Carnet de voyage

USA ROAD TRIP 2019

31 étapes
108 commentaires
Plein de Parcs Nationaux dont les magiques YOSEMITE, YELLOWSTONE... et aussi MONUMENT VALLEY (décor naturel de nombreux westerns). Le Far West quoi !. Los Angeles, Las Vegas et San Francisco aussi.
Juin 2019
44 jours
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Cartes du roadtrip (vues globale et détaillée de la partie SUD).

Quelques endroits où l'on passera...

... et plein, plein d'autres lieux magiques.....  
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Voici le programme de visites (théoriques) des Grands Parcs Nationaux du Grand Ouest américain.

Si on peut les faire tous sans speeder, sans risquer l'overdose,... super,... sinon on visitera les plus beaux, d'après les témoignages.

Les photos sont classées dans l'ordre chronologique des visites (sauf la dernière, MONUMENT VALLEY).


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Ça y est, on va s'envoler pour Montréal : arrivée dans 8 heures.

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Super voyage : personnel navigant trés sympa et serviable. On a été trés chouchoutés question restauration. En plus, on avait 4 sièges pour nous 2 !🤗👌👍

Là, on est en train de poireauter 5 heures dans l'aéroport de Montréal avant de prendre un 2ie avion, tjrs avec Air Canada, pour rejoindre en 4 nouvelles heures de vol, notre destination finale, Los Angeles.

Ville que l'on quittera demain après-midi après avoir pris possession de notre van JUCY pour gagner notre 1ière étape: Yucca Valley d'où on visitera notre 1ier parc, le JOSHUA TREE NP (National Park).

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Ce second trajet a été un peu pénible (retard de l'avion de 3/4 d'heure, chaleur, gamin braillard, fatigue).

On a un tout petit peu réussi à roupiller (cf photos) mais on était mieux à l'arrivée, fortunatly.

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On a donc pris possession de notre JUCY DODGE VAN. Coup de bol: c'est un de leurs modèles les plus récents. 👌

Le nôtre n'est absolument pas vert (il est tout gris) et ne comporte aucun logo "JUCY". Complétement banalisé donc.

Hugo à pris le volant. On a mis beaucoup de temps à sortir de Los Angelès (énormément de bouchons) si bien qu'on pris pas mal de retard, ce qui nous a obligé à trouver un autre lieu pour dormir que celui initialement prévu.

Finalement, on a dormi sur une aire d'autoroute, trés bien. L'aventure, quoi !

Là, il est 5h30... on partira dans 1 heure environ pour visiter le JOSHUA TREE NP (Park National). Ça va cogner !

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Nous avons passé notre première nuit sur une aire d'autoroute, dénichée au hasard. Nous nous sommes réveillés dans une carte postale. Cap sur notre premier parc national, Joshua Tree, d'après le nom d'une espèce d'arbre qui y est omniprésente (et en voie d'extinction, comme la plupart des espèces animales et végétales du coin). Le paysage est aride et rappelle certains westerns. Nous avons fait une halte dans un champ de cactus Chollo, où P a amèrement regretté de ne pas avoir respecté la consigne de ne pas approcher de trop près les épineux végétaux. Notre dernière balade nous a menés vers l'immense terrain de camping d'Indian Cove. Un petit tour à pied guidé dans la pampa nous a permis d'en apprendre un peu plus sur l'histoire du lieu et de voir de près quelques oiseaux et... un crotale que nous n'aurions pas vu s'il n'avait pas "sonné". Même pas peur : le lieu est trop beau pour ne pas y passer la nuit (d'autant plus qu' on a pas payé... mais notre resquille était vraiment involontaire ! 😉🤗).

