Si l'on considère l'étendue de la mégapole, traverser Pékin à pied est impensable. Circuler en bus exige une connaissance de la langue (en absence de plan du réseau). Le taxi serait une bonne option pour les jambes mais il y a les bouchons...
Au final, avouons le, le métro représente le mode de transport en commun le plus pratique et sutout le plus rapide pour se rendre d'un point à l'autre de la ville.
La circulation en métro ne coûte quasiment rien. Le trajet revient à moins de 50 centimes d'euros. En revanche, l'accès demande un petit peu d'attention, d'où ce splendide mode d'emploi qui vous convaincra d'user et abuser de ce noble mode de transport.
Le métro est un lieu sûr, propre et agréable. Au contraire du métro parisien qui sent mauvais et reste craignos. Pour assurer cette sécurité drastique, les passagers doivent passer sous les portiques de sécurité. Tous les sacs et bagages sont passés aux rayons X (y compris sacs à mains). Les bouteilles d'eau sont inspectées au laser.
L'accès à la station peut donc prendre du temps. Mais, honnètement, en fonction de l'heure et de l'importance de la station, on peut passer direct.
En fonction de vos besoins, on choisit ensuite la billeterie automatique ou bien les guichets pour prendre une carte magnétique qui fera office de titre de transport. Attention, la carte servira à l'entrée ou à la sortie. Le guichet coûte un rial de plus que la machine. Il servira néanmoins en fin de soirée (à partir de 20h30 / 21 heures) ou en cas de problème avec votre carte.
A Pékin, on paye en fonction du trajet. Du coup, il faut acheter une carte pour chaque voyage. Je vous déconseille d'en prendre plusieurs d'avance. L'écran tactile permet de sélectionner la station d'arrivée. On peut payer en pièces ou en billet. Les plus modernes utilisent les moyens de règlement sans contact.
La suite n'est pas compliqué puisque on présente simplement la carte magnétique pour ouvrir un portique automatique. Curieusement, personne ne s'amuse à sauter par dessus la barrière automatique. C'est probablement dû à la présence des militaires, omniprésents dans chacune des stations.
On accède à des quais assez proches de la zone guichet. Dans 99% des cas, les deux sens se font face à face. On choisit la bonne direction à partir des totems. Les gens se positionnent face aux portes automatiques dans des mini-files d'attente.
Il n'y a plus qu'à prendre le prochain train. Bon voyage et n'oubliez pas de ranger la carte que la machine avalera à votre sortie. 😉