5 semaines dans ce pays riche en histoire mais aussi en paysages.
Du 19 septembre au 26 octobre 2022
38 jours
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Nous y sommes, dernier pays d’Amérique du Sud. Le temps passe vite, il est certain qu’on va profiter à fond de ces 5 semaines !

Les chiffres du pays :


Capitale : Bogota

Nbr d’habitants : 51 266 000 hab.

Superficie : 1 141 748 km2

Langue officielle : Espagnol

Monnaie : Peso Colombien (COP)

1 EUR = 4 400 COP

L’interaction entre les descendants des premiers habitants indigènes, des colons espagnols, les populations africaines déportées pour esclavage et l’immigration venue d’Europe et Moyen Orient a produit un patrimoine culturel varié.

Écologiquement, la Colombie est l’un des 17 pays megadivers* du monde et est considéré comme le pays le plus megadivers au km2.


*pays dans lequel la majorité des espèces végétales et animales présentes sur Terre sont représentées.

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Nous débarquons en Colombie pour la visite du dernier pays de notre remontée d’Amérique du Sud, et avant dernier pays de notre voyage. En arrivant à Bogota, nous y restons 3 jours pour découvrir un peu la ville. D’après ce que nous avons pu lire, Bogota n’a pas une super réputation en termes de sécurité, nous prenons donc un hôtel dans le quartier tranquille de Chapinero.

Hotel boutique Quinta Camacho : Hôtel dans un quartier tranquille et résidentiel de Chapinero.

Nous avons repéré 3 quartiers à visiter : Chapinero (ou nous logeons), la Candeleria (le centre historique) et Usaquen (tout au nord de la ville).

Le premier matin, nous commençons par la visite du quartier d’Usaquen. C’est effectivement un petit village dans la ville comme ce que nous avons pu en lire, et nous avons vite fait le tour. Nous en profitons pour manger dans un restaurant italien sur la place principale du quartier.

Nous enchaînons par la visite de la partie Nord du quartier de Chapinero, zone plutôt résidentielle avec pas mal de petits cafés et restaurants.

Nous visitons enfin le quartier de la Candeleria qui est le centre historique de Bogota.

C’est un quartier très contrasté, à la fois très populaire, mais où l’on retrouve les principaux monuments de la ville comme le palais présidentiel, les monuments de la grande plaza Bolivar ou les principaux musées. C’est aussi dans ce quartier que l’on retrouve plusieurs petites rue colorées à l’architecture coloniale.

Ce n’est cependant pas un quartier très sûr, où il n’est pas vraiment conseillé de traîner le soir et la nuit. Nous nous y sommes promenés pendant 2h et c’était largement suffisant car nous n’avons pas fait de visite.

Bogota était un passage obligatoire à l’aller et au retour, donc avons trouvé intéressant de visiter cette ville pour savoir à quoi elle ressemble, mais ça ne restera pas vraiment dans le top des grandes villes que nous avons préféré lors de notre voyage.

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Existe t-il un village plus mignon que celui-ci ?

Les rues sont pavées et l’architecture est la même pour toutes les maisons. Les façades sont faites à la chaux blanche et les portes et volets sont peints en vert.

La place principale est vraiment belle. C’est aussi là que se concentre la plupart des restaurants et cafés. En arrivant on profitera de l’offre des restaurants pour prendre un Gin To, ce qui va requinquer Pierre qui était un peu fatigué (il n’a plus l’âge pour les bus de nuit).


Nous avions le choix de loger à San Gil ou Barichara mais si vous n’avez pas prévu de faire des activités type canyoning, le mieux est de loger à Barichara.


Le premier jour nous partons faire le Camino Real qui part de Barichara jusqu’au petit village de Guané. La marche se fait tranquillement est nous arrivons à Guané en 2h. Après avoir mangé El menu del dia nous repartons à sens inverse. La randonnée n’est absolument pas compliquée mais les 30 degrés nous fatiguent pas mal. C’est pas grave, on se consolera en arrivant en mangeant une glace.