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Mercredi 15 mai. Réveil dans Indian Cove, aussi enchanteur que la veille. On se dépêche de remballer nos affaires et de déguerpir avant une éventuelle tournée des rangers (mais on prend le temps de faire du café, faut pas exagérer non plus). Cap sur Calico, ancienne cité minière passée de ville-champignon à ville-fantôme en à peine 10 ans à la fin du XIXe siècle et arrêt incontournable des cars de touristes, dont la moitié des bâtiments sont aujourd'hui occupés par des boutiques de souvenirs. On retiendra particulièrement son école qui rappellera des choses aux fans de Tom Sawyer et de la Petite maison dans la prairie. Nous nous dirigeons ensuite vers la plus que célèbre Route 66. Notre premier arrêt est le très (trop) connu Bagdad Café, qui doit son nom au film. Pendant que P en faisait méticuleusement le tour, H lisait, consterné, les innombrables "dédicaces" laissées sur les murs par des fans quasi exclusivement français pour immortaliser leur passage ("Allez l'OM", ... etc). Nous roulons encore plusieurs miles jusqu'à Amboy, où nous tombons à nouveau, mais au hasard cette fois, sur un lieu mythique : le Roy's Motel & Cafe, qui a été fréquenté par plusieurs grands noms du cinéma et qui donne encore plus la sensation d'une époque révolue. La journée se termine, sur les rotules, dans un hôtel-casino de Laughlin, version miniature de Las Vegas à la frontière de la Californie et du Nevada.

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Jeudi 16. Requinqués par cette indispensable nuit d'hôtel, nous voilà repartis pour la seconde moitié de notre passage sur la Route 66, cette fois sinueuse. P fait connaissance avec une pompière du coin et lui montre son téléphone. Nous montons vers Oatman où nous sommes accueillis par des ânes en liberté dans les rues de la ville. P offre généreusement le trognon de la pomme qu'il était en train de manger au premier chanceux ayant passé la tête par la fenêtre. On monte ensuite vers le col de Sitgreaves, point culminant de la Route qui nous offre des panoramas grandioses. Nous redescendons vers Kingman au musée de la Route 66 qui nous en apprend plus sur son histoire, de la construction dans les années 20 à son abandon définitif en 1984. Nous faisons ensuite un dernier arrêt au Hackberry General Store, dernier relai routier historique de notre parcours sur la Route, lui aussi devenu boutique à touristes, qui nous donne encore une fois l'occasion d'admirer des épaves de voitures américaines, toujours imposantes malgré l'épreuve du temps. Ce soir, nous dormons dans un lieu à l'écart de tout.

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Rien.

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Samedi 18. Contrairement à Joshua Tree, notre deuxième Parc National est parmi les plus célèbres, on peut même affirmer sans exagérer qu'il est le plus célèbre de tous. Cela ne fait d'ailleurs aucun doute lorsque l'on découvre un parking archi-bondé un 18 mai à 11h00 du matin. De là, ce sont des navettes qui se chargent d'acheminer les visiteurs vers des sentiers longeant la falaise (les "rims"). Parmi les trois circuits proposés, nous optons pour celui que recommandent de nombreux guides touristiques. Nous montons dans un bus plein à craquer conduit par un chauffeur dont la gouaille et la roublardise n'ont rien à envier à celles des serveurs des restaurants à touristes italiens. Arrivés au départ du sentier, nous optons chacun pour une stratégie différente. P choisit d'effectuer le parcours en bus sur la route qui longe le sentier en descendant à chaque arrêt, et je décide de tout faire à pied. C'est parti pour 8 km de marche au bord de l'immensité, avec du bon son dans les oreilles et dans des conditions météo idéales (ciel ensoleillé mais température très fraîche). Certainement ma plus belle randonnée. Marcher presque seul au bord de l'immense gouffre, parfois à seulement quelques centimètres, au rythme du piano de Sibelius ou de Grieg, ou des guitares de The Cure, a un je-ne-sais-quoi de mystique. Il est possible de croiser sur son chemin des écureuils, des daims ou d'immenses rapaces pas farouches pour une noisette. An amazing experience! (hasard ou non, nous avons vu au bord de la route une rutilante Ford Thunderbird, comme celle de Thelma et Louise, qui fait le saut de l'ange à la fin du film dans ce même Grand Canyon (ok, c'est pas la bonne année mais c'est quand même la bonne couleur).

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Dimanche 19 mai.

Après une troisième nuit glaciale au milieu de nulle part, nous partons pour Antelope Canyon, près de la ville relativement nouvelle de Page (1957) et de la retenue d'eau de Lake Powell, la deuxième plus importante des USA.

Google nous fait prendre une route de terre damée, un raccourci à travers de vastes étendues désertiques de toute beauté.

