jantes et des pneus d'être installés. C'est rapide et efficace. Il manque encore à Pollux, la galerie qui devrait être prête mercredi et le camper prêt mardi. ..
• • •
30
janv
  • Samedi 30 janvier : rien de spécial, du routinier. Petite distraction, deuxième injection du vaccin contre la rage.
  • Dimanche 31: Les enfants attendent une surprise... En fonction de la tenue, ils s'imaginent partir faire une randonnée, puis avec la direction prise en route, ils s'imaginent que nous allons à Cape Town (tu parles d'une surprise,...), puis patientent.

Nous partons faire de la tyrolienne, Ambre heureuse et Stanislas interrogatif. Pour notre part, nous ne sommes pas fans. Le souvenir à Rodrigues d'une tyrolienne très longue et haute, avec un temps certain, avant de se lancer. Nous sommes dans le lit d'une rivière, l'environnement est rocheux et sauvage, sauf le pipeline...

Nous ne sommes pas très rassurés aux premiers sauts, puis ensuite on se détend. Edouard a tendance à trop utiliser le frein, il se retrouve à finir à tirer à la main. Nos accompagnateurs sont très sympas et pros.

En fin d'après midi Edouard fait le point avec André sur le système électrique et solaire du camper et découvre qu'André n'a pas prévu de convertisseur, permettant d'utiliser l'électricité solaire en 220V et non seulement en 12V. Ceci est indispensable pour ne pas être dépendant de l'électricité des campings pour charger le pc, les appareils photos,... Nous nous mettons d'accord sur une date de livraison du camper, c'est pour mardi.

  • Lundi 1er février : Edouard cherche un convertisseur de 300 W par téléphone, c'est en rupture de stock dans 3 magasins. Devinez où nous devons aller, à Cape Town bien évidemment, chez Safari plus précisément, celui qui a gentiment refusé de nous installer le snorkel. Nous gagnons un aller-retour.

Le président s'exprime ce soir et annonce de bonnes nouvelles, couvre feu à 23h au lieu de 20h, fin de l'interdiction d'accès aux plages, aux piscines, fermeture des restaurants à 22h au lieu de 19h, et revente d'alcool autorisée (cette mesure était prise pour libérer des places en traumatologie en faveur des malades du Covid, car l'alcool engendre trop de violence).

  • Mardi 2 : Point camper de bon matin, normalement il est fini ce soir???
H - ? avant la livraison 

Nous partons à Céres pour installer le câble pour brancher l'alternateur au camper. Les deux premiers électriciens automobiles ne peuvent pas aujourd'hui, heureusement c'est bon pour le troisième, dans 2h c'est terminé.

Lavage de Pollux, pour pouvoir poser les beaux autocollants Euro 4x4 parts, reçus ce-jour. C'est une entreprise partenaire de pièces détachées et accessoires pour 4x4, assurant une livraison express partout dans le monde. Euro 4x4 parts nous offre 10% de remise pour 2021 si besoin.....😉

  • Mercredi 3 : c'est l'heure de récupérer la galerie, chez l'artisan de l'aluminium à Wellington. Nous en profitons pour déposer la gazinière et pour modifier les points d'attache qui vont sur le camper. Nous avons fait rajouter deux barres perpendiculaires à celles existantes, au-dessus des feux, afin que notre cafetière italienne soit bien stable. Nous devons retourner à Ceres, pour récupérer un bout de câble pour brancher le campeur sur l'alternateur de la voiture. Hier, il n'avait pas assez de longueur en stock. Vous avions prévu d'emprunter une route traversante via la montagne, pour changer des grandes lignes droites de plaine. Pas de chance celle-ci est fermée pour cause de travaux. Nous rebroussons chemin puis récupérons le câble avant de rentrer.

En arrivant nous faisons un point camper, il manque toujours les bras pour la gazinière, pour l'évier, l'équipement de rangement pour la cuisine et les panneaux solaires. Le délai de livraison de mardi, puis de mercredi 13h est loupé...Ils testent les lumières arrières du camper, après 2h d'essai et 2 voitures ça ne marche toujours pas.Suite des épisodes demain.

  • Jeudi 4: Ce matin la mission, c'est le montage de la galerie. Édouard commence à 7h30, il s'affaire à monter les pieds de la galerie puis à fixer la deuxième partie des pieds sur les rails. Mais c'est impossible de fixer les boulons car l'espace pour passer la main est trop petite.

