Carnet de voyage

Bali / Lombok

Dernière étape postée il y a 447 jours
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Juin 2023
17 jours
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Publié le 10 juin 2023

Aujourd'hui la journée sera courte, nous la passons dans les transports. Nous sortons de l'hôtel dans Bangkok vers 10h, et trouvons juste devant un autre client qui va aussi à l'aéroport. Plutôt que de prendre le bus nous partageons un taxi, celà nous revient presque au même prix. Notre vol a 30min de retard, nous décollons à l'heure du déjeuner. Nous avons choisi un sandwich au poulet pour changer du riz, il est bon. Le vol dure 4h, pendant la majorité du temps nous sommes au dessus de l'eau mais à la fin du trajet nous survolons l'Indonésie. Notre destination est l'île de Bali mais on profite du coucher de soleil sur l'île de Java à l'ouest. Elle est complètement sous les nuages, seuls les plus hauts volcans percent les nuages.

Quand nous arrivons à l'aéroport de Denpasar à Bali, il fait nuit. Ici il y a 1h de plus, il est déjà 19h. Nous ne trouvons pas de bus pour nous déposer, nous partageons donc un taxi avec deux Uruguayens qui étaient dans notre avion. Nous allons à Ubud, une des villes les plus touristique de l'île, à 35km au Nord.

Nos premiers moments à Bali ne font pas rêver, dès la sortie de l'aéroport nous nous retrouvons dans les bouchons. Le traffic est chargé, il n'y a qu'une seule route, elle est étroite et des scooters doublent de tous les côtés. Nous mettons 1h30 à parcourir les 35km, c'est interminable. Pendant tout le trajet la route est bordée de maisons et boutiques, l'île est VRAIMENT très touristique.

Mont Bromo
Mont Bromo
Aéroport de Denpasar
Aéroport de Denpasar

Nous arrivons à presque 22h à Ubud. Il faut se dépêcher de trouver un restaurant car ils sont en train de fermer, il ne reste que des bars ouverts.

Notre hôtel est à côté du palais d'Ubud. On entend de la musique, nous passons la porte et profitons d'un petit concert gratuit de musique balinaise, ça nous met dans l'ambiance et nous permet d'enfin souffler après la journée dans les transports.

Nous sommes curieux de découvrir Ubud demain, en plein jour.

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juin
Publié le 11 juin 2023

Nous nous réveillons à Ubud pour notre premier jour en Indonésie. L'effervescence de la veille contraste avec le calme de notre hôtel boutique. L'île de Bali est la seule île en Indonésie qui est a grande majorité Hindou. Après le passage en Thaïlande, nous sommes familiers avec les principaux dieux hindous, et retrouvons dans les autels autour de notre chambre Ganesh, le fils du dieu Vishnu.

Officiellement les balinais sont monothéistes, ils croient en un dieu de l'Ordre Universel dont toutes les divinités sont des manifestations. Les balinais agissent dans leur quotidien pour maintenir l'équilibre et l'ordre universel. La religion occupe une place centrale à Bali, tous les jours les habitants déposent des offrandes dans des endroits précis et allument des encens. Tout est codifié, les offrandes en hauteur sont pour les puissances positives, celles au sol pour les puissances négatives. D'ailleurs les temples et les habitations sont souvent surélevés pour que les mauvais esprits qui sont proches du sol ne puissent pas rentrer (ils ne savent pas monter les marches). Et au cas où ils parviendraient quand même à rentrer les balinais construisent un muret qu'il faut contourner à quelques mètres de la porte (comme le mur devant lequel est placé la statue de Ganesh à l'entrée de notre hôtel).

Notre hôtel est dans un style classique balinais. Il y a des statues hindouistes, il se compose de plusieurs pavillons et les salles de bains sont à moitié ouvertes à l'extérieur (pas de toit).

Ganesha
Ganesha

Le matin, nous sortons pour découvrir Ubud de jour. La ville est dense avec beaucoup de circulation, mais les temples offrent un petit havre de paix quand nous y pénétrons. Nous commençons par le palais royal où nous avons eu la chance d'écouter le concert balinais la veille. Il est encore habité, et se caractérise par de nombreuses portes magnifiques construites à partir de roches volcaniques, disponibles en profusion sur l'île au vu des innombrables volcans. La nature dans le palais se fond au milieu de la pierre, et le contraste des fleurs de couleurs vives et du noir volcanique est saisissant.

Nous poursuivons notre balade et découvrons le temple Saraswati. Il est dédié à la déesse du même nom, déesse de la connaissance et des arts. Celui-ci a la particularité d'être entouré d'eau, et les reflets des statues hindoues se mélangent aux fleurs de lotus et nénuphars.


Partout où l'on avance, les hôtels, les maisons ont leur propres autels, et il devient presque difficile de les discerner des véritables temples. Nous nous amusons à nous perdre dans les dédales de portes noires hindoues.

Notre visite d'Ubud se poursuit avec une balade dans la nature. Pour un peu plus de 5km aller-retour, nous sommes au calme, entourés de verdure et accueillis par les nombreux papillons et lézards de tout genre. Nous coupons la traversée sauvage par un repas bien mérité composé (comme toujours) de riz et de poulet, avec de la sauce cacahuète et des légumes.

Dans l'après-midi, nous enfourchons un scooter pour nous éloigner du brouhaha d'Ubud. Nous avons identifié un musée sur les masques balinais qui est réputé. Le théâtre et la danse ont une importance capitale dans la culture balinaise, car historiquement, ils permettaient de véhiculer les croyances hindouistes dans toute l'île. Les masques sont utilisés pour représenter des rois, des reines, des bouffons, et des paysans pour symboliser ou caricaturer le quotidien de l'île. Certains, plus décorés, représentent comme partout dans l'hindouisme l'épopée du Ramayana. On retrouve notamment les masques du dieu singe de Hanuman, qui accompagne Rama dans ses périples. L'autre épopée très connue est le Mahabharata, la guerre pour le trône entre deux branches d'une même famille.

Fondé en partenariat avec une association japonaise, le musée possède également une collection de masques provenant du Japon, d'Afrique, du Pacifique, et rappelle comment le masque est un symbole partagé par de nombreuses cultures autour du monde.

Les bâtiments sont des maisons javanaises traditionnelles, vieilles de 125 ans.

Personnages du récit Calon Arang
Gajah Waktra

Nous continuons notre périple et passons par de nombreuses rizières, où des enfants jouent souvent avec de très beaux cerf-volants, pouvant atteindre des tailles impressionnantes. Nous nous arrêtons ensuite à la principale cascade du coin, Tegenungan. Après avoir passé un petit marché où les vendeurs nous interpellent (non sans embêter particulièrement Oriane), nous avons une vue plongeante sur la cascade de 25m qui a un débit impressionnant. Nous descendons une centaine de marches jusqu'à arriver à celle-ci et nous y plongeons au milieu des autres touristes qui passent plus au moins de temps à se prendre en photo.

Le soleil baisse, et nous finissons la journée par l'un des principaux temples de la zone Sud d'Ubud, Goa Gajah (grotte de l'éléphant). Il a été redécouvert en 1923 et doit probablement son nom au fait que les archéologues ont d'abord pris le démon qui garde l'entrée de la grotte pour un éléphant (ils ont pensé que les bas reliefs étaient se oreilles). Les archéologues pensent que la grotte était habitée par des ermites au 11e siècle. Le reste du temple a aussi été redécouvert au 20e siècle. C'est agréable de se balader dans les jardins, entre les bassins. Le calme est presque effrayant, surtout quand à la tombée de la nuit les chauve souris commencent à se réveiller et voler dans tout le site.

Il pleut un peu, nous rentrons à Ubud et restons à côté de notre hôtel pour dîner. Nous prenons des chicken satay avec une sauce cacahuète. Les satay sont un plat originaire d'Indonésie, celà consiste en des brochettes grillées (de viande en général) avec diverses sauces. Ce plat s'est popularisé dans toute l'Asie du Sud Est.

6
juin

Aujourd'hui nous ne traînons pas à Ubud, nous quittons la ville dès le petit déjeuner pris pour essayer d'éviter un peu les bouchons et le monde. Rapidement nous sortons de la ville et retrouvons le calme. Nous traversons les villages, la route est bordée par les murs d'enceinte noirs en pierre volcanique des habitations. A la sortie des villages le paysage change totalement, nous alternons entre le vert et le dorée des rizières, selon le stade du riz.