Comme pour le Grand Canyon, c'est l'eau et le vent qui, en modelant la roche, ont créé ce joyau minéral.

Les rayons du soleil, en s'infiltrant, créent une ambiance féérique.

Notre très sympathique guide Navajo, après avoir expliqué au groupe comment régler les appareils photo, nous fait pénétrer dans le long (environ 400 m) mais très étroit (1 à 2 m) boyau puis nous montre des formes qui rappellent plus ou moins des silhouettes connues (animal, humain...).

Il n'hésite pas à prendre nos propres smartphones pour réaliser des clichés à notre place.

Saurez-vous reconnaître ces silhouettes ? (Cliquez sur les trois petits points pour la réponse ☺).

Après la visite, il nous reste du temps et nous allons voir le barrage de Glen Canyon et la marina de Lake Powell.

Le soir, nous dormons pour la première fois sur le parking d'un Walmart, où l'on se mêle à d'autres véhicules de "baroudeurs". C'est une bonne expérience que l'on renouvellera chaque fois que cela sera possible.

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Mardi 21 et mercredi 22 mai.


Ça y est... on est enfin dans ce lieu mythique, territoire appartenant aux Indiens Navajos et dont ils gèrent les activités touristiques. Il doit sa célébrité aux nombreux westerns de John Ford qui y ont été tournés à partir des années 30, avec John Wayne (George Abitbol ☺) en vedette.


On a beaucoup de chance : curieusement, il y a très peu de monde, malgré la grande notoriété du lieu, et on a donc pu aisément s'installer dans le camping, qui se trouve juste en face des 3 célébrissimes monolithes (voir la photo que j'ai prise, à l'aube, depuis l'intérieur du JUCY).


J'ai aussi pu assister au lever du soleil, moment magnifique et magique, derrière les 3 "buttes" (West Mitten Butte, East Mitten Butte et Merrick Butte). J'ai pu en faire une vidéo sympa.


On se paye carrément 2 fois le restau (prix tout-à-fait raisonnables, vu le lieu encore une fois) avec, également vue sur le site. J'ai (P) pris personnellement le menu John Wayne ! 🤠


J'ai aussi pu faire l'unique circuit-balade de 6 km autour de East Mitten Butte. Malheureusement, à court de batterie, je n'ai pas pu réaliser tous les clichés que j'aurais aimé faire.


Pendant ce temps, malgré mes fortes réticences, H a fait un circuit en voiture de 27 km sur une piste de terre, également empruntée par les pick-ups des Navajos qui "trimballent" habituellement des cohortes de touristes. Il a pu entre autres voir et photographier le fameux John Ford's Point (photos avec le cheval).


Autre référence cinématographique liée à Monument Valley : nous nous arrêtons à l'endroit précis où Forrest Gump décide de stopper sa course à travers les Etats-Unis dans le film éponyme.



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Jeudi 23 mai, journée très chargée.

Après une nouvelle nuit sans encombre sur une aire d'autoroute, nous nous rendons à Arches NP dont la visite débute, comme pour chaque parc, par un arrêt au Visitor Center (point d'infos touristiques et boutique de souvenirs).

Comme son nom l'indique, ce parc comprend de très nombreuses arches minérales dont la plus célèbre est Delicate Arche, que j'ai pu observer, de très loin toutefois car il fallait compter plus de 6 km A.R. pour l'approcher.

H, épuisé, préfère rester dormir dans la bagnole.


En fin d'A.M, nous gagnons le 2e parc de la journée, Canyonlands NP.

Ce dernier est une synthèse de plusieurs autres (Grand Canyon, Glen Canyon, Arches...).

Après une courte marche, nous atteignons "Mesa Arche", point touristique très prisé.

Nous passons la nuit sur le parking d'un supermarché "Walmart" (c'est le moins bien de ceux que l'on a déjà testés dans d'autres villes).

Au matin, nous prenons la route en direction du Nord-Est, pour gagner le Rocky Mountain NP, près de Denver.


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Samedi 25 mai.

Nous avons passé la nuit dans un coin charmant, un camping au bord d'un lac, en pleine Nature.

Nous avons choisi nous-mêmes notre emplacement et réglé en cash le prix de la nuit, placé dans une enveloppe prévue à cet effet, elle-même glissée dans une sorte de BAL. Un système de paiement inconnu en France.

