Carnet de voyage

Les Philippines

Dernière étape postée il y a 1801 jours
Je quitte le mainland pour les îles paradisiaques des Philippines, et Léon arrive tout bientôt me rejoindre !
Du 24 janvier au 3 mars 2020
40 jours
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Publié le 5 mars 2020

Hanoï- Kuala Lumpur, Kuala Lumpur - Cebu City.. Ça y est après 12h de trajet j’arrive vers 4h du matin aux Philippines ! Comme je reste plus que 21 jours, je dois faire un Visa sur place. Ce que je pensais compliqué s’avère en réalité très simple. Un Philippin me prend tout de suite en charge, il me met dans les mains d’une jeune fille qui m’accompagne, me prend mon passeport et en 15 minutes, le visa est fait. Ils sont tellement accueillants et souriants, quel bel accueil. Je prends un taxi jusqu’à mon auberge, j’arrive vers 5h30. Malheureusement la chambre n’est pas encore disponible, une demi heure après, Pablo, un espagnol rencontré à Catba avec ma maman me rejoint ! On patientera autour d’un café (pas très bon, ça change du Vietnam, va falloir s’habituer au 3 in 1, instant coffee erk). Et vers 9h le dortoir est enfin dispo ! On dormira jusque milieu d’après midi.. Le soir, le monde commence à s’agiter autour de la piscine, un artiste peint sa toile, et les discussions commencent, Espagne, Hollande, France, Philippine, USA .. Un hollandais prépare un repas pour tout le monde, il s’entraîne car le lendemain, ils organisent une soirée et c’est lui qui est en charge du souper.. belle ambiance pour notre première soirée..

Mais le lendemain, on a décidé de prendre un bus pour le Nord de Cebu. Cebu city ça reste une ville pas très belle, et nous ce qu’on veut : ce sont les plages !

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Publié le 5 mars 2020

On quitte l’auberge, et on va en taxi jusqu’à la station Nord de bus de Cebu, pas le temps d’attendre on est poussé dans un bus avec des places assises d’une demi fesse.. Mais ça va le bus est pas bondé, il y a 150km et apparemment cela met 5h... Hum

Bon, pas le temps d’attendre une demi heure, qu’on comprend que le bus va s’arrêter aussi souvent que possible pour remplir son bus un max, on est une soixantaine dans un bus qui compte 30 places assises (1 place assise = une demi fesse ) Les coqs chantent, Pablo aussi, on en profite pour faire un cours d’espagnol. Il est temps que je m’y mette, je suis au Nicaragua dans 1 mois et demi !

Les paysages commencent à devenir très beau, les maisons sont colorées, il y a des palmiers partout.. Les philippins ont tous le sourire, ils nous font tous signe sur la route .. Même si on est serrés comme des sardines, j’apprécie m’imprégner de ce nouveau pays, cette nouvelle culture. Le bus est de plus en plus rempli, le soleil tape, mmh chaleur tu m’avais manqué !

On s’arrête un peu avant le port de Maya a Sudi beach, après 7h de route ! J’ai réservé un petit endroit trop chou la nuit du 26 au 27, on est le 25 mais on décide de tout de même tenter notre chance car l’hostel était full sur booking.

En arrivant sur la plage, je tombe sur un Cowri, le coquillage de la chance, Pablo, c’est un signe. En arrivant à l’hostel c’est Rose qui nous accueille une petite dame de 80 ans. Malheureusement tout est booké, bon, j’insiste un peu.. et un des guests nous dit qu’il a loué deux bungalows pour 3, et qu’ils sont ok de se mettre à 3 dans un bungalow, ce qui libère un bungalow ! (Merci Cowri)..

On prend l’apéro sur la plage, Rose nous a cuisiné du poisson au barbecue... C’est un délice !

Le lendemain, après une nuit ... difficile, on se lève on prend le déjeuner et on va se dorer la pilule sur la plage.

On rencontre très vite des enfants philippins.. J’irai m’asseoir dans la mer avec eux, et on commence vite à faire un cours de langue philippins-anglais..Ils sont adorables, supers curieux, et tellement souriants. Une des mamans les rappelle à l’ordre pour prendre leur douche, on se dit aurevoir, mais 10 minutes plus tard.. Je les vois courir vers moi, sourire aux lèvres : « On peut encore un peu rester avec toi !! » Tellement chou, on part à la chasse au Cowris avec les masques.. Matin bonheur.. Vers 15h Rose nous appelle manger, elle a préparé des bébés squid, encore une fois une tuerie.. L’après midi on essaie de se rendre en village en stop, mais ici les motos c’est un business.. Ils ont l’air de vouloir rendre service, mais en réalité ils demandent une contribution pour l’essence. Au retour on essaie le « no money », et une jeep nous amène à bon port gratuitement !

On passe une dernière soirée avec Rose, et on regarde un documentaire face à la mer.. J’adore cet endroit, on est les deux seuls touristes.. C’était une belle première immersion avec les locaux..

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Publié le 5 mars 2020

On quitte notre petite hutte et Rose avec Pablo, on se rend au port de Maya pour prendre un bateau pour Malapascua ! On est supers excités!

Le bateau nous dépose sur la plage principale, je quitte Pablo qui est dans une autre auberge que moi.

Je croise une moto qui m’emmène à Neverland, mon auberge ! J’étais sensée faire mon workaway là bas mais ils ont annulé car ils avaient suffisamment de bénévoles.. j’ai tout de même décidé de m’y rendre car l’atmosphère a l’air de correspondre à mon état d’esprit actuel.. c’est une communauté qui créent des projets pour aider les enfants du village dans leur éducation scolaire, et dans des projets créatifs.. Donc l’argent de la guesthouse et du restaurant (vegan succulent) va en grande partie pour ces projets.

Ils donnent des cours de yoga à 7h30 tous les matins, on peut participer aux différents projets montés par la communauté Neverland, comme le beach clean up..

Arrivée dans cet endroit merveilleux, la première chose dont j’ai besoin est de plonger dans la mer il fait tellement chaud, on approche les 40 degrés !

Je me rends à la plage du Nord qui est à 5 minutes de Neverland et c’est déjà tellement paradisiaque, le sable est blanc l’eau est turquoise.. je me pose une petite heure, en rentrant c’est l’heure du beach clean up, quelques guests y participent et je rencontre l’équipe et Michelle d’Allemagne..

A cause du typhon Ursula qui a eu lieu il y a un mois, la mer a amené encore plus de déchets. Heureusement ce n’est pas partout comme ça, là où nous sommes il y a du boulot, après une petite heure on s’assied face à la mer pour admirer le coucher du soleil.. Quel bonheur.

Le soir on se rend en scooter (car même si l’île ne fait que 3 km de long, dans le noir on préfère aller en scooter) dans la guesthouse de Pablo : villa Sandra, il y a des concerts live de reggae, l’ambiance est top et on retrouve pleins de voyageurs croisés un peu partout sur les iles! C’est une super belle première soirée.

Le lendemain je me lève tôt pour une session yoga face à la mer. Je m’extirpe quelques minutes avant la fin car on part en boat tour avec Michelle et Pablo, on va voir l’île de Kalaggaman!

