Dans les pas de Robert Louis STEVENSON - GR 70

Récit et photos de Jean-Paul ROCHE : Voyageur, Randonneur ou Pèlerin itinérant habitant à Varois et Chaignot en Côte d'Or à l'Est Dijonnais .

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Tout juste un an après mon aventure sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle avec quelques 1800 km parcourus , 2 paires de chaussures , d’innombrables rencontres durant 63 jours ... je reprends à nouveau mon sac à dos , mes bâtons pour un tout nouveau chemin celui de Stevenson. Je reviens donc au Puy en Velay mais je prends la direction plein sud cette fois-ci sur le GR 70.

Mais au fait, qui est Robert Louis Stevenson ?

RL Stevenson est un écrivain écossais très amoureux de la France. Le 22 septembre 1878, à 28 ans, il part à pied du Monastier sur Gazeille en Haute-Loire avec Modestine , une ânesse. 12 jours , 220 km et beaucoup d’aventures plus tard, il arrive à St Jean du Gard après avoir traversé les Cévennes.

Son objectif était double : oublier le retour en Amérique de sa belle Fanny Osbourne (qu’il épousera finalement quelques années plus tard) et aller à la rencontre du pays des Camisards.

Il publiera son journal de route en 1879 sous le titre de « Voyage avec un âne dans les Cévennes ».

Ce livre a permis de retracer son itinéraire et devenu aujourd’hui le Chemin de Stevenson et chemin de Grande Randonnée GR70.

Ses œuvres les plus connues sont l’île au trésor et Le cas étrange de Dr Jekyll et de Mr Hyde.

En ce qui me concerne, ce sera sans Modestine, ni Bourriquet , ni Milou.... mais seul que je repars pour cette courte échappée.

Voici ci-dessous les liens pour visualiser mes 2 vidéos de ce formidable chemin :

1ere partie Le Puy en Velay – Le Bleymard : https://youtu.be/v2erqzZbz_g

2eme partie Le Bleymard – Alès : https://youtu.be/Xu3KPaPmKPo

Après une première journée d’échauffement, je commence déjà à allonger le pas et à faire quelques variantes ... Au programme du jour 30,9 km + 3km pour aller voir le lac du Bouchet soit 34 km.

Côté météo, temps sec ensoleillé mais toujours ce vent parfois froid m’obligeant à garder ma polaire toute la journée.

Mais avant tout, je dois vous avouer qu’hier soir j’ai passé la nuit à la Gendarmerie Nationale de Monastier: j’ai très bien dormi comme quoi...

Très belle étape avec beaucoup de dénivelés positives . Après avoir marché 7 à 8 km en direction de St Martin de Fugere sur un plateau à 1100m d’altitude dominant au loin les champs de volcans , je redescends rapidement sur le charmant petit village de Goudet qui compte 80 habitants environ . Situé aux confins de la Margeride, du Velay et Vivarais , je traverse de jolies vues sur les gorges de la Loire avec des descentes et remontées abruptes. Au dessus de Goudet et de la Loire, se dresse le château de Beaufort du XIIIème siècle.

Les gorges de la Loire à cet endroit sont encore sauvages. La Loire a plus l’allure d’une rivière que du fleuve le plus long de France... mais nous ne sommes pas loin de sa source au Mont Gerbier de Jonc en Ardèche.

Après avoir contourné le château de Beaufort, je remonte à nouveau sur un plateau à 1100m d’altitude pour rejoindre le village Le Boucher St Nicolas : et hop encore 300m de dénivelé dans les mollets...

Arrivé au Bouchet St Nicolas à 14h30, il me reste 7km pour rejoindre le gîte communal de Landos. Sur les conseils de la boulangère épicière barman restauratrice ... (ils font tout ici dans un tout petit commerce) , je décide d’aller voir le lac du Bouchet à 1,5 km du bourg. C'est un lac de cratère volcanique qui remonte à plus de 300 000 ans et dont son alimentation en eau reste toujours un mystère.

Je serai le seul randonneur à faire cette petite variante avant de reprendre le GR 70 et regagner Landos. En chemin à défaut de taquiner les Modestine, je taquinerai les Noiraudes, ces belles vaches noires en les appelant à moi... et ça marche !!!

Ce soir je dors au gîte communal de Landos. Nous sommes trois dans la chambre. Ambiance sympa.

