5
mars

Nous quittons donc la Nouvelle Zélande pour de bon cette fois pour attaquer le prochain continent de notre périple, l’Amérique du Sud, où nous commencerons par le Chili.

C’est donc après un voyage d’une vingtaine d’heure et un retour dans le passé, on est parti le 5 à 21h et nous avons atterris le 5 à 20h!! 😄✈🌎

Après avoir passé 2 mois en Océanie, nous avons hâte de retrouver des pays moins « tranquilles » et un peu plus vivants !!Et nous voilà donc à Santiago du Chili en ce 5 mars au soir.

Après avoir pris un bus pour rejoindre le centre ville (TurBus, 1800$CLP par personne pour rejoindre la gare de bus d’alameda), nous arrivons dans le quartier où nous allons vivre pendant quelques jours, Bellas Artes.

Nous pensions pouvoir visiter un peu la ville pendant ces 3 jours mais nous avons énormément souffert du décalage horaire.... (+ 18h..!!).

Au final, nous resterons dans le centre ville pour voir la Plaza de Armas, le quartier Bellavista, le pied du Cero San Cristobal et le Cero Santa Lucia. Notre première impression est que Santiago nous fait beaucoup penser à l’Espagne et à Madrid.

Un gros choc (qui fut grandement apprécié !! 😊) concerne la nourriture!! Nous avons retrouvé des restaurants qui te propose des menus avec entrée, plat et dessert!!! Et au début ça fait bizarre !!


Nous sommes donc resté quelques jours à Santiago à nous reposer un peu et profiter des tapas en terrasses !!

9
mars

On ne sait pas trop rester à ne rien faire, donc nous repartons en vadrouille dans un lieu peu connu sauf des locaux, mais pourtant proche de Santiago, un petit coin de paradis préservé : el Cajon del Maipo.

Pour nous y rendre, nous louons une voiture (chileanrentacar) pour quelques jours !! Ce coup ci un petit pot de yaourt!! Nous voilà donc partis en direction San José del Maipo à une cinquantaine de kilomètres de Santiago.

Notre première étape : el embase del yeso et las termas del plomo.

Nous quittons la route principale à San Gabriel en direction de l’embase del yeso, en gros nous remontons la rivière Yeso dans la montagne 😆.Ça monte, ça monte, et au bout de quelques kilomètres, le bitume laisse la place à une piste en terre, juste avant d’arriver à une retenue d’eau. Le lac est bleu, magnifique perdu au milieu au milieu des Andes.

Embalse del Yeso 

Nous longeons le lac sur « la route de la mort » 😱. La route en terre surplombe le lac (sans rebord évidemment), et on ne peut pas trop se croiser! Et j’oublie les camions qui vont et viennent vers la mine située plus haut !!

La route le long du lac 

Une fois ce passage dépassé, la piste continue dans les montagnes ! Superbe donc on continue de monter.

Soudain, perdu au milieu de nulle part, une guérite et une barrière ferment la route. Nous sommes à l’entrée du Parc Naturel et il faut payer l’entrée.

Entrée du parc : 6 000$ CLP par personne.

Nous passerons quelques cours d’eau à gué avant d’arriver aux termas del plomo, une source d’eau chaude perdu au milieu de la montagne!

Le spot de las termas del plomo 

Nous resterons la fin d’après midi à barboter dans l’eau chaude (35°C) avant de camper à coté!! Apparemment on peut camper un peu où on veut tan qu’on ne gène personne.Le vent se lève et soufflera beaucoup toute la nuit, mais au réveil, c’est un ciel bleu sans nuages !! Les couleurs sont encore plus vives et les paysages splendides.

Le tourbillon de poussière 

En revenant près du lac, le vent souffle si fort, qu’il lève des nuages de poussières ...!!

Nous redescendons dans la vallée pour rejoindre notre seconde étapes : los banos morales. Le coin est un peu plus touristique avec de nombreux hôtels et restaurants et au bord de la route principale. Nous y arrivons en milieu d’après midi, trop tard pour partir faire une randonnée jusqu’au glacier au dessus (16 km aller retour). On va donc se poser dans les bains, histoire de changer de programme 😀

Entrée des bains : 5000$CLP par personne.

Ceux là sont beaucoup moins chaud (25°C) mais contiennent beaucoup de minéraux et métaux. Vu la couleur de l’eau, on hésite, puis on se dit que ça ne peut pas nous faire de mal!!

Le lendemain, Le vent souffle de plus en plus fort et nous ne nous sentons pas de monter jusqu’au glacier. Nous continuons dans la découverte de notre dernière étape dans la vallée : los banos de colina, tout au gond de la vallée, limite à la frontière avec l’Argentine.

