Carnet de voyage

1er stop : Mexique

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47 jours à la découverte du Mexique. Au programme Quintana-Roo, Yucatan, Chiapas et Oaxaca.
Du 2 mars au 18 avril 2022
48 jours
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Après quelques péripéties et 6 semaines de décalage imposé par une chute de ski et une rupture des ligaments croisés, on arrive enfin dans le premier pays de nos 9 mois en Amérique Latine : le Mexique.

Pendant quasiment 7 semaines, nous allons voyager à travers 5 états mexicains : Quintana-Roo, Yucatan, Campeche, Chiapas et Oaxaca.


Quelques infos sur le pays :

Superficie : 1 964 375 km2

Nbr d’habitants : 129 millions

Capitale : Mexico City

Monnaie : Peso mexicain

1 EUR = 22 pesos


En 2019, le Mexique est le 12ème pays producteur de pétrole et premier producteur d’argent.

Le pays abrite également 10 à 12% de la biodiversité mondiale et comprend plus de 12 000 espèces endémiques (présentes seulement sur le territoire mexicain).

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Nous avons atterris le 2 mars à Cancun et nous décidons de partir dès le lendemain pour Isla Holbox.

L’île est entre autre connu pour être sans voitures avec uniquement des pistes comme routes. Les moyens de transport sur l’île sont des voiturettes de golf, scooters/motos et vélos. Nous nous attendions au calme mais ce fut un peu le contraire. Le centre ville est bruyant avec tous ces engins à moteur.

L’idéal est de louer des vélos pour se déplacer sur l’île. Nous avons fait tout les points d’interêt en moins d’une demi heure de trajet à vélo.

Nous avons loué chez Bikes Holbox sur la Calle Carito. Environ 150 pesos (7€) / jour / vélo.

L’île a 3 points d’interêt : le centre ville, Punta Coco et Punta Mosquito.

Le centre ville regroupe la majorité des restaurants, bars et petites boutiques. Il reste agréable de se promener dans le centre (malgré les nuisances sonores) et découvrir le street art de l’île.

Street Art Holbox 

Nous passons notre première soirée à profiter des bars de plage et de leurs cocktails avec vue sur un magnifique coucher de soleil.

Cocktails au Bikini Bottom bar où le barman nous a servi son « best tequila drink ».  

Nous partons le lendemain avec nos vélos vers Punta Coco. La plage est quasiment vide et l’eau est d’une couleur incroyable. On décide de rester quelques heures à profiter et boire nos cocos frios au calme.

Nous ne pouvions pas partir de l’île sans aller à Punta Mosquito. Nous profitons de notre dernier jour pour faire cette excursion, qui semble être un incontournable de l’île. Nous partons pour 1/2 heure de trajet avec nos vélos. Arrivés au bout de la piste, nous posons nos vélos mais nous ne voyons pas de chemin. Nous nous rendons compte rapidement que le seul moyen d’accès est de marcher dans la mer pour rejoindre un banc de sable à une cinquantaine de mètre de la plage. Nous avions toutes nos affaires dans les poches. Nous sommes donc obligés de tout prendre à la main car l’eau nous arrive à la taille par endroit.

C’est parti pour une bonne demi heure de marche au milieu de l’eau. Le paysage est incroyable. La couleur de l’eau est translucide.

Une fois au bout du banc de sable, nous arrivons sur une plage sauvage dans un cadre tout aussi incroyable. La plage est déserte hormis quelques bateaux et touristes qui ont fait le même trajet que nous. Puis c’est reparti pour le trajet dans le sens inverse pour retrouver nos vélos.

Punta Mosquito est une plage sauvage. Pour rester plusieurs heures, il est conseillé d’emmener le nécessaire pour boire et manger.


Ces trois jours nous ont suffit pour voir les points d’intérêts d’Holbox. Nous aurions pu y rester un peu plus longtemps pour profiter des plages magnifiques et de l’ambiance détendue de l’île, mais d’autres aventures nous attendent.


Nos adresses :

- Bikini bottom bar : Demandez au barman son « best tequila drink » et profitez du coucher de soleil. Vous ne serez pas déçus.

- Temoc : Très bon restaurant avec des tacos un peu haut de gamme.

- Painapol : Brunch veggie et cocktails sans alcool

- Cochinita Pibil : Notre meilleure adresse locale pour manger des tacos

Corazoncito Holbox : Hôtel très calme (un peu à l’écart du centre et proche du ferry) avec petit déjeuner compris, petite piscine en rooftop et hamac dans la chambre (qui fait bien plaisir).

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Nous partons d’Holbox pour 2 heures de bus direction Valladolid.

Valladolid est une jolie ville de taille moyenne du Yucatan dont l’intérêt se concentre autour de sa place principale et quelques rues alentours. Ça nous semblait être l’endroit idéal pour se loger et profiter de la proximité avec les cénotes.