Changement de technique, nous coulissons la galerie sur les rails depuis l'arrière, avec tout les accessoires montés. Et là, la galère continue, il faut passer la rondelle et le boulons dans l'écrou. Résultats dix-huit boulons serrés en deux heures à deux. La mission aura pris cinq heures en tout. Conclusion, les pieds fournis sont très courts mais ça permet de baisser le centre de gravité!!!Nous partons faire les courses et le plein de gasoil dans les jerricans du camper, avant de le charger sur la voiture.Les ouvriers de la ferme viennent en nombre poser le camper sur la benne (par la suite il n'y aura plus le problème, car elle sera déposée sur 4 pieds). Edouard remplit le réservoir d'eau pour vérifier l'absence de fuite et cherche une solution pour fixer les panneaux solaires

L'équipe Obiqua Camper, avec un intrus 
  • Vendredi 5: l'équipe d'Obiqua Camper fait le ménage. Édouard et Gift, installent sur la voiture la prise pour brancher les feux de signalisation du camper. Après deux essais ça ne marche toujours pas... Il y a un problème d'installation électrique des feux du camper, les problème sera à régler dans une semaine.

À 10h30 nous commençons à remplir le camper et à charger la galerie sous un soleil ardent.Il reste encore des bricoles à acheter et faire le plein des jerricans de gasoil sur le toit.Nous reportons le départ à demain, le camping est trop loin pour pouvoir partir dans l'après-midi.En faisant le plein des jerricans couchés, Édouard trop gourmand, veux mettre 18 litres, alors qu'il n'en contient que 17L. Une salve de diesel me dégouline dessus et sur la fenêtre. Opération nettoyage en rentrant, c'est gras et ça pue...

Le départ test c'est pour demain 😀. Direction le Cedreberg vers le nord.

6
fév
 Tulbagh (A) - Sanndrift (B) : 181 km

Aujourd'hui c'est le départ. Nous finissons de remplir le camper, dont le frigo. Nous testons la pose complète des panneaux solaires, le système est archaïque et rustique. L'avenir nous dira s'il est efficace... Édouard découpe des chaînes aux bonnes dimensions, protégées par des chambres à air de vélo recyclées, pour attacher les caisses et jerricans sur la galerie. Dernière ligne droite, nous devons recharger les matelas, la table et les chaises mais pour ça il faut démonter les panneaux solaires pour rouvrir le camper...

11h30 nous sommes enfin prêts pour partir. Pollux a fière allure avec son équipement complet.

Direction Porterville, ville rurale animée. Les ouvriers agricoles ont eu leur paye, ils alimentent des queues monumentales devant les distributeurs et les supermarchés. Les sorties sont encombrées de clients avachis sur les trottoirs. Nous nous arrêtons au snack "take away", où il fait une chaleur de plomb. Les ventilateurs sont là, mais débranchés. Il ne doit pas faire assez chaud!!! Dehors les tables sont au soleil à 38 degrés, finalement nous décidons de rester à l'intérieur. Ambre achète quelques bonbons avec les sous qu'elle a glané à gauche, à droite, comme ma sœur au même âge. Développement de compétences 2 en 1, mathématiques et anglais.

2 heures 30 de route nous séparent du camping dans le Cederberg.

Une fois sur le site nous cherchons la réception, en vain, pour cause elle est à 1,5 km en amont sur la piste, demi-tour.

 premier site, plein

Le camping est plein, du coup nous irons sur leur deuxième site, nous revenons encore 6 km sur nos pas. Il est plus petit, plus sauvage et ombragé de beaux chênes ancestraux. Il est 16h45 quand nous montons le campement en 30 minutes. Édouard installe la barrière en toile pour éviter qu'Ambre tombe du lit. Pendant ce temps les enfants font des brochettes de glands.

 Sanddrift

Nous partons vers la rivière avec une chambre à air de tracteur, prêtée par les voisins. Le lieu est paisible, l'eau un peu fraîche mais ceci n'empêche pas de s'amuser en pataugeant.

C'est l'heure de lancer la popote, notre ennemi le vent, est toujours là, mais cette fois-ci ça va plus vite avec notre paravent de gazinière. Après le repas, les enfants partent faire la vaisselle avec entrain.

7
fév

La nuit ne fût pas bonne. Ambre a failli retomber du lit malgré l'installation de la barrière en toile. Elle sera modifiée à 30 cm de hauteur, au retour.


Préparation de l'expédition pêche. 

Nous retournons à la rivière en contre bas. Sur le chemin, toujours les mêmes voisins bienveillants, nous donnent de l'appât (du porridge), qui leur a permis de pêcher 8 poissons hier. Ambre se lance, nous commençons sur la berge, puis nous rentrons à mi-mollet dans l'eau, puis avançons jusqu'à mi-cuisse. Ça ne mord pas. C'est le second jour de pêche de ma vie!!! C'est au tour de Stanislas d'essayer, sans succès non plus. Puis moi, puis à nouveau Ambre, etc... Quelques poissons viennent goûter à l'appât mais nous en restons là, bredouille.

