Distance: 31 km
Dénivelé: +1191m/ -700m
Temps: 8h
heure de départ: 7h00
Nous entamons la journée par un réveil matinal, pour tout le groupe et même pour tout le refuge excédé par les ronflements impressionnants du belliqueux. Après un petit déjeuner classique nous quittons Manganu de bonne heure et soulagés. Notre objectif est d’arriver vers midi à Castel di Vergio pour nous ravitailler. A ses premiers pas, Cédric montre des signes de faiblesse (maux de ventre et de tête). Cette première partie de l’étape est assez plane, composée en grande partie de pleines et de pozzines, et nous emmène au lac de Ninou, qui, en cette saison était presque à sec. Cédric va de plus en plus mal et peine à nous suivre. L’étape se poursuit par un long passage en forêt assez plat qui débouche sur la station de ski de Castel di Vergio. Cédric est au bout du bout et s’assoit au bar de la station, liquéfié. Yoann et Pierre quant à eux, suivant leurs habitudes, y sont déjà une Pietra à la main. Pour requinquer le pauvre Cédric, un bon resto s’impose, c’est donc un repas opulent qui s’en suit: entrecôte, frites, bières, pain huilé, et glace: la reprise s’annonce difficile.
Nous rencontrons des suisses au restaurant, qui offrent généreusement à Boris des pansements pour soigner ses ampoules (le bougre a épuisé notre stock) et nous nous ravitaillons à la boutique de la station.
La marche reprend tardivement, vers 14h30 et dès les premiers pas nous regrettons l’entrecôte. Les montés s’enchainent et n’en finissent pas, nous faisons une petite pause à la bergerie XXX fermée.
Nous redescendons ensuite dans la vallée et après un tournant nous découvrons le refuge horriblement loin et horriblement haut. Dans un râle d’agonie Pierre rejoint Cédric au coin des traînes la patte, terrassé par l’entrecôte et la vue de l’objectif si lointain. Boris et Yoann ouvrent donc la marche alors que la pluie commence à tomber… Cédric hurle alors à l’avant-garde de réserver des places au refuge, qui est encore gardé.
Le Tshirt bien propre! Arrivé au refuge dans un état proche de l’apoplexie, nous rencontrons un jeune randonneur, prénommé Daniel avec qui nous sympathisons sur le champ. Nous prenons tous une douche glaciale et une Pietra pour nous achever. Le gardien est un peu renfrogné mais a la réputation de faire des bonnes omelettes, c’est donc hésitant que nous lui en commandant deux pour agrémenter nos classiques plats de pâtes qui serons en plus complétés par un saladier de pâtes (préparé par le gardien) d’un autre groupe de randonneurs rassasiés. Cédric paye ça tournée de vin rouge et se contente de boire du smecta et des dolipranes.
La soirée de termine avec un jeu de carte, un supo et au dodo.