Comme pour la première journée, la route laisse place à une piste en terre que se partage les camions de la mine et les voitures et 4*4 des campeurs.

La piste 
Sur la piste 

On arrive au bout de la vallée, où évidemment il faut payer son entrée , pour arriver au sources chaudes !!

Prix de l'entrée des banos de colina :

Là c’est un peu la foire, comme on est dimanche c’est blindé de tentes. Au moins on est plus les seuls avec notre tente !! On se trouve un petit spot un peu en hauteur et à l’abri du vent, on à l’impression d’être seuls au monde!! On passera l’après midi à barboter dans l’eau (très) chaude.

Presque seuls au monde pour la nuit
Les piscines 

Comme c’est dimanche, il y a beaucoup de monde et il faut se faire une place (et ne pas la lâcher) dans une des piscines !! Céline trouveras même un peu de vase au fond pour me faire un masque ....

les champions barbottent

Nous rentrerons le lendemain à Santiago. Cet endroit a vraiment été une très belle découverte et malgré le fait que nous soyons à juste 100 kilomètres de Santiago, on est vraiment perdu et seul au monde (sauf le week-end où c’est complètement blindé) !!


On a fait note petite vidéo pour vous montrer tout ça :

13
mars

Nous poursuivons notre voyage vers le sud du Chili et la ville de Puerto Montt. Quel choc de passer du grand soleil et des 30°C de Santiago au climat patagonien de Puerto Montt (on pensait toucher le fond niveau météo, mais non la météo n'a pas finie de nous surprendre ...)

C'est donc sous la pluie que nous visitons Puerto Montt, qui pour le coup ne nous a pas fait rêver, et la météo ne nous pas vraiment permis de visiter les parcs aux alentours...

Mais la véritable raison de notre présence ici, ....., c'est que c'est le port de départ d'une croisière de 3 jours sur un ferry qui rejoint la ville de Puerto Natales bien plus au sud, en traversant les fjords de la patagonie chilienne !!!

Avant de partir, nous profitons d'un petit marché "artisanal" pour nous ré-équiper un peu pour le froid (gants, bonnets, écharpes).

Et nous voilà le jour du départ !! Nous rejoignons le point de rendez vous en ville pour embarquer dans un bus qui nous amènera, avec les autres passagers, à 15 km de là au quai de départ. Et nous embarquons sur le ferry Eden de la compagnie Navimag.

Notre frêle esquif !! 

Après avoir découvert notre cabine, que nous partageons avec 2 voyageuses françaises, il est temps du security speech du commandant.

Petite anecdote marrante : avant de faire les liaisons en Patagonie, ce ferry appartenant la SNSM et reliait la Corse !!

Et c'est parti pour 3 jours coupés du monde, où les journées sont rythmées par les repas et les différentes animations proposées par l'équipage. Le programme de la journée est le suivant : petit déjeuner à 8h, conférence du guide sur la faune, la flore et les différents points d’intérêts de 9h30 à 11h, ou cours de yoga, repas du midi et repas du soir.

On s'occupe en observant les superbes paysages (si on arrive à les voir sous la pluie ...!!) et en discutant avec notre compagnons de voyage.

On est en quelques sorte coupé du temps et on profite de cette partie de slow travel.

Concernant la météo, nous avons un peu de tout. En Patagonie, les gens disent que tu as les 4 saisons en une seule journée! Et c'est vrai !!


La cote de Puerto Montt le jour du départ 
Le remake de Titanic 
Ce bateau est échoué depuis 1960 !! 
Certains passages sont très étroits 
Ravitaillement d'un village coupé du monde 
La vue sur les montagnes le  dernier jour ! 
Le levé de soleil le dernier jour 

Et comme d'habitude, on a fait une petite vidéo qui montre bien ce périple :

23
mars

Nous sommes donc arrivé à Puerto Natales sous le soleil !! Et en avance sur l'horaire prévu !! Nous rejoignons donc rapidement notre auberge et nous nous mettons en marche pour organiser notre trek dans le parc national de Torres del Paine.

Nous voulons faire le trek W (qui s'appelle comme ça car sur une carte cela dessine un W), qui se fait sur 3/4 jours en autonomie. Le petit problème est que ce trek est très connu et fréquenté et que pour pouvoir le faire, il faut réserver tous ses emplacements de camping en avance (et en pleine saison tout est booké plusieurs mois en avance...).