Nous repartons à la pêche en milieu d'après-midi. Ça ne marche toujours pas au bord de notre berge. Nous partons avec la bouée en mission pêche, mais ce n'est pas la bonne technique non plus. Nous changeons de site, comme disent les enfants "on a trouvé un spot". Je me relance et là, je sors un poisson, il est au bout de l'hameçon, mais arrive à s'en décrocher. Il a gagné la lutte. Nous rentrons toujours bredouille mais c'était un bon moment.

Préparation du repas, le vent est toujours très fort. Apéro au soleil.

Extinction des feux, Ambre dort avec Édouard et Stanislas avec moi.

8
fév
 Saandrift (B) - Enjo (C) : 103 km

Nous partons vers 11h pour aller voir l'art rupestre du Cederberg. Arrivés devant le portail, il est écrit qu'il faut un permis, que l'on a pas... Un numéro de téléphone est donné pour joindre les bureaux, mais pas de réseau...

Nous décidons d'aller manger dans un petit resto à la ferme, elle fait aussi camping et gîte (activité souvent complémentaire dans les fermes). Le site est resplendissant, le pain des sandwichs est fait maison, humm. Ils vendent les entrées pour le site des peintures rupestres, ils nous donnent le code du cadenas pour ouvrir la barrière.

 Kromrivier

Nous rentrons de façon autonome sur le site, nous sommes entourés de rochers qui jouent aux équilibristes. Les peintures rupestres sont sommaires, les éléphants très bien peints par les San, premiers habitants d'Afrique Australe, arrivés il y a 45 000 ans. Nous continuons la piste vers des caves.

Cet après-midi nous contournons le Cederberg par l'est. La piste est tantôt caillouteuse tantôt sablonneuse. Nous enchaînons les vues panoramiques. En bordure de piste, quelques maisons éparses de berger, les tôles n'ont pas encore remplacé les toits de chaume.

Après 20 km en 1h30 nous faisons une pause goûter au bord d'une timide cascade. C'est agréable de voir de l'eau au milieu de cette zone désertique. D'ailleurs les babouins viennent s'y abreuver. Ils détalent en nous voyant arriver.

La route qui nous mène à Wuppertal sillonne à travers les champs de Rooibos (thé rouge sauvage endémique) et les rochers.

 Parcelles de Rooibos

À gauche, en rentrant à Wuppertal, de petites baraques identiques sont alignées par dizaine. Un peu plus loin, des maisons dévastées, nous mettons un peu du temps avant de comprendre que c'est un incendie qui a ravagé les chaumières, il y a 2 ans. Ce village devait être harmonieux avec ses maisons en murs blancs chaulés et ses toits chaumés, ornées d'une vigne en guise de pergola.

Nous cherchons la supérette indiquée sur la carte, nous la trouvons après plusieurs demandes. Elle est nichée dans un bâtiment restauré, gardant l'esprit architectural du village. Il est 4h55 la dame vient de fermer le magasin, mais rouvre avec entrain. Il est principalement achalandé de chips, bonbons et boissons gazeuses.

Nous repartons vers notre camping, une longue et abrupte piste nous attend, Pollux peine, nous passons les vitesses courtes pour atteindre le col.

Nous arrivons au camping après cette journée exclusivement de pistes. Il est niché dans une ferme. L'emplacement se trouve sous des acacias ombrageant, il fait chaud ce soir, pas de vent (38°C à 20 h).

Avant de se coucher nous observons le ciel chargé d'étoiles. Les moustiques nous attaquent dans le camper, Édouard s'affaire à les tuer à la raquette électrique, vers minuit 30 puis 3h30. Autant dire que nous n'étions pas très frais le lendemain matin.

9
fév

Ce matin le règne animal nous entoure, observation des oiseaux au petit déj, puis un scorpion dans l'évier collectif, long de 12 cm et vénéneux (il donne des maux de tête pendant 1 mois), il sera vite assassiné par la propriétaire des lieux. Puis les chevaux de la ferme sont en liberté et viennent nous rendre visite.

Après les activités du matin, nous gonflons la bouée que nous avons gardée, car les gentils voisins de samedi nous l'ont finalement donnée. Nous partons à la piscine, remplie par une source d'eau de la montagne. Le site est merveilleusement bien aménagé.

Il fait tellement chaud en ce début d'après-midi qu'une quelconque activité est malvenue. Nous restons lézarder à l'ombre en bouquinant. En fin d'après-midi nous allons nous désaltérer à la piscine sous 42 degrés.

Œuvre des tisserins 

Au retour nous faisons une escale dans la petite boutique de la ferme, glace pour les enfants sages et bière glacée pour nous (c'est en libre service, nous notons ce que nous prenons). Puis barbecue avec saucisse et côtes d'agneau de la ferme.