J’ai passé une très belle nuit dans la yourte au gîte les Tartines de Modestine : Couché 22h, réveillé 6h... ce qui est très rare en ce qui me concerne. Ce matin mes 3 autres compagnons de chambrée m’ont dit qu’apparemment contrairement à eux, je me suis endormi de suite ... ils n’ont pas osé me dire la puissance de mon ronflement 😴 ...

Chaque soirée passée en gîte, les échanges portent beaucoup sur les randonnées que chacun à fait, les conseils , les variantes .... aurai-je assez de temps de mois, d’années pour faire les plus belles, les plus mythiques ? Enfin, ce qui me rassure c’est que les idées ne manquent pas, je suis loin de l’ennui.

Aujourd’hui 16 mai , petite émotion ce matin au départ de l’étape car cela fait exactement un an, je partais sur le chemin de St Jacques. Quelle belle aventure qui ne m’a pas laissé indifférent. Beaucoup de randonneurs sur le Stevenson ont fait le St Jacques ou du moins une partie que ce soit en France ou en Espagne voire plusieurs fois où plusieurs chemins différents.

Revenons à Stevenson avec une très belle étape de 27 km environ , beaucoup de dénivelés aussi bien positifs que négatifs mais avec un départ sous un beau soleil malgré la gelée blanche matinale. C’est pour moi, la plus belle étape côté nature depuis le départ du Puy en Velay . Mais les étapes suivantes sur le Mont Lozère surtout celle avec la montée au mont Finiel promettent encore de belles prises de vues . C’est la première fois que j’ai pu enlever la polaire en milieu de matinée jusqu’à l’arrivée à Laveyrune.

J’ai fait cette étape seul , au calme dans la plénitude. Le seul village traversé fût LUC .

La surprise depuis hier, c’est de trouver des champs de jonquilles au 16 mai.

Cela fait bien un mois que c’est fini chez nous en Côte d’or ou Hte Marne.

Ce soir je dors dans une colonie de vacances qui à la double fonction gîte / colo. Nous sommes une douzaine de marcheurs certains font le chemin de Regordane , d’autres comme moi Stevenson et d’autres St Gilles.

À Laveyrune je suis en Ardèche et de l’autre côté de l’Allier , c’est la Lozère.

Demain, normalement il pleut. Décidément cela va me rappeler les conditions météo sur mon chemin de Compostelle tout juste un an en arrière et je me pose la question: "Est-ce bien de partir marcher en mai?"

Départ ce matin de l’hôtel « La Grand’Halte » à 8h15 un peu déçu. J’ai l’impression d’être un porte-monnaie sur pattes : hôtel pas sympathique car en arrivant hier après-midi avec la pluie et ma cape trempée, aucun mot d’accueil, ni savoir comment l'étape s'était passée avec la pluie, même pas un verre d’eau... « le dortoir est au 3ème » tu te débrouilles ... le repas très très simple, pas digne d’un marcheur qui a les crocs... Faute de place à l’hôtel « les Genêts » je n’avais pas d’autre solution et en plus j’avais déjà versé 15€ d’arrhes.

Pour info, il faut compter de 40 à 50€ le gîte en demi-pension en dortoir par personne et par jour, plus les bières et 18 à 20€ sans le repas ni petit-déjeuner lorsque c’est possible c’est à dire si possibilité de se ravitailler à proximité du gîte et si celui-ci dispose d'une cuisine en libre accès.

Le ciel est gris ce matin mais pas de pluie, le chemin commence par une belle montée sur le plateau des Taillades célèbres aujourd’hui pour son parc éolien en cours de construction mais qui a été l’objet de fortes revendications et manifestations dans toute la région. Sans prendre partie, il est vrai que l’endroit et le nombre d’installations est impressionnant. Nous sommes à 1310m d’altitude donc ça souffle 💨💨 fort même au niveau des plantations de pins noirs.

Je pense à Don Quichotte de la Mancha et sa mule, les moulins à vent qu’il prend pour des géants... et nous avec nos moulins à vent du 21eme siècle , nos éoliennes... je marche seul durant toute l’étape à grands pas sans m’arrêter de peur que la pluie vienne me ralentir , hormis quelques pauses pour prendre les photos. Je ferai les 30 km en 6h avec de belles montées...