Un cénote (se prononce « cénoté ») est un gouffre totalement ou partiellement rempli d’eau et qui peut atteindre plusieurs centaines de mètres de profondeur.

Nous décidons de louer une nouvelle fois des vélos pour se déplacer et faire un maximum de cénotes sur la même journée. Nous partons à 30 min au sud-ouest de la ville où sont concentrés trois cénotes que nous avions repérés.

Nous arrivons aux cénotes de Dzitnup (site qui regroupe les cénotes Samula et Xkeken). Nous sommes assez contents d’être partis de bonne heure car nous sommes parmi les premiers arrivés et nous pouvons profiter pleinement de se baigner au calme dans ces deux grottes avec un puit de lumière.

Cénotes Xkeken (à gauche) et Samula (au centre et à droite)

Nous reprenons nos vélos pour 15 minutes direction le cénote Oxman. Cet cénote est un complexe beaucoup plus familial avec un notamment un restaurant et une piscine. Le cénote n’est pour nous pas le plus beau, mais l’attraction était l’espèce de tyrolienne qui permet de sauter au milieu du cénote, ce qui nous a tenu une bonne heure sur place.

Nous décidons de rentrer au centre de Valladolid pour déjeuner avant de repartir vers notre dernier cénote de la journée. Pierre décide de nous faire passer par un raccourci qui nous emmène au beau milieu de la décharge à ciel ouvert de la ville. Entre les odeurs et la vue des montagnes de poubelles, nous recommandons grandement d’éviter ce raccourci😅.

Après avoir testé un food truck bien gras proche du Zocalo (place centrale des villes mexicaines), nous partons en direction du cénote Suytun qui se trouve à 30 minutes en vélo de l’autre côté de la ville. Nous avions entendu parlé de ce cénote comme étant un incontournable.

Nous rentrons dans un cénote bruyant et bondé, avec pour unique intérêt la photo Instagram que tout le monde connaît (avec en prime une bonne demi-heure de queue). En plus, personne n’ose se baigner pour ne pas gâcher les photos. Autant dire que nous sommes légèrement déçus et que ce cénote est loin d’être notre préféré.

Le prix d’entrée de chaque cénote est de 150 pesos par personne (+ 25 pesos de location du gilet obligatoire pour se baigner).

Bien qu’également un incontournable, nous n’avons pas pu visiter le cénote Zaci qui se trouve en plein centre de Valladolid car il était fermé pour maintenance.

Nous profitons de notre deuxième jour sur place pour visiter la ville. En dehors du Zocalo et sa cathédrale, nous nous baladons sur la Calle 41A connue pour ses maisons colorées et qui débouche sur le parque Sisal et le couvent San Bernardino.


Calle 41A et l’église San Servacio 

Nos adresses :

- Las Campanas (restaurant de la place centrale copieux avec pas mal de spécialités)

- Mercado de Comida : Food court donnant sur la place centrale avec des spécialités locales et autres.

En partant de Valladolid, nous profitons du trajet pour s’arrêter à Chichen Itza.

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Nous avons entendu parler de colectivos à Valladolid pour rejoindre Chichen Itza. Nous découvrons donc ce type de minibus de ville qui permet de nous déplacer de manière assez flexible et à des prix souvent dérisoires. Nous choisissons cette option pour aller à Chichen Itza car il y a seulement 30 min de route depuis Valladolid.

Nous arrivons 30 min avant l’ouverture, il y a peu de monde et les premiers cars touristiques commencent à arriver. Un groupe de français ayant fait le trajet avec nous en colectivos ont réservé un guide francophone. Nous décidons de les suivre et de faire la visite avec le guide.

Entrée Chichen Itza : 571 pesos pp

Guide francophone : 500 pesos pp

Consigne pour les sacs : 100 pesos par sac

Nous rentrons dans le parc et tombons directement devant la pyramide du Kukulcán qui est assez impressionnante. Nous retrouvons notre guide (nommé Juan Pat) ainsi que notre groupe de français au pied de la pyramide. De là commence 2h de visite guidée très intéressante, par ce guide qui a grandit sur le site de Chichen Itza avant son exploitation actuelle avec l’afflut des touristes depuis quelques dizaines d’année. Il nous fait découvrir beaucoup de secrets du site que nous n’aurions pas pu connaître en faisant une visite par nous même.

La pyramide Kukulcán est situé au milieu de 4 cénotes, toutes situé aux quatre points cardinaux. Une cinquième cénote se trouve sous la pyramide.

Comme dit notre guide Juan Pat, « il n’y a pas de hasard ».

Les archéologues ont découvert il y a quelques années qu’il y avait une deuxième et une troisième pyramide à l’intérieur de Kukulcán ! Emboîtées comme des poupées russes.


Le site réserve encore beaucoup de secrets. Les recherches sont perpétuellement en cours.


