Petites escapades ou grands voyages, un monde à découvrir pas à pas ... Rester c'est exister mais voyager c'est vivre ... G Nadaud

Chenonceau et ses environs ...

Loire France
Mai 2025
2 jours
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Chef-d’œuvre de la Renaissance, le château de Chenonceau éblouit par la blancheur de ses façades et les courbes sensuelles de ses tourelles. De sa délicate silhouette immaculée jusqu’aux intérieurs richement décorés, il incarne toute la grâce féminine. Et pour cause, derrière cet édifice somptueux se cachent non pas une femme mais plusieurs qui lui vouèrent toutes un amour passionnel.

Bienvenue au « château des Dames » !

Site exceptionnel par sa conception originale sur le Cher, Chenonceau constitue une étape incontournable d'un circuit de visite des Châteaux de la Loire.

La visite des différentes pièces, chambres et salons, vous présente son histoire singulière, puisque qu’il fut aimé, administré et protégé par des femmes telles que Diane de Poitiers et Catherine de Médicis.

Outre des collections muséales, le Château de Chenonceau accueille ses visiteurs comme des « hôtes d’un jour » avec de sublimes bouquets de fleurs fraiches… Créations originales de L’atelier floral du Château, unique en Europe.

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Entré dans le Domaine Royal sous le règne de François Ier, le château de Chenonceau fut offert par Henri II à sa favorite, Diane de Poitiers. À la mort du roi, la reine Catherine de Médicis contraint sa rivale à quitter le château et s’approprie les lieux. C’est depuis le fameux Cabinet Vert qu’elle dirige le royaume. Catherine lèguera ensuite le château à sa belle-fille Louise de Lorraine qui s’y enfermera lorsque son époux le roi Henri III sera assassiné.

Sauvé pendant la Révolution française par Louise Dupin, Chenonceau retrouve ses grâces en se transformant en salon littéraire durant le siècle des Lumières.

Lors de la guerre de 1914-1918, Gaston Menier, propriétaire du château, décide d’aménager les lieux en hôpital militaire. Plus de 2250 soldats y seront soignés.

Puis lors de la Seconde guerre mondiale, la grande galerie du château deviendra un accès vers la zone libre emprunté par de très nombreuses personnes fuyant la zone occupée.

Ouvert à la visite depuis 1913, le château de Chenonceau est désormais l’un des lieux les plus visités de France.

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Bourré est célèbre pour son réseau de 580 km de galeries souterraines recensées dans le ventre de son coteau d’où fut extrait le tuffeau, la fameuse « pierre de Bourré » qui a la particularité de blanchir et durcir en vieillissant. Pendant plusieurs siècles toute construction de la région qui sort de terre est faite de cette pierre issue des souterrains creusés à la main par les carriers : châteaux de la Loire petits et grands (Chambord, Chenonceau, Cheverny, …), églises (cathédrale de Tours, …), abbayes, logis, murs d’enceinte, ponts…etc

L’extraction du tuffeau va diminuer progressivement à partir de 1920 et pratiquement cesser vers 1954 en raison de la hausse des prix. Aujourd’hui, au plus profond d’une galerie, une incroyable ville souterraine jaillit de la masse à la cave des Roches.

La température constante de 13°C et l’hygrométrie d’environ 80% des galeries en font un lieu adapté aux fonctions de cave et champignonnière.

Pendant de nombreuses années, Bourré fut un lieu important de la culture du champignon de Paris. Les nombreuses champignonnières implantées dans les anciennes carrières étaient surtout aux mains de petits producteurs. A partir des années 80, les champignonnières ont fermé les unes après les autres. Ces cultures demandent beaucoup de main d’oeuvre. Nos champignonnières n’ont pas pu résister à la concurrence étrangère des Pays-Bas, puis des pays de l’Est et des pays asiatiques, qui produisent le champignon de Paris sous hangar réfrigéré à moindre coût. Ces derniers ont moins de goût et moins de texture, sont moins fermes et gorgés d’eau. Malheureusement, le consommateur a privilégié le prix, au dépend de la qualité.

Seule la cave des Roches, entreprise familiale créée en 1893, a résisté : 40 % de la production mondiale de Pieds Bleus provient d’ailleurs de la Cave des Roches !

Un champignon de prestige, que l’on retrouve dans les assiettes des restaurants gastronomiques. Ici, on cultive aussi les pleurotes et le shiitake, ce fameux champignon au nom japonais très consommé en Asie et connu pour ses bienfaits pour la santé.

Bourré était également un haut lieu de l’élevage des vers à soie. En 1470, en Touraine, Louis XI institua des privilèges pour une corporation des « soyeux », faisant venir de Lyon des spécialistes afin de satisfaire au plus près les gens de sa cour qui appréciaient fort ces nouvelles et magnifiques étoffes venant d’Italie : damas, brocarts, velours de Gênes, taffetas, moires, satins… La modeste industrie soutenue par l’autorité royale marqua son apogée sous François 1er, 200 à 300 chefs d’ateliers faisaient vivre 3000 personnes, le tiers de la population active tourangelle. Le camp du drap d’or représenta l’épisode le plus glorieux de la soierie tourangelle. Désirant éblouir Henri VIII lors son entrevue en 1520, François 1er confia aux ouvriers en soie, aux brodeurs et aux passementiers tourangeaux le soin de confectionner les tentes. 466 chevaux furent réquisitionnés pour acheminer la royale commande à Ardres. Un patrimoine artisanal très ancré en Val de Loire, puisqu’à quelques encablures de Bourré, la ville de Tours était capitale de la soie en 1546. Puis l’industrie va décliner au fil des ans suite à différentes péripéties pour être tout à fait abandonnée en 1849. Nous avons encore à Bourré une magnanerie, lieu de visite qui raconte l’histoire des habitants d’une maison troglodyte dont l’activité était tournée vers la production traditionnelle de soie et l’élevage des vers à soie.

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