Le sud de l'Europe

Nous oui 😜...

Demain commencera le quatrième volet de notre "aventure". Nos sacs à dos sont refermés mais avec un petit changement. Cette fois nous avons décidé de prendre le matériel de camping. Nous avons longuement hésité car il faut toujours rechercher le meilleur compromis entre la volonté de limiter le poids du sac et la nécessité d'avoir le bon équipement. Nous avons donc ajouté la tente, les matelas et les duvets mais en restant aux alentours des 10 kg chacun. Au moment de notre départ nous serons à notre 285éme jour de voyage et donc autant d'étapes dans MyAtlas. Nous allons essayer de garder le rythme quotidien de publication jusqu'au mois de mai pour alimenter votre petit déjeuner ou votre pause du midi... Nous aurons toujours le même plaisir à lire vos petits mots en commentaire 😀.

Aujourd'hui pendant que Marina reste travailler à l'appartement nous partons en balade jusqu'à Notre Dame de Fourvière.

Peu de temps après notre retour c'est le déluge, nous restons au chaud à déguster des tablettes de chocolat. Pour le dessert de ce soir Valou nous a préparé une super tarte aux pommes 😀.

Ce matin nous prenons la direction du centre ville. Une manifestation bloque les rues principales. Il n'y a aucun lien avec nos problèmes de retraite qui est en Italie à 67 ans ! Il s'agit d'un mouvement de lycéens et d'étudiants contre la mafia italienne.

Arrivés en centre ville nous commençons par la visite du célèbre opéra la Scala. Nous avons la chance d'arriver pendant une répétition. Les musiciens, les chanteurs et les techniciens préparent un futur opéra, quelques interruptions ont lieu pour refaire une scène. Dans les salons quelques instruments anciens sont exposés dont le piano de Franz Liszt et de nombreux portraits et celui de Maria Callas.

Nous traversons ensuite le passage Vittorio Emanuele pour arriver au Duomo. C'est la troisième plus grande église au monde, elle peut accueillir 40000 personnes ! Nous accédons au toit qui permet d'avoir une vue périphérique sur la ville, puis à l'intérieur de l'église et enfin au site archéologique situé au niveau des fondations.

Nous finissons notre tour avec le Castello Sforzecco qui regroupe de nombreuses collections de vaisselles, de peintures, de sculptures et d'instruments de musique.

Pour le dîner nous choisissons des spécialités locales, pizzas, Spritz et San Pellegrino.

Nous quittons ce matin notre Airbnb pour aller voir la ville et organiser la suite du voyage. Nous commençons le marché pour faire des achats pour le dîner puis nous achetons nos billets de bateau pour rejoindre l'île de Rab demain.

Ensuite nous grimpons au point haut de la ville pour aller voir le château Frankopan deTrsat. C'est un point de vue à la fois sur la vallée qui s'enfonce dans les terres, sur la ville et le port, mais aussi sur l'Istrie, la péninsule de l'autre côté de la baie.

Ce matin nous décidons de rester une nuit de plus car l'île de Rab semble très sympa. Cela nous permet de prendre notre temps aujourd'hui et de partir en balade. Nous commençons par marcher et prendre de la hauteur sur la montagne opposée à la ville. Nous montons jusqu'à une petite église puis nous redescendons vers la mer par un petit sentier. En longeant la côte nous arrivons derrière la vieille ville. La transparence de l'eau est très impressionnante !

On se promène dans les ruelles où on ne croise que quelques habitants. On imagine comment cela doit être animé en période estivale. Toutes les constructions sont en pierre claire comme la montagne au milieu de l'île. Le mauvais temps promis aujourd'hui n'est pas arrivé, il y a seulement eu une averse pendant que nous dégustons un café.

Nous rentrons en fin d'après-midi et nous nous installons pour admirer le soleil couchant sur la ville en prenant notre apéro du jour 😀.