Nous arrivons au Tirta Empul, sanctuaire où coule l'eau d'une source sacrée. Elle attire la population de toute la région, et aussi les touristes. Après avoir déposé leurs offrandes à la divinité de la source, hommes et femmes se baignent dans les bassins d'eau claire en espérant se purifier et profiter des vertues magiques de l'eau. Il faut mettre la tête sous chacune des fontaines, en suivant l'ordre. La fondation du site est connue, 962 après JC. L'information vient d'une inscription retrouvée sur une pierre. Elle décrit aussi ce rituel perpétré depuis plus de 1000 ans.

Nous nous baignons, c'est vraiment une expérience particulière.

Nous assistons également à une procession. Tous les balinais sont vêtus de blancs. Ils portent leurs offrandes jusqu'à l'autel de la déesse au son de la musique. Il y a ensuite une cérémonie où tout le monde est assis et écoute le prêtre. Ici les prêtres (ou prêtresses car il y a aussi des femmes) sont des personnes sages. Ça ne peut pas être des jeunes, en général ce sont des personnes un peu plus âgées, qui sont mariées, ont des enfants, un travail, qui vers 50-60 ans choisissent de devenir prêtre pour se consacrer plus à la religion.

Tirta Empul

Nous quittons Tirta Empul pour le Pura Gunung Kawi Sebatu, un autre temple alimenté par une eau sacrée. Le temple a beaucoup de charme car il est dans un écrin de verdure, la végétation et les pierres se mêlent harmonieusement. Ce temple est beaucoup plus calme que le précédent.

Pura Gunung Kawi Sebatu

Nous continuons notre chemin aux rizières de Tegallalang. Nous payons un petit droit d'entrée de 1€ (15 000IDR) et pénétrons dans les rizières à étage. Il y a des chemins aménagé avec des pavés à certains endroits, ça facilite les déplacements et dans la mesure du possible nous les suivons pour ne pas nous perdre.

Les paysans sont au travail, la plupart du riz est prêt à être récolté. Ils coupent les tiges avec une sorte de serpe puis les battent pour faire tomber les grains de riz et ainsi les séparer de la tige. Puis ils tamisent les grains pour retirer les impuretés. Ensuite ils remontent le riz dans des sacs ou bien l'étale sur des bâches en plastique pour le faire sécher. C'est une étape nécessaire pour pouvoir ensuite retirer les grains de leur opercule. Il y a une parcelle où ils cultivent le riz rouge, c'est la première fois qu'on en voit.

Tegallalang Rice Terrace

Nous rentrons à Ubud, la pluie nous rattrape. Nous nous arrêtons pour déjeuner en chemin en espérant que ça se calme.

Au menu Gado-Gado (au premier plan sur la photo) et Sayur Urab. Les deux plats sont végétariens, c'est un mélange de légumes avec une sauce à la cacahuète pour le Gado-Gado, de la noix de coco râpée et des épices pour le Sayur Urab. Les deux plats sont très bons, on est content de trouver des spécialités sans viande.

A Ubud nous prenons un taxi pour aller à Sidemen. Une vallée avec plusieurs villages dans les rizières. À vol d'oiseau c'est proche mais la route n'est pas directe, il faut redescendre la vallée de la zone d'Ubud et remonter dans la vallée de Sidemen à côté. A la fin du trajet nous restons stoppés à plusieurs reprises par les camions qui descendent du volcan chargés de pierres. A certains moments ce n'est pas possible de se croiser et les camions s'arrêtent car ils peinent dans les montées.

Nous arrivons à l'hôtel de Joël et Sylvie, les parents de Clara, le Surya Shanti. C'est un petit coin de paradis qui se fond dans la nature. L'hôtel est traversant, il offre une belle vue sur les deux côtés de la vallée. Nous sommes accueillis chaleureusement par Joël et Sylvie qui nous font visiter l'hôtel. Pendant 3 jours on va souffler un peu, on se sent vite comme à la maison.

On commence la détente à 18h par un massage balinais et un bain de fleurs.

Puis nous dînons à l'hôtel. Tous les autres clients sont très sympas, nous discutons longtemps avec un couple australien/néo zélandais qui nous donne pleins de conseils sur l'Indonésie et l'Australie.

Les étoiles qu'on voyait si bien au début de la soirée disparaissent sous les nuages, en quelques minutes il se met à pleuvoir à torrents, mais celà n'est pas déplaisant, ça donne un charme particulier au lieu.

7
juin
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juin
Publié le 13 juin 2023

Il pleut à notre réveil, fort heureusement la pluie se calme progressivement et le ciel commence à se dégager. Bonne nouvelle car nous voulons vraiment découvrir les alentours.

Vers 10h30 nous partons à pied depuis l'hôtel pour une balade à travers les rizières de plus de 3h. Nous avons un guide, il s'appelle Ketut. A Bali c'est une pratique courante d'appeler son enfant selon son ordre de naissance dans la fratrie, ainsi Ketut est le 4ème de sa famille. Le système de caste est encore présent à Bali, il n'a pas d'impact sur le quotidien des gens, mais dans la langue balinaise le vocabulaire s'adapte selon à quelle caste on s'adresse, c'est un peu compliqué (c'est plus facile de parler en indonésien pour éviter les impairs, mais les balinais parlent tous balinais entre eux). Ainsi par exemple l'aîné de la famille s'appelle Putu et selon sa caste il a un préfixe. Dans 95% des cas il est issu de la caste "normale", il s'appellera Iputu si c'est un garçon, Niputu si c'est une fille. Les castes balinaises sont :

1. Les brahmana (caste des prêtres)

2. Les satrya (caste des guerriers)

3. Les wesya (caste des nobles)

4. Les sudra (le reste)

La caste se transmet par l'homme. S'il se marie avec une femme d'une autre caste celle-ci change de caste, même si la nouvelle caste est considérée de rang inférieur.

Nous passons donc le portillon de l'hôtel avec Ketut et sommes immédiatement dans les rizières.

Ketut nous explique que 6 mois de l'année ils cultivent du riz, et les 6 autres mois autre chose, principalement des piments, des cacahuètes. Le riz ne rapporte rien, il sert à la consommation locale, ce sont les autres cultures qui rapportent.

Dans les premiers champs le riz a déjà été récolté. Les tiges restantes de la culture du riz sont utilisées en paillage pour protéger les pousses des plans de cacahuète. On commence à les voir sortir de la paille. Nous passons au milieu des cultures, elles sont variées, on voit des aubergines, des fleurs pour les offrandes, des ananas mais ce qui nous sidère c'est la taille des haricots verts : ils font tous entre 20 et 30cm. Notre guide cueille un piment et nous propose de goûter, c'est très fort mais ça a bon goût si on arrive à faire abstraction du piquant.

Il y a des canards qui se baladent un peu partout. Les canards sont élevés pour leurs oeufs et servent aussi à nettoyer les champs en mangeant les nuisibles. Le canard blanc sert d'offrande dans certaines cérémonies religieuses. Enfin le canard (marron) est une des spécialités préparée pour les grandes occasions. Ça s'appelle Bebek betutu, le canard est fourré de feuilles de manioc et cuit pendant 4 ou 5h dans l'eau. Ensuite les feuilles sont retirées et servent à préparer la sauce qui l'accompagne.

Haricots verts

Le ciel s'ouvre, on commence à avoir chaud au soleil. Nous continuons la balade, souvent le long des systèmes d'irrigation. La terre est fertile sur l'île volcanique. Entre les sources naturelles et la pluie l'eau ne semble pas non plus être un problème.

Nous traversons l'un des trente villages de la vallée. Un peu plus de 30 000 personnes vivent ici. On passe devant le temple, les piles d'offrandes sont impressionnantes, autant par leurs hauteurs que par la diversité d'aliments harmonieusement disposés.

On ressort pour continuer à marcher entre les cultures. On voit des durians accrochés aux arbres pour les empêcher de tomber. Il y a aussi de la vanille. Au milieu de la végétation il y a des papillons, des libellules et des serpents ! On pense avoir identifié un Ptyas korros, sorte de couleuvre aussi connue sous le nom de Chinese Rat Snake. Il se reconnaît à ses grands yeux, il n'est pas dangereux mais est très rapide, il se nourrit de lézards, grenouilles et petits rongeurs.

Durians

Nous redescendons dans une autre zone de la vallée. Ici la récolte bat son plein. Yassine se porte volontaire pour aider à battre le riz.

