Petites escapades ou grands voyages, un monde à découvrir pas à pas ... Rester c'est exister mais voyager c'est vivre ... G Nadaud
Villandry et ses jardins, Cheverny, ...
Juillet 2020
3 jours
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Premier coup d'œil ...

Les jardins

Les jardins de Villandry jouxtent les façades du château. Ils sont répartis sur trois niveaux, chacune des terrasses accueillant une typologie de jardin : le jardin Potager, le jardin d’Eau et le jardin d’Ornement. Telle une prolongation des salons intérieurs, le jardin d’ornement est lui-même divisé en salons de verdure.

Au plus près du château est le premier salon composé de quatre carrés. D’inspiration andalouse, sa structure végétale dessine des formes géométriques qui constituent les « jardins d’Amour ».

L’« Amour tendre » est symbolisé par des cœurs séparés par les flammes de l’amour dans les angles du carré. Au centre des masques que l’on mettait sur les yeux au cours des bals et qui permettaient toutes sortes de conversations, des plus sérieuses aux plus légères

.L’« Amour passionné » toujours des cœurs mais, cette fois-ci, brisés par la passion. Les massifs de buis sont enchevêtrés et forment un labyrinthe car il y a là également une évocation de la danse et du tourbillon passionnel.

L’« Amour volage » : les quatre éventails dans les angles symbolisent la légèreté des sentiments. Entre ces éventails, figurent les cornes de l’amour trompé et au centre des lettres d’amour ou des billets doux que les amants échangent. La couleur dominante dans ce carré est le jaune, symbole de l’amour trompé .

Enfin, l’« Amour tragique » : les dessins représentent des lames de poignards et des glaives utilisés au cours des duels causés par les rivalités amoureuses.


L’Audience est un petit pavillon de style néoclassique couvert d’un toit d’ardoise édifié au XVIIIe siècle par le marquis de Castellane dans la partie sud du domaine.

Au-dessus du jardin d’ornement, à l’extrémité sud du domaine, se situe le jardin d’eau. Ce boulingrin, bordé de glacis en gazon, est composé d’un bassin central en forme de miroir Louis XV, rehaussé de part et d’autre de parterres de gazon compartimentés, d’un réseau d’allées perpendiculaires symétriques et de quatre bassins secondaires .Le jardin d’eau actuel date du début du XXe siècle. Un premier miroir d’eau est créé lors de la transformation des jardins de Villandry en jardin à la française au XVIIIe siècle. Le réagencement du parc à la mode romantique au XIXe siècle conduit au remplacement du bassin classique par une pièce d’eau au tracé naturel. S’inspirant des plans du XVIIIe, Joachim Carvallo restitue le miroir d’eau et donne à cet espace son aspect régulier et dégagé que nous lui connaissons aujourd’hui.



Entre le Potager et l’église se trouve le jardin des Simples.

Jardin traditionnel du Moyen-Âge, il est consacré aux herbes aromatiques, condimentaires et médicinales. Les fragrances qui émanent de ses parterres rappellent les jardins clos des monastères à l’époque médiévale Le jardin des Simples de Villandry a été dessiné par Joachim Carvallo mais réalisé plus tard, dans les années 1970, par son petit-fils et sa femme : Robert et Marguerite Carvallo .Les plantes sont installées dans des parterres circulaires, symboles d’éternité, tandis que des allées, se croisant à angles droits, dessinent des croix. On y retrouve une bonne trentaine de variétés de plantes au milieu de parterres fleuris.


Le potager décoratif est le point d’orgue des jardins de Villandry. Dans un style purement Renaissance, il se compose de neuf carrés de taille identique mais chaque motif géométrique mêlant légumes et fleurs diffère d’un carré à l’autre. Ceux-ci sont plantés de légumes dont les couleurs alternent entre elles – bleu du poireau, rouge du chou et de la betterave, vert jade des fanes de carottes, etc. – pour donner au regard l’illusion d’un damier multicolore.


Le château...

Le donjon est l’unique élément médiéval encore en place qui rappelle que Villandry était une forteresse avant les profondes transformations effectuées suite à l’acquisition du domaine par Jean Le Breton au XVIe siècle. Seul cet élément d’architecture massif est orné de créneaux et merlons caractéristiques des constructions défensives bâties au Moyen-Âge. Un œil averti identifiera sur le donjon les stigmates des percées réalisées aux XVIIIe siècle mais comblées à l’occasion du grand projet de Joachim Carvallo dont la volonté était de rendre à Villandry son caractère Renaissance L’ardoise est le matériau privilégié pour couvrir les toitures à la Renaissance. Les toitures du château de Villandry, restaurées entre 1995 et 2003, s’élèvent fièrement au-dessus du bâtiment. Imposantes, volumineuses et fortement pentues elles donnent ainsi un certain élan à l’édifice. L’ingéniosité des architectes de la Renaissance est d’avoir su rompre l’impression de masse en ponctuant les toitures de lucarnes et de cheminées .Dans un soucis d’ordre, d’harmonie et de régularité, les fenêtres des constructions Renaissance sont alignées tant horizontalement que verticalement. Pour souligner cet alignement parfait, des pilastres sculptés et des corniches sont présents sur la façade .Les fenêtres ou baies, sont quant à elles, divisées en quatre par des traverses (horizontales) et des meneaux sculptés (verticaux). L’ensemble forme une fenêtre à croisée.