Ucan, qui est devenu notre “chauffeur de moto attitrée” vient nous chercher pour nous conduire au bateau, on est une trentaine (quand même!) 1h30 de bateau nous attend avant d’atteindre cette île paradisiaque!

J’adore les trajets en bateau, surtout quand l’eau est turquoise, et qu’on a la chance de voir... des dauphins !!!! Ils sont tous autour de nous en train de jouer c’est incroyable ! Je suis au paradis, je dois encore me pincer pour être sure de ne pas rêver.

Le trajet est calme, il fait tellement chaud..

On aperçoit l’île, c’est juste fou! Après les photos paradisiaques et les vidéos que j’ai pu voir, c’est maintenant à mon tour d’avoir la chance de faire partie du tableau, c’est irréel!

Le sable est blanc, l’eau est tellement clair, turquoise.. on a quelques heures sur place pour faire du snorkelling, j’ai vu des poissons de toutes les couleurs, des étoiles de mer, et des coraux.. c’est fou.. on est invité à manger sur le bateau vers 13h, du bon poisson grillé! Puis on retourne profiter encore un peu de cette île paradisiaque (promis je vais me calmer avec ce mot, mais je vous assure que c’est ... p...)

On rentre à malapascua, une petite douche et on monte au phare il y a un petit bar tenu par une famille de locaux, (est ce que je vous ai mentionné que les philippins étaient adorables?)

Cocktail with a view.. c’est tellement parfait !

Le soir on retrouve la team d’espagnols pour manger au marché, encore une fois du bon poisson grillé !

29 Janvier :

Levés à 7h20 pour notre morning yoga session habituelle.. Oui je m’habitue vite au rythme de cette île, on attrappe vite cette agréable petite routine..

Ça fait 3 jours que je suis ici, mais je sens déjà que je vais prolonger. On prend un délicieux petit déjeuner et on file à la plage..

On va faire un peu de snorkeling, la vie est douce.. Pablo revient tout essouflé, il a vu un sea snake, et oui ça existe ici, et apparemment ils sont poisonous, on va rester vigilents.. L’après midi, on change de plage, il y a une carcasse de bateau japonais à aller voir, on s’y aventure, sur nos gardes.. on doit nager 200m avant de pouvoir le voir, bon ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais sur le retour, on croise un sea snake à nouveau, autant vous dire qu’on n’aura jamais nagé aussi vite jusqu’à la rive.

On retrouve un couple d’Hollandais et on regarde le coucher du soleil tous ensemble, en buvant un bon petit cocktail au calamansi, ce tout petit citron vert. Le soir, je rentre à Neverland, c’est top car il y a une seule grande table donc tout le monde discute, partage, on mange tous ensemble comme une grande famille. J’adore de plus en plus la vie en communauté.

30 Janvier :

J’ai décidé de prolonger d’au moins une nuit, le dortoir étant full, ils m’ont trouvé une tente. (J’aurais même dormi dans un hamac pour rester plus longtemps).

Je n’arrête pas de prolonger jour après jour, le temps et bon.. je commence à prendre mes marques, et commence à me sentir comme dans une petite famille avec les volontaires et les guests qui semblent prolonger eux aussi..

Je fais du yoga tous les matins, après notre merveilleux déjeuner on se rend à la plage pour entretenir notre bronzage, et l’après midi Rachel une des volontaires propose un session d’art therapy! J’en ai déjà entendu parler mais jamais eu l’occasion d’y participer.

On est 8, uniquement des filles.. on est dans cette maison au bord de mer, la vue est magnifique.

Chacun s’assied en cercle, et on commence la session par un peu de méditation, se recentrer ici et maintenant pour pleinement vivre l’expérience. Ça me plait déjà ! On doit prendre le temps de choisir un rôle qu’on joue actuellement chaque jour. Ce n’est pas simple mais je choisi le « listener » car en voyageant c’est quelque chose que je pratique énormément en rencontrant tous les jours des nouvelles personnes, chacune avec des histoires différentes.. et de la on a une heure pour créer un masque, le masque que je porte quand j’écoute. On a des crayons, peintures,.. pour créer, on ne doit pas essayer de faire quelque chose de beau, juste laisser nos émotions parler avec les couleurs.. il n’y a rien à faire, c’est encore une fois confrontant et je plonge à nouveau au plus profond de moi même donc ça réveille pleins d’émotions..

On a toutes passé un très beau moment, et Maria, une autre volontaire propose d’enchainer avec une session de sunset yoga.. Comment vous dire que c’est ce que je recherchais en venant à Malapascua! L’île se prête au bien être.

J’ai aussi eu la chance de tester le Reiki avec Els sur la plage.. moment un peu privilégié. Wim et Els sont un couple de flamands avec qui j’ai bien accroché, ils sont ici pour 3 mois avec leur petite Lou de 2ans! Ils voulaient comme moi faire du volontariat à Neverland, et les proprios ont aussi annulé.. Mais ayant pris leurs congés et voulant tout de même vivre une expérience à l’étranger avec leur petit bout d’chou, ils ont décidé de venir et essayer de participer tout de même à la communauté Neverland. Les belges quand on a une idée en tête, on la poursuit jusqu’au bout!

Les philippins sont tellement adorables, ils ont toujours le plus grand des sourires.. pour se déplacer sur l’île ils sont tous en scooter disponibles pour tout le monde moyennant quelques pesos. On discute à chaque fois, je finis par connaître leurs noms après 10jours sur ce petit coin de paradis.

Je ne compte plus le nombre de nuits que j’ai prolongé. Mais ayant décider de partir à Siargao avec Pablo et Agnes, une nouvelle recrue espagnole.. On prolonge encore d’une nuit car elle est malade et n’est pas en état de partir aujourd’hui ! Et tant mieux car aujourd’hui c’est la fête de Sinulog ! Une fête chrétienne très importante pour les philippins. Et oui, ils sont très très croyants, mais ils ne pratiquent pas du tout de la même façon que chez nous en Europe. S’il y a un saint à fêter, c’est la « Fiesta » comme en espagne. Ils sortent les plus gros speakers possible, ils mettent la techno à fond, les gens boivent et tout le monde dance et chante. Ils ont organisé un spectacle avec tous les gens de l’île et ce sont les enfants qui dancent pendant plus de 2h devant l’église. Le spectacle est magique, coloré, les mises en scène sont incroyables et l’ambiance aussi ! Je vous montre quelques images ...

Un merveilleux dernier jour pour moi sur cette île où je me suis sentie comme à la maison, intégrée à cette famille Neverland.

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Publié le 5 mars 2020

Aujourd’hui on se décide à quitter l’île pour Siargao avec Pablo et Agnès, deux espagnols ! (J’espère que je vais m’améliorer en Espagnol car je pars normalement au Nicaragua dans 1 mois) je dis normalement car on est tous sujets à des perturbations dues au Fameux coronavirus!

Je devais voler pour Hong Kong car mon vol pour le Nicaragua démarre de là, mais mon vol pour Hong Kong a été annulé. Agnès habite à Shanghai, elle était aux Philippines une semaine en vacances, et son vol a été annulé, du coup elle vient avec nous à Siargao.