 Chichen Itza - Mars 2022 

Nous ne regrettons en aucun cas d’avoir fait une visite guidée. Certes c’est un coût mais nous n’aurions pas eu autant d’informations et anecdotes sans Juan Pat.

Après un dernier tour du site pour quelques photos, nous reprenons un bus qui nous emmène en 2h à Mérida, notre prochaine destination.

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Nous avons prévu de rester une semaine complète dans cette ville de 1 million d’habitants, capitale de l’état du Yucatan.

A notre arrivée à l’auberge, nous faisons la connaissance d’un groupe de francophones qui se sont rencontrés quelques jours avant dans cette même auberge, et avec qui nous partagerons quelques repas et apéros.


Le centre ville de Mérida est très joli, ainsi que les quelques rues qui se trouvent autour du Zocalo, mais le reste de la ville n’a pas vraiment d’intérêt.


Mérida est une ville très culturelle et compte plusieurs musées gratuits autour de la place principale. Nous décidons pour notre part de visiter le Museo de la Casa Montejo. C’est la plus vieille maison de Mérida (1549) construite pour la famille de Francisco Montejo, fondateur de la ville.

Nous visitons également le « Gran museo del mundo maya », qui se trouve en périphérie au nord de la ville. Pour y accéder, il faut prendre un bus depuis le centre. La visite du musée dure environ 1h30 et est vraiment intéressante.


Les rues de Mérida et le museo de la Casa Montejo (en bas à droite) 

Nous profitons de notre séjour pour prendre le temps de cuisiner. Et pour faire cela, on part régulièrement au Mercado municipal. Ce marché est assez impressionnant par sa taille et par la diversité des produits qui y sont vendus. Le Mercado municipal est l’endroit idéal pour acheter des produits frais et locaux.


Mercado Municipal 

Il y a également une multitude de Food truck à Mérida, notamment pour manger des Tacos, mais notre endroit préféré pour manger dans la rue est le Parque San Juan, située à 10 min à pied au sud du Zocalo. Nous y avons mangé les meilleurs tortas Al Pastor (petits sandwichs chauds avec du porc mariné - bien gras. On adore).

Notre Food-truc préféré du Parque San Juan 

Merida est une ville où il fait chaud, très chaud. Soyez prêt à supporter des 35/36C tous les jours et la nuit pas en-dessous de 25C.

Alors, même si notre auberge avait une piscine, nous sommes partis nous baigner à deux plages proches de la ville : Progreso et Sisal.

En transport en commun, la plus facile d’accès est la plage de Progreso (1h de collectivo depuis le terminal situé dans le centre, avec des départs assez réguliers). A part la baignade et la grande plage, la ville de Progreso n’a pour nous aucun charme, et une petite journée suffit largement.

Sisal est une petite station balnéaire plus agréable avec une jolie plage, mais son accès est plus compliqué depuis Mérida. Il faut prendre 2 colectivos (avec un changement à Hunucma) et le trajet dure 2h minimum.

Sisal 

Nous sommes restés une semaine complète à Mérida, ce qui nous a permis de bien prendre notre temps, même si la centre-ville est finalement assez rapide à visiter. Nous aurions largement pu raccourcir notre séjour de 2 ou 3 jours avec un timing plus serré.


Nos adresses

Mercado 60 : food court pas vraiment typique mais lieu très sympa.

Food truck parque San Juan : best tortas al pastor

Auberge de jeunesse Garra Chuarra. Auberge sympa et conviviale.

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Nous arrivons à Campeche depuis Mérida en seulement 2h de bus.

Nous avons décidé de rester 2 jours dans cette ville, dont on nous a dit qu’elle valait le détour.

Effectivement nous découvrons une vieille ville fortifiée avec des rues et des façades de maisons très colorées, et une grande histoire de piraterie (même le commissariat de la ville a des statues et posters de pirates).

Bien qu’il n’y ait pas de plage à Campeche, il y a une grande promenade en front de mer : le Malecon.

Nous consacrons notre première journée sur place à une visite de la vieille ville et notamment la Calle 59 (très belle rue piétonne avec la majorité des bars et restaurants).

En marchant sur la calle 59, nous croisons par hasard Sandrine, notre amie belge avec qui nous avons fait connaissance à l’auberge de Mérida. Elle nous dit que Charles, un breton également rencontré à Mérida, arrive à Campeche. Excellent ! Contents de se retrouver, c’est parti pour un apéro et repas accompagné de bouteilles de vins (nos premières depuis le début du voyage), des litres de bières et shots de Tequila dans une soirée sur la calle 59.

Autant dire que le lendemain a été difficile et le premier Doliprane est de sortie.

Nous terminons notre séjour à Campeche par un petit spectacle de jets d’eau et lumière (qui se tient tous les soirs à 20h) sur le Malecon.

Ce séjour à Campeche a été pour nous une vraie belle surprise, même si il est vrai que 2 ou 3 jours suffisent pour visiter et profiter de la ville.

