Carnet de voyage

1 mois au Chili

7 étapes
2 commentaires
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Nous commençons notre parcours en Amérique du Sud par le Chili avec la découverte de la région de Santiago et de la Vallée de l’Elqui. Nous referons un crochet par la région de l’Atacama en Juin.
Du 19 avril au 11 mai 2022
23 jours
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Après quasiment 7 semaines au Mexique, nous prenons un vol depuis Cancun pour rejoindre Santiago au Chili. Durant 3 semaines, nous visiterons la région de Santiago et de la Vallée de l’Elqui avec Chloé, la sœur de Charlotte qui nous a rejoint. Nous partirons ensuite un mois en Argentine puis nous reviendrons une semaine dans le nord du Chili, dans la région de l’Atacama.


Quelques infos sur le pays :

Superficie : 755 276 km2

Nbr d’habitants : 19 millions (2021)

Capitale : Santiago

Monnaie : Peso chilien

1 EUR = 883 pesos chilien


Le Chili possède l’une des cinq écorégions méditerranéennes du monde ; ses hivers tempérés et ses étés secs et chauds offrent des conditions idéales pour l’agriculture et autres activités de production. Le pays est cependant fortement menacé par le réchauffement climatique et a perdu au moins 37 % de ses ressources hydriques depuis le début des années 1990 (nous n’avons d’ailleurs pas vu une goutte de pluie au Chili et les rivières étaient bien asséchées).

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Nous arrivons à Santiago à 2h du matin après une journée complète d’avion depuis Cancun et une escale à Panama City. Le test PCR n’est plus obligatoire pour rentrer dans le pays depuis quelques jours mais on nous indique à l’arrivée à Santiago qu’il y aura des tests aléatoires. Et nous apprenons que Pierre est l’un des heureux élus pour un test immédiat. Génial!

Après s’être fait récurer le nez à 3h du matin à l’aéroport, nous retrouvons Chloé, la sœur de Charlotte, qui nous rejoint pendant ses 3 semaines de vacances pour tout notre séjour au Chili, et qui nous attend depuis la veille à Santiago.

Le lendemain, nous prenons directement un bus direction Valparaiso, car nous reviendrons pour visiter Santiago à la fin de notre parcours dans la région.


Valparaiso est une grande ville portuaire de 300 000 habitants et sa voisine Viña del Mar, plus balnéaire, en possède autant.

La ville de Valparaiso est divisé en deux parties distinctes. La partie basse avec le port et la majorité des commerces de la ville, et les cerros, qui dominent la ville, et où vivent la majorité des habitants.

La partie basse (où notre auberge était située) est beaucoup plus populaire et n’a pas vraiment d’intérêt touristique. Nous étions quand même à côté du Mercado central ce qui est pratique pour les courses de fruits et légumes notamment.

L’intérêt touristique se trouve plutôt dans les cerros sur les hauteurs de la ville, avec leur accès par les téléfériques. Bon, même si beaucoup de téléfériques ne sont plus en état de fonctionnement, nous avons tout de même pris l’asensor El Peral pour monter au Cerro Alegre. Pour aller aux autres Cerros, il faut grimper.


Nous nous sommes principalement promenés autour des cerros Alegre, Miraflores et Conception (situées dans l’ouest de la ville) et que l’on a particulièrement aimés avec leurs petites rues pavées, la couleurs des maisons et les œuvres de street art. C’est ici que l’on a trouvé le café del Pintor, lieu idéal pour faire une pause avec des Pisco Sour.

Le Cerro Bellavista est également très sympa à faire pour le street art, ainsi que la rue qui rejoint le Cerro Bellavista au Cerro Alegre par le haut de la ville (Av. Alemania), qui offre les meilleurs points de vue sur toute la baie de Valparaiso.


Nous avons pris une journée pour visiter Viña del Mar. Nous sommes surpris par la taille de la ville car nous nous attendions à une simple station balnéaire. A cette période de l’année, il n’y a pas grand chose à faire au niveau de la plage car ce n’est pas vraiment la saison touristique (nous y sommes fin Avril donc en automne, et l’eau est très froide). Quitte à y être et comme il fait très beau, nous nous promenons le long de toute la plage. Ce qui nous permettra de faire quelques exercices et à Charlotte et Chloé d’apprendre à jouer aux échecs.

Viña del Mar

Au global, nous avons passé 3 jours pleins entre Valparaiso et Viña del Mar, ce qui nous a paru largement suffisant. Même si nous avons aimé les cerros de Valparaiso, nous avons globalement été un peu déçus par la ville, car nous nous attendions à autre chose d’après ce que nous avions pu en lire et les photos que nous avions pu voir.