Ce matin nous partons au hasard dans les rues en direction du centre ville. Soudain une religieuse nous interpelle et nous propose son aide pour nous guider. Elle ne parle ni anglais ni français et commence à nous parler en allemand. C'est l'occasion pour Marie de retrouver quelques mots enfouis dans sa mémoire. Elle nous donne des indications pour prendre un raccourci et nous dit qu'elle s'appelle Rosalia.

La ville est encore très calme, la saison touristique n'est pas commencée. Des bâtiments très anciens cohabitent avec des constructions contemporaines qui datent probablement de la reconstruction après la guerre en Yougoslavie au début des années 90. Malgré le soleil bien présent en journée, les températures ont beaucoup baissé et le vent refroidit l'atmosphère. Nous ne boudons pas le plaisir de prendre une boisson au chaud dans un café de temps en temps.

Ce matin nous rejoignons la gare routière pour faire une petite étape de seulement un peu plus d'une heure de route. Nous allons nous installer dans un petit appartement dans la vieille ville puis nous allons faire un tour sur le port où nous goûtons une spécialité croate, le cevapicici.

Après le déjeuner nous partons déambuler dans la ville. Tous les quartiers sont reliés par des passages, des escaliers et des ruelles qui forment un labyrinthe géant. A chaque coin de rue on trouve des églises...

Aujourd'hui nous faisons une petite balade à Trögir. En quittant notre appartement nous traversons le marché puis nous allons à la gare routière pour prendre le bus. Elle est située en face du port d'où partent de nombreux ferrys pour les îles Croates où pour l'Italie.

Après quelques dizaines de minutes le bus nous dépose à Trogir. La ville est entourée d'eau. D'énormes yachts et des bateaux beaucoup plus modestes sont à quai.

De nombreuses ruelles sillonnent la ville et débouchent sur des places occupées par des terrasses de café. Nous visitons la cathédrale puis montons au sommet du clocher pour avoir une vue sur l'ensemble du centre historique.

En fin d'après-midi nous nous installons à la terrasse d'un café où nous faisons la rencontre de Mislav et de Macha. Nous sommes habitués aux rencontres pendant le voyage mais celle-ci va avoir une suite inattendue et incroyable. Nous restons à discuter un long moment avec eux, le courant passe bien. Au moment de nous quitter ils nous disent qu'ils ont un yacht sur le port, qu'ils vont appareiller demain et qu'ils peuvent nous conduire à Dubrovnik, notre prochaine étape. Ils nous invitent à passer plusieurs jours avec eux sur leur palace flottant pour naviguer dans l'Adriatique. Nous l'avions aperçu en nous promenant cet après-midi, c'est le plus grand yacht actuellement présent dans le port, il mesure presque 60 mètres ! Avant d'avoir cette invitation nous les trouvions fort sympathiques, nous acceptons donc avec grand plaisir. Nous avons rendez-vous demain matin pour embarquer avec nos sacs 😀 et nous installer dans une suite très grand luxe.

Ce matin nous continuons de découvrir Dubrovnik mais cette fois de l'extérieur de la citadelle. Nous commençons par gravir la montagne où se trouve le fort impérial construit sous Napoléon. La grimpette n'est pas de tout repos, le fort est situé à 400 m au-dessus de la mer. C'est un lieu chargé d'histoire suite à la guerre de Yougoslavie, c'était le site principal pour la défense de la ville. Aujourd'hui il héberge un musée sur ce conflit des années 90. Du sommet on a une superbe vue sur la cité et les îles.

En redescendant nous allons au fort Lorvijenac près de la citadelle. Dans un parc public plusieurs dizaines de personnes, des adultes, jouent aux billes.

Aujourd'hui nous partons en bus jusqu'à Kotor. C'est la ville étape que nous avons choisie pour découper le trajet vers l'Albanie. Nous quittons notre appartement vers 6h00 car le bus part très tôt et nous sommes à deux kilomètres de la gare routière de Dubrovnik. La journée commence avec un vent glacial qui va nous accompagner toute la journée. Notre logement est dans la ville fortifiée de Kotor où résident de nombreux chats.

