3 semaines en Équateur
Du 22 août au 19 septembre 2022
29 jours
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Le milieu du monde ! 4 semaines en Équateur dont 9 jours aux Galápagos.

Les chiffres du pays :

Capitale : Quito

Langues officielles : Espagnol, Kichwa et Shuar

Nbr d’habitants : 17 668 000 hab.

Superficie : 256 370 km2

Monnaie : Dollars Américain (USD)

1 EUR = 0,990 USD


Les 7 glaciers de l’Equateur ont perdu en moyenne 54% de leur surface depuis le début des années 80 sous l’effet du changement climatique.

L’économie exportatrice du pays repose sur principalement 4 éléments : la banane (1er exportateur mondial), le pétrole, le cacao et le tourisme.

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Arrivés en Colectivo à Aguas Verdes au Pérou à la frontière avec l’Equateur, la police nous informe que le passage ne peut pas se faire à pied par le pont entre les deux villes d’Aguas Verdes et Huaquillas (contrairement à ce que nous a dit la compagnie de bus et ce que nous avons vu sur les différents blogs) car nous n’auront pas notre tampon de sortie du Pérou.

Nous devons donc reprendre un moto-taxi pour nous emmener au poste frontière le long de l’autoroute (même 2 car le premier ne nous dépose pas au bon endroit, ce qui commence un peu à nous énerver).

A part ça, le passage se fait sans problème, et nous arrivons rapidement à prendre un bus à Huaquillas côté équatorien. 5h plus tard, nous sommes à Cuenca en fin d’après midi.


Cuenca est la 3ème ville la plus importante d’Equateur (après Quito et Guayaquil) et certainement la plus jolie des grandes villes.

Nous n’avons pas prévu spécialement d’excursion pendant ces quelques jours à Cuenca, seulement profiter de la ville. En plus de ça, Pierre a toujours mal à sa côte donc c’est mieux de prévoir un programme light et de ne pas trop bouger.

La vieille ville de Cuenca est vraiment très jolie et notamment sa place principale (autour du parque Abdón Calderón) avec sa cathédrale qui est une des plus belles que nous ayons vues pendant notre séjour. Il y a également pas mal de restaurants sympas dans la vieille ville (nous testerons 2 très bonnes pizzerias).


Mais ce qui nous a une nouvelle fois beaucoup plu, ce sont les Mercado Municipales. Il y en 2 dans la vieille ville, le Mercado 10 de Agosto (au sud) et le Mercado 9 de Octubre (au nord).

Le premier est le plus important, et celui où Charlotte s’est fait « laver » en plein milieu du marché, c’est à dire qu’elle s’est fait, entre autres, fouettée avec des plantes pendant 5 minutes, puis on lui a décrit son mal à travers un œuf cassé dans un verre (c’est en fait une pratique qui se fait 2 fois par semaine dans le marché pour se laver des différents maux).

Le deuxième marché, celui du 9 de Octubre, est plus petit et est celui que l’on a préféré, à la fois pour faire nos courses, mais aussi pour manger dans les stands à l’étage (avec notamment les assiettes copieuses de porc et de maïs à 4$).

Les bords du Rio Tomebamba, qui longe le sud de la vieille ville, sont très agréables pour s’y promener, et mènent jusqu’au grand parc El Paraiso également très agréable pour faire un peu de sport.

La seule « excursion » que nous avons fait lors de notre séjour à Cuenca sont les thermes de Baños de Cuenca situés à une bonne trentaine de minutes en bus (ou tramway + bus) du centre ville.

Nous allons aux thermes de Piedra de Agua que nous avons repéré. Mais, n’ayant rien réservé, il n’y a plus de place pour le tour spa, et Charlotte n’est pas très contente. On se retranche sur la formule standard avec une piscine basique, petits bains chaud et froid et un sauna. Un peu léger pour 15$/pers.


Globalement, nous nous sommes vraiment bien sentis dans cette ville pendant ces 4 jours. Nous aurions pu y rester plus longtemps, mais nous n’avons prévu qu’un mois en Équateur et nous avons encore pas mal de choses à faire et à voir.

Casa de Las Rosas

Pizzeria Mediterranéo

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Surprise en arrivant au terminal de Cuenca, le bus direct pour Baños que nous avions réservé la veille ne roulera pas aujourd’hui, et nous ne comprenons pas pourquoi. La compagnie que nous devions prendre négocie avec une autre pour nous prendre en charge pour le même prix, mais nous aurons un changement dans la ville d’Ambato. Ce qui nous fait arriver à Baños en début de soirée avec une dizaine d’heures de trajet contre 7h prévues initialement.