Je croise mes doigts pour que Léon puisse me rejoindre, car il passent par Hong Kong. Avec ce coronavirus, les avions démarrant ou arrivant en chine, Hong Kong, ou Macau sont drastiquement réduits. Croisons les doigts !

En attendant on se rend au port de Malapascua, un long trajet nous attend. On a 30minutes de ferry jusque Maya puis un bus jusqu’à Cebu ensuite deux bateaux de nuit pour Siargao.

Ce matin il y a beaucoup de vent, et notre bateau a l’air de prendre une toute autre direction ! On commence tous à poser des questions et on comprend qu’à cause des vagues trop fortes on devra se rendre plus loin.. 2h plus tard!!! Le bateau s’arrête, on est bloqués, après une vingtaine de minutes heureusement un bateau de pêcheurs arrivent et on remplit leur bateau pendant qu’eux poussent le bateau dans l’eau ! On doit finir le reste à pied, on a l’eau jusqu’aux fesses!

On a notre bateau ce soir à 7h à Cebu, on doit donc se dépêcher! On arrive dans ce village paumé, on essaie de convaincre des habitants de nous déposer à la bus station mais ils n’ont plus d’essence.. finalement deux motos arrivent on se serre à 3 avec nos gros sacs et on atteint enfin la bus station!

Reste plus qu’à croiser les doigts qu’on arrive à temps pour notre bateau..

Ça y est on arrive à Cebu! On va chercher nos tickets pour le night boat! Il y a une petite cantine sur le bateau, on passe notre soirée là à discuter.. le dortoir est sur le toit du bateau, il n’y a pas de murs et il doit y avoir 200/300 lits superposés, pas de couverture mais il fait bon! Et finalement c’est bien confortable!

On a réussi à dormir quelques heures, on arrive à 5h30 et le bateau pour Siargao vient de partir on doit donc attendre jusqu’à 11h du matin.. on trouvera une petite boulangerie où on zonera .. bien crevés ..

Ensuite on enchaine avec le ferry pour Siargao, cette fois ce ne sont pas des lits mais juste des bancs.. on est complet, des coqs chantent à tue tête, ils ont même mis un film!

Vivement arriver, je n’arrive plus à compter les heures de trajet ...

30h plus tard nous voila arrivés ! On prend un tricycle jusqu’à General Luna, le côté le plus tourstique de l’île. La route est deja superbe, c’est vert, il y a beaucoup de palmiers des ricefields tout verts, comme en Thailande! La chaine du tricyle est sortie, on doit donc tous pousser pour le faire redemarrer on a paye un bon prix pour ce tricycle mais cetait le plus shitty!

On a bien ri tout de meme, on arrive à notre auberge au milieu des palmiers, on est super bien accueilli par June. On fait un petit tour dans les rues et on tardera pas à aller au lit. Il faut dire qu’on a pas beaucoup dormi en 48h!

On se leve tranquillement, June et Ali les deux proprios reviennent du marche avec des bons legumes et du poisson pour nous preparer un family breakfast !

Tout les guests se retrouvent autour de la table, l’endroit est top il y a juste une grande maison avec un dortoir et deux chambres privées. Un plus petit bâtiment pour les douches et toilettes et un grand « jardin de sable » où on peut faire un bonfire, jouer aux fléchettes sur les palmiers et il y a cette grande table et un coin cuisine sous un toit de bamboo.

L’ambiance est trop chouette, le déjeuner a l’air tellement bon. On se régale en écoutant du reggae, perfect Vibes. Il pleut aujourdhui, on restera tous ensemble a jouer aux cartes, faire du macramé et discuter en anglais et espagnol..

On arrive pas à décoller de cet endroit, tellement on s’y sent bien, pourtant on avait réservé à l’avance dans un autre endroit pour deux nuits, donc on doit décamper.. on s’y rend le plus tard possible, attendant aussi que la pluie se calme.

L’endroit est vraiment différent, les gens ont l’air chouette mais c’est plus ambiance fête. Il faut dire que je ne fais plus trop la fête depuis 5 mois, je ne bois plus de bières, je suis dans un autre mood pour ce voyage. Mais on passe une première chouette soirée à discuter avec tout le monde, l’endroit est petit, c’est donc facile d’échanger tous ensemble.

6 Février

Aujourd’hui, c’est mon premier cours de surf !! Je suis super excitée ! Il pleut, mais dans l’eau ça ne change pas grand chose, on est mouillé quand même. Je me rends au surf shop, John John m’attend! Avec sa grande cape noire, je peux juste apperçevoir son grand sourire colgate.

On charge la moto avec les deux planches et on file au spot. C’est à une vintgaine de minute, on n’arrête pas de discuter tout le trajet, il est adorable ! Ca fait du bien de voir du paysage, vu qu’on a pas trop bouger la veille avec la pluie. Il y a des mangroves le long des routes, des centaines de palmiers, c’est la jungle !

On arrive au spot, on fait quelques récaps, et hop on se met à l’eau. « Its time to shine Flo », oui bon John John, je vais déjà essayer de me lever sur ma planche, puis on en reparle.

Deuxième vague et hop : Stand Up ! Yes, je prends confiance. John est super content, je vois de loin son grand sourire. Je me lève encore pas mal de fois, puis je commence à tomber et j’enchaine les chutes.. « Don’t worry be happy », heureusement j’ai un prof super positif et bien chill.. Après 1h, je commence à être un peu fatiguée, mais je me reconcentre, et je donne tout pour la deuxième heure.. Je finis par une magnifique vague.. J’ai adoré ! Demain je repose mes bras, et je reprendrai deux heures de cours samedi.

Je rejoins la team, qui grandit. De plus en plus d’espagnols, je suis super contente car ils prennent le temps de m’apprendre des mots et je commence tout doucement à les comprendre.

Le soir on va voir un concert de jazz, les musiciens philippins sont excellents, ils sourient non stop, ils ont l’air tellement heureux..

La vie est douce, et on commence tout doucement à former une petite famille à Amigos notre hostel. June et Al sont tout le temps aux petits soins avec nous.

Ce soir ils cuisinent pour nous, on est une petite quinzaine, des argentins, allemands, danois, on invitent nos amis espagnols. On mange tous ensemble, ça parle toutes les langues, la nourriture est délicieuse comme d’habitude.. En discutant, June nous propose de prendre un petit bateau le lendemain, et d’aller voir deux îles : Corridor and naked island. Tout le monde est chaud !

On essaie de pas aller au lit trop tard, car on se lève tous tôt le lendemain..

Finalement, il y en a qui arriveront avec des têtes à l’envers, mais tout de même présents ! On partage les scooters pour se rendre au port : à 3 par scooter et sans casque : filipino style. On a un petit bateau juste pour nous, c’est top. Pour une fois que le island hopping se fait pas avec une dizaine de chinois ou des américains déjà prêts à 8h avec 4 bières en main et la musique à fond. (Vraiment le truc que j’essaie d’éviter pendant mon voyage). Aujourd’hui c’est du local!

On se rend à la première île Corridor.. On a le temps de faire un peu de snorkeling, j’ai vu des étoiles de mer bleu roi, c’était fou. Des coraux, des poissons,.. on nous appelle, Jun et Ali on préparé le repas sur des feuilles de bananier. On se régale, on a même mangé des spider shell ! Un délice...