Calle 59 : beaucoup de choix de restaurants et bars

Briiz : excellent restaurant si vous aimez les rouleaux de printemps.

Scattola 59 : restaurant italien.

Fata Morgana : bar de nuit

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Il y a environ 6h de bus pour rejoindre Palenque depuis Campeche.

Après avoir une nouvelle fois retrouvé nos amis Charles et Sandrine qui sont arrivés la veille, nous réservons immédiatement un tour pour le lendemain qui regroupe les trois excursions que nous avions repérées. A savoir, le site Maya de Palenque, la cascade de Misol Ha et les cascades d’Agua Azul.

La ville de Palenque en elle même ne présentant pas vraiment d’intérêt, à part quelques bons restaurants, nous passerons sur le sujet.

Nous partons à 7h45 le lendemain matin pour démarrer notre journée marathon par le site archéologique de Palenque, qui est situé juste à côté de la ville. Le site est immense avec beaucoup de vestiges. Nous y passons donc 2 bonnes heures, et globalement dans le calme car nous sommes parmi les premiers arrivés.

Nous repartons avec notre colectivo à travers la montagne vers la cascade de Misol Ha. La cascade est impressionnante. Dommage que notre chauffeur nous ait seulement laissé une demi-heure sur place car la journée est très chargée.

Cascade Misol Ha 

Puis c’est reparti direction les cascades d’Agua Azul avec encore 1h de trajet pour y arriver (1h30 de bus au total depuis Palenque). Nous avons un peu plus de temps sur le site d’Agua Azul (environ 3h), le site étant assez étendu le long des cascades.

Dommage qu’il ait plu quelques jours avant, et que la couleur bleue des cascades (qui doit être magnifique) ait tournée au marron. Nous apprécions quand même le paysage et nous en profitons pour nous baigner sur une petite plage au-dessus des cascades. Et nous repartons pour 1h30 de bus direction Palenque.


Nous avons préféré prendre cette formule car nous n’avions prévu qu’une journée pleine sur place, mais cela fait une journée très chargée avec plus de 3h de bus au total et nous n’avons pas pu profiter totalement de tous les sites (notamment la cascade de Misol-Ha).


Pour effectuer le trajet jusqu’à San Cristobal de Las Casas le lendemain, deux options s’offraient à nous :

  • Prendre un bus ADO qui effectue le trajet en 10h en évitant les routes de montagne
  • Faire le trajet par la route de montagne qui nous paraît plus directe en colectivo.

Nous optons pour la deuxième option. Et c’est parti pour un trajet de 6h30 par la route sinueuse de montagne, entassés dans un colectivo, avec des topes (dos d’âne locaux bien efficaces) toutes les 2 minutes, et un changement à mi-parcours dans la ville d’Ocosingo. Cette option est plus rapide et beaucoup moins chère, mais beaucoup moins confortable.

Café Jade : bar/ restau sympa

Maya Canada : attention à la salsa picante. Pierre ne s’en remets toujours pas.

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Nous attendions avec impatience de découvrir cette ville du Chiapas, située à 2200m d’altitude. Et nous n’avons clairement pas été déçus. Nous avons été enchantés par cette ville à la fois vivante et très culturelle.

Le centre ville possède plusieurs églises qui valent le coup d’œil dont la plus marquante, l’église de Guadalupe, qui surplombe la ville en haut d’un grand escalier. On peut citer également la cathédrale de San Cristobal (devant le Zocalo), l’église San Cristobalito (également perchée sur une colline en haut d’un grand escalier) et l’église Santo Domingo de Guzman.

Les rues du centre-ville sont charmantes. On y trouve également tout ce que l’on veut en termes de bons restaurants et bars. On s’est d’ailleurs régalés avec les spécialités locales (tamales, quesadillas) et moins locales. Nous avons également testé le Pox, un alcool à base de maïs originaire de la région du Chiapas.

Notre gros coup de cœur a été le bar « La viña de Bacco » sur la calle Réal de Guadalupe. Ce bar hyper accueillant propose une carte des vins étendue, avec un large choix de vins au verre essentiellement du Mexique et d’Amérique du Sud (pour un prix de 40 à 60 pesos soit 2 à 3 euros), et des plats simples et efficaces. Nous y sommes retournés quasiment tous les jours.

Le Mercado central est situé à 15min au nord du centre ville et vaut également le détour. Il est immense et plutôt agréable, même si les allées sont relativement bondées. Nous y avons fait la majorité de nos achats de nourriture.

C’est aussi de ce quartier que partent la majorité des colectivos pour se déplacer en ville et dans les villes aux alentours.


Nous avons entendu parler de rites un peu particuliers se déroulant dans l’église du village de San Juan de Chamula. Curieux, nous sommes allés voir ce qui s’y passait.