A Chasserades, je profite de la seule épicerie, boulangerie, bar restaurant... pour m’acheter de quoi manger ce midi. Je limite au maximum le poids de mon sac en achetant que le strict nécessaire comme vivre. Je regarde systématiquement dans mon topoguide où je peux me ravitailler et avant de quitter un gîte je me renseigne si ce n’est pas le jour hebdomadaire de fermeture sinon c’est la diète assurée. Mon sac pèse une douzaine de kg y compris 1,5 litre d’eau, pas d’objet superflu sinon direction La Poste et colis direct pour la maison.

Ce que j’ai sous-estimé , c’est la température encore basse en cette saison. Ma pair de gants fins et bonnet dont je me sers pour courir n’ auraient pas été de trop. J’ai croisé ce matin un marcheur qui faisait Stevenson du sud au nord et qui était au Mont Lozère hier sous la neige. ⛄️❄️ . Je verrai bien demain...

L’altitude durant toute l’étape du jour, était à plus de 1000m avec un maxi à 1413 m entre le village de L’Estampe et les ruines de Serremejean.

Juste avant d’arriver au gîte , il y a la source du Lot sur le versant de la montagne du Goulet à 1272m d’altitude. Je ferai une petite variante de 2 km pour voir celle-ci.

Ce soir je dors au gîte d’étape des Alpiers en demi-pension : super gîte (récent) . Ça rattrape l’hôtel de la veille. La Mamy qui tient cet établissement est très accueillante et me dit qu’autrefois elle tenait un hôtel restaurant au Bleymard petit village à 2 km d’ici . Je retrouve Patrick Le Québécois et Michel mon compagnon de chambrée de la veille et bien sûr d’autres randonneurs. Je rédige mon carnet du jour, d’autres jouent aux cartes et d’autres bouquinent devant la cheminée avec une vue splendide sur le mont Lozère. Ambiance calme et reposante, je récupère...

Demain je grimpe au Mont Lozère plus précisément le Mont Finiels à 1699m d’altitude. La météo ne semble pas terrible mais c’est ainsi.

La pluie a cessé mais le ciel est toujours chargé. Je quitte le Gîte communal de Pont de Montvert vers 8h direction la petite épicerie pour acheter mon casse croûte du midi. Le gîte communal est correct sauf qu’il n’y avait plus de fioul depuis ce matin donc plus de chauffage ni eau chaude pour les derniers arrivés .

N’ayant pas pu prendre de photos dimanche après midi à cause de la pluie, je me rattrape ce matin . Dès qu’on quitte le Village ça monte en direction de la montagne du Bouges puis du col du Sapet. Je passe de 873 m à 1421m d’altitude sans répit. Sur le chemin, je retrouve Michel « le Roannais », Patrick « le Québécois » et enfin Seb « le Lillois » . Nous ferons chemin ensemble jusqu’à Florac ...

Ce soir je dors au gîte d’étape La Carline ex Presbytère au centre ville. Correct

Après une étape à la ferme des Felges en demi-pension avec en spécialité des "Pelardons", petits fromages locaux de chèvre au lait cru, j’ai repris des forces avec Seb Le Lillois mon compagnon de Yourte pour gravir le col de la Laupie. Nous sommes sur une petite variante du GR 70 cela en raison de la réservation à la Chevrerie de Felges. Nous sommes seuls Seb et moi sur ce chemin. Nous irons jusqu’au Col de la Pierre Plantée pour retrouver le Chemin de Stevenson.

Le Parc national des Cévennes : comme dans tous les parcs, il y a des communes coeur du parc en rouge et des communes qui adhèrent en vert (Voir sur la carte ci-après avec la différence de couleur).

Après le col de la pierre plantée, nous marchons Seb et moi, direction St Germain de Calberte. Les Cévennes sont connues comme une terre de refuge. Lors de la seconde guerre mondiale, St Germain fût le fief Maquisard en Cévennes.

Après St Germain, le chemin m'emmène vers St Étienne Vallée Française. Je rattraperai Grichka l'âne, mais pas Igor...

Super de voir ces 2 Papy avec cet âne marcher ainsi. J’espère être ainsi à leur âge. Je suis surpris de voir à quelle vitesse ils avancent , et sans porter. Ils me disent qu’un âne peut porter jusqu’à 40kg. ( Super car moi non!!!)