Le lendemain sera beaucoup plus tranquille. Nous nous promènerons à travers le petit marché artisanal de la place principale et mangerons au restau.

On a repéré un bus de nuit pour aller jusqu’à Santa Marta sur la côte caraïbe. On se retrouve 3h en avance au terminal et c’est sans compter les quasi 2h de retard du bus.

On part finalement à 21h (au lieu de 19h30) et c’est reparti pour un bus de nuit pour rejoindre la chaleur de la côte.

Hospedaje Donde Lorenzo : à deux pas du centre de Barichara. L’auberge est spacieuse, propre et les hôtes sont très aimables.

Nona’s Bread Panaderia : idéal pour prendre un café, un goûter ou même y déjeuner

Gringo’s Mike : très sympa pour manger des bons burgers

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Après une nuit dans le bus depuis la ville de San Gil vers la côte Caraïbes, nous arrivons au terminal de Santa Marta, et reprenons directement un bus de 2h en direction de Palomino.

Palomino est une petite station balnéaire touristique, mais cela reste un petit village où quasiment toutes les routes sont des chemins de terre.

L’idée de ces 2 jours est de profiter un maximum de la plage, ce que nous avons fait la grande majorité du temps. C’est ici que pour la première fois de notre voyage nous nous baignons dans la mer des Caraïbes, et de nos souvenirs à tous les deux, nous ne nous sommes jamais baignés dans une mer aussi chaude.

Mis à part la plage, nous en avons profité pour faire un peu de sport et boire quelques cocktails, mais il ne faut pas s’attendre à faire beaucoup d’activités à Palomino.

Nous reprenons un bus en direction de Santa Marta pour visiter le reste de la région.

Cabaña Beach Palomino : Petites cabanes sympa. Bon rapport qualité/prix

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Nous arrivons à Santa Marta et c’est exactement ce qu’on avait lu : la ville a très peu d’intérêt néanmoins elle est le point de départ de quelques excursions que nous avons repéré et également le point de départ de nombreux bus à destination de la côte caraïbe.

Nous arrivons en milieu de journée et on en profite pour faire malgré tout un tour dans le ville. Il y a tout de même quelques rues qui sont jolies et le bord de mer est bien aménagé même si la « plage » ne donne absolument pas envie.

1ere excursion au départ de Santa Marta, le Parc Tayrona, un incontournable de la Colombie.

Le Parc Tayrona s’étend sur presque 20 000 hectares terrestres et maritime. Depuis la fin des années 60, le parc est considéré comme parc naturel national protégé.

Avant la colonisation espagnol, la région était habitée par la tribu des Taironas. Aujourd’hui, quatre peuples habitent le parc et sont considérés comme les descendants de la tribu Tairona.

Le parc comprend donc encore beaucoup des sites sacrés et les habitants de la Sierra luttent pour interdire l’accès aux touristes à certains endroits et/ou à faire respecter leurs sites sacrés.


C’est donc pour cette raison qu’on a accès à seulement une petite partie du parc et qu’il ferme ses portes 3 fois dans l’année pour laisser les habitants faire leurs rituels et laisser « respirer » Pachamama (Terre Mère) :

- 1 semaine en février : époque où la Terre se renouvelle (KugKui Shikasa)

- 1 semaine en juin : période des « règles » de la Terre (Saka Jusi)

- 1 semaine en octobre : période où les animaux font des « rituels » à la Terre (Nubbatashi)

Nous partons le matin pour arriver vers 10h30 a l’entrée. Un peu flemmards, on prend une navette pour aller de l’entrée jusqu’à un parking. On gagne une petite heure de marche et c’est non négligeable car nous sommes en saison de pluie et généralement le temps se gâte à partir de 16h.

Nous marchons dans une forêt luxuriante. Nous croisons même deux petits singes dont un qui est en train de casser son repas, une noix de coco. Il n’a pas été content lorsqu’il a fait tomber sa noix pile devant nous.

