Le pont de Pierre
Construit sur ordre de Napoléon Bonaparte entre 1810-1822, ce fut le premier pont sur la Garonne, permettant de relier la rive droite, quartier Bastide, à la ville.
La Place du Palais
Elle doit son nom à la forteresse du XIe, dont il ne reste aujourd’hui qu’une tour défensive, transformée en arc de triomphe en 1496, pour commémorer la victoire de Charles VIII à Fornoue en Italie : la porte Cailhau.
Le miroir d'eau
Le miroir d’eau, en granit recouvert d’une fine pellicule d’eau, créé en 2006 est une véritable œuvre d’art que l’on doit à l’architecte Michel Courajoud et au fontainier Jean-Max Lorca. Il fait dès les beaux jours, le bonheur des enfants.
Exposition temporaire " Le Chat déambule"
Le Belem
Le Belem (1896) est le dernier trois-mâts barque français à coque acier2, un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France.
Construit à Nantes, utilisé notamment dans les Antilles, puis tour à tour anglais, italien puis à nouveau français, cet ancien voilier de charge, plusieurs fois transformé, motorisé et rebaptisé, pour divers usages (croisière de luxe et navire-école), fut finalement déniché par hasard à Venise dans un piteux état à la fin des années 1970, par un amateur nostalgique. Racheté grâce à l'appui de la Caisse d'Epargne, mécène de la Fondation Belem qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, offre des stages d'initiation et de découverte aux passionnés, sert entre autres et accessoirement à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses3 et apparaît dans les grands rassemblements de vieux gréements traditionnels.
La place quinconces
Plus grande place d’Europe avec ses 12 hectares, située en plein centre-ville, elle a été aménagée suite au démantèlement, sous la Restauration, du château Trompette.
L’esplanade doit son nom aux arbres plantés en quinconces.
Elle dispose de colonnes rostrales (ornées d’éperons de navire) à la gloire de la navigation et du commerce et d’un imposant monument aux Girondins et à la République avec une fontaine surmontée d’une colonne.
Les bustes des philosophes Montaigne (maire de la ville) et Montesquieu (magistrat au parlement de Bordeaux) sont érigés sur la place où se déroulent toute l’année de nombreuses animations.
Le monument aux Girondins, situé à Bordeaux, place des Quinconces, a été élevé entre 1894 et 1902 à la mémoire des députés girondins victimes de la Terreur. Les Bordelais le nomment couramment « colonne des Girondins » ou « monument des Girondins ».
La Brasserie "Le Quatrième Mur "
Logée à l’intérieur même de l’Opéra National de Bordeaux, dégustez la cuisine du Chef Philippe Etchebest qui évolue chaque semaine au gré des saisons et de son inspiration.
Le Grand Théâtre
Construit à la fin du XVIIIe, selon les plans de l’architecte Victor Louis, à la demande du duc de Richelieu, il est érigé sur la place de la comédie.
Sa façade est constituée de 12 colonnes corinthiennes surplombées des statues de muses et déesses. Classé monument historique, le grand théâtre a été restauré en 1990.
A l’intérieur, le large vestibule est orné de 16 colonnes doriques soutenant une voûte plate à caissons et rosaces. 5 arcades permettent d’accéder au grand escalier qui un peu moins d’un siècle plus tard, inspirera Charles Garnier pour celui de l’Opéra de Paris. Il accueille de septembre à juillet, des concerts et des opéras.
Les canelés
Voilà la recette des canelés (oui il n’y a qu’un seul N!) et tout ce qu’il faut savoir pour parfaitement les réussir! La recette est un peu longue à lire mais elle est le fruit de nombreux essais. Toutes les difficultés que j’ai rencontrées ont été résolues. Je vous livre ici ma recette que j’ai gardée secrète pendant longtemps. Mais tous mes secrets sont ici!!
Les canelés bordelais sont, comme leur nom l’indique, originaires de Bordeaux. Et si ils sont faits dans des moules à cannelures, c’est à cause de leur nom d’origine (canaules) et non l’inverse comme tout le monde le pense! Le canaule était une sorte de pain aux jaunes d’oeufs, tombés dans l’oubli au XIXème siècle et remis au goût du jour début XXème par un pâtissier qui y ajoute du rhum et de la vanille. Vu le nom de la pâtisserie il le fait cuire dans un moule à cannelures. Ce n’est qu’en 1985 que le deuxième “N” disparait du mot cannelé pour devenir canelé!
La rue Sainte-Catherine
Le paradis du shopping ...
Entièrement refaite en 2004, la place Pey Bertrand accueille la tour Pey Berland, édifiée au XVe, du nom de l’archevêque, et la cathédrale Saint André.
La tour Pey Berland, superbement sculptée, est en fait le clocher de la cathédrale, qui a été construit séparément. En haut de la tour, à 50 m, on possède un magnifique point de vue sur Bordeaux et ses monuments.
La cathédrale a été élevée sur les ruines d’un édifice roman du XIe. C’est dans la partie romane que fut célébré le mariage en 1137 d’Aliénor d’Aquitaine et de Louis VII, futur roi de France.
Le chœur gothique et la nef datent des XIV et XVème siècles. La cathédrale est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998. Face à l’édifice religieux se situe le Palais Rohan, construit en 1771 et actuel hôtel de ville.
La grosse Cloche
C’est le seul vestige de la deuxième enceinte de la ville construite au XIIe, elle a connu de nombreuses transformations. Ses cloches avaient un rôle défensif, elles annonçaient aussi le début des vendanges. Elle constitue le symbole de la ville qui figure sur le blason de la cité.
Porte de Bourgogne
La porte de Bourgogne est l'une des portes les plus connues de Bordeaux. Construite entre 1750 et 1755, sous la direction de l'architecte André Portier, elle fait partie de la place Bir Hakeim, dans le prolongement du pont de Pierre, ensemble bien sûr imaginé par l'intendant Tourny, architecte principal de la ville. La porte de Bourgogne, aussi appelée Porte des Salinières, et ses allures d'arc de triomphe grec ouvrent sur le cours Victor Hugo. Les nouveaux aménagements des quais, ainsi que l'installation du tram coupent un peu l'harmonie de la place, mais la porte, classée monument historique depuis 1921, n'en perd rien de sa grandeur, et s'impose toujours comme porte principale, avec sa sœur la porte d'Aquitaine, place de la Victoire, de la ville, rappelant aussi l'emplacement des anciens remparts.