La location d’un âne est entre 350 à 400€ par semaine (tarif 2019). J’aimerais essayer cela dans quelques années avec mes Petits enfants sur un chemin adapté aux étapes avec un âne comme Stevenson . A suivre... ils sont encore petits...

Je vois beaucoup de belles constructions en pierres sèches avec des laves bien taillées aux couleurs variées ou recouvertes de mousse.

Je traverse St Étienne Vallée Française : commune qui défend ses Services publiques . Ils ont bien raison.

J’ai réservé au Gîte du Martinet à 1,5 km après le village et sur le GR70. Il faut que je fasse mes courses au Vival en passant car je n’aurai pas le courage de revenir sur mes pas ...

Le Martinet est un village Vacances très calme. Pas de réseau GSM, pas internet , les ado sont condamnés à regarder les copines au moins ...

je me baladerai le soir le long de la rivière pour voir la cascade et les levadas ( canaux d’irrigation taillés dans le rocher) comme à Madère...

Dernière étape du chemin de Stevenson : c’est la partie la plus technique et assez difficle depuis le départ du Puy en Velay. Même si Modestine n’avait pas été fatiguée, elle n’aurait jamais pu passer par là. Je pense que c’est une étape voulue par la FFRP afin que la petite ville d’Alès soit la fin du chemin de Stevenson avec toutes les commodités d’accès et d’hébergements qu’offre cette ville à l’arrivée du chemin. Par contre beaucoup de randonneurs peu habitués à ce type de parcours terminent à St Jean du Gard et comme RL Stevenson , prennent le bus pour rejoindre la gare à Alès. Personnellement, je trouve cela dommage de ne pas venir jusque là à pied.

En quittant le gîte d’étape « le Foyer de Roland » à Mialet à 7h15, j’ai pris un petit sentier qui remonte à travers le maquis jusqu’au col de l’Escoudas. Belle montée avec plus de 400m de dénivelé offrant une vue exceptionnelle du mont Aigoual au mont Ventoux.

Ensuite je suis resté sur la ligne de crête et c’est cette partie la plus difficile avec des blocs de rochers à franchir ou marches assez hautes surtout avec un sac à dos de 12 kg... il n’y a pas de partie dangereuse avec vertige, il faut être habitué à passer ces blocs de rochers , monter descendre...

Depuis les hauteurs, j’aperçois Alés au loin à une dizaine de km avec également le bruit pas très agréable du circuit automobile d’Alès qui résonne jusque dans les hauteurs des montagnes.

La descente est longue , en forêt puis l’arrivée en ville très rapide.

Il est 12h15, je vais directement à la gare SNCF pour voir si je peux échanger mon billet de train réservé à 16h40. Tous les trains sont complets.... sauf si je m’offre le luxe de voyager en première classe en lâchant quelques billets soit 50€ supplémentaires . C’est le choix que je ferai .

Heureusement avant de sortir de la forêt et d'entrer en ville, j’ai quitté mon short et tee-shirt trempés de sueur de la matinée pour mon pantalon et tee-shirt propres ... gare aux odeurs dans le train...

Mon départ est à 12h51, tout va très très vite, a peine le temps de réaliser que c'est terminé, que j'ai quitté les montagnes pour retrouver le bruit de la ville, je monte dans le TER direction Nîmes . Enfin je peux me reposer après avoir englouti vite fait un sandwich sur le quai de la gare. Ensuite, changement de train à Nîmes pour un TGV direct Dijon; j’arriverai à 16h50 .

Je suis content de retrouver Isabelle. Finalement tout s’est bien passé malgré nombreux gîtes complets m’obligeant à tout réserver avant mon départ. J’ai été dans l’obligation de bousculer mes étapes afin de trouver des lits disponibles.

En résumé:

J’ai bien aimé ce chemin avec quelques 280 km parcourus environ en comptant les variantes et détours en manquant quelques balises.

Je recommande de le faire en une seule fois, il n’est pas difficile pour un bon marcheur et présente malgré tout de bons dénivelés. Il est possible de le raccourcir à 10 ou 11 étapes.

Les paysages sont riches, variés et si différents entre le départ, le passage au mont Lozère et la dernière partie.

Beaucoup de randonneurs ayant fait St Jacques de Compostelle viennent ensuite faire ce chemin même si l’esprit est différent.