Ce village, situé à une trentaine de minutes de colectivo du centre de San Cristobal, abrite une large communauté Tzotzil, où la police mexicaine n’intervient pas. Les femmes et les hommes s’habillent de manière traditionnelle et ne souhaitent pas être pris en photo car cela leur ôterait leur âme.

Nous entrons dans cette église très calme, sans bancs ou chaises mais uniquement des épines de pin au sol au milieu desquelles des petits groupes de gens se réunissent devant des bougies dont chacune d’entre elles représentent un Mal.

Ce sont les chamans qui font les incantations afin de soigner le Mal. On les voit jeter des gouttes de sodas (autrefois c’était avec du Pox), roter (afin d’extraire le mauvais esprit) et enfin le rituel se termine par le sacrifice d’une poule (nous avons un peu halluciné), qui se trouvait dans une boîte à côté du chaman depuis le début des prières. Expérience plutôt marquante!


Lors de notre dernier jour à San Cristobal, nous avions envie d’un peu de nature.

A défaut d’avoir fait les excursions proposées autour de San Cristobal, et notamment le Cajon de Sumidero (qui était fermé pour cause d’éboulement de roches), nous avons opté pour la visite du Parque El Arcotete, qui se trouve à l’est de la ville à une vingtaine de minutes en colectivo. Ce parc est idéal pour passer quelques heures au milieu de la forêt et on peut y réaliser plusieurs activités, notamment une petite randonnée et la visite d’une grotte. Il y a même une tyrolienne au milieu du parc que nous n’avons pas testée.

Nous avons adoré San Cris. C’est clairement une de nos villes coup de cœur du Mexique 🇲🇽

Vina de Baco : Notre cantine du séjour et coup de cœur

La Lupe : restaurant où nous avons mangé nos premières enchiladas et notre cocktail au Pox

Al Grano Café : endroit sympa pour petit déjeuner, prendre un café à emporter.

Maya Pacal : restau où nous avons gouté aux (excellents) tamales.

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Nous avions initialement prévu de nous arrêter au Chiapas durant notre séjour au Mexique. Mais les rencontres sur la route ont fait que l’on nous a fortement conseillé d’aller jusqu’à l’état de Oaxaca.

Nous prenons donc un bus de nuit pour faire les 12h de route qui séparent San Cristobal de Las Casas à Puerto Escondido, la ville la plus réputée de la côte de l’état de Oaxaca.

Cette station balnéaire doit sa réputation à sa plage et la taille de ses vagues, qui en font un endroit idéal pour pratiquer le surf.


Elle possède trois points d’interêt distincts :

  • La ville de Puerto Escondido dans laquelle on retrouve notamment la majorité des commerces, le Mercado Municipal et le terminal de bus. On y retrouve également plusieurs petites plages dans des criques mais qui sont la plupart du temps bondées. A part celà, cette partie n’a pas vraiment d’intérêt touristique.
  • La playa Zicatela, qui est la plus grande plage, et où l’on retrouve les plus grosses vagues et donc les surfeurs les plus expérimentés. La baignade peut en revanche y être dangereuse. Il y a également pas mal d’hôtels et quelques restaurants sympa le long de la plage.
  • La Punta, qui se trouve tout au bout de la playa Zicatela, à l’opposé de la ville de Puerto Escondido. C’est la partie la plus « cool », la plus touristique, et où l’on trouve la majorité des bars et restaurants. La baignade sur cette partie de la plage y est plus sûre car les vagues y sont moins grosses.


Les deux logements que nous avons loués pendant notre séjour à Puerto Escondido étaient proches de la playa Zicatela, ce qui nous permettaient d’avoir une position assez centrale par rapport aux différents points, mais nous étions assez loin à pied et de la ville et de la Punta de l’autre côté. Il nous était donc beaucoup plus facile de se déplacer soit en Colectivo (très local), soit en taxi.

Nous avons passé la majorité de notre séjour de 4 jours sur place à profiter de la plage (même si nous nous sommes pas mal fait secouer par les grosses vagues), ainsi que de ses magnifiques couchers de soleil. Mais nous n’avons pas testé le surf.


Nous avons tout de même été marqués par une activité sur la playa Bacocho (qui se trouve à l’ouest de la ville de Puerto Escondido) qui consiste à relâcher des bébés tortues à la mer. Tous les jours à 17h, l’association Vive Mar propose de remettre à la mer ces bébés tortues qui viennent de naître sur la plage dans les enclos fermés de l’association. Chacun a donc un bébé tortue dans une noix de coco qu’il doit déposer à une dizaine de mètres de la mer, d’où elle doit rejoindre son élément naturel. Bien sûr de nombreux oiseaux sont là pour essayer de choper les tortues au passage. Des bénévoles de l’association sont également présents pour écarter les oiseaux avec du sable, mais la survie des tortues n’est pas garantie.

Nous avons été un peu émus quand nos bébés tortues sont arrivés jusqu’à l’eau. Belle expérience !