Ensuite on fait un petit trekking pour se rendre au sommet de l’île et admirer une vue panoramique, c’est trop beau !

Il est temps de redescendre, pour reprendre le bateau. On se rend sur la Naked island pour voir le couché du soleil. Je vous rassure, on est pas obligé de se désapper avant de monter sur l’île ! Quoique ça m’aurait pas déplu.. Nager sans maillot, c’est un moment de bonheur, qui pour me dire le contraire?

On arrive au bon moment pour le couché de soleil, l’île est minuscule, pas un arbre, c’est juste un banc de sable de 50m de long.

On profite du moment : « Sunset is a massage for your soul » petit clin d’oeil à la Thaïlande.

Il est l’heure des rentrer, il fait noir on a tous passé une merveilleuse journée, les liens se resserrent, et tout le monde a l’air de vouloir prolonger chez Jun et Al pour encore partager plus... On se rend au marché, ce soir c’est nous qui cuisinons. Manolo propose de faire des pâtes (c’est un italien), et nous on s’occupent des légumes et du poisson.. aux Philippines il n’y a pas un repas sans poisson.

Le lendemain, on se rejoint avec toute la team des espagnols, et on décide d’explorer toute l’île de Siargao en scooter.

Je partage mon scooter avec Agnes, on adore toutes les deux conduire donc on prend notre pied. Quelques km et on a déjà crevé ! En même temps, avec les routes, c’est le genre de chose qui doit arriver souvent. On a de la chance, on est dans un tout petit village et un voit un panneau écrit à la main : we repair flat tires.

Agnes, moi, Carlos et William on s’y rend, finalement on joue avec les enfants pendant que le grand frère nous répare la roue. Après 15 minutes, c’est fait. On lui demande combien on lui doit, et il nous répond ce que vous voulez. Alala ces philippins.. quel bonheur d’être avec eux.. On reprend la route pour se rendre à Pacifico beach. Les routes sont magnifiques, il y a des centaines de palmiers, le soleil est au rendez-vous, on dévore chaque tournant.. Arrivé à Pacifico, la plage est très belle, eau transparente, sable blanc.. C’est la marée basse donc on a juste l’occasion de se coucher et s’asseoir dans l’eau. On mange un bout et on trace les kilomètres, on s’arrêtera pour se baigner à Algeria puis ensuite on essaiera de trouver un beau spot pour le couché du soleil. Petit clin d’oeil à notre auberge d’amour : Amigos.

On rentre de nuit, mais c’était encore une belle journée.

Lundi, bon j’avais dit samedi à John John, mais finalement on convient de lundi pour reprendre deux heures de surf..

Il vient me chercher vers 14h avec le plus grand des sourires. Le temps d’aller chercher la board, cette fois il me prend une longboard, il me dit que je suis prête à changer ! On se rend à Santa Fe beach.. C’est superbe, on est les seuls à commencer.. Je manque quelques vagues puis finalement je monte sur la board, c’est moins stable mais je commence à prendre mes marques et comprendre la balance. Et je peux enfin kiffer, même si mes yeux s’en souviennent encore.. j’ai besoin de temps pour m‘habituer au sel..

On rentre, c’était top.. John m’invite à son anniversaire le 25, malheureusement je ne serai plus là ! J’ai adoré, peut être que je reprendrai encore 2h, à voir avec le programme..

June nous propose le lendemain d’aller voir Sugba lagoon, il avait été fermé jusque là car ils construisaient les infrastructures. Tout le monde est ok encore une fois.. On se lève vers 6h, car on doit se rendre à Del Carmen qui est à 1h en moto de Cloud 9. On est une dizaine et il faut partager 4 scooters, nous on est 3 sur un scooter, sans casque ! Olé.. William est un bon conducteur, on y arrive en 45 minutes. De là on prend un bateau qui nous conduira à 3 endroits différents pendant la journée..

Premier stop : Sugba lagoon, c’est hyper beau.. Un poil touristique quand même mais vraiment superbe.. On nage un peu dans cette eau turquoise puis on prend un paddle avec Bianca, une nouvelle arrivante dans la famille Amigos. On avance et là on voit des méduses brunes énormes !! Magnifique mais tout de même sur nos gardes ! On croisera un homme plus tard qui nous dit qu’on peut les prendre en main, elles sont inoffensives.. J’aurais adoré tester mais on a déjà avancer dans le lagoon, on prend les masques pour faire du snorkeling, et là on voit des poissons de toutes les couleurs, turquoise, rose, jaune fluo ! C’est trop beau.. Ali pêche memes des huitres à la main, il y en a des centaines. Sur la prochaine île, ils font un barbecue, on leur demandera de les cuire pour nous.. Super fresh !

C’était .. plus une expérience qu’autre chose on va dire.. On reprend le bateau pour la dernière île.. On voit des mangroves partout, des palmiers.. c’est idyllique.. On essaie d’atteindre le port vers 4h30 pour voir le couché de soleil à Cloud 9..

C’est le dernier soir des argentins, et de Manolo l’italien, on passe la soirée tous ensemble pour dire au revoir à tout le monde, sans électricité sans eau,.. Ce soir c’est à la bougie, heureusement on a un peu de gaz pour cuisiner.

C’est notre dernier jour tous ensemble, ça va être difficile de les quitter car on a formé une petite famille pendant 10 jours dans cette belle atmosphère de Siargao. Mais la prochaine aventure m’attend, deux semaines avec mon Léon.. C’est les larmes aux yeux qu’on se quitte tous, mais ce n’est pas un Adieu..

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15 février

Après avoir pris un ferry de Siargao à Surigao, sentir le mal de ventre arriver et se choper une food poisoning, attendre 8h dans une salle d’attente pour le prochain ferry pour Cebu, prendre le ferry de nuit pendant 10h pour arriver à 6h enfin à Cebu!

J’arrive à l’hôtel.. et malheureusement ils ne me laissent pas entrer dans la chambre avant 14h.

J’en profite pour faire un petit panneau Welcome personnalisé pour mon Léon, il arrive dans quelques heures! Je suis stressée, excitée, et tellement heureuse !

J’entre enfin dans ma chambre! Une petite douche quelques lessives, une sieste et je pars à l’aéroport retrouver mon amoureux !

Ca y est, il est la !! Je n’en crois pas mes yeux ! On est enfin réuni, après 5 mois !! On prend un taxi pour se rendre à l’hôtel. On reconnecte avant d’aller au lit tôt car demain on prend l’avion à 5h pour Coron!

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Publié le 14 mars 2020

16 Février

Levés à 2h30, ça piques aux yeux.. pauvre Léon, 24h de vol, un décalage horaire et à peine quelques heures de sommeil qu’on reprend déjà l’avion.

Tout se passe nickel, on arrive à 6h15, un van nous emmène dans notre hôtel trop mignon.. ce sont tous des petits bungalows en bamboo, tout simple mais tellement chou comme j’adore !