Nous longeons plusieurs plages toutes plus magnifiques les unes que les autres. Finalement après deux heures de marche, nous arrivons à la plage San Juan de Cabo, la plus touristique.

Nous sommes en saison de pluie donc saison basse, il n’y a donc pas beaucoup de monde. On ne se sent pas étouffé par les touristes.

On profitera de la plage toute l’après midi. L’eau est cristalline et incroyablement chaude. On y rentre sans le moindre soucis. La chance des Caraïbes.

C’est également ici que nous logerons pour la nuit. Charlotte a décidé bien avant de venir dans le parc que nous dormirons dans un hamac. Clairement Pierre a été surpris vu que Chacha aime bien son confort et surtout qu’elle a peur des araignées et n’est pas fan du camping. Mais, mis à part les chiens qui ont aboyé plusieurs fois, la nuit s’est bien passé et nous avons plutôt bien dormi. Nous sommes debout à 5h du matin pour aller voir le lever du soleil puis profiter encore une fois de la plage avant l’arrivée des quelques touristes.

Après un petit déjeuner face à l’océan, nous voilà partis en sens inverse pour rentrer a Santa Marta. Sur le retour, nous avons de nouveau de la chance et nous croisons une petite dizaine de singes cappuccino !

Auberge à Santa Marta : La Casa del Sombrero. Auberge récente. Vraiment bien située.

Camping San Juan de Cabo dans le Parc de Tayrona : il y a le choix entre tente et hamacs. C’est le camping le plus touristique mais aussi le mieux placé car il est en face de la plage de San Juan de Cabo. En haute saison, il est recommandé de réserver à l’avance.

Ozo à Santa Marta : restaurant type méditerranéen. Les plats sont très bons et copieux, néanmoins restaurant un peu au-dessus d’un budget de backpackers.

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Minca est une petite ville située en forêt à 700m d’altitude à l’entrée du parc national de la Sierra Nevada de Santa Marta, et ne se trouve qu’à seulement 45min de Colectivo de la ville de Santa Marta.

En débarquant Minca, nous ne sommes qu’à 10min de marche de notre hôtel, mais il commence à pleuvoir et rapidement c’est le déluge. Heureusement, voyant que nous commençons à être trempés avec toutes nos affaires, des locaux nous proposent de nous abriter sous leurs porche et nous paye un café. La gentillesse des colombiens!

Nous partons dès le lendemain matin pour faire une randonnée de deux jours avec pour objectif de monter au Cerro Kennedy à 3100m d’altitude. Notre première journée s’annonce difficile car nous avons entre 6 et 7h de marche avec un D+ de 1700m, pour aller jusqu’à San Lorenzo où nous avions repéré une auberge pour dormir avant de monter au Cerro le lendemain matin. Au bout de 3h de marche, il commence à bien pleuvoir et ça ne s’arrête quasiment plus. Au début, nous essayons de nous abriter mais nous abandonnons rapidement cette idée car nous devons monter jusqu’à notre auberge. Après 7h de marche et 2h complètes sous une forte pluie, nous arrivons à San Lorenzo trempés et fatigués, et il n’y a quasiment rien (seulement 2 auberges séparées l’une de l’autre de 2km). La première nous dit qu’ils sont fermés en cette saison. Ce n’est pas grave, c’est la suivante 2km plus haut que nous avions repéré à la base. Mais la suivante est également fermée et personne ne nous répond. Là, nous ne sommes pas bien et Charlotte commence à craquer psychologiquement. Si nous ne trouvons pas de solution, nous allons devoir faire toute la descente en sens inverse de nuit et sous la pluie. Nous resdescendons quand même demander à la première auberge si ils n’ont pas de solution pour dormir ou nous redescendre. Et là, voyant notre détresse, ils nous proposent gentiment de nous ouvrir un de leur dortoir pour la nuit (sans électricité mais c’est pas grave) et de nous préparer quelques empañadas. Ça sera parfait! Nous sommes soulagés.