Nous finissons notre boucle pour rentrer à l'hôtel. Sur le chemin nous croisons des papillons et des araignées. La grosse araignée n'est pas dangereuse (nephila pilipe) mais elle n'est pas rassurante. C'est une femelle, elle fait 4cm tandis que les mâles font 4mm.

Nous revenons dans notre village de Telaga les frontières entre les villages ne sont pas indiquées, en général on repère qu'on est dans un nouveau village car il y a un nouveau temple.

Nous sommes de retour à l'hôtel. Le ciel est bleu, on aperçoit le Mont Agung, plus haut sommet de Bali à 3142m.

En fin de journée on a une séance de réflexologie proposée par Joël. Chacun notre tour on s'allonge et un guérisseur nous manipule les pieds en appuyant à certains points précis.

Puis on sort dîner dans le village :

- Tempe Kare : morceaux de tempe (soja fermenté) dans une sauce curry coco avec des légumes

- Cap Cay : poulet préparé façon pot au feu, avec des légumes sautés

Sommet du mont Agung au fond au centre
Tempe kare
Cap cay
8
juin

Nous quittons l'hôtel en scooter pour aller visiter les alentours, au delà des rizières. Il faut déjà s'éloigner de la route principale de la vallée où les camions descendants du Mont Agung avec leurs pierres sont bloqués. Une fois les camions passés nous nous retrouvons dans des routes paisibles.

Nous tentons une balade dans la forêt. On aperçoit les rizières entre la végétation. Le chemin pour monter se fait de plus en plus grignoter par la végétation jusqu'à temps qu'on ne le voit presque plus. Nous avons au milieu des papillons aux couleurs chatoyantes, sous le chant des oiseaux. Nous sommes seuls au monde jusqu'à ce qu'on entende un cri perçant "Monyet Monyet". Une femme s'agite et tape dans ses mains. Nous ne comprenons pas ce qu'elle fait jusqu'à ce qu'on aperçoive des singes dans les arbres. Elle les effraie pour les faire fuire de chez elle. Ça fonctionne, nous continuons notre chemin. Finalement nous raccourcissons la randonnée, nous montons jusqu'à un petit autel d'où nous avons une belle vue. Nous prenons quelques photos et faisons demi tour car le sentier devient trop technique et glissant.

Nous reprenons le scooter pour à peine deux kilomètres jusqu'à la cascade de Gembleng. Il faut la mériter, elle se trouve en haut d'un grand escalier. Cette cascade n'a rien à voir avec celle que nous avions fait à côté d'Ubud. Il y a peu de débit mais elle est divisée en plusieurs bassins sur 4 niveaux. Il y a aussi beaucoup moins de monde qu'à la cascade de Tegenungan. Nous nous baignons dans les 3 niveaux supérieurs, l'eau est TRÈS fraîche, ça nous change de la mer à 27-30°C.

On profite de la plateforme construite à côté de la cascade pour avoir une vue sur la vallée.

Gembleng Waterfall

C'est l'heure du déjeuner, nous nous arrêtons sur la route au bord des rizières pour un classique Nasi Goreng (riz sauté) dans un Warung, c'est le nom des petits restaurants familiaux en Indonésie.

Le ventre plein nous nous lançons dans la demi heure de route qui nous sépare de notre prochaine destination. Nous arrivons au Pura Besakih, le "temple mère" de Bali, bâti à 1000m d'altitude sur la pente du Mont Agung. C'est le plus ancien, le plus grand et le plus vénéré de Bali. Il a été miraculeusement épargné par la dévastatrice éruption de l'Agung en 1963. Le temple est un grand complexe de 23 temples. Les trois temples majeurs de Besakih vénèrent la Trinité hindoue : Brahma, Shiva, Vishnu.

Le plus vaste est le Pura Penetaran Agung, dédié à Shiva. Il se trouve au cœur du complexe et est bati sur 6 niveau. C'est le temple à l'escalier vertigineux qui nous accueille après avoir parcouru l'allée entourée de statues.

Nous ne pouvons pas rentrer dedans car il est réservé à la prière mais en faisant le tour on aperçoit les cours successives de l'autre côté du mur. En le contournant on découvre les temples voisins de l'enceinte, la cour de certains est ouverte, en général la première cour est profane, elle est réservée à la préparation des offrandes, on peut la visiter. Nous atteignons le haut du temple de Shiva, la vue sur tous les meru (tour aux multiples toits en chaume) est splendide, derrière on a une vue dégagée jusqu'à la mer.

Pura Penetaran Agung
Pura Penetaran Agung

Nous poursuivons la montée jusqu'au Pura Gelap Besakih. Ce temple domine le complexe, il bénéficie de la meilleure vue sur les environs. L'arche pour y accéder offre le parfait cadre pour une photo souvenir.

Nous commençons à redescendre pour nous diriger à côté du temple principal, au Pura Batu Madeg, consacré à Vishnu. Il est plus petit que le temple de Shiva mais la vue est les sculptures sont incroyables.

Nous revenons au centre du complexe, au Pura Penataran Agung. Nous avons d'autres angles de vue avec d'autres entrées d'où on voit des détails d'architecture intérieure. Décidément ce temple est très vaste.

Nous finissons avec le Pura Kangin Kreteg, dédié à Brahma. Nous n'allons pas jusqu'au temple car il est un peu excentré et il y a trop d'araignées sur le chemin.

Pura Gelap Besakih
Pura Gelap Besakih
Pura Gelap Besakih
Pura Batu Madeg
Pura Batu Madeg
Pura Penataran Agung
Pura Kangin Kreteg

Nous sommes de retour au Surya Shanti vers 16h30. Pas le temps de se poser, nous suivons Joël qui propose de nous emmener à des points de vue proches de l'hôtel. Les panoramas sur les rizières et le mont Agung qui sort des nuages sont à couper le souffle.

Nous finissons la journée à l'hôtel par 1h de méditation avec des gongs. Nous sommes allongés dans l'obscurité et devons nous concentrer sur notre respiration au bruit de 7 gongs pour les 7 chakras. Apparemment Oriane se serait assoupie à un moment, mais il n'y a pas de preuves.

Nous dînons le fameux canard betutu, c'est très bon. Rien à voir avec la manière dont on cuisine le canard en France, on a l'impression que c'est un autre aliment.

Nous partons nous coucher avec notre colocataire le gecko tokay. Il s'appelle comme ça car son cri est tokaaaai, tokaaai. Nous nous amusons à parier sur le nombre de fois où il va répéter tokay quand il se met à crier. En général c'est 6-8 mais parfois ça dépasse les 10 fois.

Gecko tokay
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juin
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juin
Publié le 14 juin 2023

Nous quittons la vallée de Sidemen pour rejoindre la côte Est de Bali à Candidasa. Notre hôtel n'est pas très moderne mais il a une belle piscine dans le prolongement de la mer.

Candidasa est une station balnéaire en déclin mais pour une étape d'une nuit c'est bien. La ville s'est développée dans les années 80 mais les ouvriers ont utilisé les coraux pour fabriquer la chaux afin de construire les hôtels. La barrière de corail qui protégeait la plage a été détruite entraînant l'érosion du littoral. Des digues de béton ont été construites mais celà ne suffit pas, les plages ont presque disparu et Candidasa manque de charme.

Nous ne restons pas et partons en scooter dans la petite ville voisine de Amlapura. Nous avons des difficultés à trouver un restaurant et finissons dans un fast-food de poulet. Ce n'est pas cher et la nourriture est correcte. Le chien de l'établissement est content de nous débarrasser des os.

Nous visitons pour commencer le palais aquatique d'Ujung. Il a été construit par le dernier roi de Karangasem en 1921. Karangasem est un des royaumes balinais qui a rapidement reconnu la souveraineté des colonisateurs hollandais en 1895 et a pu conserver son roi, même si celui ci avait peu de pouvoir. En 1908 l'île sera entièrement sous la domination hollandaise dans d'autres royaume les rois préféreront mourir que reconnaître la victoire des hollandais, on appelle ça le puputan (combat à mort).

Les jardins du palais sont animés, il y a une grande fêtes. On comprend en s'approchant que c'est le concours de barman de l'année. Les candidats se succèdent sur la scènes et jonglent avec leurs shakers devant le jury. C'est marrant de voir la modernité et l'agitation trancher avec le palais calme resté dans son jus.

