Les halles
Ville d'Art et d'Histoire, capitale historique de la Champagne, Troyes s’illustre aujourd’hui grâce à son industrie de la maille avec ses nombreux magasins d’usine dédiés au shopping. Néanmoins, il faut impérativement parcourir dans le “bouchon de champagne”, centre-ville construit sous cette forme, le secteur piétonnier avec ses belles maisons du XVIe siècle à colombages remarquablement restaurées : la Maison du Boulanger, la Tourelle de l’Orfèvre, les nombreuses églises, embellies d’un ensemble exceptionnel de vitraux dont l’église Sainte-Madeleine et son jubé de pierre sculpté, l’un des plus beaux de France et la basilique Saint-Urbain, chef d’œuvre du gothique.
Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul
La prunelle de Troyes
La Prunelle de Troyes, est élaborée avec sa recette d’origine. Sa fabrication s’effectue toujours dans la distillerie du Cellier Saint Pierre, face à la cathédrale de Troyes.
Le cellier est un bâtiment datant de la fin du 12 ème siècle, il s’appelait le cellier aux dîmes. Le magasin de vente est une maison d’habitation de chanoine construite au 17 ème siècle, le tunnel de la cave permettait de rejoindre la cathédrale.
Des marchands de vins se sont installés au Cellier Saint Pierre dans les années 1800 ; il est la propriété de la famille Formont depuis 1933. La Prunelle de Troyes est distillée depuis 1840, elle a obtenu la médaille d’or à l’exposition universelle de 1900 à Paris.
La ruelle des chats ...
La plus emblématique des rues troyennes s’enrichit en 2014 d’un ensemble de trois nouvelles maisons à pans de bois, reconstituées de toutes pièces d’après des cartes postales anciennes et des gravures d’époque. Preuve que l’histoire est un éternel recommencement et qu’à Troyes la ville n’a pas encore livré tous ses secrets !
Cette rue est ainsi nommée parce que, dit-on, les chats peuvent sauter d’un toit ou d’un grenier à l’autre tant les maisons sont à deux doigts de se toucher. Des étais les empêchent d’ailleurs de basculer complètement l’une vers l’autre.Rue Maillard au XVe s. , ses habitants prennent vite l’habitude de l’appeler « ruelle des Chats », devenu son nom officiel : «les toits, à force de se contempler depuis des siècles, ont été pris de tendresse réciproque… Les chats peuvent passer d’un grenier à l’autre sans risquer de faire un faux pas. »