Après le déjeuner nous nous lançons dans l'ascension du sentier qui conduit au château. Il suit une muraille qui sépare la montagne en deux entre le fort situé au sommet et la vieille ville au niveau de la mer. Au fur et à mesure que nous montons la ville devient minuscule au point de ressembler à une maquette.

Aujourd'hui nous avons rendez-vous avec Dritan dans un café de Tirana. Nous lui louons sa voiture pour les 9 prochains jours. Nous prenons possession du véhicule et partons en direction de Vlora où nous avons rendez vous avec Aurora en fin de journée. Nous regagnons la côte Adriatique à Durres. Ce midi nous faisons une pause déjeuner à Kavaje. Nous avions décidé de venir en Albanie lors d'une soirée à Ayutthaya en Thaïlande, lorsque nous avons rencontré Stéphanie et Christophe, deux québécois qui avaient fait un tour en Europe en vélo. Ils nous avaient dit que ce pays était un de leurs meilleurs souvenirs pour les rencontres avec les habitants. Nous ne sommes arrivés ici il y a seulement deux jours, mais déjà nous avons pu apprécier l'hospitalité des albanais et leur bienveillance à notre égard.

La région au sud de Durres est une grande plaine dédiée à l'agriculture dont une partie importante sous serres. Sur le trajet nous sommes attirés par un panneau qui indique un monastère à moins de deux kilomètres. Il s'agit du monastère d'Ardenica, nous sommes seuls, le prix d'entrée est modique (moins d'un euro par personne) nous entrons. C'est une belle surprise, le monastère n'est pas très grand mais il est en parfait état. La personne à l'accueil a même un document en français avec des explications sur l'histoire du site.

En début de soirée nous arrivons à Vlora. Nous retrouvons Tani et Aurora. Elle est professeure à la faculté de biologie et était venue à l'école vétérinaire de Nantes où Marie l'avait accueillie dans son laboratoire il y a 4 ans. Nous l'avons contactée il y a quelques semaines, elle nous a invités à venir chez eux. Elle a aussi proposé à Marie de lui faire visiter l'université en lui demandant si elle acceptait de faire un cours pour ses étudiants. Nous connaissons donc déjà une partie du programme de demain, Marie reprend du service plus tôt que prévu, ce sera en anglais pour cette reprise (notre albanais est encore un peu hésitant 😉). Nous dînons chez Aurora et Tani puis ils nous proposent d'aller prendre un café en ville. Au retour il faut travailler un peu (pour Marie) pour finir de préparer le cours de demain.

Ce matin nous commençons par un petit déjeuner tranquille, c'est le weekend, Tani et Aurora ne travaillent pas. Nous libérons la chambre de Viola et de Livia qui sont partis chez leurs cousins il y a deux jours puis nous partons avec toute la famille et Rei, le petit cousin, vers le parc national de Llogara. Ensuite nous atteignons un point de vue qui permet de voir la plage Palasë où un important complexe touristique est en construction. Derrière nous les sommets sont encore enneigés. Nous quittons Tani, Aurora et les enfants avec qui nous avons passé deux jours très agréables avec beaucoup d'échanges et de discussions sur le pays, la région des Balkans, la gastronomie, l'éducation, ... Marie et Aurora espèrent pouvoir se retrouver pour de futurs projets en commun.

Nous continuons vers le sud en traversant quelques villages perchés à flanc de montagne. Au large nous apercevons plusieurs petites îles grecques et l'île de Corfou. Nous faisons une première halte à Himaré où il y a un village dans les ruines d'un château. Quelques brebis et quelques chèvres déambulent dans les ruelles où dans les mazures où elles trouvent des ronces qui semblent faire leur bonheur. De temps en temps nous trouvons un bar qui propose du café comme savent le faire les italiens, serré et plein d'arômes.

