Bâti à l’aube de la Renaissance sur la commune de Chilleurs-aux-Bois par Lancelot Ier du Lac, ce domaine reste dans la famille de son bâtisseur pendant près de 235 ans.
Son architecture évolue au fil du temps avec les propriétaires successifs ; le château sera agrandi et embelli. La Révolution française et les deux guerres mondiales sont des périodes de destruction ou de saccage pour le château.
Entouré par un parc, un plan d’eau et un jardin Renaissance, les extérieurs du château invitent le visiteur à une balade bucolique dans un cadre verdoyant. Découvrez vous aussi notre collection de 75 variétés de rosiers, nos jardins potagers et notre environnement propice à la promenade.
À l’instar de la haute couture et de la gastronomie, la parfumerie représente la quintessence du savoir-faire français. Si les producteurs d’essences parfumées se concentrent autour de Grasse, la région Centre accueille plus de 500 entreprises liées aux différents secteurs de la chaîne économique du parfum : recherche et formation, culture de plantes aromatiques, fabrication de cosmétiques et de parfums, emballage, flaconnage, conditionnement ou encore distribution.
Créée en 1994, la « Cosmetic Valley » a été labellisée Pôle de Compétitivité en 2005. Lors de la restauration du château par le Département du Loiret entre 1987 et 1992, il a été décidé d’y aménager un musée thématique relatant l’histoire de l’hygiène et des parfums à travers les siècles, de la Renaissance à nos jours.
Cette Promenade des parfums, créée par Didier Moulin sur une idée originale de Frédérique Archambault, offre une vitrine historique et patrimoniale à la Cosmetic Valley. C’est l’un des rares sites en France dédié au monde de la parfumerie et de la cosmétique.
Dans le prolongement de la visite du château, le visiteur a l’opportunité de découvrir le parc. Créé à la fin du XVIe siècle par Lancelot II du Lac, le jardin de Chamerolles s’inspire de son voyage en Italie. Il prend toute sa place et son importance dans la vie quotidienne seigneuriale. Entièrement disparus courant XXe siècle, les jardins ont été recréés au moment des restaurations de 1987-1992 à l’emplacement exact des jardins d’origine. Des fouilles permettant de mettre au jour les fossés périphériques, des plans du XVIIIe siècle conservés aux Archives Nationales et les traités d’architecture de Jacques Androuet Du Cerceau ont été à la base de cette restitution. Les jardins sont délimités par des allées végétales où poussent rosiers grimpants, glycines et autres clématites. En France, les jardins Renaissance voient une géométrisation poussée des formes démontrant la maîtrise de l’homme sur la nature, notamment au travers de ce qu’on appelle « l’art topiaire », c’est-à-dire la taille des arbres et des arbustes. Notre jardin Renaissance est composé de 6 espaces.
Le labyrinthe, plantés d’ifs avec son hêtre central, reprend un motif utilisé dès l’Antiquité grecque dans les fresques et mosaïques. Il trouve son origine dans la légende du roi Minos et du fil d’Ariane. Au Moyen Âge, il était source de spiritualité. Au XVIIIe siècle, le labyrinthe est synonyme de divertissement, devenant alors un lieu prétexte aux jeux galants.
Le carré du « pré-haut » à vocation plus ludique était un endroit fort apprécié pour converser, écouter de la musique ou encore jouer. Le préau n’est en aucun cas une structure en bois sous laquelle nous pouvons nous abriter comme de nos jours. A l’époque de la Renaissance, il faut comprendre un pré en hauteur, c’est-à-dire des sortes de banquettes en briques dans lesquelles pousse de l’herbe et faisant office d’assises, comme un véritable salon de jardin verdoyant.
Pour le plaisir des yeux, le parterre de broderie, divisé en triangles et en carrés, met en scène différentes formes géométriques autour d’un obélisque. Ifs, buis et rosiers sont taillés régulièrement afin de créer de véritables broderies végétales.
Le carré consacré aux plantes rares permettait de rassembler des curiosités botaniques introduites en France après leur découverte sur les nouveaux continents, tels que les végétaux venus d’Amérique ou du bassin méditerranéen.
Enfin, deux carrés de potagers bordés d’arbres fruitiers ont également été restitués. Installés au fond des jardins Renaissance, leur vocation était principalement utilitaire pour la cuisine du château. Courgettes, asperges, fraises, salades, herbes aromatiques et médicinales, choux, … et bien d’autres plantes poussent au gré des saisons.