El Coste : restaurant de ceviche sur la plage Zicatela

Alaburger : bar / restaurant de la Punta convivial pour manger des pizzas et des burgers

AMOKI : restaurant de la Punta où l’on peut manger d’énormes burritos

Habitaciones Lomas del Marinero : belle chambre privée. La propriétaire extrêmement sympathique. 10- 15 min à pied de la plage de Zicatella (par une route très pentue).


Villas La Bella Margarita : très beau cadre avec piscine. Quasiment au bord de la plage de Zicatella.

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Nous arrivons ensuite dans la capitale l’état de Oaxaca, Oaxaca de Juarez, du nom de Benito Juarez, président marquant du Mexique du 19eme et originaire de la ville. On retrouve d’ailleurs son nom partout dans les villes de la région (avenues principales, marchés, parcs, écoles, musées, etc.).

Même si la ville n’est pas très loin de Puerto Escondido, nous avons tout de même dû prendre un bus de nuit d’une douzaine d’heures pour y arriver.

Nous avons prévu d’y rester 6 jours pour prendre notre temps et profiter des excursions aux alentours.


La ville est l’une des plus belles que nous ayons fait lors de tout notre séjour au Mexique. La vieille ville est assez étendue avec beaucoup de bons restaurants et petits bars sympathiques. Le zocalo et les principales rues alentours sont animées en permanence.

Le centre ville de Oaxaca 

La principale spécialité culinaire de la région est le Molle, qui est un plat de viande avec une sauce excellente à base de Cacao. Nous nous sommes d’ailleurs régalés au restaurant Los Pacos, qui est une référence en la matière avec un large choix de sauces Molle que l’on peut déguster avant de choisir son plat.


Les principaux marchés de la ville sont également des incontournables. Tout d’abord le Mercado Benito Juarez (évidemment), qui est le marché principal de la ville où l’on trouve toutes sortes de produits.

Mais également le Mercado du 20 Septembre (juste en face du Mercado Benito Juarez) qui est un grand food court avec de nombreux restaurants qui servent uniquement des spécialités locales. Nous y avons gouté les chilaquiles, plat à base de viande, fromage et sauce aux haricots rouges.

Pour prendre un peu de hauteur proche du centre ville, la montée au Cerro del Fortin est facilement accessible. Cela représente environ 30min depuis le centre par un grand escalier qui mène à l’auditorium (et sa grande toile blanche en guise de toit que l’on ne pas rater). La haut, le panorama sur la ville vaut le détour.


Le principal site archéologique à proximité de Oaxaca est celui de Monte Alban. Pour y accéder, de nombreux tours sont proposés en ville.

Nous avons choisi l’option d’y aller par nous même. Nous avons tout d’abord galéré à trouver le bon bus qui nous emmène en périphérie de la ville (quartier de Moctezuma) au pied de la colline sur laquelle le site se trouve. Puis nous avons fait une marche d’1h30 jusqu’au site par un petit sentier pour enfin arriver à destination.

Nous avions déjà fait plusieurs sites mayas avant celui de Monte Alban, nous n’avions donc pas d’attente particulière. Mais nous arrivons sur un site impressionant et très étendu, qui ne ressemble pas aux autres sites que nous avions visités précédemment.

Après une bonne heure de visite et un déjeuner en haut de la colline, nous faisons le même trajet dans le sens inverse (marche + bus) pour rentrer à Oaxaca.

Notre deuxième excursion marquante à proximité de cette ville a été la visite d’une distillerie de Mezcal (cousin de la Tequila qui est une spécialité de la région). Comme la plupart du temps, nous décidons d’y aller par nous même plutôt que de prendre un tour organisé.

Nous partons donc en colectivo vers la distillerie Mal de Amor qui se trouve juste avant la ville de Santiago Matatlan. Le Bus s’arrête dans la ville de Tlacolula, et il faut prendre un taxi jusqu’à la distillerie.

La distillerie propose un tour des champs de Mezcal dans un camion en forme de tonneau, avec plusieurs arrêt pour faire des dégustations. Le guide est top et nous met l’ambiance en musique avec un verre de Mezcal pendant le trajet. Nous passons un super moment. Nous repartons de la distillerie bien heureux et bien sûr avec une bouteille de « Mal de Amor ».

Nous avons passé une super semaine à Oaxaca. Notre Hostel pendant notre séjour était idéal avec sa grande terrasse en roof top où nous avons passé beaucoup de temps, et ses trois chats un peu envahissants.

Los Pacos : une petite trentaine de minutes à pied du Zocalo. Restaurant où on mange de Carne El Molle. Le restau propose de goûter 7 sauces molle différentes afin de choisir celle qu’on préfère.

Mercado 20 de Septiembre : Food court avec uniquement des spécialités locales.

Pour une dégustation de Mezal, on ne peut que recommander Mal de Amor.