Nous sommes très satisfaits de notre logement en arrivant car nous avons un appartement entier, alors que nous pensions avoir seulement une chambre avec une cuisine commune.

Nous louons des vélos le premier jour pour faire la route des cascades (15km de route).

La vue est superbe tout le long de la route avec un paysage super vert et plusieurs cascades. Le seul problème est que nous roulons quasiment tout le long du parcours sur la route nationale (sauf à quelques endroits où il y a des pistes cyclables pour éviter les tunnels) et cela gâche un peu le truc. On arrive au point final dans la ville de Rio Verde pour descendre jusqu’à la cascade de Pallon del Diablo. Puis retour à Baños à l’arrière d’un camion prévu pour ramener les vélos car la route retour monte beaucoup trop. C’est pratique mais on se fait bien secouer.

Deuxième jour, on monte à la Casa del Arbol en Colectivo, sur les hauteurs au dessus de Baños. C’est un petit parc au dessus avec notamment une petite tyrolienne et surtout une balançoire avec vue sur le vide. C’est pas l’attraction de l’année mais ça fait quand même un peu peur. On y restera une petite heure.

On termine la journée par les thermes municipaux de Baños. Quand on arrive, on est un peu surpris par le monde dans la piscine et par l’eau qui est marron ou grise selon les points de vues. Pas dingue. Finalement on passe notre temps à profiter des bains chaud et froid et on passe plutôt un bon moment. Et Chacha s’offre un petit soin du visage et des cheveux.

Voilà, Baños c’était sympa, mais on s’attendait un peu à mieux sur les activités, même si le paysage est vraiment beau.


Prochaine étape, nous partons enfin dans la forêt amazonienne, car nous n’y sommes finalement allés ni en Bolivie ni au Pérou.

Casa de Flores : appartement très grand et bien situé

Frikadel burgers : très bons burgers

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On ne peut plus repousser, c’est parti pour 3 jours en Amazonie. Nous logerons chez César de la communauté des Kichwa qui a quelques chambres à côté du village de Campococha.

Après 2 bus, nous arrivons au chemin qui mène au logement. Pas de chance, on marche 15 min sous la pluie. Ça commence bien.

C’est en allant se coucher que Charlotte réalise que ce n’est clairement pas l’idée du siècle d’aller en Amazonie avec une phobie des araignées, elle nous fait même une petite crise de panique. L’angoisse qu’une tarentule rentre dans la chambre ou pire monte dans le lit malgré la moustiquaire !


Après une première nuit pas des plus rassurantes, nous partons ce matin avec César sur les fleuves Arajuno et Rio Napo. Nous irons d’abord faire un tour dans une réserve animale où des bénévoles recueillent des animaux en détresse pour ensuite les relâcher en liberté si toutes les conditions sont réunies.

Nous partons ensuite visiter une finca de chocolat de la communauté. Mais d’abord nous nous testerons à la sarbacane. Pour une fois, Chacha a été meilleure que Pipi.

Nous irons ensuite voir des caïmans qui loge dans la réserve . Pierre testera même la force de l’un d’entre eux qui a arraché le bâton au bout duquel il y a avait un morceau de viande.

Nous finirions donc par l’explication de la fabrication de chocolat et bien sûr on finira par le goûter !

Nous ferons deux autre visites : une de céramique et une de sculpture sur bois. Ce petit tour nous a permis de voir de quoi la communauté vit (en plus de l’agriculture qui est la majorité de leur revenus).

Pour finir la journée, nous irons chercher de l’or. Nous partons à la rivière juste derrière notre auberge. Oscar nous montre comment on fait puis c’est à notre tour. Bon va falloir encore chercher pour devenir millionnaire…

Le programme de demain est tout différent : ce sera randonnée de 5h dans la forêt amazonienne. Nous partons vers 8h du matin. On s’enfonce petit à petit dans cette dense forêt et parfois même à coup de machette.

Charlotte n’est pas bien. Crise de panique. Nous ne voyons aucune araignée mais l’idée l’angoisse énormément.

Nous arrivons au fond de la forêt où de l’eau s’écoule. Nous marcherons un moment ici. En marchant nous entendons quelque chose dans l’eau mais on ne voit rien. César nous dit que c’était un caïman mais qu’il est parti… Ah oui d’accord. Pas rassurés et petite peur de se faire croquer un bout de botte.