L'intérieur du château

A travers son mobilier, son décor, son atmosphère, le château de Villandry est un témoignage vivant du patrimoine français. Lorsque Jean Le Breton fait l’acquisition du domaine de Villandry, la bâtisse est alors une forteresse médiévale. L’architecture défensive est allégée, ouverte vers l’extérieur et enrichie d’éléments de décor Renaissance. Au XVIIIe siècle, le marquis de Castellane s’installe à Villandry non sans faire réaliser des travaux d’envergure pour transformer le bâtiment en une demeure confortable, chaleureuse et lumineuse caractéristique de l’art de vivre de l’époque. Joachim Carvallo et Ann Coleman sauvent de la disparition le domaine tombé en désuétude à la fin du XIXe siècle et entreprennent à leur tour une campagne de travaux qui sera, elle, une restitution de l’état Renaissance. Henri Carvallo, actuel propriétaire de Villandry, s’inscrit dans les traces de ses aïeux en conciliant préservation de ce patrimoine unique et agrément des lieux pour le plaisir des visiteurs.


La salle à manger dotée d’une table fixe est une pièce d’une grande modernité au XVIIIe siècle. Jusqu’à la moitié du siècle, était installée à l’occasion des retours de chasse une planche sur tréteaux. Mais la recherche de confort et d’intimité impose peu à peu l’attribution précise d’un usage par pièce, et pour ce qui concerne les salles à manger, la présence d’un mobilier permanent.La salle à manger du château de Villandry au décor chatoyant de boiseries rose saumoné et sa fontaine rappellent les origines provençales du marquis de Castellane qui possédait le domaine au XVIIIe siècle ; elle témoigne également du goût du propriétaire des lieux qui apporta de nombreuses et significatives modifications au château comme aux jardins.Le sol de marbre est caractéristique des pièces de passage, le parquet étant réservé aux espaces privés.La salle à manger du château de Villandry est classée au titre des Monuments Historiques depuis 1934 tout comme l’escalier d’honneur.


La cuisine, en tant que pièce réservée au service, présente un aspect rustique : tomettes en terre cuite, mur de pierre apparente et bien sûr l’indispensable cheminée imposante. Une batterie de cuisine en cuivre et un tournebroche rappellent la fonction de cette pièce. Les légumes disposés sur la table en chêne massif sont un clin d’œil au Potager de Villandry.

Sous le Premier Empire, le château de Villandry appartint brièvement au frère benjamin de Napoléon I, le Prince Jérôme. Une chambre rappelle cet épisode de l’histoire du château de Villandry par son mobilier en acajou, ses soieries rouges et moirées, ses drapés et son décor militaire.


La bibliothèque rassemble ouvrages et objets concernant Joachim Carvallo et Ann Coleman. L’ensemble donne quelques pistes pour comprendre quels ont pu être leurs parcours, leurs motivations et leur démarche afin de mener à bien l’œuvre de Villandry.



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Magnifique architecture ... clin d'œil à Moulinsart et à Tintin 😀

Petit tour en barque ...


Cheverny est aussi un haut lieu de Vénerie. Les chenils datent de 1850 et abritent une centaine de chiens anglo-français tricolores, issus d’un croisement entre Fox Hound anglais et Poitevins français.

Les chenils abritent une centaine de chiens français tricolores, avec le V de Vibraye, au flanc droit de chaque chien, marqué aux ciseaux en saison de chasse (de octobre à mars).


Les jardins ...


L’exposition permanente « Les Secrets de Moulinsart », réalisée grâce à la Fondation Hergé, rappelle comment Hergé s’est inspiré du château de Cheverny pour dessiner Moulinsart. Elle propose une immersion dans les aventures de Tintin, avec des pièces de château du capitaine Haddock reproduites en grandeur réelle.

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Une brève visite ... juste pour avoir envie de revenir une prochaine fois ...

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Parcours d'oeuvres d'art dans le village ...

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Chambre et table d'hôtes "La barrière" : adresse sympathique pour u séjour dans la région 😀