La Joya Hostel : auberge dans la partie basse de Valparaiso. Proche du terminal de bus et du Mercado.

Café el Pintor : nous y sommes allés plusieurs fois pour boire nos Pisco Sour quotidien.

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Nous prenons le bus depuis Valparaiso pour la Serena (étape obligatoire pour aller dans la vallée de l’Elqui) où nous faisons escale une nuit. Nous avons choisi de loger à Vicuña pendant 4 jours car c’est la plus grande ville au milieu de la vallée et donc le point central pour se déplacer en bus et avoir accès aux excursions.

La vallée de l’Elqui est surtout réputée pour sa production de Pisco (alcool de raisin très répandu en Amérique du Sud et dont la paternité est disputée avec le Pérou), ainsi que pour l’observation des étoiles.


Nous consacrons notre 1ère journée sur place à une randonnée que nous avions repérée depuis Vicuña qui longe l’ancienne voie ferrée de la région (il n’y a d’ailleurs plus de voie ferrée, seulement le nom du chemin y fait référence), et qui passe par plusieurs points d’interêt. Le premier au bout d’une heure de marche, est la visite de la pisqueria ABA.

Notre guide nous propose une visite complète de la cave avec l’explication des étapes de la fabrication du Pisco, puis une dégustation. Nous repartons bien sûr avec chacun notre bouteille.

Nous reprenons notre chemin direction le village de Diaguitas (1h de marche complémentaire), dans lequel nous nous arrêtons à la cerveceria Guyacan, fabrique de bière avec un bar très sympa où nous goûtons les bières locales. Nous rentrons ensuite à Vicuña avec 2h de marche dans le sens inverse.

Nous recherchons également à faire une balade à Cheval dans la région. Nous trouvons cette excursion à Vicuña chez Magic Elki tenu par Adeline, une française qui propose plusieurs types d’excursions dans la vallée depuis une dizaine d’année.

Elle travaille avec un couple d’éleveurs de Pisco Elqui (petite ville très jolie de la région à 45 min de bus de Vicuña) qui réalise des balades à Cheval dans la montagne.

Direction donc Pisco Elqui. Nous partons pour 2h de balade sur nos chevaux à travers les montagnes environnantes, dans un cadre magnifique et très aride. La balade se passe super bien et les chevaux sont relativement calmes (sauf le Chileno de Chloé qui faisait un peu n’importe quoi). Les balades proposées par l’organisme sont de 1h ou 2h. Nous choisissons de prendre l’option 2h et nous ne regrettons pas de l’avoir pris. Le temps passe super vite !

Nous ne pouvions pas partir de la vallée de l’Elqui sans observer les étoiles. Nous demandons conseil à Adeline de Magic Elki qui nous oriente sur plusieurs tours dans la vallée dont le sien, peut être un peu plus petit que certains mais plus familial. En effet, nous nous retrouvons dans son jardin accueillis avec un Pisco Sour. Nous restons 2h au total pour avoir les explications de son spécialiste et observer une petite dizaine de points différents au téléscope (nous n’étions que 4 ce qui permet de voir sûrement plus de choses que dans un observatoire plus touristique). Nous ressortons très satisfaits de cette expérience.


Nous avons apprécié notre séjour à Vicuña qui est une jolie petite ville au milieu des montagnes. Nous avons même failli y adopter Blanca (une chienne de la place principale qui nous a suivi toute une journée et nous attendait même devant notre logement). Et notre résidence était top avec un bel extérieur et une piscine où Pierre, malgré la température de l’eau (que l’on a évaluée à 15 degrés), y fait quelques brasses.

En partant, nous faisons une nouvelle étape d’une journée à La Serena avant de prendre le bus pour Santiago.

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Nous faisons une étape d’une nuit à Santiago, puis nous repartons le lendemain pour le Cajon de Maipo situé à 60km à l’est. Après avoir attendu une bonne heure notre bus et fait une heure de trajet, nous arrivons à San Alfonso de Maipo. Nous logeons dans une Cabaña dans une petite forêt à flan de montagne, chauffée grâce à un poêle à bois dont Chloé aura d’ailleurs la responsabilité durant les prochaines nuits (Merci).


Nous resterons 2 jours pleins sur place, deux jours de randonnée.

Pour la première randonnée, nous faisons celle de Las Cascadas de los Vientos. Une petite randonnée de 7km aller-retour avec quelques passages un peu difficiles (une petite chute pour Chloé que malheureusement nous n’avons sur la GoPro). Durant toute la randonnée, nous sommes accompagnés par un chien (qu’on appellera Chileno). Va t-on adopter celui-ci?