Une spécificité toutefois : la visite possible d'ours ! Des affiches le signalent et chaque emplacement est doté d'une sorte de meuble métallique dans lequel il est recommandé d'entreposer sa bouffe.

Une petite anecdote : au cours de la nuit, je sors faire pipi quand j'entends une sorte de grognement... ni une ni deux, je re-rentre hyper fissa dans le Jucy, environ 10 fois plus vite que je m'en étais extirpé. Réflexion faite, le cri de bête que j'avais cru entendre était trés vraisemblablement un ronflement de H !!! 😁

Le matin, je discute un peu avec les gardiens du camping, encore une fois, très sympas, qui me disent que seulement 2-3 jours avant notre arrivée, il y avait encore de la neige !! Ils me confirment également la présence de nounours dans le coin 🐻.

Dans la matinée, comme il fait soleil, nous faisons nos petites lessives respectives qui finissent de sécher... sur le tableau de bord, brûlant, du JUCY (cf photos).

Déception à notre arrivée au Visitor Center du parc : la route d'accès est interdite à cause de la neige. Il faut dire que ce parc est le plus élevé des USA (la route touristique qui le traverse grimpe jusqu'à 3 500 m).

Je parviens toutefois à photographier un petit groupe d'élans (mooses en américain) qui broutent au loin.

On reprend ensuite la route pour attaquer l'étape suivante : QUE du bitume, cette fois, pendant des dizaines de km de lignes quasimment toujours droites et... sans pratiquemt âme-qui-vive, à travers le Colorado.

Scénario rigoureusrment identique le lendemain, dans le Wyoming cette fois. Le soir, arrivée à Cody où nous passerons finalement 3 nuits.


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26-29 mai.

Petit séjour dans la ville fondée en 1896 par William Cody, allias Buffalo Bill.

C'est la porte d'entrée Est du parc de Yellowstone.

On s'est rendus au Buffalo Bill Center of The West, un lieu culturel incontournable regroupant pas moins de 5 musées (un consacré aux Indiens des Plaines, un autre à la faune et la flore du Parc de Yellowstone, le tout rendu très vivant par la mise en scène et la sonorisation : magnifiques photos, dioramas, panneaux explicatifs et écrans tactiles).

Un 3e musée regroupe des peintures et sculptures ayant pour thème les Indiens et paysages du Yellowstone.

Un 4e musée consacré à Buffallo Bill (sa vie, son oeuvre) et le dernier, aux armes à feu. Par contre, ce dernier ne m'a (P) pas du tout "branché".

Il nous a fallu 2 grosses AM pour profiter pleinement de ce Centre mais nous avons beaucoup aimé cette (longue) visite.

C'est le "must be seen" de Cody.

J'ai pris de trés nombreuses photos dont on vous publie un (petit) échantillon ci-après !


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Dimanche 2 juin.

En quittant Yellowstone, nous faisons un passage éclair dans le parc mitoyen de Grand Teton, dont l'aspect rappelle les paysages alpins.

Après une nuit au camping, nous faisons une petite balade au bord du lac de Jackson, conseillée par une Ranger qui nous alerte avec insistance sur la présence d'ours, corroborée par de nombreux panneaux et affiches de mise en garde.

La balade se déroule néanmoins sans encombre et nous ne rencontrons qu'un cortège de chevaux montés par un groupe de touristes.

Ce n'est qu'au retour, à environ 50 m de l'arrivée, que le marcheur qui nous précède se retourne et hurle "Bear!!!" dans notre direction.

Nous nous tournons vers le lac en contrebas, et nous apercevons, à l'endroit où nous nous y attendons le moins, une ourse et son petit en train de se désaltérer à une vingtaine de mètres.

Un Ranger venu sécuriser la zone nous explique, courtois mais ferme, que la vue est aussi très belle au bout du chemin... (traduction : dégagez !).

Nous avançons donc de quelques mètres mais nous nous retournons pour voir la mère et son petit traverser le chemin à l'endroit même où nous nous trouvions quelques secondes plus tôt.

Tout bien considéré, et malgré une certaine appréhension, nous sommes finalement contents d'avoir vu des ours de si près, car nous n'en avions aperçu que de loin à Yellowstone.

