Petites escapades ou grands voyages, un monde à découvrir pas à pas ... Rester c'est exister mais voyager c'est vivre ... G Nadaud

Le Carnaval à Nice.

Bataille des Fleurs et Corso illuminé, édition 2025.
Mars 2025
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Départ de la gare de Mandelieu La Napoule.

Le train permet de parcourir les 40 kilomètres en 45 minutes sans soucis de bouchons et de parking. Pass journée 1 personne 20 euros et 5 euros en plus par accompagnant.

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Arrivée à la gare de Nice.

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Direction Place Masséna.

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À Nice, la première mention retrouvée du Carnaval remonte à 1294, lorsque Charles d’Anjou, Comte de Provence, évoque son passage dans la cité pour « les jours joyeux de Carnaval ».

En 1873, le niçois Andriot Saëtone prit l’initiative de fonder le « Comité des fêtes » qui, sous le patronage de la municipalité, fût chargé d’organiser et donner de l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, les ymagiers ou illustrateurs, des tribunes payantes, une mise en scène structurée et dirigée par Alexis Mossa… firent leur apparition.

Ainsi le 23 février 1873, Carnaval 1er entre dans la ville. Le carnaval moderne était né, auquel Alexis Mossa et son fils Gustave Adolf apportèrent, jusqu’en 1971, un étonnant particularisme, axé sur l’actualité contemporaine, les mythes allégoriques autour du grotesque et du fabuleux. Avec un talent digne des plus grands peintres de leur époque, ils réalisèrent les maquettes des chars les plus spectaculaires et proches de la tradition et la modernité qui aient défilé à Nice, selon les critères célébrés par la dénomination du patrimoine immatériel tangible prônée à l’UNESCO.

Trois ans après, en 1876, sont créées les Batailles de Fleurs. A l’origine, simples échanges de fleurs, elles sont devenues le versant poétique et élégant du Carnaval et la vitrine d’une production locale. Un spectacle unique au monde dû à l’imagination du poète – jardinier Alphonse Karr.

Le 14 février 1882, Sa Majesté « Triboulet » fit une entrée triomphale dans la cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque-là spectateur immobile sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège, trônant sur le « Char Royal ». Les cortèges se déroulaient au cœur de la ville selon une dizaine de parcours différents et sitôt les animations terminées, la fête se prolongeait dans les quartiers ; de petits chars créés pour l’occasion devenaient les symboles des festivités plus localisées encore.

La première affiche du Carnaval date de 1889.

Les premières et secondes guerres mondiales ont empêché Carnaval de régner durant plusieurs années. En 1991, Carnaval devait être « Roi des fous », mais la Guerre du Golfe l’oblige à renoncer également, tout comme en 1940, où il devait être le Roy de la Nef des Fous, selon Gustave-Adolphe Mossa.

Depuis 2005, le thème des Batailles de fleurs s’accorde avec celui des corsi.

Les arts de rue sont la marque de fabrique du Carnaval nouveau. 50 troupes d’artistes locaux, nationaux et internationaux impulsent rythme et couleurs à chaque Corso carnavalesque et Bataille de Fleurs. Elles ont succédé aux 500 grosses têtes qui accompagnaient les chars de Carnaval, et font du cortège carnavalesque niçois, l’un des carnavals les plus internationaux du monde pour la plus grande attraction des touristes.

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Place Masséna.

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Le Roi Carnaval.

Avant le début du carnaval, Sa Majesté Carnaval arrive sur la Place Masséna afin d’annoncer l’ouverture de cette période de fête en prenant les clés de la ville. Le roi y trônera pendant toute la durée du carnaval. Il défile traditionnellement en tête du cortège. Le char du Roi constitue une création se distinguant des autres chars, en s’élevant à 15 m environ. En 2014, le record de 17 m était atteint pour le « roi de la Gastronomie ».

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La Reine Carnaval.

En deuxième position dans le cortège, fait son apparition en 1893, elle épouse Sa Majesté Carnaval, pour ses 21 ans, selon l’idée de Alexis Mossa.