On mangera non loin de là et sur le passage César ramassera quelques champignons que nous mangerons le soir même.

Nous rentrons à notre auberge en début d’après midi et pour finir en beauté, César nous amène descendre le fleuve Arajuno en bouée. On se laissera porter par le courant pendant une quarantaine de minutes. Au vue de la chaleur, c’était bien agréable.

Nous aurons passé deux jours pleins sur place et ce fut bien suffisant pour Chacha. Néanmoins ça a été vraiment génial et César a été un hôte des plus agréables.

On ne peut que vous recommander de rester chez César à Casa Nanambiki.

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Après ces 3 jours en Amazonie, nous avions prévu d’aller faire le trek du Quilotoa sur 3 jours. Mais la météo qui s’annonce pluvieuse pour la semaine qui vient nous fait changer de plan, nous partons directement à Quito.

A notre arrivée, nous décidons de prendre directement un vol pour les îles Galapagos 4 jours plus tard.

Nous logeons dans le quartier de la Mariscal, un des quartiers parmi les plus sûrs de la ville. On se rend compte que c’est n’est pas vraiment le plus beau, mais il y a quelques cafés sympa, et on est pas mal dans notre hostel. On a également à proximité deux grands parcs pour aller faire du sport, le parc El Ejido à 500m, et le parc de la Carolina, un peu plus loin, mais qui dispose d’une grande piste d’athlétisme en plein milieu de parc. Très cool pour faire un peu de sport, sachant que l’on a pas un programme de visite très chargé à Quito.

Notre première excursion est d’aller à la Mitad del Mundo (c’est à dire sur la ligne de l’équateur). Il y a 2 musées dans le même quartier et nous choisissons d’aller au museo Intiñan (à une petite heure de bus du centre de Quito) Pas mal. Il nous racontent d’abord un peu l’histoire des peuples de l’Amazonie équatorienne. Puis quelques expériences sympas sur la ligne de l’équateur. Par contre on a pas vraiment compris le rapport entre les deux parties de la visite.


Nous visitons les quartiers de la Mariscal, de la Floresta et de la Carolina. Les deux premiers sont deux quartiers voisins un peu à l’écart du centre-ville avec pas mal de bars et restaurants, mais où il n’y a pas grand chose à visiter. En revanche c’est un bon endroit pour se loger lors d’un séjour à Quito. La Carolina est un quartier très moderne avec des immeubles tout neuf autour du grand parc et notamment deux grands centres commerciaux.


Et enfin, nous visitons le centre historique, le quartier le plus touristique. Il y a un plusieurs très beaux bâtiments, notamment la grande basilique (qui ressemble un peu à notre dame), ainsi que tout autour de la place centrale. Il faut également aller à La Ronda, avec ses boutiques de chocolats, et on a notamment gouté la glace au caca de perro (elle passe tout de même bien 😉).

Nous sommes restés au total 8 jours pleins à Quito (4 jours avant d’aller aux Galapagos et 4 jours après). C’est beaucoup pour ce qu’il y a à y visiter, mais notre durée de séjour était conditionnée par nos différents billets d’avions.

Cependant, ça ne nous a pas dérangé de nous y reposer et d’avoir un peu de routine quotidienne dans cette ville.

Maintenant, direction notre dernier pays d’Amérique du Sud, La Colombie.

Casa Franciscana : auberge bien située et le propriétaire est vraiment sympa. Petit restaurant pratique au Rdc

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Voilà nous y sommes enfin ! Nous avions prévu de visiter ces îles en préparant notre voyage, et c’était pour nous un indispensable de notre séjour en Equateur, même si le budget aux Galápagos est bien élevé que tout ce que nous avons fait auparavant.

Nous avons prévu au total 7 jours sur place, avec la visite des 3 îles principales de l’archipel : Santa Cruz, Isabela et San Cristobal. Comme le programme risque d’être très chargé, nous avons envie de prolonger de quelques jours dès notre arrivée.

On atterrit sur l’île de Santa Cruz. Quand on débarque de l’avion, il fait beau, mais il commence à pleuvoir dès notre trajet en bus pour quitter l’aéroport et rejoindre la ville de Puerto Ayora (la seule ville de l’île). Nous savons que nous ne sommes pas vraiment à la bonne période pour un temps idéal, mais ça se confirme très rapidement.