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Après 24h de bus depuis Oaxaca avec une étape par Villahermosa (capitale du Tabasco), nous revenons dans le Quintana Roo où nous avons décidé de remonter la côte Caraïbe du Mexique du sud jusqu’à Cancun où nous avons prévu de reprendre l’avion. Nous faisons une étape obligatoire par Chetumal pour une nuit avant d’arriver dès le lendemain matin à Bacalar.

Nous avons prévu de rester 2 jours dans cette ville relativement petite et très tranquille, où la principale attraction est la lagune des 7 couleurs qui longe la ville.

Nous louons des vélos le premier jour afin de visiter la ville et d’aller jusqu’à la cénote azul que nous atteignons en 20 min depuis le centre. Nous avons notamment apprécié le calme dans cette très grande cénote qui ressemble plutôt à un lac.

Là Cenote Azul et les fameuses Marquesitas (crêpes croustillantes)


Le lendemain, notre objectif de la journée est de profiter de la lagune des 7 couleurs.

Il y plusieurs possibilités pour visiter la lagune : prendre un tour en bateau, louer un kayak ou encore un paddle.

Après avoir comparé les offres de plusieurs loueurs de la route qui longe la lagune, nous optons pour l’option sportive : le kayak, et nous le louons à un stand de la place principale qui nous fait un meilleur prix que les autres pour trois heures de location (500 pesos soit environ 23€)

Nous partons donc pour 3 heures de kayak sur la lagune. Comme on nous l’avait dit la couleur de l’eau est absolument magnifique et nous voyons nettement les différences de couleurs de la lagune. Nous n’aurons pas le temps de visiter toute la lagune en 3h, nous choisissons donc de partir en direction de l’île aux oiseaux

Sur le trajet, nous faisons le tour de la cénote Négro, qui porte son nom car la profondeur passe de quelques mètres dans la lagune, à 80m de profondeur dans la cénote. La différence de couleur est effectivement frappante.

Cenote Negro  et la Laguna aux 7 couleurs

En arrivant à l’île aux oiseaux, nous faisons une pause d’une demi-heure pour nous reposer et profiter du paysage et de l’eau cristalline de la lagune.

Puis il est temps de faire le retour. La lagune est assez ventée et nous avons fait tout le trajet aller dos au vent et avec l’aide du courant. Le retour est donc bien plus difficile face au vent et au courant, ce qui nous fait une bonne heure de sport.


Nous terminons en beauté ces 2 jours par un Food truck de burritos excellents que nous recommandons vivement.

Mi Burrito Bacalar : excellents burritos !

Enamora : parfait pour un brunch

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Nous décidons de passer deux jours pleins à Tulum. On n’attend rien de ce lieu, qui pour nous est un lieu touristique, absolument pas typique du Mexique, très « américanisé ». Néanmoins, nous avons repéré quelques activités à faire.

A savoir, la ville est divisée en deux : Tulum Playa et Tulum Pueblo. Tulum playa est là où sont regroupés les complexes hôteliers avec plages privées et Tulum Pueblo est une large avenue avec les commerces, restaurants mais à 1h à pied des plages. Nous choisissons de se loger à Tulum Pueblo (bien moins cher que Tulum Playa).


On décide de louer des vélos pour aller jusqu’aux ruines. Pour le coup, le site est très intéressant à visiter, et surtout assez atypique car c’est le seul site archéologique que nous visitons qui se trouve en bord d’océan. Les ruines sont relativement bien conservées et offrent un paysage magnifique. On y reste une bonne heure puis nous décidons de descendre sur la plage en bas des ruines. Comme nous l’avions imaginé la plage est prise d’assaut par les hôtels avec leur plage privée et laisse, malgré tout, un petit espace en front de mer pour se poser. Néanmoins à cause des Sargrasse (algues très présentes au Mexique), nous ne nous baignons même pas.

Le lendemain nous reprenons nos vélos pour cette fois-ci aller faire un tour du côté des cenotes. Nous partons vers Gran Cenote où avec un peu de chance il est possible de voir des tortues. En arrivant, le prix affiché (500 pesos par personne soit 45€ pour deux) nous fait clairement faire demi-tour. Ayant déjà fait des cenotes à Valladolid pour 3 fois moins chère (et très belles) nous ne voyons pas l’intérêt d’y aller.


On s’arrêtera malgré tout au cénote Calavera (250pp) mais cette fois-ci il a une petite particularité. Depuis ce cénote, il est possible d’y sauter via des trous, et ça on adore (même si Charlotte aura mis plus de 5min à sauter).

On devine Pierre au fond de la cénote  

Sur des conseils de notre amie Sandrine, nous faisons un stop à la taqueria Honorio, qui y fait d’excellents tacos. En voyant la file d’attente on se rend compte qu’elle n’était pas là seule à avoir l’adresse, mais clairement ça vaut le coup.