Comme la météo s'annonce plutôt correcte pour les prochains jours, on commence notre recherche de camping. Nous pouvons réserver 2 nuits en bas de la première branche du W et 2 nuits en bas de la dernière branche. On se débrouillera sur place pour la branche du milieu. Une fois cet obstacle surmonté, nous terminons nos préparatifs et courses (il faut faire des choix car on doit porter 4 jours de nourriture dans le sac..).

Le trek W 

Nous ferons le trek d'ouest en est, en campant en bas de chaque branche, ce qui va nous permettre de poser la tente et le matériel et de ne monter qu'avec le petit sac (comme ça on préserve un peu nos jambes !!), ce qui fait quand même un petit peu plus de 75 km de marche en montagne !!


Premier jour, nous rejoignons le parc en bus depuis Puerto Natales (2h de bus quand même). De l'entrée du parc au poste Laguna Amarga (où l'on achète ses tickets) à notre premier camping (refugio torres) il y a 7 km que l'on peut faire un bus ou à pied. Comme on a le temps et pas très envie de payer de nouveau un billet, nous décidons de commencer le trek dès maintenant !!

C'est avec un fort vent et sous un bon crachin que nous ferons ces 2h de marche pour arriver au camping torres. Ça nous met déjà en conditions pour la météo qui on espère va s'améliorer...


Ça commence bien ... 

Nous retrouvons ce premier soir, nos 2 compagnonnes, avec qui nous avions partagé un cabine sur le ferry, qui elles terminent le trek et nous filent quelques tuyaux (notamment pour le camping de la branche du milieu..!!).


Le lendemain, nous attaquons la première branche du W qui nous amène au mirador de la torres, où "normalement" nous devrions avoir une belle vue sur les 3 tours (pics) qui donnent son nom au parc. Nous partons léger avec juste le matériel et la nourriture pour la journée, vu que nous revenons dormir au même endroit ce soir !!

Et nous voilà parti pour 4h de monté (et 4h de descente évidemment). La journée commence bien, le soleil est de la partie et le sentier est agréable à marcher. Nous pouvons admirer la vue derrière nous sur les lac et les montagnes environnants, c'est superbe !!

Nous montons les trois quarts du sentier quand d'un coup le ciel se couvre et ..... la neige commence à tomber !! Et oui, nous finissons la dernière heure de marche (la plus raide) sous la neige, ce qui nous ralenti et rend plus difficile l'ascension.

On monte sous la neige 

En arrivant en haut, évidemment, on ne voit rien et on est quelque peu déçu... Mais on a un peu de chance quand même, car au bout de 10 minutes, nous avons le droit à une légère éclaircie et l'on peut admirer les 3 torres !!

A notre arrivé au mirador .... 
Les fameuses torres !!

Nous avons l'impression de marcher dans un décor en noir et blanc !

En Noir et Blanc !! 

Lors de la descente nous retrouvons le soleil et les couleurs !! C'est vraiment bizarre de voir le contraste entre les 2 à si peu de distance !

Le même jour mais un peu plus bas 

Et nous terminons ainsi notre première branche du W avec à peu près 20 km de marche !!


Le lendemain, nous partons chargé comme des mulets, car nous changeons de campement !! Et c'est là que nous faisons un peu d'impro. En effet, nous n'avons pas pu réserver de camping au pied de la branche centrale. Il y a en effet un camping gratuit (Italiano) qui semble être complet. Nous apprenons en fait que les gens ne se désiste pas quand ils ne viennent pas et empêche les réservations. Donc normalement, il y a de la place et nous souhaitons y dormir.

Cette journée, est magnifique, le beau temps revient et nous longeons plusieurs lac pendant toute la journée. On verra même un guanaco (un cousin du lama) sur le sentier !! Par contre nous avons les cuisses qui chauffent car ça monte et ça descend tout le temps !!

le guanaco 

La journée est cependant longue et sur le rocher les articulations sont mises à rudes épreuves. Comme on nous l'avait dit, le camping italiano est presque vide et le garde ne vérifie pas qui s'installe. On se met donc dans un coin pour passer la nuit !!


Le lendemain, quatrième de jour de marche, nous prévoyons de monter la branche centrale du W pour remonter la vallée del francès et atteindre le mirador britanico d'où l'on peut voir les tour de l'autre coté.

Nous partons vaillamment mais au bout de quelques centaines de mètres, la cheville de Céline (qu'elle s'est tordue la veille dans les rochers) la fait souffrir. Nous faisons donc demi tour pour atteindre le dernier camping et nous éviter de forcer sur sa cheville (surtout que la branche centrale monte beaucoup et est apparemment costaud !!). Nous préférons assurer le coup et faisons les 7km (quand même) pour atteindre la base de la dernière branche et le camping de Paine grande au bord du lac Pehoe. Nous arrivons dans la partie du trek la plus venteuse et il est parfois difficile de ne pas se faire emporter par les rafales de vents... ça promet pour le dernier jour!