Le lendemain matin, nous partons à 6h et nous n’avons même pas l’envie de monter au Cerro Kennedy après la galère de la veille (tant pis ça sera pour la prochaine fois). Nous avons seulement envie de rentrer nous reposer à l’hotel et prendre une douche. Nous ne traînons donc pas sur le chemin et arrivons à Minca en 4h30. Comme il fait beau, nous pouvons admirer sur le retour les magnifiques points de vue sur Santa Marta et la côte Caraïbe.

De retour à Minca, nous passons donc notre dernière après-midi à profiter de la vue sur notre belle terrasse.

Minca Seasons : Chambres avec grande terrasse, superbe vue

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Nous voilà à Carthagène, une des villes les plus recommandées mais aussi touristique de la Colombie.

Nous profitons de nos deux jours sur place pour se balader dans les rues très colorées du quartier de Getsemani (certainement le plus touristique). Ce quartier haut en couleur nous aura beaucoup plu. Le street art, les maisons colorées, le choix impressionnant de bars et restaurants nous auront convaincu.

On trouve toutefois des locaux venant sur la place principale de ce quartier pour y prendre une bière, un arepa ou tout simplement se retrouver.

Mi llave hostels : Hostel confortable et très bien placé à Getsemani


Le centre historique colonial est aussi immanquable car il est vraiment magnifique. Il est d’ailleurs classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO. Bien entendu, le quartier regorge énormément de touristes et on se fait alpaguer à chaque coin de rue pour un free walking tour, une visite, une location de trottinettes électriques ou encore par des groupes de jeunes qui font des freestyles de rap sur les touristes (Pierre laissera quand même un pourboire à un groupe pour la performance).

On aurait pu flâner encore 1 ou 2 jours dans cette ville mais nous avons hâte de rejoindre notre prochaine destination au bord de l’eau : Rincon del Mar.

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Nous mettons 2 heures de bus pour atteindre la ville de San Onofre depuis Carthagène, puis nous devons prendre un taxi pour faire les 30 dernières minutes de route jusqu’au village de Rincon del Mar.

Nous arrivons dans un véritable village de pêcheur, qui a commencé à développer le tourisme depuis quelques années. La route s’arrête à l’entrée du village et laisse place à des pistes en terre, et donc à des trous et grandes flaques en cette saison des pluies.

En dehors de quelques excursions et la plage, il n’y a pas grand chose à faire à Rincon. Mais comme ça à l’air sympa de chiller ici, on décide d’y rester 4 jours.

L’eau est toujours aussi chaude pour se baigner. Dès le premier soir, on va prendre l’apéro sur la plage avec des cocktails, en admirant le coucher de soleil car la plage est orientée plein ouest.

Nous logeons dans l’hostel de Daniel et Taïna, une auberge derrière la rue principale qui est assez sommaire avec une belle terrasse. Nos hôtes sont d’une extrême gentillesse et nous avons pu échanger avec eux très facilement. Par ailleurs, ils nous présentent et nous proposent directement à l’hôtel quasiment toutes les excursions possibles à Rincon del Mar.

Nous commençons par l’excursion phare de la ville, celle de la bioluminescence qui se fait à la tombée de la nuit. Nous partons en bateau tous les deux avec notre guide juste avant le coucher de soleil, ce qui nous offre un moment magnifique sur l’eau. Puis, nous rejoignons 2 groupes pour traverser un bout de mangrove, et arrivons de nuit sur un petit lac fermé séparé de la mer par la mangrove. C’est ici que nous nous baignons au milieu des petits planchons qui font une légère lumière à chacun de nos mouvements dans l’eau. L’expérience est très sympa. Globalement, l’excursion nous a beaucoup plu.

