LA visite incontournable de la région : l'abbaye d'Orval !
La Maison des hôtes, bâtiment d'accueil des visiteurs, vous transporte dans le scriptorium cistercien. Les animations vidéos sur de grands lutrins vous font découvrir l’histoire du monastère et à la vie de la communauté monastique aujourd'hui. Des maquettes animées vous initient ensuite aux trois époques de l'architecture de l'abbaye.
L'histoire de l'architecture de l'Abbaye est évoquée à travers trois maquettes dont l'une reconstitue l'état du monastère juste avant sa destruction lors de la Révolution en 1793. A cette époque deux ensembles de bâtiments se côtoyaient : l'ancienne Abbaye médiévale et le nouveau complexe construit par Laurent Benoît Dewez.Des vestiges lapidaires de différentes époques retracent différents styles architecturaux, depuis des chapiteaux préromans jusqu'aux angelots baroques.Des éléments typiquement cisterciens sont présentés : carrelages, canalisation en bois, vase acoustique, pièce rare retrouvée dans une des parois du chœur de l'église. Elle révèle le soin donné dès le 12e par les moines cisterciens dans la recherche de résonance pour le chant.
Le bâtiment des Communs Abraham remonte à l’époque des agrandissements du monastère médiéval entrepris au 17e siècle. Cette aile de la cour des novices regroupait devant le parvis de l’église, logements des jeunes frères et locaux de travail : les « communs ».
Incendié au 18e, le logis fût reconstruit au 19e siècle, et partiellement reconverti en orangerie. L’imaginaire romantique voulut reconnaître dans la grande verrière de sa façade droite, un atelier d’artiste en l’associant au célèbre moine peintre, Frère Abraham Gilson, décédé en 1809. En réalité, après la dispersion de la communauté, Frère Abraham vécut à Florenville. Il fit bénéficier de ses talents bon nombre d’églises de la région.
La source ...
Les ruines
La section sidérurgique regroupe une belle collection de taques de cheminée sorties des forges d'Orval. On peut y admirer également des pièces de ferronnerie d'art et divers ustensiles de cuisine tous en fonte. Cette partie musée se veut plus didactique en présentant le lieu du haut fourneau, des échantillons de minerais…
La section d'art sacré regroupe les plus belles pièces réalisées à l'époque "art déco", contemporaine de la reprise de la vie monastique à Orval à partir de 1926. Quelques pièces plus anciennes sont aussi exposées, notamment une splendide volute de crosse abbatiale, œuvre d'orfèvrerie réalisée par le frère Arman Robin, moine du 18e.
Un jardin des simples a été reconstitué sur le parvis de l’aile de l’hôtellerie médiévale reconstruite à la mémoire du frère pharmacien Antoine Perrin (1738-1788). Au Moyen Age, le moine jardinier opérait la sélection des plantes qu’il cultivait uniquement en fonction de leur utilité : plantes médicinales, tinctoriales, alimentaires, condimentaires, aromatiques et, plus rares, ornementales. Le jardin monastique n’a, par conséquent, pas de plan, la forme géométrique de base étant le « carreau », appelé « courtil » ou « préau » s’il est engazonné, entouré d’un mur ou d’une clôture. Pour l’agrandir, il suffisait d’ajouter des carreaux les uns aux autres. Le damier ainsi constitué regroupe, sur chaque carreau, une série de plantes correspondant à un usage médicinale spécifique : urinaire, digestive, circulatoire, respiratoire, neurologique.
Musée pharmaceutique
À côté du jardin des plantes médicinales, un bâtiment reconstitue l'officine pharmaceutique telle qu'elle existait au 18e au temps du frère Antoine Perrin, apothicaire. Orval était célèbre pour ses potions notamment son eau d'arquebusade. La collection présente une série d'objets utilisés dans la préparation des médicaments : broyeur, pilulier, balance ornementée et figurée, mais aussi pour soigner : seringue à sangsue. Un bel ensemble de pots en céramique servaient à la conservation des herbes.
Promenade dans la réserve d'Orval
Réserve naturelle des "Prés d'Orval"
Le fond de vallée humide situé au départ du carrefour d'Orval en contrebas de la route vers Florenville abrite des colonies rarissimes de chauves-souris :- grand murin , grand rhinolophe , et petit rhinolophe . Cette faune protégée vient s'y nourrir et se reproduit dans les combles et souterrains de l'Abbaye. Cette prairie de fond de vallée est gérée en pâturage extensif, à savoir avec un nombre limité d’animaux. L’objectif est d’augmenter la quantité d’insectes présents car ils sont la source de nourriture des chauves-souris . Pour ce faire, on veillera à garder une faible charge de bétail et ne pas apporter d’engrais (prairie fleurie), éviter tout apport de pesticides,diversifier le milieu : mares, tas de bois
Promenade dans la réserve naturelle d’Orval Une promenade familiale d'environs 1 heure, en terrain plat, avec une passerelle sur le ruisseau de Williers et une aire de repos.