Nous devant le lac Pehoe 
Le lac Pehoe 
Le camping 

Nous passons donc l'après midi au camping à soigner nos petits bobos pour être au taquet pour la dernière journée !!


Le levé de soleil du dernier jour est juste splendide et nous motive pour cette dernière journée de 20km où nous devons atteindre le glacier Grey au bout de la dernière branche du W.

Un réveil comme ça... ça motive !! 

Nous partons donc à l’assaut du glacier Grey, dans la partie la plus venteuse du trek. Et dès le départ le vent se lève (et de face en plus). Ca pique un peu mais on s'accroche (un peu dur le dernier jour) pour arriver au glacier Grey au bout de 4h de marche.

le glacier au loin 

La vue du glacier est magnifique et la ballade valait le coup. On reprend le chemin du retour (vent dans le dos ce coup ci) mais on essaye de faire la course avec les nuages de pluie qui arrivent... Et à une heure de l'arrivée, on prend la saucée!! Pas trop le choix, si il pleut, marche plus vite !! On finira en courant le trek pour se mettre à l'abri !!


Nous prenons le dernier catamaran pour rejoindre le poste de Pudeto pour reprendre le bus qui nous ramène à Puerto Natales !! Et c'est ainsi que se finit le trek W !!


Et comme d'habitude, on a fait une petite vidéo qui montre tout cela !

27
mars

Le lendemain de notre retour du trek à Torres del Paine,nous ne restons pas pour nous reposer et nous reprenons la route directement. Direction l'Argentine et la ville de El Calafate à 250 km.

Nous avons vu qu'il y avait un bus qui partait de Puerto Natales à 14 h 30, donc on ne se presse pas trop et on arrive à 14 h pour prendre nos billets et ..... pour apprendre que le bus est complet ... Bon, le prochain bus par le lendemain à 7 h, la journée va être longue.

Et là le génie frappe !! Céline me dit quitte à rien faire, on a qu'a essayer d'y aller en stop, il n'y a que 250 km. Et c'est comme ça que l'on se retrouve au bord de la route avec notre pancarte à faire du stop. Honnêtement on y croit pas trop, mais qui ne tente rien n'a rien.

Préparation et action !! 

Et c'est l'engrenage, une première voiture s'arrête alors que nous marchions sur le bord de la route pour nous amener à la sortie de la ville, et ensuite au bout de 10 minutes une voiture nous emmène jusqu'au poste frontière chilien! Ça y est c'est parti, on ne peut plus reculer maintenant on y va !!

Par contre, on avait pas vu qu'il y avait 4 km entre les postes frontière chilien et argentin, et bien sur le peu de voiture qui vont dans notre sens ne s’arrêtent pas. On traverse donc le no man's land à pied, en direction de la ville de Rio Turbio !

le milieu du No man's land ! 

On en voit pas trop le temps passer mais il est 17 h 30 quand nous levons de nouveau le pousse coté argentin et il nous reste un peu plus de 200 km. Mais on est confiant on se lance, on a plus le choix maintenant il faut arriver au bout !

Et ça marche, au bout de 15 minutes, un pick-up nous emmène pour nous avancer et nous déposer dans un hameau qui fait le croisement entre deux routes. Il nous dit : "mettez vous là, il y a beaucoup de monde qui passe". Mais le jour tombe, il est 20 h et personne ne s’arrête.... On commence à chercher autour de nous un endroit ou poser la tente quand miraculeusement une voiture s’arrête et nous emmène... ouf a 2 minutes près on montant le camp.

Il nous déposera même jusque devant notre hôtel !! Et c'est un succès, nous sommes arrivé à El Calafate (en moins de temps que le bus !!!).

On remercie nos chauffeurs du jours évidemment :

la femme qui nous a sorti de la ville sans qu'on lui demande; Cristian, pécheur dans une ferme de saumons qui nous a déposé à la frontière; le minero (mineur dans une mine de charbon) qui nous a pris de Rio Turbio à La Esperanza et enfin Andres, le garde cote, qui nous a récupérer dans la nuit pour nous déposer à notre hôtel !


Mais si nous sommes venu à El Calafate, ce n'est pas juste pour notre ego d’auto-stoppeur (même si on est très fier de nous !!), mais c'est pour aller voir un glacier très connu : le Glacier du Perito Moreno. C'est un immense glacier de 5 km de front et d'une cinquantaine de mètres de haut, qui à la particularité de continuer de progresser (cela devient rare en ces temps de réchauffement climatique).

