Petites escapades ou grands voyages, un monde à découvrir pas à pas ... Rester c'est exister mais voyager c'est vivre ... G Nadaud

Circuit des enclos paroissiaux dans le Finistère

Découverte des principaux enclos paroissiaux qui jalonnent le Finistère, un mélange d'histoire et d'architecture, de culture et de religion.
Juillet 2018
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Avant de découvrir le circuit des enclos paroissiaux, il faut d'abord comprendre ce que c'est un "enclos paroissial" . Les enclos paroissiaux sont les témoignages artistiques de l'histoire bretonne au travers d'édifices religieux.

L'enclos paroissial est le plus souvent constitué d'une porte triomphale , d'une église, d'un calvaire et d'un ossuaire. Lorsque la Bretagne a connu une belle prospérité, notamment grâce à la culture du lin et au commerce maritime , les villages vont rivaliser pour construire leur enclos. Il ont tous leur particularité qui vaut le détour.

Au cours de notre périple dans le Finistère, nous en avons visité bon nombre, des plus connus à ne surtout pas rater, des moins connus mais qui ont tous quelque chose de différent et d'intéressant ....


Pour se plonger dans la culture des enclos paroissiaux, rien de tel que de visiter le tout nouveau " centre d'interprétation des enclos paroissiaux " de Guimilliau, la visite est libre et gratuite.




Il faut savoir que de nombreux enclos peuvent être visité avec un guide expérimenté, visite gratuite et sans horaire particulier.


Centre d'interprétation des enclos paroissiaux à Guimillau : idéal pour commencer la visite des enclos, didactique et gratuit 😀


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Cet enclos possède un calvaire remarquable élevé en 1554. La croix à deux branches porte , en haut, les statues de la Vierge et de saint-Jean; au-dessous, deux gardes; de chaque côté, les croix des larrons. Au pied de la croix principale, Descente de croix. Sur la plate-forme et autour du socle, plusieurs scènes de la vie du Christ.

L'église (1523) est coiffée d'un élégant clocher à balcon avec tourelle d'escalier; voyez aussi les gargouilles, véritable bestiaire où se reconnaissent chiens, lions et sangliers.

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Très souvent oublié, il offre pourtant un enclos avec cimetière, une grande église, un ossuaire. L'église a subi des transformations au fil des siècles : le chœur date du début du 16 siècle mais il a été restauré en 1673, date vers laquelle la nef a été réalisée; le clocher est daté de 1728. Dix chapelles latérales -une vraie cathédrale !- sont garnies de retables, d'autels et de statues anciennes.

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L'enclos paroissial s'ouvre par une porte triomphale du 16 siècle. La haute fontaine Renaissance (socle en pierre et vasques en plomb) est dominée par Dieu le Père bénissant le baptême de son Fils par saint Jean Baptiste.

Le doigt de saint Jean Baptiste, apporté vers 1420 à la chapelle Saint-Mériadec qui s'élevait jadis en ce lieu, fit des miracles. Les pèlerins affluèrent ... En 1440, on décida l'édification d'une grande église achevée en 1513.

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Aucun excès d'ornementation dans cet enclos, bien accordé à l'austérité des crêtes de l'Arrée qui le dominent. Plouémour-Ménez trouve son charme dans sa modestie à côté de ses orgueilleuses voisines.

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Dans ce petit enclos paroissial, l'église, gothique et Renaissance, est précédée d'une porte triomphale élevée en 1921 et consacrée aux morts de la guerre de 1914-1918.

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C'est l'enclos des superlatifs. Ici, rien n'était trop beau, trop décoré, trop grand, trop doré, trop coloré ou trop ambitieux.


Saint-Thégonnec présente un ensemble monumental remarquable où seul le calvaire détonne un peu par sa relative modestie.


La décoration de l'église emportait les fidèles dans un autre monde et leur racontait mille histoires, dont celle du mystérieux sain patron, fondateur de la paroisse.

La Mise au tombeau, exécutée en trois ans par un sculpteur morlaisien, orne la crypte de l'ossuaire.

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Il fait partie des plus connus et des "incontournables" du circuit.

L'arc de triomphe est une arcade surmontée d'un fronton cintré avec deux cavaliers et une Vierge en accompagnement.


Le calvaire est dû à plusieurs artistes. Les yeux des personnages sont traitées de deux façons : globuleux ou avec les paupières. L'ancien ossuaire (1648) transformé en chapelle comporte une chaire permettant de prêcher la foule se pressant dans le cimetière. La sacristie en rotonde a été construite en 1683.

L'intérieur de l'église affiche l'opulence de la paroisse.

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L'enclos paroissial recèle une porte triomphale en plein cintre, surmontée de trois croix (1669). L'ancien ossuaire appelé chapelle funéraire (1667) est accolé à l'arc et possède des contreforts couronnés de lanternons.

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Enclos modeste mais charmant surtout à l'intérieur de l'église.

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L'enclos date du 16 siècle et la porte triomphale ornée de trois lanternons fut ajoutée au 17 siècle. L'église possède un clocher à double balcon et un porche (1553) dont les voussures sont parées d'anges adorateurs et musiciens.

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Cet enclos paroissial est le plus ancien du Léon. Il s'ouvre par une porte triomphale surmontée d'une balustrade et d'un petit calvaire. L'ossuaire (1619), adossé au porche et au clocher, est orné d'une curieuse cariatide et de motifs évoquant la Mort.

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En 2018, le Tour de France est passé par là 😉

Les parties les plus intéressantes sont la triple porte triomphale et la chapelle ossuaire à triple arcature, avec sa façade au décor hétéroclite.

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Le plus discret des enclos ...

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Pleyben s'affiche dans le gigantisme. La tour Renaissance (1588) culmine à 47,50 mètres.

Musée 


Les calvaires illuminés 

L'intérieur de l'église.

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C'est surtout son calvaire avec ses 180 personnages qui attire l'attention du visiteur.

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L'enclos est modeste, l'attrait principal est l'église.


La polychromie est particulièrement bien présente dans cette église.

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