Nous avons choisi de faire une deuxième excursion de canoë dans la mangrove. Nous démarrons très top le matin par marcher une petite heure sur la plage pour rejoindre le point où nous récupérons les kayaks. Puis nous partons en kayak sur la mer vers une petite île aux oiseaux juste en face. C’est là que nous faisons du snorkeling. L’île aux oiseaux est très sale avec beaucoup de déchets, ce qui gâche un peu le truc. Et puis les masques et tubas du snorkeling sont un peu vieux et nous avons de l’eau qui rentre régulièrement. A part ça nous voyons pas mal de poissons, d’oursins, et une belle étoile de mer. Nous reprenons ensuite nos kayaks jusqu’à la mangrove, que nous traversons et par laquelle nous revenons tranquillement (sur une étendue d’eau fermée) jusqu’à notre point de départ. Cette excursion aurait pu être vraiment très sympa avec du matériel un peu plus neuf (pagaïes, masques et tubas) et avec des plages sans tous ces déchets qui font tout de suite moins rêver. On a quand même passé un bon moment.

Avant de partir, Charlotte a pu prendre un cours de yoga très bien qui était proposé directement sur la terrasse de Taina et Daniel.

C’est à Rincon que nous avons également découvert le riz coco, spécialité de la région, qui est un riz mélangé à du lait de coco et de la panela (sucre de canne). Il vient en accompagnement des plats de viande ou de poissons, en plus des patacones (bananes plantains écrasées et frites).

On s’est très bien sentis pendant ces 4 jours dans ce petit village de pêcheur. Il reste très authentique avec encore peu de touristes, même si le tourisme devrait s’y développer assez rapidement.

Taida Experience Hostel : Chez Daniel et Taina

Restaurant Dubaï : Plats typiques avec le fameux riz coco, très bon rapport qualité/prix

Nous repartons vers notre prochaine destination : Medellin.

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Nous revoilà en ville après quelques jours de déconnexion sur la côte Caraïbe. Nous arrivons dans cette ville sans grandes attentes si ce n’est la visite de la Comuna 13.

Nous décidons de faire un free walking tour pour visiter ce quartier connu pour avoir été le quartier le plus dangereux de Medellin jusque dans les années 2010. La comuna 13 était un quartier où la violence, le trafic de drogue (Pablo Escobar n’avait rien à voir avec ce quartier) et trafic en tout genre existaient. C’était une zone de non-droit et sous la tutelle de milices, FARCS, ELN, etc.

En 2001, l’Etat lancera deux opérations pour reprendre le contrôle de la comuna dont la plus connue, l’opération Orion, qui fût une véritable guerre urbaine.

Aujourd’hui le quartier est totalement safe. Les différentes associations mettent en place énormément de projets afin de promouvoir la culture et l’art, notamment via des graffitis. La visite a été très intéressante surtout qu’elle a été faite par un guide qui a grandi dans ce quartier et qui a vécu cet épisode de l’opération Orion.

Mise à part cette visite que nous avons vraiment appréciée, la ville n’a pas été pour nous un coup de cœur.

Nous sommes allés jusqu’a la Plaza Botero où l’on peut voir des sculptures du peintre et sculpteur du même nom. Néanmoins, l’ambiance qui règne aux alentours de cette place ne nous a absolument pas plus et nous avons senti qu’il était préférable de partir avant la tombée de la nuit. Néanmoins, certains quartiers comme Laureles (où nous logeons) et El Poblado sont sympa pour se balader, sortir, prendre des cafés mais c’est tout. C’est d’ailleurs à El Poblado Alto (quartier le plus huppé de Medellin) que nous retrouverons Justin, notre ami canadien qui vit à Medellin et rencontré en Bolivie, le temps d’un dîner autour d’excellents sushis.

Depuis Medellín, nous prenons le bus pour Guatapé. Le petit village à 2h de Medellin est très charmant avec ses maisons colorées. L’activité phare est la Piedra del Peñol, un monolithe de 220 mètres de haut. En arrivant au pied du monolithe, on se rend compte de la hauteur de celui-ci mais surtout de toutes les marches qu’il va falloir monter ! 740 pour être précis.

Bon allez, on se lance. A force de faire toutes ces randonnées on commence à être rodé et en forme. On s’était mis le défit de le faire en moins de 10min mais il y avait tellement de monde que ça formait des bouchons et qu’on s’arrêtait toutes les 10 marches … Cet aspect là nous a clairement déçu.

