Petites escapades ou grands voyages, un monde à découvrir pas à pas ... Rester c'est exister mais voyager c'est vivre ... G Nadaud

Amiens ... sur les pas de Jules Verne.

Découverte des hortillonnages, maison Jules Verne, cathédrale, ...
Juin 2024
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L'horloge Dewailly.

A Amiens tout le monde connait l'horloge Dewailly, du nom de celui qui a décidé de sa construction en 1888. Dewailly était maire d'Amiens et, à sa mort, lègue une grosse somme d'argent pour édifier une horloge afin que les Amiénois de condition modeste qui n'avaient pas de montre puissent avoir l'heure et ne pas rater leur train. 

 C'est l'architecte Riquier qui conçoit la colonne métallique d'un style rococo, destinée à recevoir les 3 cadrans de l'horloge mais aussi une statue en bronze que devra réaliser Albert Roze. L'horloge ne fut terminée qu'en 1896 mais il manquait la statue que Roze ne posera qu'en 1898 : un bronze représentant une femme quasiment nue évoquant une déesse du printemps. Sous l'impulsion de de Robien alors maire d'Amiens, la colonne, dont les plans avaient été conservés, est refaite puis réinstallée au début des années 2000. Marie Sans chemise retrouve alors son siège rue des Sergents, quelques mètres derrière la place Gambetta son emplacement d'origine. 

 Les puritains s'indignent et crient au scandale mais le peuple Amiénois l'adopte rapidement et la baptise "Marie sans chemise". Les amoureux s'embrassent sur son socle et les étudiants l'habillent de manière plus ou moins sexy lors des bizutages.

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Maison Jean Trogneux.

Depuis 1872, la Maison Jean Trogneux se positionne en tant qu'artisan chocolatier et macaronnier de renom.

Explorez la vaste sélection de chocolats présentés dans une multitude de formes artistiques. . "Émanant d'une lignée de 6 générations d'artisans chocolatiers, notre engagement se traduit par la proposition de chocolats traditionnels et d'interprétations audacieuses qui sauront vous émerveiller."

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Hôtel de Ville.

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Les halles.

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Musée de Picardie et bibliothèque.

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Cirque  Jules  Verne.

À l’occasion de la foire de la Saint-Jean installée à l’ancien bastion de Longueville, un bâtiment provisoire est construit tous les ans : le cirque de la foire.

Victime de son succès, il amène à la Ville des recettes non négligeables. Alors que des cirques permanents, en dur, sont érigés dans d’autres villes à partir des années 1860, le besoin se fait également sentir à Amiens. Sa localisation est longuement discutée ; mais on revient finalement à un cirque temporaire, en bois, qui voit le jour place Longueville en 1874.

Alors que l’édifice se détériore, l’idée d’un cirque en dur n’est pas abandonnée, et elle est portée 15 ans plus tard par le maire, Frédéric Petit, et un conseiller municipal, Jules Verne.Malgré une construction coûteuse, le cirque municipal est inauguré le 23 juin 1889. Ses plans sont l’œuvre d’Émile Ricquier, architecte adepte de la ferronnerie. Polygone de 16 faces fait de briques et de pierres, orné d’un portique d’entrée majestueux et flanqué de deux pavillons latéraux, il accueille à l’époque jusqu’à 3 500 personnes pour des représentations de cirque comme des réunions politiques. Une machine à vapeur l’alimente en électricité et en chauffage, grâce à une cheminée qui surmonte à l’arrière du bâtiment le porche par lequel rentrent les artistes.

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Maison du 44.

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Monument Jules Verne.

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La Tour Perret

La Tour Perret d’Amiens est une Tour d’habitation et de bureau qui culmine à 104m, soit le point le plus haut de la ville avec la Cathédrale Notre Dame. Achevé en 1952, la Tour Perret est le plus haut gratte-ciel d’Europe à cette époque.

Elle se situe juste en face de l’entrée principale de la gare du Nord d’Amiens.

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Plus vaste édifice gothique du Moyen Age, plus vaste cathédrale de France aujourd’hui encore, Notre-Dame d’Amiens est érigée à partir de 1220 à l’initiative de l’évêque Évrard de Fouilloy sur les cendres d’un édifice roman incendié deux ans auparavant. Édifiée en moins de 70 ans - la pose de la pierre centrale du labyrinthe en 1288 étant retenue pour marquer l’achèvement des travaux - Notre-Dame d’Amiens marque l’apogée de l’architecture gothique.

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Jules Verne vécut 34 ans (1871-1905) à Amiens. Il résida en tant que locataire durant 18 ans (de 1882 à 1900) dans la Maison à la Tour, aujourd’hui ouverte au public.

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AUX PORTES DE LA VILLE ET DU QUARTIER SAINT-LEU, LES HORTILLONNAGES PRÉSENTENT UNE MOSAÏQUE EXCEPTIONNELLE DE JARDINS FLOTTANTS ENTRECOUPÉS DE CANAUX.

Façonné par des générations de maraîchers appelés les hortillons, le site offre un paysage unique en France. Les Hortillonnages sont constitués d’une multitude de petites parcelles cultivées entourées d’eau, accessibles uniquement en barque grâce à un réseau de petits canaux, les « rieux ».Les Hortillonnages d’Amiens existeraient depuis l’Antiquité.

Ils sont situés dans l’ancien lit de la Somme naturellement marécageux. Le nom du site provient du latin “hortus” qui signifie jardin. Aujourd’hui, plus de mille propriétaires partagent cet espace verdoyant de 300 hectares pour leurs activités de maraîchage ou leurs loisirs tels que le jardinage, la pêche, l’observation de la nature…

Cet écrin de verdure bercé par le fil de l’eau invite à la contemplation et au repos.

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Les hortillons, des maraîchers-bateliers

Ces lieux atypiques de cultures et de maraîchages ont longtemps alimenté Amiens en fruits et légumes, mais aussi en tourbe pour le chauffage. Les bateaux spécifiques permettaient de circuler dans les Hortillonnages et transporter la production. Au début du 20e siècle, on comptait encore près de 250 maraîchers.

Si la majeure partie des 300 hectares de marais est aujourd'hui consacrée aux jardins d'agrément, il subsiste encore une douzaine de familles cultivant ces terres. Plusieurs générations d’hortillons se côtoient et exploitent environ 10 % du site. Leurs fruits et légumes sont vendus chaque samedi sur la place Parmentier dans le quartier Saint-Leu.

Les exploitants qui se sont rassemblés en association utilisent la marque “les t’cho légumes des hortillons” pour commercialiser leur production. Le troisième dimanche de juin, vêtus de leurs costumes traditionnels, les hortillons descendent la Somme, comme jadis, en barque à cornet pour vendre leur production face au quai Bélu.

A ne pas rater : La visite en barque de 45 minutes pour 10 euros .

Le bénéfice sert à entretenir le site.

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Traversé par les bras de la Somme, le quartier Saint-Leu est né au Moyen Âge. À cette époque, l’eau et les moulins apportent l’énergie nécessaire à l’activité des tisserands, teinturiers, tanneurs et autres meuniers. Aujourd’hui, le charme du quartier historique de Saint-Leu invite à la flânerie à travers ses ruelles pittoresques aux maisons colorées, faites de torchis, de bois et de brique.

Boutiques de créateurs, échoppes, bouquinistes et brocanteurs y trouvent à présent leur place depuis la réhabilitation de cet ancien quartier ouvrier en plein cœur de la ville. Situé à deux pas de l’Université de Picardie Jules Verne, c’est le lieu incontournable pour boire un verre en terrasse et se retrouver autour d’une bonne table.

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