Nuit encore très chaude (28°C) sans vent et avec les moustiques jusqu'à 1h30, jusqu'à ce qu'Édouard bouche la porte d'entrée avec une serviette (point à rectifier au retour à Tulbagh).

10
fév
 Enjo (C) - Lambers bay (D) : 149 km

Nous nous réveillons 30 minutes avant les enfants, un petit moment de calme et de bonheur.

Nous décollons assez tard, après les occupations matinales habituelles.

Nous allons vers Clanwilliam, en empruntant la piste entourée de champs de rooibos épars, de luzerne et d'orangers. L'irrigation est fréquemment aérienne et rotative, dessinant des ronds verts dans le paysage sec et aride. Nous retrouvons le goudron après l'avoir quitté il y a 4 jours.

Edouard espère trouver un garage Toyota à Clanwilliam, car le bruit que nous entendons depuis quelques jours s'amplifie.

Clanwilliam est une petite ville rurale, capitale du Rooibos, qui nous offre le garage Toyota recherché. Tous les fermiers circulent avec des Toyota Hilux. C'est l'alternateur qui est entrain de lâcher. Il s'ouvre en deux, à cause de la corrosion et des secousses. Le garagiste la prend sur le champ, la réparation dure 2h. Ouf, nous avons évité la panne.

 Camion de collecte du Rooibos

Nous dormons au bord de la mer ce soir, à Lambert's Bay. Nous retrouvons la fraîcheur et le vent océanique.

Champs de rooibos sur la route pour Lambert's bay

Nous trouvons le camping municipal qui ne nous convainc pas trop, ni le deuxième d'ailleurs. Nous retournons au premier, avec ses 150 emplacements dont 1 seul est occupé. Nous galérons à trouver le bon, c'est à dire à peu près abrité, derrière les sanitaires.

 Spécificité locale, vue fréquemment, des baignoires dans les campings

Nous passons une bonne nuit, sans moustique et bien au frais...

11
fév
Lambert's Bay (D) - Elands bay (E) : 58.5 km

Nous ne restons pas une deuxième nuit dans cette ville balnéaire et portuaire.

 Lambert's Bay

Nous poursuivons notre route vers Elandsbay à une dizaine de kilomètres d'ici, à la lisière des dunes et de la voie de chemin de fer. Nous croisons un train de marchandises rempli de minerai de fer, long d'au moins 1 km.

Déjeuner en terrasse  

Après le déjeuner nous allons voir les phoques et les cormorans à la pointe.

Nous nous installons dans le camping municipal, avec vue sur mer (et le grillage), à l'abri du vent grâce aux haies végétales qui luttent pour survivre.

Construction d'une cabane par les enfants, balade sur la plage et barbecue, avec un beau coucher de soleil.

12
fév

Exercice de géométrie dans le sable pour Ambre.

La plage est embrumée jusqu'à 11h. Nous retournons manger au chouette resto d'hier, pour un fish & chips et mettre le blog à jour.

Sieste vue sur mer 

Un voisin arrive pour faire la fête avec ses copains, il a autour de 50 ans, c'est la seconde fois (j'espère qu'il y aura une troisième fois) qu'il voit la mer.

Le vent est plus intense qu'hier, le sable fouette les mollets, petit gommage. La mer est à 12°C, mais Stanislas se lance quand même pour une baignade.

Partie de petits chevaux, Ambre gagne et Edouard galère pour faire des 6 (la dernière fois c'était l'inverse, la roue tourne).

13
fév
Elands Bay (E) - Clanwilliam- Gecko creek  (F) = 142 km
Métiers pénibles: pour moi à Mada c'était les casseurs de cailloux, ici les "agiteurs" de drapeau sur les routes en travaux,...

Après 30 minutes de route en direction du sud, trois voyants s'allument sur le tableau de bord. Le voltmètre indique 18 volts. Le régulateur de l'alternateur ne semble plus fonctionner. Pour rappel nous avons changé l'alternateur il y a 2 jours (nous apprendrons qu'il était reconditionné). Nous ne voulons pas poursuivre notre route car nous risquons d'endommager le circuit électrique. 11h30 un samedi, ce n'est pas un super timing pour tomber en panne. Nous reprenons la facture pour appeler le garage mais il est déjà fermé car il est midi. Un deuxième garage appartient aux même propriétaire, nous appelons ce numéro. Par chance il est ouvert, la secrétaire nous donne le numéro du propriétaire à appeler. Celui-ci donne le numéro de ses garagistes de garde. Le premier numéro ne répond pas et le second est occupé. Finalement le premier nous rappelle. Il est 12h15, il va voir au garage s'il a un alternateur en stock. Il rappelle 30 minutes plus tard c'est bon il en a un. Nous sommes à 80 km du garage, il arrive dans une bonne heure.