Une fois en haut, la vue à 360 degrés est incroyable. Nous avons une vue à couper le souffle sur le lac de Guatapé.

C’est aussi à Guatapé qu’on s’est fait plaisir en allant manger chez El Breton, une crêperie tenue par un … breton. La crêpe beurre sucre en dessert nous a fait énormément plaisir et nous a mis l’eau à la bouche. Ça fera certainement parti des premiers plats/ desserts qu’on mangera en rentrant !

Ces 6 jours sont passés très vite et il est temps pour nous de partir vers Jardín.

El Breton à Guatapé : certainement les meilleures crêpes de Colombie

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Quel bonheur de se retrouver dans ce petit village de 15000 habitants au milieu des montagnes et des plantations de cafés. Le cadre est magnifique, à commencer par sa grande place centrale et ses nombreux cafés, et toutes ses petites maisons colorées au milieu des collines verdoyantes. Dès notre arrivée, nous sentons tout de suite qu’il fait bon vivre à Jardín. Et notre auberge est certainement celle où nous nous sentons le mieux depuis notre arrivée en Colombie. Nous y avions prévu initialement 4 jours et nous prenons tout de suite une nuit complémentaire (nous ne pourrons malheureusement pas prolonger plus car la fin de notre séjour en Colombie approche).

Nous avons profité de notre séjour à Jardín pour visiter une finca de café. Nous prenons un moto-taxi qui nous emmène en une vingtaine de minutes sur les hauteurs à l’écart de la ville jusqu’à la finca Los Angeles.

Les propriétaires, Andres et Angela, nous accueillent super bien et nous sommes seuls à faire le tour cette après-midi là. Nous faisons un tour très complet qui dure plus de 2h : explications générales sur le café dans la région, ramassage des grains de café, tour de leur installations et des différentes étapes, puis torréfaction avec dégustation de plusieurs cafés sur leur grande terrasse. Nous avions déjà fait un tour de café au Pérou mais celui-là était vraiment très sympa.

Nous rentrons jusqu’à la place centrale de Jardin en bus Chivas, qui est leur bus local tout coloré.

Nous faisons également deux promenades à pied autour de la ville. Pour la première, nous sommes montés au Cristo Rey, statue du christ qui domine la ville d’une petite colline. Nous y allons par un petit chemin qui part de derrière notre auberge, qui s’avère être complètement boueux avec les quelques jours de pluie précédents. A proximité du Cristo Rey, nous prenons évidemment un café juste au dessus au Café Jardín avec une superbe vue. Nous préférons l’option par la petite route (un peu plus longue) pour redescendre, pour éviter de retourner galérer dans la boue.

Notre deuxième marche est une boucle d’une heure au sud de la ville passant par la cascada del Amor et le Charco Corazon. Cette petite marche est très agréable et nous a permis de voir plusieurs espèces d’oiseaux différentes sur le chemin. Nous terminons par resdescendre sur la ville par le petit téléférique de la Garrucha.

Côté restaurant, nous avons testé la trucheria La Argelia à une vingtaine de minutes de marche. La truite est une des spécialités de la région et le cadre du restaurant au milieu des bassins est sympa. Même si nous avons très bien mangé, dommage que les truites proposées soient uniquement frites.

Et côté cafés, nous avons passé pas mal de temps au café Macanas sur la place principale pour les brunchs et goûters.

Trucheria La Argelia : Pour manger une truite au milieu des bassins d’élevage

Café Macanas : Café très sympa de la place centrale pour prendre un goûter ou faire un brunch

Casa de Las Flores : Très bel hostel proche de la place centrale. Terrasse avec une superbe vue sur les alentours, belles chambres, cuisine commune très bien équipée.

Cette ville nous a tellement plu que nous aurions pu y rester beaucoup plus longtemps. Mais notre temps est maintenant limité et nous devons partir au Costa Rica dans quelques jours. C’est sûr que nous y reviendrons.

