Escapade à Gand.

Premier regard sur la ville ... en sortant du parking souterrain.

Il a servi, au fil des siècles, de résidence de chevalier, de dépôt d’armes, de couvent, d’école et de séminaire épiscopal. En 1623, il a accueilli un asile pour aliénés et un orphelinat pour garçons. Une autre partie du bâtiment a servi de prison ou de maison de correction.

Le Beffroi symbolise la prospérité et l’indépendance de la ville. La construction de la Halle aux Draps, qui jouxte le Beffroi, s’est achevée en 1907. Le style gothique brabançon de la Halle rend hommage à l’artisanat auquel cette ville doit tant. À l’angle de la Halle aux Draps, on découvre l’ancienne maison du geôlier.

Ange gardien et protecteur des trésors de Gand Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Beffroi de Gand vaut incontestablement le détour. En 1402, les privilèges de la ville sont conservés dans un coffre secrètement entreposé dans le Beffroi. Le dragon qui domine la tour depuis 1377 surveille la ville et défend le Beffroi. Du reste, le Beffroi porte fièrement sa cloche, la « Grande triomphante », bien qu’aujourd’hui, celle que les Gantois surnomment Roeland repose à côté du Beffroi, sur la Emile Braunplein. Jusqu’en 1442, l’Église Saint-Nicolas a servi de première tour de guet. Après 1442, les gardiens ont pris place dans le nouveau Beffroi. Ces gardiens, qui formaient avec les sonneurs de cloches le corps des « agents de la ville », sont restés en service jusqu’en 1869. Leur mission consistait surtout à guetter les incendies, principal danger à l’époque.

Le Mammelokker, une légende derrière les barreaux En 1741, un bâtiment fut érigé entre le Beffroi et la Halle aux Draps : l’entrée de la prison communale. Le relief au-dessus du fronton relate une ancienne légende romaine, celle de Simon, un homme condamné à mourir de faim. Il aurait survécu grâce à sa fille, qui l’allaitait lors de ses visites quotidiennes. En néerlandais, « mammelokker » signifie « celui qui tête le sein ».

La Halle municipale

La halle polyvalente et ouverte est une petite merveille architecturale que nous devons à Robbrecht & Daem / Marie-José Van Hee architectes. Les éléments les plus frappants sont la structure du toit et l’utilisation du verre, du bois et du béton. La halle pourra accueillir des concerts, des spectacles de danse et des marchés.

Eglise Saint-Nicolas

Bâtie en pierres bleues de Tournai, cette église est l’un des plus beaux exemples de gothique scaldien.

Sa tour quadrangulaire, qui surplombe non pas l’entrée mais la croisée de la nef principale et des nefs latérales, est tout simplement unique. Elle fait office de lanterne naturelle car la lumière pénètre directement dans le transept.

Les environs ...

Des bateaux sont amarrés ici depuis le 11e siècle. Tout comme la Lorelei, cette nymphe mythologique qui attirait les navigateurs par ses chants, la beauté du Graslei est envoûtante. Au pied des superbes façades qui se reflètent dans la Lys, touristes et Gantois viennent chercher un peu de détente. Assis sur le quai ou attablés à une terrasse.

L’incontournable Grasbrug se situe à deux pas du Korenmarkt. La traversée du Grasbrug est un plaisir pour les yeux !

Eglise Saint-Michel

La flèche de l’église Saint-Michel aurait dû dépasser toutes les autres, mais l’histoire en a décidé autrement: c’est en effet le prétendu ‘monument de la victoire’ de 134 mètres qui culmine, à 24 mètres seulement. En 1828, la tour inachevée a hérité définitivement d’un toit plat.

Une toile colorée en perpétuelle évolution Armés d’une bombe de peinture, les artistes de rue créent dans la ruelle aux Graffitis des œuvres dynamiques au gré de leurs envies. Cette ruelle change donc régulièrement d’aspect.

À la fin du 18e siècle, on ne trouvait plus de béguines qu’aux Pays-Bas. Elles avaient un statut relativement indépendant. La dernière béguine de Gand s’est éteinte en 2008, peu avant son centième anniversaire.