Ensuite, nous repartons vers le Sud pour gagner le lieu historique de Promontory Summit.



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Lundi 3 juin.

Nous visitons ce lieu chargé d'Histoire puisque c'est à cet endroit précis qu'a eu lieu la jonction EST-OUEST des deux lignes de chemins de fer américaines, en 1869.

Pour commémorer cet évènement, deux répliques de locomotives se font face, à quelques mètres l'une de l'autre.

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Mercredi 5 juin.


On arrive dans ce parc, moins connu, mais dont le charme réside dans la présence d'une sorte d'oasis ; en tout cas, c'est ainsi qu'est qualifié le lieu-dit de "Fruita".

Ce nom fait référence aux nombreux vergers qui y ont été plantés au tournant du XXe siècle par les colons de l'époque.

On peut encore aujourd'hui librement cueillir les fruits de ces vergers quand c'est bien sûr la saison. Malheureusement pour nous, il était encore trop tôt.

Nous avons passé la nuit dans le Parc lui-même, dans un coin sympa, en pleine nature, près d'un ruisseau dans lequel nous nous sommes facilement et agréablement baignés et lavés. Il faisait tellement chaud quand nous sommes arrivés que H s'est complètement allongé dans les "flots" (15 cm de profondeur).

Cette fois-ci, ce n'est pas un chipmunk qui nous a rendu visite mais un assez gros lézard.




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Samedi 8 juin.

Visite du très renommé parc de Bryce qui est considéré comme l'un des plus beaux des Etats-Unis.

On confirme à 100% !!

C'est un couple de pionniers, Ebenezer Bryce et sa femme, installés dans le coin, qui, au XIXe siècle, ont légué leur patronyme au lieu.

Comme pour le Grand Canyon, un système de bus-navettes permet de se rendre aisément à plusieurs points de vue remarquables.

La particularité géologique du parc réside dans la présence de "hoodoos", sortes de cheminées de fées multicolores, âgées de plusieurs millions d'années et sculptées par l'eau et le gel.

C'est littéralement féérique.

On fait une petite balade descendant dans le Canyon, jusqu'à un hoodoo particulier surnommé "The Queen Victoria", qui évoque effectivement une reine ou une vierge (cf photo).

L'après-midi, H part randonner le long du canyon comme dans le Grand Canyon.


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Dimanche 9 juin.

Visite du parc Zion (prononcer "Zaïyonne"). Ce nom correspond au "Sion" de la Bible.

On fait une pause-déjeuner à Mont-Carmel Junction dans un restaurant agréable, très américain par son look. On est servi par une très souriante et avenante jeune serveuse.

Comme la chaleur est écrasante, on effectue notre visite en fin de journée, en empruntant, là encore, les bus-shuttles. J'ai (P) une discussion avec un groupe d'une 10 aine de jeunes américaines, très volubiles.


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Découvertes au hasard de notre périple.

Séquence Emotion pour les plus âgés d'entre nous puisque ce sont les voitures américaines de notre enfance qu'on voyait à la télé dans des films ou séries des années 60 et 70.


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Mercredi 12 juin 2019.

La veille au soir, nous sommes allés chercher Michèle à l'aéroport.

Après une bonne séance de piscine et jacuzzi, cap sur le "Strip" de Las Vegas.

Il s'agit d'un long boulevard le long duquel se trouvent les plus prestigieux palaces-casinos de la ville, avec, pour la plupart d'entre eux, des galeries marchandes qui sont des reconstitutions de lieux célèbres : Venise, Paris, New-York....

Nous vous proposons une sélection de photos, garanties sans Line Renaud ni Céline Dion.

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Jeudi 13 juin 2019.

Après une Las Vegas bruyante et pleine d'artifices construite au milieu du désert, Death Valley ferait presque figure d'oasis si nous n'en connaissions les dangers. La chaleur et les couleurs magnifiques qui règnent sur l'immense et interminable désert de montagnes et de cailloux vous enveloppent instantanément de leurs bras où il ne fait pas bon s'attarder trop longtemps, même avec une voiture climatisée.

Nos deux "pannes" sous 45 degrés (à 20h30 !!) ont bien failli transformer la balade en cauchemar.