Autre adresse que nous avons adoré et où nous avons mangé deux fois, Burrito Mi Amor. Le restaurant propose une large carte de burritos, tous aussi bons les uns comme les autres (en tout cas, ceux qu’on a goûtés).

Comme on s’y attendait, Tulum est loin d’être notre coup de cœur. Malgré quelques activités à faire aux alentours, ça reste une ville très touristique, sans réelle âme, deux jours sur place ont été suffisants. On aurait pu rester un jour de plus pour aller visiter la réserve naturelle Sian Ka’an mais nous devions être à Cancun le 18 avril pour prendre notre avion.

Tulum n’était pas ce qu’on recherchait pendant ce voyage (et nous avions vu tellement de belles choses, beaucoup plus typiques), néanmoins ça reste une station balnéaire certainement très agréable pour quelques jours de vacances (avec le budget qui suit 😅)

Taqueria Honorio : ouvert seulement le midi. Satélite Sur 19, Tulum centro.

Burrito Mi Amor : excellents burritos. Av. Tulum Mz 05-Lote 03, Tulum Centro, Centro

Hôtel Corazon de Tulum : hôtel avec chambres spacieuses sur l’avenue principale de Tulum Pueblo.

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Nous décidons de partir de Tulum en bus pour rejoindre Playa del Carmen où après une petite heure de ferry nous arrivons à Cozumel en milieu d’après midi.

Nous récupérons notre chambre dans l’auberge et décidons de louer un scooter pour se déplacer. L’île étant assez grande (avec seulement une route principale qui fait le tour de l’île) et peu desservie en transport en commun, l’option scooter nous semble idéale pour se déplacer.

Auberge Caribo Cozumel : auberge très sympa avec une petite piscine, à 10min à pied du ferry.

C’est également dans cette auberge que nous avons loué notre scooter (1800 pesos pour 4 jours soit une vingtaine d’euros par jour).

Nous resterons sur l’île 4 jours et Charlotte en profitera pour passer son niveau I de plongée, ce qui lui permettra de plonger seule jusqu’à 18m de profondeur 😎

Après avoir fait la première plongée en piscine, je ferai 4 autres plongées en mer.

Durant les deux premières, nous sommes seulement 3 francophones à plonger avec notre monitrice Jordy et 6 pour mes deux dernières.

En revenant de ma première sortie, je retrouve Pierre posé sur un transat, les doigts de pied en évantail (le centre de plongée se trouve dans complexe hôtelier 3 * all-inclusive avec plage privée).

Nous proposons aux deux autres francophone (Nicholas et Clémence) avec qui j’ai plongé de venir boire une bière avec nous. Une bière avec vue sur la mer sur un transat, on ne peut pas demander plus. C’est le bonheur.

Après une bière, puis quelques cocktails (avec vue sur le coucher de soleil, je précise), il est temps pour nous de rentrer.

Il est évident que lors de ma deuxième sortie en mer, Pierre ait profité une fois encore d’un transat et d’une bière. Après avoir officiellement obtenue mon niveau I, on se prend un dernier cocktail au sein de l’hôtel pour fêter ça.


C’était incroyable et j’ai eu la chance de voir une tortue de mer dès ma première plongée, des centaines de poissons, des coraux et même un requin. C’est décidé, je plongerai dès que je le pourrai et Pierre fera son baptême.

Nous profitons de notre dernier jour pour aller faire du snorkeling sur une petite crique. Le nombre de poissons est déjà impressionnant. On se régale pendant quelques heures avant de rentrer et de prendre le ferry pour rejoindre Playa del Carmen.

Nous passerons seulement une nuit à Playa avant de prendre notre avion le lendemain à Cancun. Direction le Chili !

Cheers à notre prochaine destination  

Finalement, ça a été 4 jours où j’ai pu passer mon niveau de plongée mais où nous n’avons pas tellement eu le temps de visiter l’île. Mais on a quand même profité à notre manière (surtout Pierre 🏝🍹). Aucun regrets (sauf peut être Pierre d’avoir mal rangé son téléphone et ainsi de l’avoir perdu …)

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7 semaines au Mexique c’est :

- 73 heures de bus / 4 100 Km de trajet

- 11 villes visitées (et les alentours) dans 5 États différents.

- Beaucoup de tacos et burritos consommés (on a perdu le compte)

- Un niveau I de plongée

- Une casquette et un téléphone perdus

Le programme initial était de faire une boucle dans le Yucatan et le Quintana-Roo, et éventuellement de pousser jusqu’au Chiapas. Les rencontres sur place ont fait que nous avons décidé d’aller plus loin, jusqu’à l’Etat de Oaxaca et donc de faire du trajet supplémentaire. Nous ne regrettons pas du tout ce choix car il nous a amené à voir un Mexique beaucoup plus typique et des villes coup de cœur, comme San Cristobal et Oaxaca.