Au bout de deux heures de marche, nous arrivons enfin à la fameuse cascade de los Vientos. L’endroit est vraiment beau. On reste quelques minutes à contempler le lieu. Nous repartons dans le sens inverse et nous nous posons au soleil pour déjeuner tout en profitant du paysage. Sur le trajet du retour, nous passons par un passage un peu technique où Charlotte a bien cru rester bloqué.

Cette petite randonnée nous a permis de nous mettre en jambe pour celle de demain, qui s’annonce beaucoup plus longue et plus dure.


La seconde randonnée que nous avions repérée était une randonnée de 5 heures mais en arrivant sur place, on se rend compte qu’on peut seulement la faire avec un guide et de toute manière l’excursion était déjà partie. Pierre est un peu déçu de ne pas pouvoir la faire, Charlotte rassurée.

Nous nous rabattons finalement sur une randonnée de 3 heures avec un guide également. Et bien finalement, 3 heures c’est déjà pas mal. C’est tout simplement que de la montée bien raide pendant 1h30, puis de la descente (également bien raide) pendant 1h30. Mais bon, ça passe tout seul. Le guide a un bon rythme mais on arrive à suivre (ce qui n’est pas le cas des deux autres femmes qui sont avec nous). Arrivés en haut, nous prenons une petite pause pour observer la vue juste incroyable. Nous avons même la chance de voir au loin un guanaco.

Le guanaco est un mammifère emblématique de la Patagonie et de l’Altiplano.

Avec la vigogne, il est la seule espèce de camélidé encore sauvage en Amérique du Sud, à la différence du lama et de l’alpaga qui eux ont été domestiqué.

Nous n’avions pas prévu de faire cette randonnée mais au vu du dénivelé, on se dit que c’est déjà pas mal.

Nous serons restés deux jours pleins dans la ville de San Alfonso de Maipu et nous avons réellement appréciés le cadre très reposant de la region.

Nous avons également adoré loger dans cette cabaña en pleine forêt et chauffée au feu de bois, où nous avions la visite quotidienne de deux Goldens très envahissants et qui nous ont pas mal occupés.

Cabaña Piedra Luna : cabañas vraiment sympas avec piscine et jacuzzi, à flan de montagne.

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Nous décidons de passer quelques jours dans la capitale avant de partir en Argentine.

Santiago est la plus grande ville du Chili, avec 5,6 millions d’habitants (2009) et est établie dans une vallée entourée par les sommets des Andes et de la Cordillère de la Costa.


Durant notre séjour dans la capitale, nous nous promènerons dans les différents quartiers de la ville.

Nous irons boire un coup et manger dans le quartier Bellavista, un quartier charmant de Santiago où l’on retrouve beaucoup de galeries d’art, bars et restaurants. C’est clairement le quartier le plus animé pour sortir le soir.

Le barrio Lasterria est le quartier bohème de la ville. On y retrouve également énormément de bars, restaurants et petites boutiques. Nous y retournerons plusieurs fois, notamment pour aller dîner au restaurant Bocanariz, une cave à vin avec une carte très large en terme de bouteilles et vins au verre. C’est d’ailleurs ici que nous goûterons le cépage Carmenere (quasiment disparue en France au XIXe suite aux ravages de Phylloxera), un cépage emblématique du Chili.

Nous nous promènerons également dans le barrio Italia. Ce quartier nous rappelle certains « barrio » de Buenos Aires. Ce quartier avec des maisons basses aux façades colorées et avec une multitude de restaurants italiens, glaciers, bars à vin et cocktails, nous mets à l’aise tout de suite. On y restera manger une pizza le midi.

La capitale offre un large choix en terme de musées. Nous choisissons de faire le Musée de la Mémoire et des Droits de l’Homme consacrée aux crimes du régime Pinochet. C’est bien entendu pas le plus gai mais il est très enrichissant, tout en étant dur.

Enfin, nous irons au Cumbre del Cerro San Cristobal. Nous prenons le téléphérique pour nous emmener tout en haut. De là, nous avons une vue panoramique sur la ville et les montagnes au loin. La vue est vraiment belle, dommage que le temps soit brumeux.

En ayant regardé quoi faire à Santiago, Chloé nous parle d’un bar où ils font un cocktail typique du Chili. D’après la légende urbaine, au bout de trois verres de ce fameux cocktail (à base de Pisco, grenadine, jus d’orange et glace à l’ananas) on a la sensation d’un tremblement de terre. Nous sommes joueurs, on y va.