Aujourd'hui nous avions prévu un pique-nique, ça tombe bien. Il est 14h30 le garagiste arrive avec son frère en vacances, habituellement chauffeur-collecteur de lait aux Etats-Unis. Cette fois-ci l'alternateur est neuf. Il le remplace et tout fonctionne normalement.

Commence la galère de trouver du liquide pour le payer. 80 km plus tard et 3 points de distribution d'espèce, nous sommes à Clanwilliam là où se trouvent le garage et un distributeur avec des sous.

Nous poursuivons notre chemin vers la route du retour pour Tulbagh. Nous cherchons un camping, il est déjà 17h, mais le premier est introuvable. Nous découvrons sur l'application ioverlander un camping à quelques km de là où nous sommes. C'est parti, une première barrière, puis une seconde avec cadenas. Demi-tour à la première barrière pour choper le n° de téléphone sur la pancarte. Nous faisons les équilibristes pour capter du réseau, après 10 minutes, d'appels, de coupures et de rappels, nous avons le code secret!!! Hop nous repartons pour les 5 km de piste, il est 18h15.

Le gérant nous accueille, nous montre l'emplacement qui est à plat, avec une formidable vue. En 20 minutes tout est installé, pour aller faire un plouf dans la piscine. Le cadre est féérique.

Enjo 

Nous faisons un BBQ, dans le site collectif, ici pas de BBQ individuel pour réduire le risque d'incendie. Du coup c'est très conviviale, tout le monde vient cuire sa viande ici. Nous passons une bonne soirée, nous sommes une dizaine, 3 couples venant de Cap Town dont une française, qui travaille là bas.

Extinction des feux à 23h, ça faisait bien longtemps que nous n'avions pas autant veillé.

14
fév
Gecko Creek (F) - Tulbagh  (A) = 137 km 

On profite des lieux au bord de la piscine, baignade, blog,...

Départ à 15h, pour 2h de route.

En arrivant Edouard et André chargent la cellule sur la remorque, pour l'emmener tôt demain matin chez le fabricant de toile, pour qu'elle soit étanchéifiée avec de la cire d'abeille.

15
fév

Quelques points à régler cette semaine, la clim qui ne marche plus à nouveau, commande de pièce (tuyau probablement percé lors du changement de l'alternateur) et réparation. Déposer les pneus et jantes 15 pouces à Cape Town pour qu'elles soient expédiées à l'acheteur.

Pour le camper, une fois revenu ici, il reste à installer l'évier et l'égouttoir, étanchéifier la porte pour ne plus avoir de poussière et de moustiques qui rentrent, installer la barrière en toile sur le lit des enfants, résoudre le problème électrique des feux arrières et mettre des cales latérales en caoutchouc pour que le camper soit mieux calé. On est samedi et il reste les deux derniers points à faire.

En cette dernière semaine à Tulbagh, nous avons fait des barbecues chez André et Sue et chez nous, pour profiter d'eux, qui ont été de super hôtes pendant 2 mois. Ils nous ont facilité la vie quotidienne, bien orientés sur les magasins et ateliers pour nous équiper et réaliser les travaux sur la voiture et enfin donné des bons plans et lieux pour visiter leur beau pays et les futurs.

Nous espérons partir pour de vrai, vers la Namibie, demain matin, dimanche...

21
fév

Aujourd'hui nous devrions réussir à partir!!!

Il reste tout de même, à essayer le auvent, le double toit, à tout charger dans le campeur (nous l'avions complètement vidé la semaine dernière) et à finir de remplir les caisses sur le toit. Nous terminons toutes ces tâches à 16h.

Il est temps de dire au revoir à André et Sue, qui nous ont chaleureusement accueillis durant ces deux mois. Bye bye Tulbagh.

Cirque de Tulbagh 

Nous partons pour Gecko Creeks, aux portes du Cederberg, à 2h de route d'ici. Nous retournons là où nous étions dimanche dernier, frustrés de n'avoir fait qu'une escale éclaire.

Ce soir nous retrouvons un voyageur allemand, déjà croisé la semaine dernière chez Toyota Clanwilliam. Nous avions un peu échangé avec lui, nous prenons le temps de discuter un peu plus longuement. Il nous propose de prendre une carte de la Namibie demain pour voir quelles sont les étapes sympa. Il travaille 6 mois à Munich et voyage 6 mois en Afrique australe. Pendant le premier confinement, il est resté bloqué au Cap. Il a décidé de passer l'examen pour devenir guide.

22
fév

Réveil très frais ce matin il fait 13 degrés. Stanislas colle ses lettres aimantées sur le bushman en fer. Amorce du jour pour démarrer l'école, les lundis sont souvent difficiles.

Aujourd'hui thème piscine, matin, midi et aprèm. Journée relaxe. Nous commençons notre voyage itinérant avec sédentarité.