Je demande à notre hôte s’il est possible de faire un tour Island hoping aujourd’hui, “oui, pas de soucis on vient vous chercher dans une demi heure”; Juste le temps de déposer notre sac et d’enfiler notre maillot !

On prend un petit tricycle, le moyen de transport local. On traverse la ville de Coron et on arrive au port! On a choisi le superultimate tout ! On nous annonce 6 stops ! C’est beaucoup mais bon on embarque donc on va voir ce qui nous attend...

Il fait magnifique! Léon est un peu sonné, mais on est tellement heureux et enthousiastes à l’idée de cette journée, qu’on garde le plus grand des sourires.

On est une quinzaine sur le bateau, on aurait pu se renseigner un peu plus, mais tout a été tellement vite.. Il est 8h, on est dans le bateau prêts à embarquer, dire qu’on prenait l’avion 3h avant ! Ça c’est de l’organisation.

Heureusement ils nous prêtent des masques et tubas, dans l’empressement on a oublié celui de Léon, et nos essuies !

Premier arrêt : BALI BEACH. C’est une toute petite île de sable blanc, ça y est Léon voit l’eau turquoise des Philippines, je ne t’avais pas menti! On nage jusque là, l’eau est délicieuse, on fait le tour de l’île (en 3 minutes) j’avais dit une petite île !

Ensuite on va au deuxième spot : MALWAWEY CORAL GARDEN et on commence à faire du snorkelling, c’est fou! Le corail est de toute les couleurs, je perds vite Léon mais on est subjugués et bien concentrés sur la beauté de ces fonds marins..

On ira voir le SKELETON WRECK, le squelette d’un bateau, les coraux s’y sont installer c’est impressionnant ! On voit pleins de poissons de toutes les couleurs.. c’est paradisiaque.

On mange dans une petite cabane en bamboo sur pilotis au dessus de l’eaux c’est un véritable festin!

Les gars ont cuisiné sur le bateau depuis le moment où on a démarré, du poisson bien frais, des squids, des nouilles du riz, des légumes, sea grapes, des moules ,... on se régale ..

L’après midi on ira voir le TWIN LAGOON, c’est dingue, ici c’est entouré de collines et de falaises, c’est impressionnant.. j’ai vu un Nemo!

On ira voir ensuite deux lacs : LE KAYANGAN LAKE ET LE BARRACUDA LAKE. Ce n’est pas du sable en dessous de nous mais de la roche, l’eau est légèrement moins salée, et il faut traverser une petite forêt pour y arriver .. les décors sont dingues ! On a traversé la mer pour voir ça, le paysage change en quelques minutes de bateau, on en aura vraiment pris plein la vue !

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Ne vous étonnez pas si les phrases suivantes vous semblent plus construites et bénéficient d’un langage plus châtié, Léon prend les commandes pour la suite du blog sur les Philippines. Il est temps de vous raconter ce qu’il se passe vraiment.

Après ce marathon qui nous en a mis plein les yeux, on retourne à notre auberge pour manger du squid sizzling ( l'équivalent de nos pierrades mais avou de la seiche) et boire quelques bières. L'endroit, bien qu’en centre ville, est idyllique et j’ai l’impression d'être au milieux de nulle part. Pour moi, les vacances commencent vraiment.

Le lendemain, on se met en quête d’un moyen de locomotion à 2 roues. Flo m’en parle depuis des mois et insiste auprès du locataire pour avoir une semi automatique.

Loin de moi l’envie de mettre en doute ses compétences mais je mentirai si je disais que je ne stresse pas en l’écoutant. Déjà, je la vois mal tenir un guidon vu qu’elle a du mal à enchaîner 1 pompe... puis le code de la route ici n’est qu’une douce utopie. Il faut ajouter le stress de ne pas avoir touché un de ces engins depuis 19 ans... je suis dans un ratio confiance/plaisir mitigé...

Peu importe je fais genre... Pokerface... Mais je sens bien que Flo a compris. Je la laisse donc gentillement prendre les rennes en direction de Marsillia Beach, une plage genre carte postale. Sable blanc, eau turquoise, cocotiers, dauphins qui sautent au couché du soleil... sauf que la route pour y arriver c’est le Ninglinspo... Du coup, on a bien rigolé et, même si on a eu quelques frayeurs, les paysages nous faisaient bien vite oublier ça.

On arrive donc après 1h de route sur place et on est pas déçu de ce que l’on a sous les yeux. En plus il n’y a pas un chat, si on était des blogueurs on ferait plus d’un jaloux. Mais comme on est pas là pour vendre du rêve et raconter la réalité, notre constat est qu’il n’y a pas d’ombre (et pour 2 roux, c’est l’enfer) et comme c'est marée basse il faut marcher dans l’eau 2km avant d’avoir le nombril dans l’eau. On se pose donc en mode méduse dans notre flaque turquoise et on profite de cet endroit magnifique avant de décider d'aller faire du kayak en mer.

Ca nous ressemble un peu plus, on rame vers les Sete Pecados. 7 petit bouts de lopins qui sortent de la mer à quelques centaines de mètres du large. Toujours personne autour de nous, quelques vagues pour faire genre c’est l’aventure... on est bien. Je regarde le soleil au loin lorsque j’entend Flo crier suivit d’un plouf....

Elle ressort de l’eau avec une méga étoile de mer dans la main.

« Mais t’es folle si elle pique ...»

Elle en avait déjà pris quelques jours auparavant ( Ha et au fait elle gère en moto finalement ) et on commence à snorqueler entre les îles. Comme au Hopping islands le décor sous-marin est fou, des poissons dingues dans tous les sens et le sol est jonché d’étoiles de mer... On a l’impression de passer dans un autre monde lorsqu’on met un masque. Bien plus fou que ce que j’imaginais, c'est juste incroyable.

Juste une chose uuuultra flippante, le sol de corail qui, d’un coup, s’enfonce et change d’une eau transparente en un trou béant noir. L’enfer sur terre, j’ai l’impression d’être un asticot prêt à se faire manger par un requin qui surgit à mach10. J’avais peur de l’escalade, je sais maintenant que je ne ferai jamais de plongée.

Après cette escapade, on se dirige vers un bar qui possède un rooftop et offre une vue sur le couché de soleil sur toute la ville. Avec mon premier rhum a 30 cent en main (et l'amour de ma vie à mes côtés) je suis aux anges.

En partant rendre la moto, on crève a 500 mètres de l’arrivée. Après tous les cailloux qu’on a pris, c’est une belle ironie... mais cette petite marche nous permet de chercher notre resto du soir. On en trouve un qui nous semble pas mal donc on s’assied, on commande et... y a trop de touristes alors on se barre d’un coup et on décide de retourner sur notre petit Rooftop. On accélère le pas sur la fin car ça a l'air rempli et un autre couple à l'air de s’y diriger. On les double in extremis devant la porte et heureusement car il ne restait qu’une table... So long suckeeers. Le destin a fait son travail car, Mamamia, le poulpe au lait de coco qu'on a mangé est une véritable tuerie !

On rentre se coucher tôt, le ventre bien rempli, car demain on se lève potron minet pour prendre le bateau pour El Nido

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Publié le 15 mars 2020

Je passe les étapes de file, fouilles, rencontres pour arriver à la partie intéressante du voyage. On est les premiers à monter dans le bateau et nous avons donc les transats sur le pond. On profite du soleil mais ça secoue quand même méchamment et on est content de poser le pied à terre après 3h à faire la pendule.