Puri Taman Ujung

Nous restons dans la continuité de notre visite, à quelques kilomètres au coeur de la ville d'Ampulara au palais Puri Agung Karangasem. Des membres de la famille royale y résident encore. Il a été construit il y a 150 ans et mélange les styles balinais, européens et chinois. Nous rentrons dans le palais comme dans une vieille maison dont la porte est ouverte. Personne ne nous demande rien, les gens dedans continuent leurs tâches quotidiennes sans se préoccuper de nous. Seul le neveu du dernier roi se dirige vers nous et nous explique qu'à la fin du mois de juin se déroulera la crémation de son oncle. La cérémonie s'étalera sur 4 jours. Tous les gens qu'on a vu dans le palais son en train de préparer les vêtements, les offrandes et arranger le jardin pour l'occasion. On a le sentiment d'être plongés dans une bulle hors du temps.

Puri Agung Karangasem

Nous reprenons la route pour monter dans les hauteurs d'Amlapura. Notre dernière destination du jour est un autre palais aquatique construit par le roi de Karangasem. Ce palais, nommé Tirtagangga a été très endommagé par l'éruption du Mont Agung en 1963 et a bénéficié d'importantes restaurations par la suite. Il y a beaucoup de monde à notre arrivée mais les gens partent progressivement alors que le jour descend. Le temple harmonieux retrouve sa quiétude. Le complexe se découpe en plusieurs bassins dont des bains royaux. L'eau circule d'un bassin à l'autre via des rigoles et des fontaines crachent de l'eau de source.

Le bassin qui a le plus de succès est celui avec le chemin de dalles. Il est rempli de gros poissons. Nous avons de la chance de venir après la foule car quand il y a du monde les gens s'amassent sur les dalles et nourrissent les poissons. Ils peuvent y rester 30min jusqu'à avoir la photo parfaite pour Instagram. Il n'y a qu'un seul chemin qui serpente entre les statues, ceux qui font des photos pendant trop longtemps bloquent donc tous les suivants.

Tirtagangga

On voit que les poissons ont l'habitude d'être nourris, il suffit de tendre le bras au dessus de l'eau pour qu'ils débarquent tous, la bouche grande ouverte à la surface.

Dans les hauteurs du temple nous rencontrons un californien qui a participé à la restoration et habite maintenant ici une partie de l'année. Il est un peu triste de l'évolution du palais. Les locaux n'avaient aucun scrupule à le laisser à l'abandon, il a fallu se battre pour lancer des restorations. Maintenant ils sont tous là pour faire payer le parking et l'accès, les restaurants et boutiques souvenirs pullulent autour et un hôtel a même ouvert dans l'enceinte du complexe. L'américain est très sympa, il nous invite à visiter son jardin et nous ouvre un portail qui nous permet de nous balader dans les rizières à côté du Tirtagangga.

Nous quittons le palais pour rentrer avant que la nuit tombe. Nous nous mélangeons dans les chemins et Google Maps nous indique un itinéraire qui apparemment est plus court car il est plus direct que la route côtière. C'est une mauvaise idée, on se retrouve sur des petites routes pentues au milieu de la jungle, uniquement praticables en scooter. C'est quand on est au milieu de la forêt et qu'on commence à désespérer d'arriver un jour qu'on entend de la musique. Au milieu de nulle part on trouve un temple où se déroule une cérémonie. Les hommes sont en blanc, ils jouent de la musique. Les femmes sont en violet, elles disposent des offrandes sur les autels. Il y a une cinquantaine de scooters garés devant, ça nous redonne espoir. On continue a rouler et quelques virages plus loin on débouche dans un village avec de vraies routes. Finalement on arrive à Candidasa au coucher du soleil.

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juin
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juin
Publié le 16 juin 2023

Ce matin à peine le temps de prendre le petit déjeuner à l'hôtel et nous quittons Bali pour nous rendre sur l'archipel des Gili, 30km à l'Est. Le petit archipel est composé de 3 îles, nous allons à Gili Air, la plus à l'Est. En indonésien, Air signifie Eau, c'est un faux ami. Arrivés à Gili Air, l'ambiance nous propulse à des années lumières de Bali. D'abord, les véhicules à moteur sont interdits, les gens se déplacent en vélo, scooter électrique ou calèche. Ensuite, c'est une île musulmane, pas de temples, place aux mosquées. Enfin, on sent que l'île est plus pauvre et moins développée que Bali.

Nous partons à pied à notre hôtel, c'est à environ 20min. Nous marchons au calme, sans les bruits des scooters remplacés par ceux des chevaux, on n'a pas l'habitude. On regarde les vélos s'enliser dans le sable de la route du bord de mer, jusqu'à atteindre notre hôtel. Nous logeons dans un bungalow très mignon, à côté de la piscine. Ils y a des vaches juste derrière mais tant mieux pour nous elles sont calmes.

On pose nos affaires et on quitte l'hôtel. On profitera de la piscine plus tard, on préfère aller découvrir l'île surtout qu'on a lu qu'il y avait des tortues. On commence par s'arrêter pour déjeuner, il ne faut pas oublier ses priorités. On déjeune un mélange de légumes avec la fameuse sauce cacahuète, aussi bonne que grasse. Puis on laisse nos affaires au restaurant et on plonge dans l'eau juste en face. On commence par tomber nez à nez avec un gros poisson ballon à épaule noire, puis en nageant un peu au large on atteint les récifs coralliens. On continue dans les épaules avec un poisson chirurgien à épaulettes oranges. On voit pleins de poissons tropicaux et finalement on aperçoit une tortue verte, on ne repartira pas bredouilles. Nous sommes contents, nous ne nous lassons jamais d'observer les tortues. En regagnant la plage nous tombons sur une deuxième tortue qui mange dans les herbes. Enfin dernière rencontre de cette plage, une énorme murène. On voit juste sa tête qui dépasse des rochers, on a pas envie de voir le reste ! Elle doit probablement faire 2m de long, il y a des murènes géantes en Indonésie.

Poisson ballon à épaule noire
Poisson chirurgien à épaulettes oranges
Murène

Nous continuons notre tour de l'île à pied, elle fait à peine plus d'un kilomètre de diamètre, elle est petite. Côté Ouest on a vu sur les autres îles Gili, avec Gili Meno au premier plan. On revient au côté Est où est notre hôtel par les routes de l'intérieur. En traversant nous réalisons que l'île est très rurale. Nous passons sur un chemin, censé être la route principale, au milieu des vaches et des poules. Au centre il n'y a pas beaucoup de constructions, seulement quelques logements.

De retour sur notre première plage, mais un peu plus au Sud car elle fait toute la côte Est de l'île, nous voyons des gens dans l'eau avec des masques. Ils ont l'air d'observer des choses. Nous les rejoignons, et en effet il y a pleins de magnifiques coraux dans la zone. On n'en avait pas vu autant depuis les Philippines. On croise à nouveau une petite murène, il y a des poissons tropicaux. Puis des gens nous indiquent qu'il y a une tortue. C'est une tortue imbriquée, aussi appelée tortue à bec de faucon. Cette tortue est rare (classée en danger critique), on en a aperçu une à deux reprises aux Philippines mais à chaque fois elle était loin. C'est la première qu'on peut l'observer d'aussi près et pendant aussi longtemps. Elle est plus petite que la tortue verte, sa carapace est crantée et son nez est différent, on voit bien la forme de bec.

Murène étoilée au centre de la photo

La nuit est tombée rapidement sur Gili Air. Nous ressortons dîner en ayant repéré un restaurant l'avance. Il vaut mieux car l'île est très calme, et peu éclairée. On met les lumières de notre téléphone et on part dans les chemins directement en direction du restaurant. Pour un peu moins de 10€ on arrive à avoir deux burgers, des frites et 2 jus frais.

11
juin
11
juin
Publié le 17 juin 2023

Nous partons pour la journée à Gili Meno, l'île juste à côté de Gili Air. Comme sa voisine, elle n'est pas très grande et peut facilement se parcourir à pied en une journée.

A 8h30 nous embarquons dans le bateau public rouge et blanc. En a peine 10min nous sommes à Gili Meno. L'île est encore plus sauvage que Gili Air. Directement à côté du ponton, il y a une étendue de sable fin et de l'eau turquoise. Nous tentons de nager mais nous abandonnons rapidement, il y a trop de courant.

On traverse l'île pour aller de l'autre côté où on l'espère, la mer sera plus calme.

