Les Terres-de-Meuse, de la Hesbaye au Condroz ...

Les Terres-de-Meuse sont la fusion de 3 Maisons du tourisme, cette nouvelle destination comprend 27 communes allant de la Hesbaye au Condroz en passant par Wanze, Huy et Amay.

Au Nord, il y a la Hesbaye… la terre dorée par la culture céréalière.

Au Centre, il y a Huy, fille de Meuse.

Au sud, c’est le Condroz, la terre grasse pour les laitières.

Cette région, située entre la Hesbaye et le Condroz ardennais, est traversée par la majestueuse Meuse, qui a façonné son paysage unique. La Meuse a joué un rôle crucial dans le développement économique et commercial de la région, et son importance en tant que voie de transport naturelle est toujours présente.

L’encaissement de la vallée, les rochers et les méandres de la Meuse offrent des panoramas spectaculaires, et les terrasses et les plaines alluviales témoignent de l’histoire géologique de la région. Au-delà de son paysage enchanteur, la Vallée de la Meuse est également un lieu riche en activités culturelles et historiques, où l’artisanat, l’industrie et le commerce ont prospéré depuis l’Antiquité.

Les collégiales d’Amay et de Huy abritent à elles seules 5 des 20 chasses mosanes.

Le Parc naturel de la Burdinale et de la Mehaigne s’étend dans un triangle formé par les villes d’Andenne, Hannut et Huy. Il est composé des communes de Braives, Burdinne, Héron et Wanze. Bordée au sud par la Meuse, cette région est la synthèse des paysages agricoles de la Hesbaye et de ceux plus boisés du Condroz. Trois cours d’eau, la Mehaigne, la Burdinale et la Fosseroule ont entaillé le plateau agricole aux vastes horizons ouverts pour creuser des vallées aux paysages plus intimes et variés faits de prairies, de bois et de zones humides.

La biodiversité est ici foisonnante. On rencontre à la fois des espèces, de plus en plus rares, typiques de la plaine agricole comme le lièvre, la perdrix, le vanneau huppé ou encore le Busard cendré mais aussi des espèces forestières comme le pic noir, le chevreuil ou encore la chouette hulotte.

Marquée par l’ancien Comté de Moha, la région a conservé de nombreux châteaux impressionnants. Il y a bien sûr l’ancienne forteresse de Moha, dont les vestiges juchés sur un éperon rocheux romantique à souhait ont retrouvé vie depuis plusieurs années au rythme de fêtes médiévales, de parcours ludiques et de visites guidées.

A Fallais, l’ancien château encore entouré de ses douves est un lieu incontournable.

L’idée de construire un téléphérique à Huy germe en 1954 et portée par le Syndicat d’Initiative. Le 14 août 1957, le téléphérique des Vallées est mis en service. Reconnu comme une attraction unique en Belgique, il valut à Huy une place d’honneur sur les itinéraires des grandes agences de voyage. Le téléphérique hutois était à l’époque le seul d’Europe Occidentale réalisant un parcours de 900 mètres sans le secours d’un pylône de soutien. Il partagera avec Grenoble l’exclusivité de la traversée d’un fleuve et se classera, au point de vue de la longueur du parcours, parmi les cinq plus importantes et plus modernes réalisations du genre en Europe.

Le téléphérique de Huy, attraction touristique majeure, fut mis à l’arrêt brutalement en avril 2012 lorsqu’un hélicoptère heurta ses câbles porteur et tracteur, endommageant par ailleurs sérieusement la station de Batta. Le chantier de rénovation du téléphérique et de ses trois stations a débuté le 3 septembre 2020. C’est l’association momentanée Cop & Portier - MND - BPC Wallonie qui a été désignée pour mener à bien ce projet inauguré au printemps 2024

Station  Batta.

Téléphérique de type Va et Vient avec :

• -> 2 cabines de 14 places dont 3 places assises, accessibles aux PMR et aux vélos non électriques.
• -> Une vitesse de 8.0 m/s (5m/s au passage des appuis)

> Une longueur suivant la pente de 1 312 m.

> Un dénivelé de 130 m

> 1 câble porteur de diamètre 29mm pour chaque voie

> 1 câble tracteur de diamètre 20mm

> Une puissance installée de 155kW

> La station « motrice » est située à la station « Sarte »

> La station « tension » est située à la station « Batta »

> La station « intermédiaire » est située à la station « Fort »

> Une capacité de 200 personnes par heure et par sens.

> Un temps de parcours de 3.60 min.