On reste sur nos gardes car on a entendu qu’un paquet de Français s’étaient expatriés à El Nido et les baguettes et autres chocolatines autour de nous ne laissent pas de place au doute, terrorisant.

Nous on s’en fou, on veut du calamar comme petit dej et c'est naturellement qu'on tombe sur un resto avec une vue de malade sur les îles aux alentours (même si c'est facile là bas) qui comble nos attentes. Le paradis une fois de plus.

Notre logement est à l’autre bout de l’île et avec nos gros sacs on loue 2 scooters. Désolé pour Flo qui ne rêve que de s’accrocher à moi... Les anges de la routes s’élancent sur les routes de Palawan.

Et cette route est superbe. Toute lisse, personne, ça monte ça descend. Un vrai circuit de Mario Kart. Je me prend pour Rossi dès que j’ enchaine 3 virages à la corde et je me surprend même à sortir le pied droit quand je dépasse quelqu’un. RI-DI-CULE, mais j’ai trop bon.

Une parenthèse, mais qui a toute son importance, TOUS les philippins qu'on a croisé nous ont soit souri soit salué. Ils ont l’air vraiment gentils et attentionnés et la suite du séjour ne fera que confirmer ce sentiment.

Donc, je défie les éléments à 57Km/h lorsque j’aperçois des huttes en bambou à flan de colline avec une vue imprenable sur la mer et les îles qui vont avec.

"Oufff la place de bouuurges" que je me dit, quand Flo me crie derrière que c’est là qu’on va...

Cher journal : Jackpot !

Le lendemain, on se lève tôt pour regarder ce qui sera le lever de soleil le plus fou du monde. Cet endroit respire vraiment la tranquillité. Flo retourne dormir tandis que je marche avec mon café sur la route pour prendre une photo de la vue que j’ai eue hier en arrivant. Je me dis que les vacances ne font que commencer et que c’est déjà tellement merveilleux. J’ai l’impression que je ne verrai plus de paysage plus magnifique. Si j’étais Renan Luce j’aurais écrit ici ma masterpiece.

Flo ne le sais pas encore mais je m’apprête a lui demander quelque chose d’important. Il me semble que l’endroit est parfait pour ça... je pense que je vais lui demander dès qu’elle se lève et j’espère qu’elle dira oui pour me donner un cour de Yoga.

Après 8 cafés d'attente, Flo décide enfin de sortir du lit.

On partage un scooter vers la plage de Duli, où on devrait pouvoir essayer de surfer. La fin de la route pour atteindre la plage est vraiment dure en scooter ( on a vu un pauvre couple les pieds en lambeaux après une chute) et c'est surement à cause de ça qu'on se retrouve encore quasi seul sur la plage. Flo, aka El Negociator, discute le prix de la planche puis on se jette à l’eau.

Les vagues ne sont pas hautes mais c'est vraiment violent pour nous. Elles sont pleines de sable et débarquent dans tous les sens. Ca vient de droite, de gauche... Le courant est fort et on galère vraiment a faire quelque chose de correct. On est épuisé après 2-3h et on reviendra demain en espérant que les conditions seront meilleures pour nos petits muscles.

On part en quête d’une autre plage conseillée par notre hôte mais qui s'averera être un fiasco. Full touristes, grosse musique et cocktails dans tous les sens... donc reste 4 minutes et on dégage. Le point positif aura été un petit resto végé local trouvé en bord de route où l'on à pu goûter un burger à la fleur de banane (apparemment on sait faire des salades avec aussi > wanatry) avec tous les légumes/fruits cuits qui accompagnent le truc. Je suis dans un mood uniquement fruits de mer mais je m’incline : c’est super bon.

Le lendemain matin on se retrouve face aux vagues avec le même courant à 360° mais cette fois-ci, elles sont toutes légères. Ce sera donc de bien meilleures sessions pour tout les 2 entrecoupées de bières et de squid. Je prend énormément de plaisir, mais l'après-midi, la force des vagues augmente à nouveau. Je me retrouve à aller chercher Flo 2X bloquée dans un courant (et à crier dessus par la même occasion) puis je me chope un gros whashage, qui de la plage ne devait ressembler à rien, mais qui m'a laissé un peu paf quelques minutes.

Donc là, posé sur la plage, je repense à mon expérience traumatisante, mon existence tout ça, tout ça quand je me rend compte que le soleil tape quand même vachement fort. Je me suis pourtant surtartiné de 50++ achetée avant d’arriver sur la plage. Vu que Flo est aussi en train de cramer, on commence a se dire qu'on s'est fait arnaquer et que si on avait mis de l'huile d'olive le résultat aurait été pareil. La nuit va être difficile...

Avant de quitter, on a bien sympathisé avec les gars de la locations et on reste jusque tard à discuter avec eux. C’est toujours cool d’entendre des locaux parler de leur pays au lieu de lire les mêmes histoires encore et encore sur internet.

On quitte donc notre havre de paix pour descendre un peu plus bas dans l’ile à Port Barton. On ne peut faire que des boucles avec les scooters et on se voit donc obligé de les rendre à El Nido vu qu'on ne reviendra pas ici. On n’avait payé que pour 2 jours, ça fait presque 4 mais il n’ont pas l’air de relever le truc et fiou fiou on s'en va comme des ninjas, pas vu pas pris.

On est donc sensé prendre un van jusque là pendant environs 5h plus quelques heure d’attente avant le départ. Du coup on décide de faire du stop. Florence se met en mode machine (haha) et arrête chaque voiture avec une agressivité passive assez impressionnante. On est pris peu après par un pick-up composé de John, JuneJune et Gerard. Sales Managers de leur pays d’après leurs dires (entendez par là qu’ils fournissent les pakis locaux). Des mecs vraiment sympas, comme tous les Philippins si il faut le rappeler, et le trajet passe en 2 3 fou rires ( j'ai notamment été comparé à Brad Pitt > selffulness 200%). Ils nous déposent à 23km de notre destination et on trouve rapidement un camion pour finir notre route.

On a gagné 4h sur notre planning, notre logement se trouve encore être une petite tuerie avec piscine et bungalows en bambou et on passe le reste de la journée à flâner dans la ville.

On nous dirige vers 2 plages Coconut beach et White beach qui valent le détour et sont à 2 pas si on prend le raccourci à travers la jungle. 3000 pas plus tard, le soleil se couche et on arrive à peine à la première. C’est sensé être payant mais il n’y a plus personne, on se jette donc vite fait à l’eau et je dois avouer que je suis rester scotché devant ce paysage. D’habitude pour moi une plage c’est une plage, je m’en fou un peu, mais la pppfffwaaa !! Pirates des Caraïbes le truc. Si j’avais été Pascal Obispo j’aurai....

Bref on rebrousse chemin à la recherche de fruits de mer mais ce n’est pas glorieux. C’est plus touristique que les autres endroits où nous avons été et les restos sont plutôt pizza/pasta que poulpe grillé mais on fini tout de même par trouver quelque chose.