Les services de "la Malle Postale" sont également présents sur ce chemin pour ceux qui souhaitent faire porter leur sac avec affaires personnelles de gîte en gîte et avoir uniquement à porter un petit sac à dos la journée avec le strict minimum c’est à dire le pique-nique , de l’eau ,une polaire et coupe vent. Elle assure également un service de transport à la demande de personnes qui veulent rejoindre directement un gîte où revenir au départ pour récupérer leur véhicule. Voir sur le site internet car je n’ai jamais eu recours aux services de la Malle Postale mais ça parait très bien fonctionner et cela permet aux personnes ne pouvant supporter un sac à dos de 11 à 12kg de randonner en itinérance pour 8€/ jour et par personne.

J’ai fait de belles rencontres comme :

• Patrick le Québécois qui anime une association sur Compostelle au Québec, réalise des films et conférences et projette bientôt de nouvelles conférences sur le chemin de Stevenson. Il réalise de superbes prises de vues à l’aide de son drone .
• Michel le Roannais que j’ai trouvé dépité un soir à l’hôtel de la Grand‘ Halte à Labastide Puylaurent avec de grosses ampoules à ses pieds remettant en cause son chemin. C’était sa 1ère expérience de randonnée en itinérance
• Et Seb le Lillois et également sa 1ère expérience de randonnée en itinérance et qui a pris une douzaine de paires de chaussettes, de slips.... trop de tee-shirts et donc avec un sac à dos beaucoup trop lourd pour lui.
• A Pascal de l’Essonne rencontré souvent sur le chemin et avec qui j’ai terminé ma dernière soirée à Mialet.
• Et bien d’autres rencontres furtives le soir en gîte, en yourte sans oublier Jacques 78 ans et ses 40 000 km aux mollets.

Merci à tous pour vos petits messages et clins d’œil, le but étant de vous faire voyager avec moi et surtout vous donner l’envie de prendre vos bâtons, sac à dos et partir.

Dans ce train qui me ramène chez moi, je pense à boucler ce carnet de voyage bien sûr mais déjà je pense à la préparation de mon prochain chemin et tout ceux que j’aimerais faire. La montagne me manque aussi même si c’est différent de Stevenson ou Compostelle, c’est moins long une course en montagne.

A tous ceux qui visitent ce carnet de voyage via le site de Myatlas et que je ne connais pas, si vous souhaitez plus d’infos sur le chemin de Stevenson ou sur le chemin de Compostelle, merci de m’envoyer un petit message sur ma boîte mail [email protected].

Maintenant que j’ai fait le « Voyage avec mon âme dans les Cévennes », je vais relire le livre de Robert Louis Stevenson « Voyage avec un âne dans les Cévennes » et ma perception devrait être tout autre. Ce sera un second voyage de Stevenson.

Merci à Isabelle , à toute ma famille, mes amis, anciens collègues.

Que ce carnet vous procure des moments de bonheur et vous donne l’envie de voyager, de prendre des chemins et goûter également aux joies de l’itinérance et des rencontres formidables .

Les documents utilisés pour préparer et partir sur le chemin de Stevenson :

• la carte IGN "The Stevenson trail" au 1/100 000 ème
• Topoguide de la FFRandonnee le chemin de Stevenson GR70
• Guide d’hébergements et d’informations pratiques de la FFRandonnee
• Mon carnet d’étapes (comme la credential sur le chemin de St Jacques)
• Mon tableau Excel des étapes prévues , des km, no de téléphones des gîtes réservés
• Voyage en Cévennes 2019 offert par l’association Stevenson
• Appli Smartphone à télécharger gratuitement « Chemin de Stevenson »

La liste de mes randonnées réalisées en itinérance :

• Le GR20 traversée de la Corse du nord vers le sud en refuge et bivouac
• Le GR TMB Tour du Mont-blanc en itinérance et autonomie complète (tente )
• Le GR10 de Font Romeu à Banyuls en itinérance et autonomie complète
• Le Tour de la Font Sancte et du Pain de sucre dans le Queyras en refuge
• Chemin de St Jacques de Compostelle voie du Puy + voie du nord et voie primitive principalement en gîtes d’étape
• Chemin de Stevenson du Puy à Alès en gîtes d’étape
• Le chemin de St Guilhem le Désert d'Aumont-Aubrac à St Guilhem le Désert en gîtes d'étape