> Une durée de cycle complet de 4.85 min, au débit nominal

> Une exploitation sans cabinier, 1 opérateur unique est situé en station Sarte

Station  Fort. 

Station Sarte.

Vues sur le trajet du retour.

Sur les hauteurs de Huy ...

Sanctuaire Notre-Dame de la Sarte.

En 1501, comme en attestent les archives de la ville de HUY: "sur la montagne du sart était une chapelle dédiée à la Vierge et on y célébrait la messe".​Nos archives témoignent de " prodiges et merveilles" qui vont se succéder dès 1621. L'épisode du fagot où l'impossibilité du transport de la Vierge est considérée par la ferveur populaire comme étant la volonté de la Vierge à rester là. Un sanctuaire est construit de 1624 à 1631.Trois guérisons inexpliquées renforceront cette ferveur mariale. De grandes processions, qui préfigurent les fêtes septennales, sont très régulièrement organisées de 1653 à 1683.

D'auteur inconnu, la statue en chêne date du dernier quart du XVe siècle. Elle domine le maître - autel et est entourée de deux anges et deux angelots sculptés au XVIIe siècle par Jean Del Cour sculpteur liégeois de grande renommée. Durant la tourmente révolutionnaire, l'église sera vendue et Notre-Dame sera cachée chez des particuliers puis trouvera refuge à Saint-Mengold puis à la Collégiale .​Le retour triomphal de Marie à la Sarte se produit en 1811 et en 1860 les Dominicains s'y installent en construisant un grand couvent qui deviendra leur séminaire.​Le révérend père Pire deviendra curé de la SARTE de 1946 à 1953. Son dévouement et son charisme font de lui un remarquable prix Nobel de la Paix en 1958.​La dévotion : depuis plus de 500 ans, le site de Notre-Dame de la Sarte est un lieu de prières. La Vierge y accueille et réconforte celles et ceux qui se confient à Elle dans une humble prière. Ils s'en retournent confiants, remplis d'une grande espérance : celle de leur conversion intérieure.

Le Mont Mosan.

Situé à 2 pas du centre historique de Huy, Le Mont Mosan se fond parfaitement dans le cadre vert et tranquille des Hauteurs de la Sarte un parc d'amusement adapté aux petits.

Le Mur de Huy.

Jadis fréquenté par les pèlerins qui vouaient un culte à Notre-Dame, le chemin des Chapelles est devenu un haut lieu du cyclisme international depuis que les organisateurs de la Flèche Wallonne, séduits par l’important dénivelée du site, en ont fait le juge de paix de l’épreuve.

C’est en 1985 que le Mur de Huy, au sommet duquel est jugée l’arrivée, a fait son entrée dans la légende du cyclisme avec la classique La Flèche Wallonne. Depuis lors, chaque année en avril, des milliers de passionnés se massent le long du tracé pour encourager les champions et les championnes.

Quelques chiffres qui font mal aux jambes :

• L’ascension du Mur de Huy (version Flèche Wallonne) débute avenue du Condroz, 100 m après le rond-point Saint-Rémy. La ligne d’arrivée est tracée à hauteur du parvis de l’église Notre-Dame de la Sarte.
• Distance totale 1,3 km à 9,3%
• Dernier km à 11%
• Pourcentage maximum 19%
• 125 m de dénivelée
• 3 ascensions pour les hommes
• 2 ascensions pour les femmes

Le Flèche Wallonne a toujours lieu vers le mi avril.

Traversez la rivière (la Mehaigne) via la passerelle pour découvrir le Parcours du Saule, un espace vert ludique et didactique.

Cet espace surprenant de 3.5 ha regroupe une tour aventure, un labyrinthe, un jardin aquatique, un tunnel en saule vivant, un salicetum (une collection de plus de 50 variétés de saules identifiées), une oseraie, un étang de pêche et une multitude d’éléments pour découvrir le saule dans tous ses états !Visite libre et gratuite avec un plan du parcours affiché à l'entrée.

• Au bord du village de Wanze, les vestiges du Château féodal de Moha soigneusement préservés, se dévoilent au public le temps d'une visite, d'une animation saisonnière ou d'un événement ponctuel.

• Construit au VIIème siècle, le château se transforme en forteresse au cours des siècles. Mais en 1376, l’assaut des Hutois a raison du château fort, qui se retrouve démantelé.
• Désormais, on peut observer ce qu’il reste des ruines de la forteresse. Fondations, tours, caves et escaliers sont préservés.