Avant d'arriver à notre étape du soir nous faisons un second arrêt au petit port de Porto Palermo où se trouve un ancien fort et quelques bateaux de pêcheurs. Nous arrivons ensuite à Saranda où nous trouvons facilement un endroit pour dormir, de notre balcon nous avons une vue superbe sur la baie et en prime un magnifique coucher du soleil.

Ce matin nous reprenons la route en passant par les montagnes.

Deux heures plus tard nous arrivons à Gjirokaster, célèbre pour son château dont la construction a commencé au XIIéme siècle. Il a ensuite eu différentes utilisations au cours de l'histoire et a été un haut lieu de la résistance contre l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale.

Nous reprenons la route ensuite jusqu'à Përmet en longeant la rivière Aoos. En arrivant nous escaladons "le rocher de Përmet" qui donne une vision panoramique sur la vallée et sur la ville.

Nous prenons des petites routes de montagne pour aller jusqu'au canyon. Nous étions à seulement 20 kilomètres à vol d'oiseau lorsque nous sommes passés à Përmet il y a deux jours. En prenant la route, il nous a fallu parcourir un peu plus de 200 kilomètres ! Comme souvent, ces "efforts" sont largement récompensés. La route pour y aller est une nouvelle fois magnifique.

Le canyon est caché tout au fond de la vallée. Il est très encaissé, difficile de le voir du bord de la route. Quelques arrêts nous permettent d'apercevoir la rivière au pied des falaises parfaitement verticales.

En arrivant à une petite passerelle qui relie les deux parois du canyon, nous rencontrons Loïc et Léa, deux jeunes suisses en vacances pendant une semaine en Albanie. Sur la route du retour nous nous arrêtons pour déjeuner dans un petit restaurant local, une fois de plus on nous fait clairement comprendre que nous sommes les bienvenus en Albanie. Notre repas terminé, la dame du restaurant nous offre une assiette de fruits frais préparés pour nous.

Dans l'après-midi nous revenons à notre point de départ par la même route (il n'y en a pas d'autre !). De temps en temps nous devons laisser la priorité aux bergers et bergères avec leur troupeau. En arrivant à Berat nous grimpons jusqu'àu château. Nous voyons en contrebas la ville nouvelle et la rivière.

Après un rapide passage dans notre chambre, nous repartons vers la ville basse pour dîner avant la tombée de la nuit. Nous passons devant une mosquée, nous jetons un œil par une fenêtre pour voir l'intérieur. Au même moment un homme arrive en vélo et se présente à nous. Il nous dit qu'il est l'imam et que nous pouvons entrer à condition de nous déchausser et que Marie fasse un petit ajustement vestimentaire... Nous trouvons un restaurant, nos voisins de table sont deux allemands à côté de qui nous avons mangé il y a deux jours à Përmet. Nous échangeons quelques mots avec eux avant qu'ils ne repartent.

Ce matin nous prenons le petit déjeuner avec Matthias, un jeune allemand qui fait la traversée d'Istambul à Munich avec son vélo. Il part en direction de la frontière avec le Monténégro, de notre côté nous allons un peu plus au nord, jusqu'à Kruje.

Nous rentrons à Tirana dans l'après-midi pour rendre la voiture à Dritan puis pour déposer notre linge dans une laverie. Nous terminons la journée dans le petit restaurant que nous avions découvert lors de notre arrivée en Albanie, les plats sont toujours aussi succulents.

Tôt ce matin nous quittons Tirana en bus en direction de la Macédoine du nord. Nous y faisons une étape obligatoire pour rejoindre la Bulgarie car il n'y a pas de bus direct. Notre passage au poste frontière de sortie d'Albanie se fait simplement en quelques minutes. Pour franchir le poste d'entrée en Macédoine du nord, les douaniers nous obligent à entrer dans un hangar dédié aux opérations de fouilles. Nos sacs sont déchargés et les opérations commencent. Finalement les douaniers se contentent de faire ouvrir tous les bagages sans vraiment s'y intéresser puis nous laissent repartir. Une fois de plus nous changeons de cadre de vie, de langue, de monnaie, de drapeau, mais cette fois nous changeons aussi d'alphabet. Cette arrivée en Macédoine du nord va nous permettre de nous familiariser avec le cyrillique qui est aussi utilisé en Bulgarie.