En fin d'après-midi nous partons sur les rochers en face, pour le coucher du soleil. En chemin, quelques peintures rupestres mal conservées, le temps est passé par là.

Léopards en peinture 

Ça grimpe, au point d'escalader un rocher. Les enfants sont sécurisés par Nick (le propriétaire des lieux), ils adorent.

Une fois en haut le panorama et superbe, Stanislas veut déjà descendre car il a faim et il est fatigué, après avoir nagé dans la piscine toute l'après-midi.

Nous rentrons à la tombée de la nuit, entre chien et loup. Barbecue, les enfants tombent de fatigue, il est déjà 21h30.

23
fév

Stanislas se réveille très tard, à 9h45 (on y dort sacrement bien dans ce camper!!!). Pendant ce temps nous avons fini l'école avec Ambre. Nous observons le spectacle des oiseaux qui se désaltèrent de Rooibos et de sucre, dans un abreuvoir alimenté quotidiennement par Nick.

En milieu de matinée nous partons en balade, sur le chemin balisé de flèches jaunes. Les enfants sont attentifs à bien en voir régulièrement. Le sentier est rocailleux et sablonneux, avec de beaux rochers émoussés autour. Vers la fin, ça grimpe un peu plus, avec quelques passages délicats étroits. Nous descendons tranquillement, car il commence à faire chaud.

École pour Stanislas, puis piscine, sieste, Lego,...

Taxi brousse bien chargé                                                                                                         

En fin d'après-midi, nous prenons la carte de la Namibie avec Dirk, pour noter les sites et pistes qu'il nous conseille. Il nous précise la zone des éléphants du désert au nord du pays. Plus tard, nous conviendrons ensemble, d'essayer de se retrouver là-bas d'ici 5 semaines. Nous couchons les enfants pas trop tard, ils ont bien besoin de sommeil. Nous continuons à discuter avec Dirk et Nick sur tous types de sujets, excellente soirée d'échange.

Etude de la carte de la Namibie avec Dirk 
24
fév
 Gecko Creek (B) - Namakwa NP (C) : 314 km en 4h30

Nous retournons à Clanwilliam qui est sur notre route, pour y faire les pleins; de courses, d'essence et d'eau. Nous profitons pour nous arrêter à Toyota, pour mettre les clips à l'intérieur droit de la roue (perdus lors du montage du snorkel). Hendrick, le mécano qui nous avait dépanné il y a 10 jours nous aperçoit et nous propose de faire notre plein d'eau au garage.

Il est déjà 14h, nous prenons la route (N7) vers le nord, direction la Namibie !!! Le paysage est de plus en plus désertique, quelques fermes et pleins de camion flambants neufs chargés de minerais.

Nous bifurquons à gauche après 2h30 de nationale, vers le Namakwa National Park, situé le long de la côte. Il nous reste 60 km de pistes bien ondulées. Après 1h15 de piste, nous nous arrêtons sur un site d'hébergement, qui ne fait pas rêver et très venteux. Le monsieur nous indique gentiment, dans un anglais hésitant, que les infrastructures du camping sont en restauration. Selon lui, nous serons bien mieux à 8 km d'ici, à la sortie du parc, pour faire du camping sauvage au bord de l'océan.

Nous passons le phare et sa barrière, nous cherchons une crique pour nous abriter et nous poser. Il avait bien raison, l'endroit est beau, calme et reposant.

Premier camping sauvage en Afrique du Sud !!! 

Un baleineau est échoué, mais l'orientation du vent nous épargne l'odeur rance et nauséabonde. Nous partons explorer la carcasse.

Les enfants découvrent que le soleil peut tomber dans l'eau (les deux nous ont fait la remarque). C'est ça d'habiter sur une côte à l'est!!! L'humidité et la température tombent vite. C'est toujours aussi berçant de s'endormir avec le bruit des vagues.

 Quel spectacle !!!
25
fév
 Camping sauvage entrée Namakwa NP (C) - Koringkorre Bay (D) : 26.5 km

Depuis le lit nous observons le lever du soleil, les couleurs scintillent sur l'eau et des centaines d'oiseaux picorent les algues et voguent sur la mer. En sortant du lit il fait 12 degrés à l'extérieur, le gaz basse pression ne tient pas, il faudra attendre 30 minutes et atteindre les 14 degrés pour pouvoir se faire le café matinal.

Nous levons le camp après l'école, parfumé par le baleineau, car le vent a légèrement tourné du Sud vers le SSW.

Nous entrons dans le parc national Namakwa pour payer la journée et la future nuit. Les gardes nous rappellent qu'il n'y a pas d'électricité ni d'eau à l'intérieur du parc. Pour passer les zones sablonneuses, ils nous conseillent sur la pression des pneus pour passer sans encombre. C'est parti.