Port de Gili Air
Gil Meno

Nous arrivons sur la plage à l'Ouest de l'île. De la côte on ne peut pas le deviner (un peu quand même au vu du nombre de bateaux stationnés) mais à environ 500m de la plage, au fond de l'eau se trouve la principale attraction de l'île. Le projet nommé "Nest" (nid) a été installé en 2012. Il s'agit d'un ensemble de statues en ciment du sculpteur Jason deCaires Taylor, spécialisé dans la sculpture sous marine. Son plus grand site est un musée sous marin à Cancun. A Gili Meno il a réalisé un ensemble de 48 statues, debout ou couché, qui sont maintenant le terrain de jeu des visiteurs et des poissons. Le ciment à pH neutre constitue un site privilégié d'accroche pour les coraux.

Quand on plonge au milieu du nid on a une drôle de sensation, comme si on était un poisson d'aquarium au milieu de sa structure.

Bask nest

On déjeune sur la plage, avec la vue sur Gili Trawangan, la 3ème île de l'archipel. Il y a peu de choix de restaurants mais on trouve notre bonheur avec deux assiettes de légumes. Le service est très lent mais on commence à être habitué, c'est un problème récurrent depuis qu'on est arrivé. Ce n'est pas grave, on n'est pas pressé, on profite du paysage. On poursuit ensuite notre tour dans le sens des aiguilles d'une montre vers le nord de l'île. Il y a plus de vagues mais en nageant un peu on arrive à atteindre le corail. On voit que comme nous les poissons se déplacent avec les vagues. Ils trouvent des endroits entre les rochers pour s'abriter. On croise une tortue, elle est probablement remontée pour respirer, et à présent elle redescend pour ne pas être dans les vagues. On reste au dessus des coraux avec les poissons papillons. Sur un des coraux la lettre F est sculptée naturellement, étrange.

Nous revenons sur la plage et continuons le chemin vers la côte Est. Démotivée par les vagues, c'est trop fatiguant, je laisse Yassine tenter d'aller voir s'il y a des coraux mais il n'y a pas grand chose.

Poisson papillon

A 16h45, nous sommes de retour à Gili Air. On commence à connaître l'île, on reprend la route principale et retourne machinalement à l'hôtel. Ça doit être compliqué d'habiter sur une île aussi petite. On ressort dîner un curry jaune et les classiques brochettes satay. On a le droit à des frites de patates douces violettes à la place du riz. C'est très bon !

12
juin
12
juin
Publié le 18 juin 2023

Ce matin nous essayons de voir une dernière fois les tortues mais nous renonçons à la vue des vagues. La baignade sera compliqué et les chances de voir une tortue très minces. C'est donc l'heure de dire au revoir à Gili Air, direction la grosse île de Lombok en face.

Pour rejoindre Lombok 2 solution : le bateau à heure fixe à 85 roupies par personne (5,35€) ou le bateau public qui part quand il est plein à moins de 1€. Nous ne sommes pas pressés, nous décidons d'attendre le bateau public. Il mettra un peu moins de une heure à partir, ça va. Ça laisse le temps de déjeuner. Le bateau part quand il y a un minimum de 35 personnes mais nous sommes une cinquantaine dans la petite embarcation. C'est une expérience.

Nous arrivons au port de Bangsal sur la côte Nord Ouest de Lombok, juste en face des îles Gili. Au port nous prenons une voiture partagée direction Kuta Lombok au Sud de l'île. Le trajet est l'occasion de découvrir l'intérieur de l'île. Bien que ce soit à 20km de Bali au pont le plus proche, Lombok n'a rien à voir. Au delà de l'aspect culturel et religieux, les reliefs et la nature différent également. On sent aussi que l'île est un peu moins riche que Bali, elle a l'air moins touristique.

Nous longeons la jungle avec les macaques au bord de la route. Puis nous arrivons dans une grande pleine centrale. Nous traversons des petites villes puis la grande ville de Mataram. 1h45 plus tard nous sommes à notre hôtel à Kuta.

Centre islamique de Mataram

Depuis l'hôtel nous sommes à 15min à pied de la côte. La plage de Kuta n'est pas la meilleure de la zone. Même si elle est jolie, il y a beaucoup de bateaux et elle n'est pas hyper propre. Elle reste propice à une belle balade. Il y a une promenade piéton bétonnée sur une bonne longueur de la plage. Le sable de la plage est très gros, ce sont des petites billes, on n'a pas l'habitude de voir ça.

La zone de Kuta est aussi le paradis des surfeurs. Ils ne surfent pas sur la plage de Kuta, ils préfèrent des plages voisines mais Kuta est leur camp de base. On croise donc pas mal de scooters avec des planches. On profite d'être dans une ville très touristique pour manger des pizzas. Au restaurant on se fait approcher par beaucoup d'enfants qui vendent des bracelets, on finira par craquer et en acheter un à un des enfants après lui avoir fait une petite interrogation. On lui a demandé 5 capitales de 5 pays qu'on a choisi, on lui a dit que s'il avait juste à toutes on lui achetait le bracelet. Il a bien répondu, on a tenu parole.

Kuta lombok
13
juin
13
juin
Publié le 18 juin 2023

Aujourd'hui nous partons découvrir la côte à l'Est de Kuta. En sortant de la ville on passe devant un circuit de motos. Il a ouvert en 2021 et reçu le MotoGP d'Indonésie en 2022.

Ce circuit fait parti du projet Mandalika, un projet touristique à plusieurs Milliards de dollars, en parti financé par des investisseurs du Golfe persique. Le projet comprend la construction de nombreux hôtels pour un total de 2000 chambres (Pullman, Golden Tulip, Marriott, Club Med...), d'un circuit, d'un parc aquatique, parc à thème, golf... On verra si le projet arrive à terme mais si c'est le cas il va malheureusement métamorphoser la côte. Lombok tente de rivaliser avec sa voisine Bali en terme de tourisme. De notre point de vue nous apprécions son calme par rapport à certaines zones de Bali, notamment le centre d'Ubud.

Nous passons sur des routes très larges, désertes et même pas encore cartographiées avant d'arriver à la plage de Tanjung Aan. Sur la plage nous allons directement à droite du côté des falaises. Cette baie est splendide, les falaises vertes et marrons ressortent entre le bleu du ciel et de l'eau. Nous longeons le bord de l'eau sur les plages successives jusqu'à la pointe où les vagues viennent se casser sur les rochers. Il y a aussi des vagues dans la baie, il y a beaucoup de surfeurs.

Tanjung Aan beach

Nous montons à présent sur la grande falaise, nommée Bukit Merese. L'herbe est sèche, c'est aride. On ne s'attendait pas à de tels paysages mais une fois à la pointe nous avons le souffle coupé. La mer s'étend des deux côtés avec des nuances de bleu, de blanc et de vert.

Bukit Merese

Nous nous retournons et le panorama est encore plus incroyable. Il y a un rapace qui plane au dessus de nous. Nous faisons une balade de quelques kilomètres en haut de la colline. Elle est assez vaste et ça nous permet de bien voir les deux versants. On croise 3-4 promeneurs et autant de singes.

La marée est en train de descendre, on découvre la plage d'où l'on vient autrement. Il y a des algues mais aussi des rochers et des piscines naturelles qui se sont creusées à l'intérieur. On redescend donc pour profiter de ces piscines improvisées. Ce n'est pas très profond mais ça permet de s'immerger dans l'eau pour se rafraîchir. Après la baignade on tente de déjeuner mais après n'avoir reçu qu'un seul plat au bout de 40min on se le partage et on repart.

Nous retournons dans la direction de Kuta et nous nous arrêtons à la plage de Bukit Seger. On commence par traverser un long pont en bambou puis on arrive à la plage. Elle est belle mais à marée basse il y a très peu d'eau et beaucoup de rochers. Bien qu'on ne s'y baigne pas nous ne sommes pas déçus. Nous montons sur la colline adjacente où la vue est magnifique. Nous apercevons au loin la colline de Merese où nous étions ce matin, nous sommes de l'autre côté de la baie. Les pêcheurs eux profitent de la marée basse. Il y a deux techniques, ceux qui pêchent avec une canne à pêche et ceux qui utilisent un filet. Pour la seconde technique il faut une deuxième personne qui tourne autour du filet (avec un bâton) pour rabattre les poissons.

Nous trouvons finalement à nager à la plage du Novotel juste à côté. L'arbre dans l'eau lui donne un charme particulier.

Bukit Merese à l'arrière plan

Dernière visite de la journée, nous quittons la plage et pénétrons dans les terres. Nous allons voir un village Sasak. Les Sasaks sont le principal groupe ethnique de Lombok (80%). Il restent quelques villages traditionnels qui maintiennent les coutumes de la la tribu Sasak comme le village de Sade où vivent 150 familles. Le village est très touristique, un quart des maisons ont un petit stand pour vendre des articles mais cela ne nous empêche pas d'en profiter, et de constater que les gens y habitent vraiment. Les maisons sont en bambou (toits en fibre de palmier sur charpente en bambou, murs en bambous tressés). Certaines maisons ont des toits arrondis, ce sont les greniers à riz. Cette forme est le symbole de Lombok.