Bon le bus pour y aller et le prix de l'entrée sont un peu salé mais ça vaut quand même le coup !! (même sous la pluie) ! On entend constamment les grondements de la glace et le bruit des morceuax qui se cassent et tombent dans l'eau. Le bruit est vraiment impressionnant pour des petits morceau, donc qu'est e que ça doit être quand des pans entiers chutent !

1
avr

Fort de notre trajet en stop entre Puerto Natales et El Calafate, nous décidons de poursuivre notre voyage de cette manière pour remonter vers le nord.

Nous nous mettons donc sur le rond point à la sortie de la ville pour appâter un chauffeur quand, stupeur, nous avons de la concurrence. Nous sommes 4 groupes à faire du stop pour quitter la ville... ça risque d'être long.

Nous patientons 2 heures sans que personne ne s’arrête... et oui, nous sommes le week-end de Pâques et il y a beaucoup moins de mouvements sur les routes ...

Un de nos groupe concurrent abandonne la place. On tient le coup comme on peut, on fait même quelques photos sur la déco du rond point pour s'occuper !!

Moment craquage 

Nous arrivons à attraper une voiture qui nous déposera 150 km plus loin dans un trou du nom de Tres Lagos. 10 maisons et un carrefour et 0 voitures... on est vraiment au milieu de nulle part. Les paysages sont magnifiques mais on se demande quand même pourquoi on est là au milieu de nulle part !!


C'est presque vide 
on ne gène personne 
On est pas les seuls à avoir attendus longtemps ici !! 

On patientera encore 2 bonnes heures sur ce carrefour avant de voir arriver nos sauveurs. Un couple de voyageurs argentins qui ont tout plaqué pour relier Ushuaïa à l'Alaska avec leur van!! Heureusement on était sur leur route... il nous emmènerons jusqu'à la ville de Gobernador Gregores et le lendemain, ils nous attendent pour nous emmener jusqu'à notre destination : la ville de Perito Moreno. Super gentil de leur part!

Les paysages que nous traversons depuis 2 jours sont vraiment sublimes, de grands espaces désertiques à perte de vue où l'on croise quelques troupeaux de moutons de et guanacos (lamas).

Nos chauffeurs pendant 2 jours 

Arrivé à Perito Moreno de bonne heure finalement, nous continuons notre route pour revenir vers le Chili et la ville de Chile Chico pour aller voir des grottes de marbres le long du lac Buenos Aires.

Là encore, on continue à faire appel à notre pouce pour avancer!! Et on tombe ce coup ci sur Hector, un jacky qui a une voiture tunée et préparée, et ...... qui roule à 180 km/h de moyenne !! 50 km en 15 minutes, ça décoiffe même si on s'est fait quand même une petite frayeur avec lui !!

Une dernière voiture qui nous dépose à la frontière argentine et nous sommes bon pour traverser le no man's land à pied !! 6 km ce coup-ci c'est un petit peu long mais bon on commence à avoir l'habitude !!

Et on marche .... encore

Finalement, comme c'est le week-end de Pâques, nous ne pouvons pas aller voir les grottes de marbres ....

Retour à la case départ coté argentin pour poursuivre notre route vers le nord. Ce coup ci nous avons trouvé une voiture pour ne pas marcher dans le no man's land (6 dans une voiture pour 5 et nous étions 4 auto-stoppeurs !!).

Et pour rejoindre la ville de Perito Moreno, nous allons réaliser un rêve : monter dans la benne arrière d'un pick-up !! Au soleil, c'était plutot sympa !!

Dans la benne 

Et nous voilà de retour sur la route 40 !

5
avr

Nous voilà de retour dans la ville de Perito Merino, et comme il n'est pas très tard on se remet en position en espérant trouver une voiture. Mais là on est en mode gros défi, on est le dimanche de Pâques, alors autant vous dire qu'il n'y a pas foule sur les routes .... Nous attendons une heure, deux heures, trois heures, personne ne s'arrête .... la journée touche à sa fin pour ne pas nous retrouver sur un carrefour perdu au milieu de nulle part, nous décidons de passer la nuit ici et de repartir le lendemain.

Le lendemain, lundi de Pâques, c'est encore pire, on ne voit quasiment pas de voiture, la ville est morte .... c'est l'enfer, on ne parvient pas à décoller de cette ville.... en plus en faisant les cons sur le bord de la route, Céline se fait mal au genou et boite, des vrais gamins de 5 ans !! Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !! Nous passerons une nouvelle nuit à Perito Moreno et nous prendrons finalement un bus pour rejoindre San Carlos de Bariloche. Premier échec du stop ..!