Nous avons prévu de passer une journée à Skojpe demain mais nous faisons un tour de reconnaissance en centre ville cet après-midi. Nous découvrons des bâtiments très imposants qui sont à l'image de ce que nous imaginons des constructions soviétiques. De très nombreuses statues sont présentes sur les places de la ville où encore sur le pont construit en 2012 où sont présents des personnages marquants dans le domaine artistique au XXéme siècle, exclusivement des hommes !

Nous arrivons sur la place centrale où trône une statue gigantesque d'Alexandre Le Grand, ancien roi de Macédoine, il y a plus de 2000 ans. Nous dînons dans le centre avant de retourner dans notre petit appartement à quelques centaines de mètres.

Nouveau départ ce matin avec nos sacs qui arborent quelques drapeaux supplémentaires. Cette nouvelle destination est prévue de longue date. Dans notre tour du monde nous voulions essayer de revoir Petia et Daniel nos amis Bulgares. Nous quittons Skojpe pour un trajet de seulement 230 kilomètres jusqu'à la capitale bulgare.

Lorsque nous arrivons au terminal des bus de Sofia Petia et Daniel nous attendent. Nous allons chez eux pour partager un premier repas. Avant de manger nous faisons un petit jeu traditionnel avec des œufs durs peints pour la fête de pâque (orthodoxe). Chacun doit frapper avec la pointe de son œuf sur celui de son voisin puis on recommence jusqu'à ce qu'une personne finisse avec un œuf intact. Cette personne aura de la chance pour l'année à venir.

Après avoir mangé nous partons vers le village de Kovachevtsi dans les montagnes à une trentaine de kilomètres de Sofia. Petia et Daniel y ont une maison de vacances qu'ils ont rénovée.

Après cette balade nous revenons en ville pour retrouver leur fille Maggy et son ami Yurdan (où plutôt Dancho qui est le surnom que tout le monde utilise). La dernière fois que nous avons vu Maggy c'était à Haute Goulaine, elle avait 9 ans, elle en a 25 Aujourd'hui ! Pour le dîner un restaurant est réservé où nous partons manger tous ensemble et nous remémorer nos souvenirs communs en Bulgarie (2005 et 2007), en Belgique (avril 2007) et à Haute Goulaine (octobre 2007). On termine la soirée à l'appartement en dégustant un armagnac du Domaine de Bilé avec une petite pensée pour Didier, Marie Claude et leurs enfants dans le Gers pendant qu'on profite du fruit de leur travail.

Nous prenons la direction du sud, de nombreux villages sont sur notre itinéraire. Notre première pause est au monastère de Dryanovo.

Nous poursuivrons notre route qui passe par Gabrovo ou se trouve le "musée de la blague". Les habitants de la région sont réputés pour leur habitude de faire des farces. Nous n'entrons pas dans le musée craignant de passer à côté des subtilités exposées que ce soit en bulgare ou en anglais. Nous voyons les premiers signes du printemps arriver, les fleurs des jardins et les arbres sortent de l'hiver depuis ces derniers jours.

Nous arrivons ensuite dans le village d'Etara qui est un musée sur la vie et l'artisanat en Bulgarie. De nombreux anciens métiers sont présentés. Quelques artisans reproduisent les gestes du passé pour le travail du bois, du cuir, du cuivre, de la construction et pour les tâches agricoles où les métiers alimentaires. Dans quelques maisons des pièces de vie sont reconstituées avec des meubles anciens et des objets de la vie courante. Dans la salle de classe de l'école Petia et Marie abandonnent leur statut de professeure pour redevenir des élèves.

Nous terminons la journée au village de Bojentsi pour notre étape du soir. Un orage approche, nous avons tout juste le temps de parcourir les ruelles avant de nous réfugier dans l'auberge lorsque la pluie arrive.