Après toutes ces visites nous rentrons à Kuta pour dîner.

Grenier à riz
Le grand bâtiment est la mosquée
Sasak village
14
juin
14
juin
Selong Belanak

Côte Ouest de Lombok

Publié le 19 juin 2023

C'est parti pour la visite de la côte Ouest de Kuta Lombok, à l'opposé de là où nous étions hier. Nous fonçons à la plage de Selong Belanek, la plus réputée de la zone. Nous arrivons sur une grande étendue de sable dans une baie. Il y a quelques vagues mais on peut nager. C'est une plage pour les surfeurs débutants car il y a des petites vagues assez régulières. Les surfeurs plus expérimentés préfèrent la plage de Mawi juste derrière. Ils prennent le bateau depuis Selong qui les dépose directement dans les vagues. Le ciel est un peu couvert mais il se dégage au fûr et à mesure de la journée. On est content d'avoir un peu d'ombre.

On prend un peu les vagues jusqu'à ce que la marée baisse et que l'eau ne soit plus assez haute. Ça ne décourage pas les surfeurs qui sont toujours alignés à attendre la vague, mais pour nous c'est le moment d'aller déjeuner. Nous mangeons un repas copieux face à la mer en regardant les vagues. Puis nous profitons des transats du restaurant à l'ombre avant de retourner à l'eau.

A marée basse on voit une bande qui se dessine sur le sable. Ce sont des milliers de crabes qui creusent et sortent le sable en petites billes compactes. Ça grouille de partout, c'est amusant de voir les crabes au travail.

Selong Belanek beach

Nous quittons finalement la plage de Selong Belanek dans l'après midi pour aller découvrir d'autres endroits de la côte. Nous choisissons la plage de Mawun mais arrivés sur place le paysage de carte postale est gâché en s'approchant. Il y a beaucoup de déchets. C'est dommage car la plage est belle mais la mer rapporte des déchets et ils ne sont pas ramassés.

A une extrémité de la plage on trouve un endroit propre car protégé des vagues. Il y a des pêcheurs avec un filet. Ils sont en train de rentrer, la pêche est maigre aujourd'hui.

Mawun beach

Nous repartons direction Kuta. La route est belle, entre les cultures de riz dans les parties plates et les côtes d'où on a une vue plongeante sur la mer. Nous sommes toujours surpris/choqués de voir les enfants conduire des scooters, mais ici c'est courant.

Nous profitons une dernière fois de la piscine de l'hôtel puis le soleil se couche et les chants commencent à résonner à plusieurs endroits de Kuta. C'est l'appel à la prière du Maghreb. Les muezzins font l'appel à la prière puis il y a une pause et ils reprennent le micro pour réciter la prière qui est diffusée dans les haut parleurs (en arabe). C'est différent d'autres pays tels que le Maroc où on entend seulement l'appel à la prière.

15
juin
15
juin
Publié le 19 juin 2023

Après le petit déjeuner nous quittons Kuta pour remonter la côte Ouest de Lombok jusqu'à Senggigi. Nous redécouvrons un peu l'intérieur de l'île. C'est fou de voir qu'en quelques kilomètres on passe de terres arides desséchées à rizières vertes éclatantes. Comme on est le matin, les marchés sont ouverts et il y a beaucoup d'affluence. On se retrouve plusieurs fois bloqués tellement il y a de monde. Sur le bord de la route on voit beaucoup de vendeurs de tabac. l'Indonésie est le 5eme plus gros producteur du monde, plus de 300 000 tonnes par an dont environ 10% produits à Lombok.

Après 1h30 de route le conducteur nous dépose à notre hôtel. Il est tenu par des hindous, on retrouve les décorations et la construction avec plusieurs pavillons qu'on avait vu à Bali. A Senggigi il y a beaucoup de gens qui sont originaires de Bali, de part la proximité du port. Hindous et musulmans cohabitent dans l'harmonie.

Nous récupérons un scooter et partons à la plage pour profiter de la journée. Notre choix se porte sur la plage de Nipah car on a lu qu'elle était recommandée pour le snorkeling.

Yassine a adopté un libellule, elle nous a suivi tout le trajet jusqu'à s'envoler quand nous marchons sur la plage. La plage est très belle, très propre et quasi déserte, il n'y a que des locaux.

A une endroit de la plage il y a un centre pour les tortues. Des gens nous expliquent que c'est un projet financé par l'État et des entreprises, que eux sont bénévoles. Ils surveillent les tortues qui viennent pondre la nuit puis ils récupèrent les oeufs et viennent les mettre dans le sable au niveau de leur bâtiment. Puis après deux mois d'incubation les tortues éclosent. Ils les mettent dans des bassins où ils les laissent grandir 2 mois puis les remettent à la mer. Nous ne savons pas trop quoi en penser, c'est une bonne initiative de chercher à protéger les tortues et également de sensibiliser la population à la préservation. Mais la méthode est discutable, est ce que c'est bon de déplacer les oeufs des deux plages voisines sur cette même plage, est ce que des tortues qui auront passé 2 mois dans un bassin seront plus à même de survivre dans l'océan...? 3 espèces de tortues viennent pondre ici : les vertes, les imbriquées et les olivatres. Nous n'avons jamais vu de tortue olivâtre, peut être un jour. On découvre les bébés olivatres dans le bassin. Une partie des tortues sont éveillées et nagent dans toutes les directions, s'amusant à percuter celles qui dorment.

Tortues vertes
Tortues olivatres
Nipah beach

Après toutes ces tortues, nous partons dans l'eau avec bon espoir d'en voir quelques unes. Nous voyons 2 grosses tortues vertes dans le fond. Il y a aussi d'autres choses intrigantes au fond de l'eau comme un reste de vélo ou calèche ? Il y a un endroit avec des coraux et à côté un projet pour refaire pousser les coraux, visiblement financé par Pertamina. Pertamina c'est la société pétrolière d'État de l'Indonésie. Il n'y a pas de concurrents, par exemple toutes les stations services sont Pertamina et les prix sont toujours les mêmes (10 000roupies/l, environ 0,60€).

Nous déjeunons sur la plage, il n'y a pas vraiment de restaurant mais une dame nous prépare un plat de nouilles. Puis nous repartons dans l'eau pour tenter de voir à nouveau des tortues. Nous sommes encore plus chanceux que le matin, nous en voyons 6 ou 7, toutes des tortues vertes de différentes tailles.

Nous voyons aussi un étrange poissons avec 2 pics. C'est un poisson vache à longues cornes.

Langouste cachée
Long poisson trompette au centre
Poisson vache à longues cornes
Poisson baliste à ventre noir

Nous repartons en fin de journée. Il y a pleins d'enfants qui jouent dans l'eau et nous font coucou. Sur le parking derrière la plage il y a un camion de glace. On reconnaît que c'est ça car il diffuse une musique.

Mont Agung

Nous rentrons à Senggigi. La route est très jolie. Elle longe la côte au milieu des arbres. Parfois la route monte et la vue se dégage sur les plages. Nous allons voir le coucher du soleil à la plage en face de notre hôtel. Malheureusement il se couche dans les nuages mais ça reste joli, ça clôture bien cette longue journée.

Temple hindou
16
juin
16
juin
Publié le 20 juin 2023

C'est déjà notre dernière matinée à Lombok. Nous allons à la plage de Senggigi, pas loin de notre hôtel. Elle n'est pas propre et il n'y a presque plus de plage à marée haute,nous ne restons pas. Les bateaux reviennent de la pêche. Ils sont en train de récupérer les poissons dans les filets et de les ranger sans les emmêler pour repartir le lendemain. La voile est déjà repliée.

Nous avons une belle vue sur la côte, avec notamment le temple hindou Pura Batu Bolong sur une des pointes.

Pura Batu Bolong

Nous allons sur une plage un peu plus loin que des francais de notre hôtel nous avait conseillé la veille. Elle est très jolie, nous avons des cocotiers, du sable noir et une mer propre. Le Verve beach club au bord de l'eau diffuse de la musique, il y a un vrai air de vacances dans cet endroit.

Nous retournons en fin de matinée à Senggigi pour profiter une dernière fois de la piscine de l'hôtel et rassembler nos affaires.