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Des chars décorés de compositions florales forment un cortège élégant, où personnages aux costumes extraordinaires, musiques, senteurs et couleurs se mêlent pour le plaisir des yeux ! Chaque année, des comédiennes costumées défilent sur des chars ornés de ravissantes fleurs et lancent au public une pluie de fleurs.

En alternance avec le corso carnavalesque, les batailles de fleurs apportent une note romantique au Carnaval de Nice. C’est en 1876 qu’Andriot Saëtone crée la première bataille de fleurs sur la Promenade des Anglais, sur les conseils d’Alphonse Karr, poète passionné de fleurs, et du Comte de Cessole, président du Comité des Fêtes. Depuis 1876, ce spectacle de rue deviendra la caractéristique des festivités niçoises et un point fort de la saison, notamment lors du carnaval.La nouvelle manifestation s’impose, en France et à l’international, comme l’événement mondain de la Belle Époque et de l’entre-deux-guerres. De spectacle « participatif » auquel contribuent les villégiateurs dans les corsos de calèches et voitures fleuries, les batailles ensuite prennent la forme d’un spectacle organisé par la Ville.

Après 1947, des batailles de fleurs animent les nuits d’été (nuits exotiques, scintillantes ou féériques).En 1966, Léon Zitrone commente la première retransmission télévisuelle d’une bataille de fleurs. Dans les années 1970-1980, une cinquantaine de mannequins et danseuses professionnelles, habillées de somptueux costumes de plumes, de paillettes et de strass, qui défilent sur une trentaine de chars accompagnés par des dizaines de groupes musicaux français et étrangers. Aujourd’hui, le corso fleuri des cinq batailles de fleurs est composé d’une quinzaine de chars allégoriques ornés de fleurs fraîches, entourés et précédés d’artistes de rues (jongleurs, échassiers, etc.).

Les fleuristes décorent les chars à la main à l’aide de milliers de pétales, collés un à un, et de fleurs piquées dans des pains de mousse, les « poufs ».

3000 tiges de fleurs fraîches sont nécessaires à la réalisation de chacun des chars et 80 % des fleurs utilisées – œillets, roses, jonquilles, glaïeuls, tokyos, gerberas, strélitzias, dahlias, liliums et mimosa – proviennent de producteurs locaux.

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Les chars repartent sans les fleurs ...

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Le soir, les chars se parent de leurs plus belles lumières. Tout s’illumine, les animations visuelles sont décuplées, les troupes d’arts et de musique qui animent le parcours vous offrent un véritable spectacle de son et de lumière.

Chaque corso carnavalesque a lieu sur la place Masséna et autour du jardin Albert 1er, il comprend des grands chars, automates géants, des éléments d’animation, une centaine de grosses têtes, de magnifiques troupes d’arts de rue, des groupes costumés et musicaux qui viennent du monde entier.

Nice est considérée comme le 3ème plus grand Carnaval renommé dans le monde après Rio de Janeiro et Venise et a servi de modèle à toutes les grandes parades festives.

Des chars parmi les plus grands du monde. Chaque année de nombreux chars décorés et animés sous le thème de la saison défilent au rythme des troupes d’art de rue et des groupes musicaux venant d’horizons divers (du monde entier), le tout dans une ambiance colorée, festive et familiale. Les chars sont le fruit de diverses influences. L’illustrateur (ymagier) impulse l’idée, le carnavalier, artisan-artiste, créé le char et les éléments d’animation puis le coordinateur artistique veille au passage en 3D et aux respects des exigences d’une telle fête.Si l’aspect carton-pâte demeure, les matériaux et techniques, eux, sont pleinement du 21e siècle avec une règle : inventivité et créativité. Lors du corso, le public a l’occasion d’admirer le Roi, la Reine, leurs sujets, les extravagants défilés de chars, de grosses têtes. En soirée, les Corsi carnavalesques s’illuminent et vibrent au rythme des groupes de musique et des animations visuelles, les chars du carnaval enflamment leurs cœurs des spectateurs.