Point de fantaisie dans le choix du nom de cette vallée baptisée ainsi par un pionnier survivant de la traversée de ce désert au XIXe siècle avec ses compagnons. Pas question de se comparer bien sûr à ces grands aventuriers conquérants, mais on mesure ainsi leur courage et leur volonté.

Nous grimpons le Zabriskie Point, très connu, aux couleurs jaune sable, bordé des restes d'une mer partiellement asséchée... Il y règne un silence saisissant qui accentue le sentiment de grandeur et de solitude. Nous sommes séduits.

En continuant notre chemin, nous tombons sur le lieu de tournage du sublime film "Valley of Love" où le couple Depardieu-Huppert tente de se réunir, sous une chaleur bien évidemment omniprésente, autour de et pour leur fils... à voir absolument pour savoir s'ils réussissent la performance de débaptiser cette vallée...

Commentaire rédigé par M (approuvé par les 2 Autres😀).




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Samedi 15 juin 2019.

Comme le nom l'indique, nous sommes dans le domaine des arbres géants.

L'arbre "vedette" est le plus gros séquoia du monde, dénommé le "général Sherman", du nom d'un militaire de la guerre de Sécession (qui a aussi donné son nom à un modèle de tank américain de la 2e GM).

Evidemment, il y a foule autour de lui pour la chti'te photo-souvenir.

Il y a pourtant plusieurs autres séquoias remarquables autour.

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Lundi 17 et mardi 18 juin 2019.

La zone sud du parc comprend elle aussi une aire de séquoias géants, tout aussi remarquable.

Il s'agit de Mariposa Grove.

Ce jour-là, H, malade a préféré se reposer dans le Jucy.

Michèle et moi avons entendu "grogner" un ours, au loin, heureusement.

Nous avons également rencontré un jeune couple d'Américains avec lesquels nous avons sympathisé.

Le lendemain, nous avons visité le parc du Yosemite. Ce qui m'a personnellement le plus plu, c'est la "douche" qu'on a tous prise au pied d'une trés belle et haute cascade, au nom poétique du "Voile de la Mariée" (Bridalveil Fall).

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Jeudi 20 juin 2019.

Nous passons notre 1ière nuit, du 19 au 20 juin, dans un hôtel du centre-ville, où nous prenons conscience de la présence de nombreux SDF. D'ailleurs, l'un d'eux dormira à quelques mètres de notre porte de motel.

Notre 1ière journée est consacrée à aller voir, à pied, les "Painted Ladies", un groupe de 7 maisons anciennes, typiques de San Francisco.

Ensuite, toujours à pied, en bons français patriotes, nous nous dirigeons vers l'ultra-célébrissime Maison Bleue de Maxime Leforestier (qui nous y a accueillis en personne, cf la preuve en photo 👍).

En fait, elle est très banale, petite, sans charme particulier par rapport à plein d'autres que l'on a pu voir. Mais c'est... la Maison Bleue ! (qui l'est redevenue, bleue, il y a quelques années, après avoir été repeinte en vert dans les années 90-2000).

L'après-midi est entièrement consacré à la visite de la ville, en bus, en franchissant bien sûr le Golden Gate. Dans le bus découvert, on a eu limite froid. Quel contraste avec les jours précédents !

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Vendredi 21 juin 2019.

Après une nuit très sordide passée dans un hôtel plus que miteux (cf les photos), qui devait être aux normes... dans les années 30, nous passons la journée dans le port de SF, nommé "Fisherman's Wharf" d'où nous embarquons pour une mini-croisière dans la baie : Golden Gate, île d'Alcatraz et son ancien pénitencier (fermé définitivement en 1963), ville de San Francisco.

Nous allons voir les vedettes du lieu: une colonie de lions de mer (une bonne quarantaine, ... bcp plus nombreux en hiver et au printemps) qui se chauffent au soleil, sur des plateformes aménagées à leur attention. Véritables stars, il y a foule pour les voir et les photographier.

Ensuite, nous flânons au milieu de boutiques de souvenirs, restaurants et bars très animés et aux enseignes bigarées.

Une pianiste joue dans la rue.

Comme je prends bcp de photos, je finis par "perdre" de vue H et M (ça te rappelle quelque chose, Agnès !!! ?)... mais là, pas de carabinier ! 😉

Heureusement, Whatsapp est là pour se retrouver.