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Après le charmant village de Jardín, nous prenons deux bus (dont un dans lequel nous faisons à peine 50km en 4h vu l’état de la route) pour rejoindre Salento. Le village est très joli mais nous avons tellement aimé Jardín que nous trouvons Salento moins beau. Étant donné que nous avons déjà fait un tour de café qui nous a énormément plu, nous décidons de seulement faire la vallée de Cocora.

Le premier jour nous ferons donc rien. Néanmoins, le soir nous irons boire un coup (en fait beaucoup plus…) avec Samuel et Pauline, deux français rencontrés la veille dans le bus. Ce soir-là, nous jouerons également à un jeu colombien : le Tejo. Un mix entre la pétanque et le palet breton mais à la colombienne. Le but est de lancer un palet sur une cible où il y a quatre pétards. Charlotte réussira à faire un 9 points c’est à dire qu’elle a réussi à mettre son palet au centre de la cible et faire exploser un pétard (à vrai dire, deux !).

Le deuxième jour, nous partons donc pour la Vallée de Cocora. Le transport se fait depuis la place principale où une Jeep nous attend (moyen de transport de la région). En arrivant sur le parking on devine l’arbre emblématique de la vallée : des palmiers qui peuvent atteindre jusqu’à 60 mètres de haut. Nous pouvons emprunter une randonnée d’environ de 5h pour se promener à travers les palmiers et dans la forêt voisine. On commence par passer par les palmiers où nous en profiterons pour les prendre en photo sous tous les angles possibles. Nous continuons la randonnée à travers une forêt humide et dense. Des ours à lunette et pumas vivent ici mais à part croisé des touristes et 3 chiens, nous ne verrons rien. Au grand dame de Charlotte.

Une fois arrivés au point culminant de la randonnée, nous redescendons par un chemin bien pentu et bien boueux et ça pendant une petite heure avant de rejoindre le rio en bas. Après s’être trompés de chemin et avoir dû revenir sur nos pas pour reprendre la bonne direction, on traversera à plusieurs reprises le Rio via des ponts suspendus à la maintenance parfois douteuse … On finira la randonnée par un chemin boueux et creusé par la pluie avec un paysage de plaine. On s’arrêtera boire un café bien mérité au milieu d’un champ avec vue sur les palmiers au loin avant de revenir à Salento.

Après deux jours pleins sur place, il est temps de retourner à Bogota pour partir vers notre dernière destination avant notre retour en France.

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Ces cinq semaines sont passées tellement vite ! La Colombie fait clairement partie de nos pays coup de cœur.

Il y a tellement de diversité : plages, désert, montagne, grandes villes etc.

Les villages que nous avons fait étaient tous plus beaux les uns que les autres, les plages étaient très belles (voire vraiment paradisiaques notamment au parc Tayrona) et l’eau tellement chaude.

C’est sans parler de la gentillesse et bienveillance des colombiens. A aucun moment nous nous sommes sentis en insécurité. Ils ont vraiment le sens de l’accueil.

Vous pouvez partir tranquille en Colombie et surtout ne pas écouter ce qu’on peut entendre sur ce pays au niveau de la sécurité. Alors bien sûr, il faut faire attention dans certaines villes mais c’est juste du bon sens finalement.

Il est certain que nous reviendrons dans ce pays pour découvrir les régions que nous n’avons pas eu le temps de faire et de retourner à certains endroits que nous avons adoré.

C’est aussi ici que s’achève pour nous notre voyage en Amérique du Sud. Après plus de 6 mois sur ce continent, nous rejoignons le dernier pays de notre aventure : le Costa Rica.

5 semaines en Colombie c’est :

- 2900 km soit 84 heures de bus.

- 1 nuit non prévue bloqués dans un bus.

- Une randonnée sous un déluge.

- Se baigner dans le parc Tayrona ou la plage la plus paradisiaque qu’on ait faite.

- 1 nuit dans un hamac.

- Découverte du nouveau jeu préféré de Charlotte : le Tejo

- Visite du parc avec les plus hauts palmiers du monde.