Après 9 km Édouard dégonfle les pneus à 1,2 bars à l'avant et 1,4 derrière, supervisé par Stanislas. Édouard n'est pas fier, il serre les fesses pendant 6 km, on tape deux-trois fois mais ça passe. Il pousse un ouf de soulagement et les enfants sont hystériques de joie à l'arrière.

Pique-nique à l'abri du campeur, avec vue sur la baie, avec une palette de bleus et du sable blanc.

Kwassaï bay 

Nous continuons quelques kilomètres sur la piste pour nous installer à Koringkorre Bay.

Les enfants passent l'après-midi à jouer dans les rochers, à découvrir les moules, les anémones, les crabes et les étoiles de mer. Balade sur la plage, l'eau est toujours autour de 12 degrés, aucun volontaire pour se baigner aujourd'hui...

Soirée 
26
fév
 NP Namakwa (D) - Koingnass (E) - Kamieskroon (F) = 164 km

Inauguration du système de vaisselle en suspension. Pendant l'école un phoque est venu jouer et se dorer au soleil sur la plage.

Hier nous avons perdu un boulon du pare-buffle, Edouard met un fil de fer, sans espoir que ça tienne, mais bon nous verrons bien. Nous avons une nouvelle portion de sable mou à passer, la piste est plus sinueuse et en descente. La vue sur mer est sublime.

Nous croisons quelques autruches en fuite, effrayées, lorsque nous descendons vers la réserve marine, occupée par une colonie de 4000 phoques. Eux aussi s'enfuient de leurs rochers dès que nous approchons. Ici le règne animal est belle et bien sauvage. Le spectacle est fabuleux, toutes les générations sont représentées. Dans l'eau un vrai ballet s'offre à nous. Sentez-vous l'odeur qui émerge des photos ?

Puis le paysage s'enchaîne de baies de sable blanc immaculé, de rochers noirs et d'algues spécifiques à cette côte, elles sont longues et accrochées au fond et émergent de l'eau. Des laminaires...

Springbok 

Vers l'heure du repas nous arrivons à la porte nord du Parc. Nous pique-niquons et les garçons, principalement Stanislas cette fois-ci, regonflent les pneus avec le compresseur. Le petit bonhomme n'est pas peu fier...

A seulement quelques kilomètres du parc nous arrivons dans une zone minière de diamants. De gros cratères sont dispersés sur cette terre aride. Nous sommes arrêtés, puis enregistrés par la police. L'un d'eux fait un peu le cowboy avec la main sur son flingue.

Nous arrivons à Koingnass, ville minière endormie, fouettée par les vents, les arbres survivent difficilement voir pas du tout. Cet endroit nous désole, le camping est entre quatre murs, nous passons notre chemin.

 Arbres en désespoir

Nous traversons le parc d'ouest en est cette fois-ci. Quelques troupeaux de caprins et d'ovins. Un village où chaque maison a son épave de voiture dans son jardin...

Ce parc ne révèle pas toute sa beauté en cette saison, il faut l'imaginer au printemps avec un tapis de fleurs à la place des arbustes desséchés.

Nous arrivons à Kamieskroon le premier camping est tout bétonné, les emplacements sont délimités avec des panneaux paravent, bof. Le deuxième à 3 emplacements dans la cour d'une maison sans un arbre, bof. Le troisième est un hôtel avec des emplacements de camping sous les acacias, mais au bord de la N7, bof. Mais bon, à 17h il faut bien se décider, on opte pour le dernier le plus arboré de tous.

La barre d'attache du pare-buffle a lâché d'un côté et il frotte de l'autre, nous mettons des sangles pour le retenir.

27
fév
 Kamieskroon (F) - Springbok (G) = 67 km


Kamieskroon 

Direction Springbok à 67 km au nord d'ici, ville étape pour faire les tests PCR. La ville animée autour des supermarchés, est nichée entre deux montagnes.

Nous nous installons au Springbok Caravan park pour quelques jours au milieu de la montagne ocre et rocailleuse. Un peu d'ombre, beaucoup de vent et une piscine. Seul bémol nous sommes un peu près de la route, mais moins qu'hier.

28
fév

Journée lessive, le camping a une machine à laver, ce qui facilite la tâche. Le vent est tellement chaud que lorsque j'ai fini d'étendre la machine, le début étendu est déjà sec. Je motive les enfants pour faire l'école aujourd'hui dimanche, pour pouvoir partir plus tôt demain matin, pour faire les tests PCR et les quelques réparations sur la voiture (roue qui frotte sur la parechoc avant droite et pare-buffle).