Mais quelle histoire cette soirée ! Nous arrivons dans ce bar où nous sommes d’ailleurs les seuls non-locaux et nous commandons ce tant attendu cocktail. Nous nous retrouvons soudain entourés par quelques cocos déjà bien allumés. Et de là commence l’heure la plus folle de notre séjour au Chili. Nous sommes au milieu de deux groupes qui clairement voulaient chacun notre attention. Finalement deux hommes d’un des deux groupes nous font savoir que le quartier craint à partir d’une certaine heure (il est 19h lorsque nous y sommes) et qu’il ne faut pas traîner. Nous les remercions du conseil puis ils partent. Finalement, au bout de 5min, ils reviennent en nous disant qu’ils ne peuvent pas nous laisser ici, ils s’inquiètent trop pour nous.

Nous sentons un malaise entre les deux groupes qui commencent à se prendre la tête, nous choisissons de partir. Les deux hommes nous suivent jusqu’au métro en nous indiquant les lignes à prendre et à quel arrêt descendre. Nous trouvons la situation oppressante même si on pense que tout ça partait d’un bon sentiment.

Finalement, un des deux hommes prendra une photo avec seulement Chloé et Charlotte (Pierre se sent un peu rejeté et ne le digère toujours pas). On ne saura jamais où cette photo a finit (en espérant que ce n’est pas sur un site olé-olé).

Ce fut une soirée mémorable et on aura malgré tout bien ri. Chloé se souviendra certainement de sa dernière soirée au Chili.


Nous nous attendions à une ville similaire à Buenos Aires en Argentine (que nous avions adoré lors de notre voyage en 2019) mais pas vraiment. Nous avons trouvé le centre ville beaucoup moins attrayant malgré les quelques quartiers agréables que nous avons vu. Ça ne sera pas notre ville coup de cœur mais nous avons quand même appréciés nos quelques jours ici.

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Après notre parcours en Argentine et notre découverte de la région de Salta, nous avons choisi de retourner au Chili dans la partie nord, avant de partir en Bolivie. L’idée est d’y rester une petite semaine pour visiter le désert de l’ Atacama.

Nous prenons donc notre bus le matin à Salta direction San Pedro de Atacama pour un temps de trajet théorique de 11h. Arrivés à la frontière à mi-chemin, surprise, notre chauffeur nous informe que celle-ci est fermée car la route est enneigée un peu plus loin côté Chilien. Il est 16h et nous n’avons aucune information sur la possible réouverture. Comme nous le pressentions, nous allons devoir passer la nuit dans le bus à 4000m d’altitude. Heureusement que le chauffeur nous met un peu de chauffage (la température descend à -10 degrés la nuit). Cet épisode nous a tout de même permis de faire connaissance de plusieurs français du bus très sympa. Compagnons de galère!

Le lendemain matin, le chauffeur est assez pessimiste sur le passage, et nous allons certainement devoir retourner à Salta. Mais à midi, miracle, la frontière réouvre. Nous pouvons donc reprendre notre chemin et enfin arriver à San Pedro en fin d’après midi, bien fatigués et un peu malades. Au final ce trajet qui devait être de 11h aura duré 35h.


Il y a deux solutions pour visiter la région aux alentours de San Pedro. Soit louer une voiture (la meilleure solution pour être autonome et tranquille aux différents points à visiter) ou prendre des excursions organisés.


Pour notre première journée sur place, nous préférons ne pas aller trop loin pour récupérer un peu du voyage. Nous repérons que la « Vallée de la Luna » ne se trouve qu’à 30min de vélos et il y a plusieurs loueurs à San Pedro.

Nous partons donc avec nos vélos en direction de la « Vallée de la Luna ». Le trajet dans la vallée (10km aller) est plutôt simple, malgré quelques passages difficiles dont une montée bien raide et une piste un peu abîmée (ça vibre pas mal). Nous nous arrêtons à plusieurs points identifiés à l’entrée du site. Le décor est magnifique sur tout le trajet, et particulièrement à certains points avec des paysages à la fois montagneux, arides, et avec d’énormes dunes de sable.

Puis nous faisons le chemin en sens inverse dans la vallée de la Lune et pour rentrer à San Pedro. Au final, cela nous fera une bonne trentaine de km de vélo dans la journée principalement sur des pistes. Ça nous suffit!

Toujours un peu malades, nous consacrons les deux jours suivants à profiter de la ville de San Pedro, et marcher aux alentours. Même si la ville est petite, elle est agréable et très touristique. Il y a toujours des musiciens soit sur la calle Caracoles (rue principale avec la majorité des bars, restaurants, magasins et boutiques pour les tours organisés), soit sur la place principale. Nous profitons des quelques restaurants et glaciers. Et surtout de nous reposer.