On attend ... 

Nous voilà parti pour un trajet de 13 heures de bus de jour. Le bus part déjà avec 1 heure de retard, la journée va être longue !!

Arrivée à Bariloche tard et il nous faut encore prendre un bus de ville pour faire les 15 kilomètres qui nous sépare de notre auberge.

Et là on est tout heureux de voir notre bus arriver et au moment d'acheter notre billet, on nous explique qu'il faut une carte (à acheter dans le magasin juste derrière) et le bus part .... Arf nous courrons acheter la fameuse carte et nous attendrons encore 1 heure le prochaine bus. Nous arrivons à l'auberge juste à temps, ils allaient fermer les portes ....

Pour prendre les bus à Sans Carlos de Bariloche, il faut utiliser une carte magnétique que l'on recharge dans les épicerie en ville et on paye en fonction de la distance que l'on parcoure.

Il s'agit de la carte SUBE. Elle est valable dans d'autres ville d'Argentine et notamment Buenos Aires.

Le lendemain, il ne fait pas super beau mais nous irons quand même nous balader dans le centre ville. San Carlos de Bariloche est une station de sport d'hiver réputée en Argentine, et la ville n'a pas tellement de charme, mise à part quelques chalets que l'on pourrai retrouver en Suisse ou dans les Alpes.

Une rue de Bariloche 

Comme le temps n'est pas super et que les averses alternent avec quelques éclaircies, nous ferons juste un petite randonnée pour monter en haut du Cerro Campanario d'où on peut avoir une jolie vue sur le lac et les alentours.

La vue depuis le Cerro Campanario 
Le lac 


Nous avons cependant tester une spécialité de la ville : le chocolat !! Et plus particulièrement les Ramens (sortes de branches) de chez Rapanui (apparemment LE chocolatier réputé !!), et ça passe plutôt bien au goûter !!


Et comme d'habitude, la petite vidéo qui raconte tout ça en image !!

8
avr

Pour rejoindre le nord du Chili depuis San Carlos de Bariloche, la route est longue, très longue ... Nous avions le choix ente nous faire 50 heures de bus ou prendre des avions plus ou moins directs (et plus ou moins cher) pour rejoindre Calama et San Pedro de Atacama.

Nous nous étions motivé pour le bus mais malheureusement, il n'y avait plus de place avant 2 jours ...; bon, dans ce cas, on regarde pour l'avion et avec les délais assez courts que nous avons, une solution s'impose à nous : rejoindre la Bolivie que nous traverserons en 1 semaine pour rejoindre le nord du Chili.

Un léger détour (vu que nous faisons escale une nuit à Buenos Aires, mais c'est la solution qui nous permets de faire tout ce que nous avions prévu en "perdant" le moins de temps possible !

Nous arrivons donc en Bolivie dans la vile de Santa Cruz de la Sierra. Pourquoi cette ville, me direz vous ? parce que c'est l'un des principaux aéroports internationaux de Bolivie (il n'est pas en haute altitude, ce qui simplifie les vols !). A part ça, pas grand chose, la ville n'est pas spécialement jolie. Cela nous permet de prendre contact avec un nouveau pays et une nouvelle culture.

Dès le lendemain, nous reprendrons un nouveau vol (on ne s'embourgeoise pas, c'est le même prix que le bus et au lieu de 13 heures cela ne prend que 2 heures et avec une escale !!). Nous rejoignons ainsi la ville de Sucre, qui est la capitale constitutionnelle de la Bolivie. C'est une jolie ville avec son ancien centre d'architecture coloniale.

L'entrée du parc Simon Bolivar 
La plaza 25 de  Mayo
La mini  Tour Eiffel de Sucre
Depuis le mirador de la Recoleta 
La place de la Recoleta 

Nous resterons 2 jours ici pour nous acclimater à l'altitude car la ville est située à plus de 2 700 mètres, car les jours qui suivent nous allons monter à 4 000 mètres de moyenne à Uyuni et ans le Salar et dans la région du Sud Lipez.

13
avr

Nous arrivons dans la ville d'Uyuni (à 3 700 m d'altitude, ça pique un peu) après 8 heures de bus depuis Sucre. Nous avons fait le voyage de jour pour profiter un peu des paysages boliviens.

Nous n'avons pas encore posé le pied sur le trottoir, que déjà les rabatteurs des agences de voyages nous harcèlent pour nous vendre un tour .... et quand tu les envoie chier, ils comprennent pas pourquoi ... bref.