1
mars
Lever du soleil 

Nous faisons le plein d'essence et prenons quelques photos de la roue qui frotte pour les envoyer à André, pour avoir son avis. Puis mission du jour, aller au garage Toyota pour leur montrer le frottement de la roue sur le parechoc, lorsque nous sommes bien chargés avec les jerricans pleins. Ils vérifient les suspensions et les amortisseurs tout va bien, rien à signaler.

Ils ne peuvent pas réparer la fixation du par-buffle mais un Monsieur du garage nous emmène chez le métallurgiste de la ville. Celui-ci nous accueille froidement. Il nous annonce une demi-journée de travail pour remettre les fixations, puis deux heures. Au final tout était fini en une heure, efficace.

Maintenant nous cherchons où faire les tests PCR. Nous allons à l'hôpital, mais ils n'en font pas. Un Monsieur me propose gentiment de nous conduire à la clinique de la ville. Là-bas non plus ils n'en font pas. Puis il nous conduit au laboratoire, qui lui en fait. Les prélèvements sont entre 14h à 16h, puis les prélèvements sont envoyés à Cape Town, les résultats sont sous 48h et valables 72h à partir de l'heure de prélèvement.

Édouard viens de remarquer une fuite du liquide de direction assistée. Nous retournons au garage Toyota. Rien ne fuit une fois arrivés là-bas, le garagiste nous conseille de rouler pour voir si la fuite persiste. Ça refroidit Édouard de faire les tests aujourd'hui.

Nous allons tout de même payer les tests au distributeur de la banque, en déposant des espèces sur le compte du laboratoire. Système plutôt pratique. Pendant ce temps Édouard roule un peu, puis nous retournons à Toyota. La fuite est très faible, donc pas d'inquiétude. Le Manager Mécanicien nous offre une bouteille de liquide de direction assisté au cas où (je passe l'épisode de la fuite du liquide de frein qui n'était que du spray que les mécanos avaient mis le matin même en contrôlant la suspension). Du coup nous décidons d'aller faire les tests PCR car tout est en état de fonctionnement. Alors là nous avons découvert le vrai prélèvement douloureux, pas comme à Mada. Nous commençons le plein de courses avant de partir pour la Namibie.

2
mars

Journée au camping, école, jeux, blog. À midi nous voyons arriver une prof de natation. Je vais la voir, elle donne des cours toute l'après-midi à des enfants. J'incruste gentiment Ambre et Stanislas. Stanislas va suivre le premier cours de 30 minutes, c'est sympa il est avec d'autres enfants de son âge, rare situation dans ce pays. Ambre fera le suivant avec des petits et un faible niveau de natation, elle s'est ennuyée. Du coup je renégocie avec la dame, elle fera le cours à 14h30, là c'est plus sympa elle apprend à perfectionner son crawl. Elle ne veut pas que l'on paye, c'est cadeau.

Aujourd'hui Édouard bricole, il graisse toutes les serrures, installe un crochet pour suspendre la poêle et une ficelle pour avoir un accès plus facilement au sopalin et pour optimiser l'espace. En fin d'après-midi, Rock, un voisin Sud-Africain, qui vit ici à l'année, avec sa petite retraite vient discuter avec nous. Le covid a réduit sa pension de 30 % soit (360€) en ayant travaillé de 16 à 67 ans. Un bonhomme paradoxal, conservateur et social, un brin raciste. Nous parlons Histoire du pays.

Finalement Édouard reçoit par SMS les résultats des tests PCR, une journée plus tôt que prévue. Ouf ils sont négatifs. Nous décidons de partir demain pour la Namibie.

3
mars

Finalement nous attendons André pour midi, car Édouard lui avait envoyé des photos dimanche, de fissures sur les gabarits pliables qui tiennent la faîtière de la tente. Il va faire 700 km, avant que l'on passe la frontière, pour installer des renforts dans les coins, qu'il a fabriqué hier en fibre de verre. Rien de grave, mais ensuite nous serons loin du service après-vente !!!

En l'attendant nous partons chercher les résultats des tests PCR, faire les dernières courses de bricolage et de produits frais. André arrive à midi, comme prévu, avec Gift. Gift fini la pose des renforts à 15h.

A 15h45 nous prenons la route pour aller dormir à la frontière. Le paysage est de plus en plus minéral.

Après 1h30 de route peu fréquentée, hormis quelques camions, nous arrivons au camping avec vue sur la frontière sud-africaine.

Le site est arboré grâce aux acacias peu gourmand en eau. Pleins de poules, canards, oies, lapins, paons et un springbok accueillent les enfants à la sortie de la sieste. En prime il y a une piscine, à raison vous me direz, ceci n'est pas très écolo... L'énergie dépensée par les enfants et leur autonomie nous permettent des moments de tranquillité!!!

La nuit sera rythmée par le bruit des camions qui passent la frontière, ouverte 24 heures sur 24 et la musique du bar jusqu'à 2h. On en a connu des meilleures!!!