En rentrant, Flo va se coucher et moi je reste avec les gars de l’hotel qui en sont à leur 2ème bouteille de rhum... Faiblesse infinie... je me dois de garder la suite pour moi.

Au lever du soleil, on déchante un peu car on n’avait payé qu’une nuit et on ne peut pas rester plus longtemps car ils sont full. On met la matinée dans le seul endroit où il y a un wifi correct à chercher un nouveau logement. A noter que pendant la recherche nous avons rencontré, Rémi, un octagénaire suisse qui a voyagé dans près de 200 pays. Ses histoires sont folles mais il s'écoute parler le bougre. Avec Flo qui le relance tout le temps, je me voit déjà passer la nuit ici... Sauf que Rémi a plus d'un tour dans son sac à dos et à, par je ne sais quel miracle, réussi à donner l'envie à Flo d'arrêter de parler. Un moment auquel bon nombre d'entre vous auraient voulu assister.

Bref on va poser nos sacs dans notre nouveau logement et on se remet en direction de la Whitebeach.

Même trajet que la veille entre jungle et plage, on recroise Rémi en chemin qui repart en roue libre mais on trouve la parade assez rapidement cette fois-ci. Il n’y a personne à la Coconut beach on est donc confiant pour être seul au monde à la White beach.

Faute d’appréciation majeure car on se retrouve à Ibiza...

C’est beau, c’est propre maiiiis ça se selfie dans tous les sens... une plage pour les gens beaux comme j'aime dire. Un rhum, un plongeons et on s'éclipse vers le jungle bar, un peu plus profond dans la forêt. Bingo, l’endroit est super, on mange un caviar d'aubergine du feu de dieu, on enchaîne les bières et on sympathise avec les proprios, qui s'avèrent être des Toulousains. Il fallait vraiment qu’ils soient sympa car on ne voit pas le temps passer et le soleil est parti depuis un moment déjà. On ne peut rentrer qu'à pieds et on doit se taper 5km de retour de nuit sur un petit chemin dans la jungle avec la lampe de nos gsm. C'est là que les bienfait de l'alcool font leur apparitions, même pas peur ! On a vu des insectes énormes, trop bizarres avec des formes douteuses mais pas d’araignées alors tout va bien, je vais pouvoir dormir sans cauchemard.

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Direction Siquijor, mais pour l'atteindre il y a quelques étapes. Ca va être long pour vous à lire, mais je tiens a ma rappeler de ce trajet plus tard.

Donc, on à 2 vols, et le premier avion va de Puerto Princessa vers Cebu. Nos sacs font respectivement 14kg pour Flo 9kg pour moi et on à droit à 7kg en soute. Leur solution, que l'on prenne les sacs avec nous dans l'avion. Parfait. Au contrôle de sécurité par contre l'Opinel de Flo et mon Leatherman ne passent évidement pas. C'est Oli qui a offert l'Opinel à Flo et elle l'utilise tout le temps, c'est mon parrain qui ma offert le Leatherman, que je n'ai utilisé que 2 fois dans ma vie mais qui a une grande valeur sentimentale. Donc on se retrouve à payer 1kg pour les mettre en soute. Jusque là tout va bien.

Arrivé à Cebu, on se dirige vers la connection pour Dumaguete. Au moment de prendre notre ticket (2 compagnies différentes) je dis que nous avons 2 couteaux à mettre en soute (grave erreur...) ce à quoi il nous répond que l'on doit payer pour minimum 20kg de bagages, plus que le prix total du trajet pour nous 2. Après 25 min de conversation (désolé les gens derrière) il fini par nous dire d'essayer de passer avec au contrôle... Wat Gebeurt ! On avance... Sauf que Flo voit un magasin de parfum hors de l'aéroport et se met en tête d'aller se parfumer. On sort donc de là et du coup on se retrouve à devoir repasser un contrôle pour rentrer dans l'aéroport. Apparemment les couteaux ne sont plus un problème... Le problème arrive 200m après. Une dame nous demande de peser nos sacs. On n'a toujours droit qu'à 7kg et elle écrit l'excédant sur le ticket de Flo et nous remballe vers le check-in ou l'on est, du coup, sensé repayer pour 20Kg. Mais là, la caissière nous conseille d'aller dans les toilettes et de mettre un max du sac de Flo dans le miens ( car moi, Brad donc, elle ne m'a pas noté d'excédant sur mon ticket ... va comprendre). On s'exécute et on repart tout confiant vers le 2ème contrôle. Non non, la femme nous refait peser, Flo est à 10Kg, on doit refaire la file. On ne passera pas sans un "OK" du responsable écrit sur notre ticket. On ne change rien à nos sac et la caissière (encore elle) nous écrit bien gentillement un "ok" sur nos ticket. On repart, on se fait a nouveau remballer vers la vraie responsable. Elle, ne comprend rien à ce qu'on lui raconte. Ca fait 45 minutes qu'on essaye de passer. Alors oui on est en tord mais... voila quoi... c'est devenu une affaire personnelle entre nous et cette grosse p*** à balance.

C'est à ce moment que la caissière (notre ange gardien) a quitté son poste et a demandé à la responsable de mettre ce fameux "ok" sur nos tickets. Merci à toi ô bienfaitrice. On passe donc enfin cette grosse connasse avec nos kilos en plus ouuuuf. Ha non... on a encore nos couteaux et il reste le 2ème contrôle. Evidemment le sac de Flo glisse vers la file des contrôles approfondis, je vois sur l'écran les couteaux entourés de rouge, mais ils confisquent juste son shampoing. Flo tente de négocier "Tututu Non shhhh stop maintenant"

Nous sommes donc maintenant officiellement des terroristes.

Ha oui Siquijor donc... une île pleine de promesses. Tous les blogueurs en parlent comme un endroit magnifique sans touriste mais notre première impression est différente. On n’a jamais vu autant de monde et toutes les plages sont payantes. Notre logement est magnifique par contre. On a une cabane sur 2 étages avec notre salle de bain privée. Le grand luxe.

On part faire le tour de l’ile, qui de fait que 70km, à moto tout en s'arrêtant dans quelques lieux conseillés par notre hôte. Ces endroits sont sublimes mais quand même un peu bondé donc on n’y s’y attarde pas trop. On a juste trop bon de rouler à 2 à travers ces superbes paysages.

A la fin de la journée on décide d’aller voir le coucher de soleil sur une petite plage qu’on a repéré. C'est alors qu'on est assis face au monde qu'a décidé de sortir de l’eau Michael avec son seau rempli d’oursins. J’avais dit à Flo en arrivant que je rêvais d’en manger et que je n’en avais jamais trouvé. On discute avec lui et il fini pas nous sacrifier une partie de sa pêche. Il n'y a pas grand chose dedans mais c'est très bon et c'est un très beau moment de partage que l'on est en train de vivre avec l'autochtone qui souri en nous voyant nous extasier devant ce qui doit correspondre à une pomme pour lui. Bon moment donc, jusqu'a ce que je me pique la lèvre. Son doublage de volume signe la fin de la session dégustation. Direction une carenderia pour finir cette journée qui aura bien défilé.