On ne traîne pas sur l’île de Santa Cruz, car ce n’est pas l’île où il y a le plus de choses à faire. Nous passons une nuit à Puerto Ayora, mangeons dans un excellent restaurant de sushis le premier soir, et réservons un bateau pour partir à Isabela dès le lendemain après-midi. Avant de partir de Santa Cruz, nous allons quand même voir la playa Tortuga Bay qui se trouve à proximité de Puerto Ayora. Après 30 min de marche, on se baigne dans la lagune à proximité sous une petite pluie et on teste notre premier snorkeling (qui est un échec parce qu’on y voit rien). C’est tout de même une promenade sympa, et on croise nos premiers bancs d’iguanes.

Nous avons 2 heures de bateau pour aller de Santa Cruz à Isabela, et nous faisons pas mal secouer avec le mauvais temps. Même si nous avons déjà payé notre taxe d’entrée aux Galápagos, ainsi que tous nos transports en bateau, il y a toujours des taxes surprises aux Galápagos : taxes pontons, taxe entrée Isabela, paiement des taxi-boats 1 usd/pers au départ et à l’arrivée de chaque transport en bateau pour aller jusqu’au ponton (on les appelera transport racket car ça dure parfois moins de 30s). Pour changer, nous débarquons sur l’île sous la pluie.

Nous passons 3 nuits à Puerto Villamil (port et seule ville d’Isabela) et nous faisons deux excursions principales.

Pour la première, nous louons des vélos et nous prenons un sentier qui longe la mer sur quelques kilomètres et sur lequel on peut s’arrêter à plusieurs points d’interêt (plages, mangroves, miradors). Sur le chemin, nous slalomons d’abord entre les iguanes, puis nous croisons ensuite nos premières tortues géantes des Galápagos. On est comme des dingues!

Au bout du chemin, nous arrivons au mirador de las lagrimas, où nous avons normalement une très belle vue sur la côte et une partie de l’île. Mais c’est un échec, il pleut et nous ne voyons presque rien. Nous rentrons tout de même en profitant des quelques belles plages sur la route.

Nous voulions également faire une excursion snorkeling sur Isabela. Celle que nous avions repéré (Los Tuneles) étant complète pour le lendemain, on nous conseille l’excursion de Las Tintoreras (les petites îles en face de Puerto Villamil).

L’excursion dure environ 3h se fait en 2 temps. Nous débarquons sur une des îles, et nous faisons un tour d’une heure avec les explications de notre guide sur la faune locale. L’île est remplie d’iguanes (comme beaucoup aux Galápagos), d’otaries, et nous observons plusieurs requins de recif à pointe blanche (qui peuvent atteindre 1,5m à 2m de long) avec lesquels s’amusent deux otaries. Le guide nous annonce que nous allons nager avec ces requins pendant la deuxième partie de l’excursion, ce qui ne nous rassure pas trop même si il n’y a pas de risque.

Puis nous partons à l’eau pour le snorkeling. Nous démarrons par entrer dans un couloir d’eau pas très large et pas très profond. Et là, nous voyons que le fond de ce couloir est rempli de requins à moins de 2m en dessous de nous. Nous en croisons plusieurs dizaines pendant la traversée de 10-15min. On a eu un peu peur mais c’était fou! Une fois sortis du couloir des requins, nous avons la chance de croiser en plus des nombreux poissons, plusieurs tortues et une énorme raie. Cette première expérience snorkeling des Galapagos nous a vraiment plu. Nous allons boire un coup sur la plage pour fêter ça.

Le lendemain, direction la dernière île de notre séjour, San Cristobal. Nous devons prendre deux bateaux pour la rejoindre depuis Isabela. Un le matin de 2h pour retourner à Santa Cruz, et un de 2h l’après-midi pour le trajet de Santa Cruz à San Cristobal.

En arrivant sur l’île, nous en profitons pour changer nos billets d’avion à l’aéroport et prolonger de deux jours.

Nous logeons dans le petit village d’El Progreso, à quelques kilomètres du port et du centre ville. L’avantage, c’est que nous sommes au calme et dans un beau logement.

L’inconvénient, c’est que nous sommes un peu éloignés et que nous devons faire les allers retours en taxi.

La ville et le port de San Cristobal sont très sympa avec quelques bars et restaurants en front de mer. On partage la promenade en front de mer avec les otaries et pas mal d’oiseaux, notamment les piqueros a patas azules. A proximité de la ville, nous parcourons plusieurs plages (notamment playa Mann et playa Carola) remplies d’otaries, qui passent leur journée à se reposer et dormir (on nous expliquera qu’elle sont beaucoup plus actives la nuit car c’est le moment où elles chassent). Charlotte croie même un moment qu’elle va pouvoir en adopter une.