A midi pour prenons le taxi pour aller au port de Bangsal, à 30min de route. Le taxi est en avance par rapport à l'horaire convenu et nous presse un peu car il veut arriver à Bangsal pour l'heure de la prière. On s'adapte et on se dépêche de fermer nos sacs. Sur la route on reste bloqué derrière des bus qui ont du mal à se croiser dans les virages étroits, et plus insolite, derrière un cheval dans un camion. On arrive quand même rapidement.

L'avantage d'arriver un peu plus tôt au port est que ça nous laisse le temps de déjeuner tranquillement. Nous restons classiques et mangeons 2 Nasi Goreng (qui veut dire littéralement riz frit). Souvent il y a un oeuf au plat sur le riz. Les indonésiens ajoutent quelques chips (en général de crevettes) sur presque toutes leurs assiettes, un peu comme on mettrait un morceau de pain en France.

Le bateau a presque 1h de retard, apparemment c'est à cause des vagues. Vu comment la mer est calme à Bangsal on a du mal à imaginer des grosses vagues à quelques dizaines de kilomètres mais peut être. En tout cas quelque soit le motif le bateau est en retard, on l'attend sur la longue jetée couverte.

Nous arrivons à Nusa Penida à l'heure, le bateau à rattraper presque 45min de retard, on n'y croit pas. Peut être que l'horaire annoncé inclus déjà les retards car c'est courant, en tout cas c'est une bonne surprise.

Cependant une surprise moins bonne nous attend, nous n'arrivons pas au port que nous pensions mais à un autre à 8km... C'est donc reparti pour négocier un taxi et les prix sont comme souvent absurdes. On arrive finalement à partager une voiture avec deux françaises qui ont un hôtel sur le chemin. Les transports en commun sont quasi inexistants en Indonésie et il y a tellement de pression de la part des taxis et autres chauffeurs qu'ils ne sont pas prêts de se développer. Pourtant ça serait intéressant pour désengorger un peu les routes de Bali.

Nous arrivons à notre hôtel en fin de journée. Nusa Penida est proche de Bali, c'est une île à majorité Hindou. Nous sommes donc accueillis après quelques marches par le dieu Ganesh devant un mur. C'est classique des maisons hindou pour empêcher les esprits négatifs de rentrer. Comme toujours depuis le début de notre séjour en Indonésie nous sommes très bien reçus. L'hôtel est propre, il y a une piscine, mais surtout la chienne de la propriétaire semble très heureuse de nous voir. Elle réclame des caresses et monte la garde devant notre cottage. On sent que la petite chienne Amel va être notre copine des prochains jours.

Notre hôtel est dans les hauteurs de l'île, à l'intérieur des terres. Nous sommes dans la campagne avec une vue sur les collines verdoyantes. C'est très calme, à la nuit tombée nous entendons seulement des crapauds et les chiens qui aboient par moment.

17
juin
17
juin
Publié le 21 juin 2023

Nous nous réveillons avec un bon petit déjeuner sur la terrasse de notre cottage, à base d'omelette et pancakes à la banane. Puis nous partons à la découverte de la côte de l'île. Nusa Penida est une île avec beaucoup de relief. Une grande partie de sa côte est bordée de falaises avec quelques plages en contrebas, rarement accessibles.

Nous entamons la journée par une petite marche dans la nature jusqu'à Smoky beach. Son nom est un peu trompeur car ce n'est pas une plage. C'est un creux dans la falaise où l'eau vient taper provoquant des gerbes pouvant monter à plus de 10 mètres. La fumée est magnifique, c'est un très beau spectacle. A la fin de chaque vague nous avons un nouvel arc en ciel. Depuis Smoky beach on a vue sur les îles de Nusa Ceningan et Lembogan.

Nusa Ceningan
Smoky beach

Nous reprenons la route pour aller un peu plus loin sur la côte. Cette fois ci nous allons à un endroit plus touristique, on le comprend avant même d'être arrivés quand on se retrouve dans un embouteillage. On gare le scooter et on remonte la longue file de voitures à pied, on avance plus vite qu'elles. Arrivés sur place on ne peut que comprendre pourquoi il y a autant de monde, c'est une curiosité naturelle et les paysages sont grandioses. Nous sommes au dessus de Broken beach, une plage dans un lagon ouvert à l'océan par une cassure dans la falaise. On peut faire le tour du lagon sur un chemin puis en continuant celui-ci nous conduit à une deuxième curiosité : Angel billabong. C'est une piscine naturelle creusée dans la falaise, à marée haute les vagues viennent la remplir, et peut être que lors de grande marées elle se retrouve sous l'eau. Il y a un banc de dauphin qui fait des tours au large des falaises. On les voit disparaître sous l'eau puis réapparaître de temps en temps.

Broken beach & Angel billabong

On arrive facilement à s'éloigner de la foule en suivant le chemin le long de la falaise dans l'autre direction. Personne ne s'y aventure or c'est magnifique. Il y a un projet de route qui a dû être abandonné, c'est un chemin de terre et certains tronçons sont accessibles uniquement à pied, le tracé n'est pas cartographié. Nous passons d'une crique à l'autre en scrutant l'eau car nous sommes dans la zone de Manta Bay, il y aura peut être des raies manta. Il n'y a pas de bateaux, apparemment elles sont plutôt là le matin, et pas tous les jours. Nous n'en verrons pas depuis les falaises. A la place nous verrons pas mal d'oiseaux, de papillons et d'oiseaux qui mangent des chenilles.

Langrayen à ventre blanc
Manta Bay

Nous allons ensuite aux falaises de Kelingking, surnommé le T-Rex. On a un peu de mal à le voir mais ce n'est pas important. La vue est spectaculaire. Le sentier est très compliqué. Nous descendons au début des escaliers puis ceux ci sont remplacés par de hautes marches improvisées dans des rochers, mais la descente en vaut la peine. Nous sommes encerclés par les falaises avec devant nous des vagues de 2-3m de haut. On ne peut pas vraiment se baigner mais c'est très beau.

Les falaises nous permettent d'avoir un coin d'ombre sur la plage. On peut se poser un peu pour récupérer de la descente, observer les vagues et les oiseaux (phaétons) qui tournent autour de la plage pour venir se poser dans les creux des falaises. Quand on voit qu'il y a un peu moins sur le chemin on décide de remonter. Finalement la montée est plus rapide car on passe moins de temps à attendre à des endroits où on ne peut pas se croiser. On est bien essoufflé en arrivés en arrivant en haut.

Phaéton

Nous rentrons à l'hôtel bien fatigués de la journée. Amel nous attendait. Elle joue avec son bébé puis vient se détendre sur le transat, on lui fait de la place.

18
juin
18
juin
Publié le 22 juin 2023

Ce matin nous nous réveillons tranquillement. On a un peu mal aux jambes de la veille. Il y a un oiseau qui fait la taille d'une poule qui se balade dans le jardin. C'est un râle à poitrine blanche, un oiseau assez commun en Asie dans les zones humides apparemment. Il est visible le matin dans des zones découvertes quand il sort pour se nourrir.

Aujourd'hui le programme n'est pas très chargé. L'objectif est de trouver une plage où on peut se baigner. Nous choisissons d'aller à Pandan Bay car plusieurs personnes nous l'ont conseillé. On y accède par un sentier depuis la plage de Crystal bay, plus touristique. Nous voilà donc en route pour Crystal bay. Quand on y arrive il n'y a pas grand monde, mais on choisit de continuer vers Padan bay. Pour y accéder il faut monter sur la colline et redescendre de l'autre côté. Ça réveille les muscles mais la montée n'est pas très longue. Il y a quelques personnes à Padan bay mais c'est calme, on trouve un petit coin d'ombre. Il y a des vagues mais rien à voir avec Kelingking beach hier.

Râle à poitrine blanche
Crystal bay
Pandan beach

Il y a quelques personnes dans l'eau et à un moment donné l'un d'eux lève le bras et crie Help. Le courant l'emporte au large et il n'arrive pas à revenir. Heureusement un indonésien qui a un stand de boissons derrière la plage a une corde. Un touriste se lance avec des palmes dans l'eau pendant que 2 autres entrent dans l'eau et commencent à nager avec la corde. Sur la plage une chaîne s'organise pour tenir la corde. Elle est trop courte, le vendeur indonésien trouve une seconde corde pour les relier ensemble et que les sauveteurs puissent atteindre la personne qui continue à dériver. Finalement il attrape la corde et la chaîne sur la plage se met à le tirer. Les 3 sauveteurs parviennent à rentrer tous seuls à la nage en partant en diagonale et pas face aux vagues. Tout fini bien mais après ça plus personne ne retourne se baigner. On trouve d'autres occupations comme par exemple constater qu'il y a des particules métalliques dans le sable qui viennent s'agencer sur l'aimant de la house de l'appareil photo.

