Lancée par l’essor des bains de mer au XIXe siècle, Arcachon a su conserver ses traditions, son authenticité et sa singularité. Ici, l’air marin et le rythme des marées vous mènent par le bout du nez.
Venir à Arcachon, c’est l’occasion de découvrir un terrain d’aventure formidable : sentiers de randonnées et pistes cyclables, plan d’eau propice aux sports nautiques en tout genre.
A Arcachon, prendre le temps de vivre est une philosophie de vie. Un vrai coin de paradis pour les épicuriens.Prenez le temps de musarder sur la plage, de flâner sur le port d’Arcachon, d’arpenter les marchés ou d’écouter le doux murmure du clapot depuis un bateau en direction de l’Île aux Oiseaux.
La ville d'hiver
Loin de l’effervescence des plages, perdez-vous dans les ruelles du quartier à la recherche des plus belles villas du XIXe siècle et promenez-vous dans le Parc Mauresque jusqu’à l’observatoire Sainte-Cécile. C’est à pied que l’on découvre le mieux la Ville d’Hiver d’Arcachon !
Depuis la place du 8 mai, empruntez l’ascenseur du Parc Mauresque qui relie la Ville d’Eté à la Ville d’Hiver. A la sortie, engagez-vous sur le balcon pour admirer la vue sur le Bassin. Une fois en haut et loin de l’agitation, profitez d’une pause fraîcheur dans les allées ombragées du parc. Aire de jeux pour enfants, kiosque et bancs, le parc Mauresque est une incitation à la détente !
La ville d'été
Les statues de bronze et de vide de Bruno Catalano sont exposées sur le front de mer tout l’été 2021.
Ce sont de monumentaux voyageurs faits de bronze et de vide. Des œuvres signées Bruno Catalano, dont la notoriété repose sur les parties manquantes de ses sculptures. Quatre d’entre elles sont exposées depuis le 8 juillet et jusqu’au 30 septembre sur le front de mer et aux abords de la gare à Arcachon. Et l’on ne peut pas passer devant sans se questionner. « Comment ça tient ? » traduisant le sentiment d’étrangeté et de fascination suscité .Natif du Maroc, l’artiste de 61 ans a connu l’exil. « C’est ma vie que je montre. Quand on vit cette expérience d’immigré, on sait qu’on a une partie de soi-même qui reste derrière, qu’il va falloir oublier mais qui est toujours au fond de nous », dit-il en parlant de ses « voyageurs » qui jamais ne quittent leur valise. C’est néanmoins une faille involontairement survenue dans l’un de ses personnages, en 2004, qui lui a donné l’idée de creuser et d’évider sa première statue, créant cette allégorie du déracinement et de la souffrance. Avec son triptyque Pierre David, il livre « une métaphore de la condition humaine déjouant le tabou du vieillissement » et donne à voir, en trois temps, la disparition programmée d’un homme, dont il ne reste que la valise et les souliers.