Une fois nos sacs sur le dos, je vais quand même demander le prix d'un tour de 3 jours dans le salar pour rejoindre le Chili (histoire de commencer un peu les négociations !! 😀). En 100 mètres de discussion, le prix chute de manière vertigineuse, je pense qu'on va pouvoir faire affaire !!

Le soir, nous retrouvons Vanessa et Luiggi, un couple de voyageur avec qui nous avons prévu de faire 5 jours dans le désert d'Atacama (ça c'est pour la suite !), et il se trouve qu'ils ont pris le même tour que nous dans la même agence! on voyagera donc ensemble depuis Uyuni !!

Premier jour du tour, nous partons d'Uyuni pour visiter le Salar et on revient dormir à Uyuni. Le rendez vous est donné à 10 h 30 devant l'agence et le chauffeur arrive à 11 h (welcome to Bolivia !). On a de la chance, un couple qui voyage avec nous avant rendez vous à 10 h 😀.

Première étape, le cimetière des trains : ce sont de vieilles locomotives des années 30 qui ont été abandonnées à la sortie de la ville pour faire de la place dans la gare. Pour la petite histoire, Uyuni a été l'un des premiers centre de maintenance de trains en Amérique du Sud, et les trains venant faire leur maintenance depuis le Chili, Brésil et Argentine. C'est un peu l'attraction à touristes (qui y sont nombreux) mais on se prend au jeu quand même..

verartisanal" 

Nous reprenons la route pour le Salar. Nous nous arrêtons dans un village au porte du Salar pour voir un ... marché "artisanal" !! Bon, j'y achète quand même un chapeau car le soleil tape dur.

Enfin nous arrivons dans le Salar d'Uyuni, un immense désert blanc à perte de vue (les montagnes que l'on aperçoit au loin sont à presque 150 km de distance !!). Nous avons aussi beaucoup de chance, car une partie du Salar est encore inondée et l'on va pouvoir voir des jeux de reflets entre le ciel et l'eau !!

Nous ferons les différentes étapes sur le Salar : Déjeuner à l’hôtel de Sel, monument du Dakar, reflets, et évidemment les incontournables photos en perspectives !!

On récoltera aussi un peu de sel pour notre consommation personnel (avec modération car il n'est pas traité et vu le nombre de 4x4 qui passent....).

L'entrée dans le Salar 
Oh c'est mignon !! 
Notre récolte de sel !! 
L’hôtel de sel  (un peu bondé) et le monument du Dakar 

Et en clôture, un magnifique coucher de soleil sur le Salar !!

Coucher de soleil sur le Salar 

Le lendemain, nous quittons Uyuni, pour rejoindre San Pedro de Atacama en 2 jours à travers le Sud Lipez. Les paysages sont magnifiques (même si au final, on fait beaucoup de route).

Au programme des lac d'altitude, des flamands roses, des belles montagnes et de fantastiques paysages d'altiplano.

Laguna Chulluncani 
El arbol de piedra 

Nous finirons le dernier jour par un réveil à 4 h du matin (ça pique !!) pour aller voir des geysers avant de rejoindre la frontière et San Pedro de Atacama.

Nous passerons la soirée avec les copains Margaux et Mathieu que l'on retrouve sur un troisième continent après la Thaïlande et la Nouvelle Zélande !!


Et la petite vidéo qui va bien :

10
avr

Après une petite journée à San Pedro de Atacama, petite ville sympathique mais dédiée au touristes et aux excursions ... nous prenons la route de Calama, la grande ville de la région pour retrouver Vanessa et Luiggi avec qui nous avons loué une voiture pour vadrouiller pendant 5 jours dans le désert d'Atacama, en mode autonomie bouffe, eau et on dort sous la tente !!

On part de Calama qui est un peu plus éloigné, mais les prix des location de voiture et des supermarchés pour la nourriture sont beaucoup moins cher qu'à San Pedro.

Après quelques péripéties pour récupérer la voiture (on avait pas la bonne adresse), nous voilà parti pour San Pedro.

le retour des roumains 

A San Pedro, nous trouvons une boulangerie tenue par un français, donc, nous sommes oblihés de prendre le pain chez lui !! On visitera aussi le centre médical pour une petite infection au doigt pour Céline... on peut enfin partir pour le désert, direction les Ojos du Salar, deux trous d'eau circulaires de part et d'autre de la route qui forment comme des yeux (d'où leur nom) et la laguna Tebinquiche, un lac salé du désert.


Sur la route 


Los Ojos del Salar 
Laguna Tebinquiche 

Le soir nous planterons la tente dans un bois d'acacia... plein d'épines qui auront la peau de nos matelas...RIP.