On finit la journée par la visite de l'aquarium de SF, très intéressant, notamment pour ses méduses, requins et raies.

Nous passons la nuit dans le sud de SF.




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Samedi 22 juin 2019.

Cette fois, l'hôtel est très bien (avec un petit frigo, comme c svt le cas, en fait).

Nous retournons au port en re-traversant la ville par d'autres quartiers.

Nous voyons 2 attractions dont le musée local de Mme Tussaud.

J'étais un peu réticent mais finalement c'était pas mal.

En fin d'après-midi, après avoir conduit M à l'aéroport, H et moi prenons la route en direction du sud.

Nous passons une dernière nuit sur un parking de Walmart.

PS: les 2 dernières photos représentent une portion ultra emblématique de la trés célèbre "Lombard Street". On l'a "descendue" avec notre vaillant Jucy sous l'oeil de nombreux badauds et touristes. J'ai filmé cette descente (lente, en raison bien sûr, des virages serrés).

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Lundi 24 juin.

Après avoir laissé Michèle à l'aéroport de SF, nous empruntons la route côtière entre les 2 grandes villes californiennes, sur plus de 750 kms, appelée la "Pacific Coast Highway".

Cette route traverse une zone dépeuplée, trés sauvage, dénommée Big Sur et qui surplombe l'océan Pacifique dans lequel j'ai fait une petite trempette partielle (jusqu'au genoux).

Nous avons également déjeuné à Carmel, petite ville résidentielle et trés huppée dont Clint Eastwood fut un temps le maire dans les années 80.

Malibu en revanche s'est révélée trés décevante. H a toutefois reconnu la plage pour l'avoir vue dans la célèbre série TV.

Peu après nous atteignons LA.

Comme au départ de cette même ville, plus de 6 semaines plus tôt, nous nous farcissons des bouchons balèzes .

Heureusement, nous empruntons des voies exclusivement réservées aux véhicules de 2 passagers minimum, qui sont nettement plus fluides que les 4 ou 5 autres.

Los Angeles est une ville "monstrueuse" de par sa taille (environ... 100 km de long !) et son trafic automobile infernal.

C'est comme si Clermont s'étendait de Vichy à Issoire !

Je ne trouve aucun charme à cette ville et ne comprends pas l'intérêt qu'elle suscite chez bon nombre de People (on pense notamment au regretté Johnny et à sa si accorte "La-Tia-Tia", comme se moque Laurent Gerra 😁), contrairement à San Francisco que j'ai personnellement beaucoup aimé.

Nous passons 2 nuits dans un hôtel à l'extrême Nord de la ville.

Au matin du 25 juin, nous prenons un bus (au chauffeur trés sympa) qui nous conduit directement, après une bonne heure de trajet, aux célèbres Studios Universal d'Hollywood.

Nous y passons la journée entière.

Là aussi, j'ai été personnellement déçu par ce que nous y avons vu, rapporté au coût exorbitant du billet d'entrée (environ 115 euros par personne).

Vers 20h30, retour à notre hôtel, toujours en bus.

Le lendemain, restitution du Jucy, à environ 40 kms au sud de l'hôtel. On a bien failli être en retard, à cause notamment de ces foutus bouchons routiers omniprésents.

Le manque de temps et la fatigue nous ont empéché d'aller voir les "trucs" emblématiques de la Cité des Anges : les lettres géantes "HOLLYWOOD", le "WALK OF FAME", les quartiers de BEVERLEY HILLS, SUNSET BOULEVARD, VENICE BEACH et ... la modeste cahutte de Johnny 😃.

Le surlendemain, 27 juin, envol pour la France, après un détour par San Diégo, plus au sud, à la frontière mexicaine. Pendant l'escale, nous nous enfilons 2 bières géantes, bien appréciées mais au prix m(a)ousse.

Le retour dans la Mère-Patrie aura duré au total près de 24 heures (en comptant, en plus des différents temps de vol des 3 avions, les heures de transit à San Diégo, Francfort et Lyon).

Fin du roadtrip.😥

PS: je ferai une ultime publication de quelques photos sympas de toutes les étapes. Donc, pas de parlotte, juste une large sélection de vues !