Le lendemain, on devait aller a Apo Island, un ile remplie de tortues mais le fait est que c'est toujours noir de monde et qu'il y a possibilité d'en voir ici. On décide donc de reprendre un bateau pour nous emmener à différent spots de snorqueling et si on doit en voir on en verra. Mis a part que nous sommes avec des vrais plongeurs et que c’est un peu « vous vous pouvez aller jouer là » c’est juste magnifique, comme à Coron, on a l’impression de rentrer dans un autre monde dès qu’on est sous l’eau. On y resterait la journée. Des couleurs incroyables, des formes de coraux dingues, on est dans le monde de Nemo mais malheureusement pas de tortue.

La journée passe a une allure folle et sans s’en rendre compte on se retrouve dans une autre carenderia avec cette fois ci des tonnes de seafood que l’on déguste au coucher de soleil. Je n’en peux plus de bonheur mes papilles explosent de joie, vivement demain à la même heure.

Siquijor est une ile qui habrite des sorcières. C’est la légende de l’ile et apparemment les philippins rechigne à venir dessus. Elles se trouvent dans le centre de l’ile et nous allons à leur rencontre le lendemain matin.

On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre ni ce qu’on va devoir faire. on trouve plusieurs cabane avec le panneau « Healer » au dessus de la porte et on fini par se retrouver sur le banc d’attende de l’une d’elle. Moi je suis trop bon client de ce genre de chose et je ne me sens pas trop bien car je m’imagine plein de trucs... Il y a des fioles super louches autour de nous, j'espère qu'on ne va pas devoir boire de ça...

Finalement on en est sorti vivant avec un petit massage avec des huiles bizarre... beaucoup de bruit pour pas grand chose au final.

On continue notre tour à moto vers une cascade. Sur le Chemin on rencontre un petit gamin de 12 ans, Fred, qui nous apprend que la cascade est tarie car les fermiers prennent toute l'eau en cette période. il nous emmène donc dans la jungle dans une piscine naturelle "Where you can siiiit, you can relaaaax and enjoy the vieeeew". Fred est un gamin vraiment étonnant, il parle 4 langues, il a une répartie de malade, il connait plein de choses qu'il ne devrait pas connaître... J'ai l'impression d'avoir un adulte avec nous et on passe un excellent moment en sa compagnie.

On termine la journée comme la précédente, croulant sous les poissons grillés. Un vrai régal pour conclure en beauté notre passage sur cette île.

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Dernière étape, Moalboal.

Je pensais prendre la journée pour atteindre notre destination mais le trajet moto-bateau-tricycle-bateau-tricycle-bus-tricycle n'aura pris que la matinée. On prend donc l'après-midi pour aller se poser à la White beach (encore ? Original ces Philippins...). Muni de l'essentiel masque-tuba on en prend encore plein les mirettes dès qu'on plonge la tête dans l'eau.

Depuis le début du voyage, je parle a Flo des bancs de sardines que l'on peu aller voir. Elle ne comprend pas trop l'interet mais n'est pas contraire non plus. On s'appretait a prendre un guide mais plusieurs personnes nous on dit de simplement nager et qu'on était sur d'en voir même sur le front de mer. On part donc le lendemain matin, après une session de yoga, vers la plage principale. Et là, BAM, c'est un spectacle vraiment impressionnant. On est le matin, l'eau est surtransparante et on se retrouve dans ces bancs de sardines qui se déplacent comme un seul être. On est entouré de murs de poissons, c'est juste indescriptible. c'est flippant et poétique en même temps. On est tellement transporté qu'on ne se rend pas compte qu'on nage au delà des coraux (au dessus du trou béant noir dont je parle au début) c'est juste majestueux. "Ca ne pourrait pas être plus parfait" me dis-je en regardant Dory et là, ReBAM, une tortue de plus d'un mètre est en train de nager à coté de moi. Je pleure de joie, je peux mourir en paix !

Le soir on part à la recherche d'un nouveau resto conseillé par notre prof de yoga le matin "The good place" qui a ouvert il y a 1 semaine. Et cet endroit porte magnifiquement bien son nom. Lorsqu'on trouve de la nourriture pêchée le matin on se délecte c'est sur, mais soyons honnête, ce n'est pas de la cuisine très fine. La base est délicieuse mais cela reste simple dans la conception. Ici, Philippe (ça ne s'invente pas) est une machine de la cuisine et on a pour la première fois un plat vraiment cuisiné. Tellement bon qu'on a recommandé 3x en tout (pas des grosses portions donc...). L'endroit ne paie pas de mine et ne possède que 3 tables mais c'est un vrai délice.

J'ai un grand regret jusqu'ici, les requins baleines. c'est le premier truc que j'ai dit a Flo sur les Philippines et j'étais ultra excité d'en voir. Seulement, au fil des mois, les articles que l'on lisait sur l'endroit où les observer n'étaient pas du tout positifs. Pour l'importance de mon karma je m'étais fait une raison. Jusqu'a ce que la proprio du resto nous parle de son amie océanologue qui a fait une étude sur les requins, et affirme que cela ne leur nuit pas du tout... Après demain je rentre en belgique, Il faut partir à 4h du mat pour aller là bas. Où est-ce qu'on achète des tickets ????

Le jour suivant on se rererelève tôt pour aller aux Kawasan Falls et éviter les touristes. ce qu'on arrive a faire de main de maître puisqu'on a pu nager seul sous les chutes... quelques minutes avant que la chine entière et une horde de blogueurs débarquent sur les lieux. Drones, selfies avec cadrages "seul sur terre" alors qu'il y a 1000 personnes autour. On rigole bien à les regarder poser puis on repart dans l'autre sens car on veut surtout retourner a SardineLand. Malheureusement la visibilité sous l'eau est bien moins bonne cette fois-ci mais on a de nouveau l'occasion de suivre quelques tortues.

Dernière journée, 4h30, on est dans le van pour Oslob là où se trouvent les requins baleine. Mon dieu quelle horreur, c'est Disney Land. C'est noir de monde, les gens prennent un ticket et sont appelés au micro pour monter dans une pirogue où ils ont 30 minutes chrono pour voir les requins. Je passe les détails, on fini par se retrouver dans une mer sombre sans repère jusqu'a ce qu'une énorme silhouette s'approche de nous. Il y a plusieurs pirogues alignées, et un mec fait des aller-retours en nourrissant les bestiaux. Pas super éthique mais tant pis. C'est vraiment magnifique on est à 30 cm de la tête d'un requin qui doit faire 8m de long et qui passe a coté de nous sans faire attention. on se laisse flotter en regardant l'animal qui nage paisiblement en aspirant la nourriture qu'on lui donne.

L'avantage de partir tôt c'est qu'on revient tôt. On est a l'auberge a l'heure du déjeuner et on a déjà vu des monstres marins. Direction la plage pour dire au revoir aux tortues et boire un dernier verre. Le soir direction Cebu où l'on prendra chacun l'avion pour une destination différente. Toutes les bonnes choses ont une fin.

Ces vacances étaient parfaites, je suis encore plus amoureux. Plus que 5 mois, qui vont défiler, et on pourra continuer nos petites aventures tous les deux.

Salamat Philippines.