Un midi, nous nous faisons aussi le plaisir de manger des langoustes en front de mer, qui arrivent au port fraîchement pêchées tous les matins. C’est royal!

À San Cristobal, nous faisons une excursion en taxi pour aller visiter différents points à l’intérieur de l’île. Nous commençons par la visite d’un centre d’élevage des tortues terrestres (centro Galapaguera), qui s’occupe de la reproduction des tortues avant leur réintroduction dans la nature. Le tour du parc dure une petite heure en autonomie, et nous croisons toutes les tortues adultes quasiment au même endroit car c’est l’heure du repas, et il dure plutôt longtemps chez les tortues. Puis nous arrivons au niveau des enclos où l’on retrouve les bébés tortues qui sont réparties par âge. Visite très intéressante.

Puis, notre chauffeur nous emmène sur une petite plage en contrebas (Puerto Chino), qui est très belle mais comme le temps n’est pas très beau, nous n’y resterons pas très longtemps, seulement pour observer quelques oiseaux sur les rochers.

Nous finissons par aller voir une lagune au centre de l’île (El Junco). Il pleut et nous prenons un escalier dans la boue pour monter à la lagune. Arrivés là haut, il y a tellement de brouillard que nous ne voyons pas à 15m, et donc encore moins la lagune. Tant pis, nous terminons cette excursion par un échec.

Pour notre dernier jour aux Galápagos, nous avons réservé certainement l’excursion la plus connue de San Cristobal, celle de Kickers rock, ou Leon Dormido en espagnol. C’est un gros rocher à quelques centaines de mètre de l’île, et donc qui ressemble à une chaussure ou un lion endormi suivant les points de vue de chacun.

Charlotte a choisi d’y faire de la plongée et Pierre du snorkeling. On sera quand même sur le même bateau.

Sur le trajet aller, nous croisons un banc de dauphins et restons à cet endroit plusieurs minutes pour les observer. Nous en voyons beaucoup autour du bateau. Peut-être une trentaine suivant les estimations de Charlotte, qui est comme une dingue d’en voir pour la première fois.

On commence l’excursion par aller sur une plage sauvage en face de Kickers rock, accessible uniquement en bateau. On observe notamment les otaries et les iguanes avec les explications du guide.

Puis cap sur le rocher. Nous y faisons 2 plongées chacun de 40-45min, ce qui est suffisant car l’eau est un peu froide malgré les combinaisons. En snorkeling, Pierre voit notamment pas mal de tortues et 2 otaries viennent jouer avec le groupe (un moment unique). En plongée entre 12 et 20m, Charlotte croise notamment un hippocampe, une murène et un requin. Petit regret, nous n’avons pas vu de requin-marteau qui sont normalement assez visibles à cet endroit.

Nous sommes tout de même hyper satisfaits de cette excursion et de ce que nous avons pu voir. Et pour une fois, nous avons eu du beau temps.

Nous sommes restés 9 jours au total aux Galápagos et c’était franchement un moment incroyable, notamment pour sa faune unique, malgré le temps qui n’était pas franchement au top.

Côté financier, ça pique un peu. Nous avons payé quotidiennement 3 à 4 fois plus que sur le continent, et doublé le budget que nous avions prévu (qui n’était cela dit pas très fiable). Mais bon, ça valait vraiment le coup.

Nous rentrons maintenant à Quito, avant de partir en Colombie.

À San Cristobal : Darwin’s Temple. Cabaña éloignée du centre (El Progreso) mais très confortable.

Île de Santa Cruz

Midori : sushis excellents !

1835 coffee lab : petit déjeuner copieux


Île de San Cristobal :

The Pier : Terrasse sur mer où on peut manger des langoustes fraîches du matin

Midori : pour les petits déjeuners qui sont également copieux

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Ce mois est passé à une vitesse ! Nous avons été surpris par tant de diversité de paysages : montagne, Amazonie, îles, métropole.

Nous avons apprécié le pays même si seulement un mois en Équateur nous a obligé à faire des choix.

Les chiffres d’un mois en Équateur :

25 heures en bus

2 petites crises de panique de Chacha 🕷

2 plongées

2 sorties snorkeling 🦈

Une faune extraordinaire

Toujours rien de perdu !!