Il nous faut maintenant trouver une voiture pour pouvoir faire les excursions principales de la région. Nous la trouvons via le contact de nos amis français de la frontière.

Nous comptions aller aux « geysers El Tatio » qui est l’un des lieux les plus impressionnants de la région. Malheureusement, le site est fermé pour cause de neige depuis notre arrivée et nous apprenons qu’il n’a toujours pas réouvert. Une journée de location de voiture nous suffit donc pour faire les autres sites que nous avons repérés.

Nous partons tôt le matin avec notre SUV en direction de la Laguna Chaxa. Nous sommes quasiment les premiers de la journée et nous sommes tous seuls. Nous profitons pleinement de ce moment au milieu des lagunes, bancs de sel et colonies de flamants rose, tout cela au milieu d’un magnifique décor montagneux.

Après la Laguna Chaxa, nous nous dirigeons vers les « Ojos de Salar ». Nous faisons le tour de ces 2 petits étangs de sel. Nous sommes un peu déçus par rapport à ce que nous avions vu avant, même si cela doit être plus impressionnant en vue aérienne. Nous ne ferons pas la Laguna Tebenquiche qui se trouve juste à côté des « Ojos de Salar ».

Après un bon déjeuner à San Pedro, nous repartons en direction des Lagunas Escondidas. L’accès y est plus compliqué car nous faisons une bonne heure de route uniquement sur piste (qui vibre pas mal). C’est très marrant au début (on se croit sur une étape du Dakar) mais un peu long.

Par contre nous ne regrettons pas ce trajet en arrivant au site. Nous découvrons plusieurs petites lagunes magnifiques. On peut se baigner dans certaines mais nous tremperons juste les pieds, car l’eau est très froide, et surtout hyper salée (ils nous conseillent d’ailleurs à l’entrée du site de ne pas rester dans l’eau plus de 15min pour ne pas s’abîmer la peau). Effectivement nos pieds sont couverts de sel en sortant. Nous passons un très bon moment.

Nous décidons de partir dès le lendemain de San Pedro, avec pour objectif de rentrer en Bolivie. Nous prenons le bus le matin pour Calama (principale ville de la région), qui est l’étape obligatoire pour aller en Bolivie depuis San Pedro. Bon, le bus crève sur la route, ce n’est qu’un détail. Arrivés à Calama, nous nous rendons compte que le prochain bus pour Uyuni ne part que le lendemain à 5h du matin, contrairement à ce que nous avions vu sur internet. C’est pas grave, nous passerons donc la journée et la nuit à Calama dans un petit hôtel du centre plutôt sympa. Le lendemain, nous prenons donc notre bus comme prévu à 5h du matin. Mais, en arrivant à la frontière bolivienne, notre chauffeur nous apprend que celle-ci est fermée à cause d’une panne d’internet. Les galères recommencent! Nous passons donc encore une fois la journée à la frontière, où il fait très froid (heureusement que le soleil nous réchauffe un peu). Mais cette fois ci, pas de miracle, la frontière ne rouvrira pas et nous retournons le soir à Calama.

Comme cette frontière n’ouvrira sûrement pas le lendemain et les jours suivants, nous décidons de changer de plan et de prendre un bus pour Oruro le lendemain soir. Ce n’est pas sur notre trajet initial mais au moins nous serons en Bolivie. Cette fois ci c’est la bonne, nous prenons notre bus de nuit, et nous passons la frontière avant d’arriver à Oruro le lendemain midi.

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1 mois au Chili c’est :

1 sac et des AirPods de perdus.

567 km parcourus et 70 heures de bus (dont la moitié à attendre aux frontières).

Quelques chutes en randonnée (Chloé et Pierre, j’attends toujours vos tournées…).

2 chiens presque adoptés.

Beaucoup de galères aux frontières terrestres pour entrer et sortir du pays.


Le Chili est clairement le pays le plus cher d’Amérique du Sud. Les prix pratiqués sont globalement les même qu’en France (contrairement à ses voisins) pour pas mal de choses, alors que les locaux ont un salaire minimum 3 fois moins élévé.

Le pays a une diversité de paysages incroyables : glaciers, montagnes, déserts, région viticole, etc.

Nous avons appréciés chaque moment au Chili et avons été émerveillés par sa nature. Nous avons cependant été légèrement déçus par les villes de Santiago et Valparaiso où nous nous attendions à quelque chose de différent.