Le lendemain on continue la route vers las Piedras Rojas et la laguna Tuyaito. Malheureusement, l'afflux massif de touristes a un peu dégradé ces endroits et ceux ci ont été fermé pour se reconstituer. On ne peux donc qu'acceder à quelques points de vues un peu éloignés. Mais les paysages sont grandioses !!

Un volcan 
Piedras Rojas 
Spot de pique nique caché ! 
Laguna Tuyaito 
Laguna Miniques 
Laguna Miscanti 

Le soir, c'est petit campement en altitude avec un superbe coucher de soleil !

Notre campement 

Le troisième jour, nous repartons pour une attraction : la laguna Cejar. C'est un lac salé dans lequel on peut se baigner. L'eau est tellement salé que l'on ne peut pas couler !! Sensation surprenante au début mais c'est rigolo !!

La laguna Cejar 
On flotte vraiment !! 
La Laguna Cejar 

Après avoir bien barboter, nous reprenons la route pour aller voir le Salar de Tara. Mais c'est un échec, la piste est pas très bonne et nus n'avons pas un 4 roues motrices, alors on ne tente pas. Nous revenons, déçus, vers San Pedro pour un autre campement au dessus de la ville et du désert.

Sur la route du Salar de Tara 

On ne se laisse pas abattre par cet échec et on repart de plus belle pour explorer le troisième axe vers le nord.

Premier arrêt une petite vallée cachée le long du torrent remplie de cactus : le Canon de Guatin. En plus, il n'y a personne c'est royal.

Nous passerons ensuite l'après midi au sources chaudes de Puritama (on commence à prendre gout au source d'eau chaude depuis qu'on est au Chili!).

Ca barbote à Puritama 

Nous trouverons un spot sur la route des geysers du Tatio. Et en plus ce soir on a pu faire du feu !!

Ca cuisine dur !! 

Le lendemain, il faut e lever tôt pour aller voir les geysers del Tatio, car ils sont plus actifs le matin. Réveil avant le soleil, on plie le camp à la frontale et c'est parti pour plus d'une heure de route de montagne de nuit, pour arriver avant le lever de soleil sur place. On pensait que cela ressemblerait aux geysers vu en Bolivie mais non ceux ci sont vraiment différents. Et avec le levé de soleil c'est vraiment impressionnant.

Il y a aussi une piscine d'eau chaude, mais il fallait être courageux pour y aller car il faisait -6°C ce matin là ... Nous n'y sommes pas allé !

Nous sommes retournés vers San Pedro pour déposer Vanessa et Luiggi qui continuaient leur route de leur coté, et nous sommes allé visiter 2 vallées proches de la ville : la Valle de la Luna et la valle de la Marte. Des paysages lunaires, désertiques.

On trouveras notre dernier spot de camping sauvage dans le désert.

Nous avons fait du camping sauvage pendant 5 jours. Nous avons trouvés tous nos spots grâce à l'application i-overlander, qui fonctionne plutôt bien en Amérique du Sud.

Nous retournons le dernier jour à Calama pour rendre la voiture. Nous y resterons ensuite 2 jours pour nous reposer un peu et faire les lessives avant de prendre un vol en direction de l'Argentine (encore !!) et Buenos Aires.

24
avr

Nous terminons donc notre séjour chiliano-boliviano-argentin par la visite de Buenos Aires, capitale de l'Argentine.

Nous y avions fait escale une nuit en allant en Bolivie, donc on est un peu rodé sur les transports. Ce coup ci on change un peu de quartier et c'est direction le quartier de San Telmo.

Etape incontournable et touristique : le quartier de la Boca ! Même si c'est très touristique et fait penser à Disney, les rues colorées sont jolies et l'ambiance bonne enfant. Evidemment c'est au aussi le quartier du fameux club de foot : Boca Junior. Nous y sommes allé juste avant un match et on pouvant sentir l'ambiance monter gentillement dans l'après midi... ça doit donner pendant le match.

Céline s'est même équipé complètement au couleur du club ...

La pelouse !! 


L'entrée de la Bombonera 

Nous ne sommes resté que 2 jours à Buenos Aires, un peu court pour visiter complètement la ville car elle est vraiment très étendue. Ce que nous retiendrons c'est que, fidèle à sa réputation, elle a un style très européen. Dans certaines rues, on se croyait vraiment à Paris, sensation étrange d'être rentré en étant encore loin !


Et c'est là dessus que se termine notre première étape sur le continent sud américain. Demain on change d'ambiance, direction BRAZIL !!!