Le sentier qui nous a conduit à Pandan beach continue vers une autre plage. On continue le chemin, il remonte sur la falaise et d'en haut on aperçoit la baie d'où on vient et Crystal bay juste derrière, reconnaissable à son île dans l'eau. Il y a des dauphins qui passent d'une baie à l'autre. On voit aussi l'île de Nusa Ceningan à gauche.

La mer est souvent agitée et il y a du courant autour de Nusa Penida car c'est la rencontre entre l'océan indien qui borde la côte sud de l'Indonésie et la mer de Bali (courant venant de l'océan Pacifique). Le courant va de la mer de Bali vers l'océan Indien en passant principalement par le delta entre Bali et Lombok. Nusa Penida est en plein dedans.

Il n'y a pas vraiment de plage au pied de la falaise, on décide de faire demi tour pour aller à Crystal bay, même s'il y a du monde, la plage semblait abritée des vagues.

Crystal bay

Enfin, à Crystal bay nous sommes protégés des grosses vagues et pouvons rentrer dans l'eau sereinement. Il y a des coraux et beaucoup de poissons, notamment plusieurs espèces de poissons chirurgiens. Ils doivent leur nom à la lame coupante comme un scalpel qu'ils ont à la base de leur queue. En cas de danger ils la redresse pour blesser l'ennemi.

On s'achète deux maïs grillés en rentrant sur la plage car il est 15h et on n'a pas déjeuné. On rentre ensuite à l'hôtel.

Poisson chirurgien à épaulettes oranges
Poisson chirurgien à joues blanches
Saupe
Malacanthe bleu
Poisson chirurgien à balais
Poisson papillon vagabond

Nous ressortons en fin de journée pour aller chez le coiffeur pour Yassine et ensuite dîner vers le port. La route qui descend au port offre une vue plongeante sur le Mont Agung sur l'île de Bali en face. Pendant que Yassine se fait couper les cheveux je reste devant à observer les cochons qui cherchent à percer le grillage. La fermière qui vient les nourrir tente de mettre des taules pour les bloquer. Il y a des nuages bas qui nous empêche de voir le coucher du soleil mais les couleurs sont jolies. On mange dans un petit restaurant puis on trouve une dame qui nous vend des fruits, ce soir c'est ananas. Presque tous les soir on arrive à acheter un ananas, une mangue, des bananes ou parfois un fruit du dragon.

Ce soir on voit très bien les étoiles depuis l'hôtel. C'est compliqué à photographier mais on peut capturer les plus brillantes. On voit bien la croix du sud au dessus du palmier. Il y a une cérémonie au temple hindou à côté de chez nous, les chants percent le silence jusqu'à 22h environ.

19
juin
19
juin
Publié le 23 juin 2023

Aujourd'hui nous sommes stressés. Nous allons essayer d'aller observer les raies Manta mais nous ne sommes pas sûrs d'en voir. Il n'y en a pas tous les jours et pas toute la journée. Nous y allons le matin où il y a plus de chance de les voir. Nous avons trouvé un tour qui part à 8h, pour essayer d'arriver avant qu'il n'y ait trop de bateaux dans Manta Bay. On a 75% de chances d'en voir au moins une. Manta Bay et Manta Point sont les deux points où on peut les observer, Manta Bay en restant à la surface et Manta Point en plongeant.

Les raies manta viennent à Nusa Penida car c'est une station de nettoyage. Des petits poissons viennent nettoyer leur corps, bouche et branchies et retirer les petits parasites.

Quand nous arrivons la mer est un peu agitée. Il y a déjà une dizaine de bateaux mais presque personne dans l'eau. Les guides du bateau nous disent qu'ils en ont vu 2 samedi, 5 dimanche et qu'aujourd'hui les conditions sont un peu moins bonnes.

On s'équipe de nos palmes car c'est notre seule chance pour essayer de suivre une raie et on attend. Après quelques minutes un des guides en repère une, on plonge aussi vite que possible. On la voit mais elle est en train de s'éloigner. Quelques minutes après on en repère une autre. Finalement on arrive à en voir 4. C'est impressionnant de suivre un animal aussi grand. Ces raies sont des raies manta de récif,ce ne sont pas les plus grandes mais elles font déjà 3m-3.5m d'envergure. Elles ont 5 fentes en dessous qui agissent comme des branchies. Sur leur tête elles ont 2 nageoires céphaliques qui guident le flux d'eau vers la bouche quand elles se nourrissent. Dès qu'une raie apparaît c'est un peu la course pour l'observer, celà ne nous pénalise pas car on arrive à nager vite et se retrouver presque les premiers à la suivre. Par contre pour des gens qui ne nagent pas beaucoup l'expérience peut être différente, comme sur la dernière photo où les gens guette son passage sans parvenir à la suivre.

Queue qui peut faire 1m
Nageoires céphaliques repliées pour gagner en aérodynamisme
Nageoires céphaliques dépliées pour se nourrir

Nous remontons sur le bateau après près de 1h avec les mantas, qui nous a semblé durer 10min. Nous sommes sur un petit nuage. On ne pensait pas réussir à en voir autant et à les voir si bien. C'était compliqué de faire des photos avec la vitesse mais on a profité du moment.

Les guides nous servent de l'eau, ça fait passer le goût de l'eau de mer qu'on a bu en tentant de suivre les raies. Une raie peut faire des pointes à 25km/h, clairement à cette vitesse impossible de la suivre.

Le bateau nous dépose ensuite au large de Crystal bay où nous étions hier. Il y a une zone avec pleins d'énormes coraux sur le côté, au pied de la falaise.

Il y a plusieurs poissons qu'on n'a jamais vu:

- des poissons nasiques (ou poisson licorne), rigolos de profil

- un poisson coffre jaune, à ne pas confondre avec un poisson ballon, le poisson coffre a toujours cette forme cubique due à des plaques osseuses sous sa peau

- un poisson ange à demi cercle. Il est très profond mais fait au moins 40cm de long

Nasique
Poisson coffre jaune
Poissons chirurgiens, poisson coffre jaune
Poisson ange à demi cercle

Sur le chemin du retour le bateau s'arrête un peu avant le port et nous dit de descendre, c'est un point où il y a des tortues. On s'exécute car ils ont été bons pour les raies manta mais on n'est pas trop rassurée. L'eau est très claire mais c'est très profond et il y a énormément de courant. On suit les guides qui sont à l'eau avec nous. C'est presque impossible de remonter le courant même avec les palmes, on nage donc dans le sens du courant et on a l'impression de foncer. Nous voyons une tortue verte puis une tortue imbriquée. Yassine s'amuse à faire peur au guide qui plonge pour les repérer et qui ne s'attend pas à se que quelqu'un le suive.

Le bateau nous ramène au port vers 11h30. Celà nous laisse le temps d'aller récupérer nos affaires et de déjeuner avant de prendre le ferry qui quitte Nusa Penida. On retourne dans le restaurant où on a dîné le premier soir. On ne manque pas de prendre leurs smoothies : banane et fruit du dragon, pour 1€. Ça c'est un de nos petits plaisirs en Asie.

Nous arrivons à Sanur, le port d'en face sur l'île de Bali vers 15h. Coïncidence, dans notre bateau il y a un ancien collègue de Yassine avec qui il a travaillé sur un projet. On était déjà dans le même bateau pour aller à Nusa Penida. Ils repartent en France demain mais ce soir ils dorment à Kuta, comme nous. On partage donc un taxi.

Port de Sanur, Bali

Kuta est une ville très animée. Il y a beaucoup de touristes, notamment des Australiens. Les gens viennent faire la fête, surfer, et surtout profiter de la belle plage de 4km de long. Même s'il y a du monde nous ne sommes pas les uns sur les autres, il y a beaucoup d'espace.

La plage donne Ouest, super pour les couchers de soleil. Le ciel est voilé à la fin mais on commence à être habitué, les couleurs sont belles.

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Waterboom Bali

Waterboom

Publié le 23 juin 2023

Depuis le début de notre voyage, nous avons la chance de vivre des expériences diverses et variées. Nous avons pu nager avec des requins baleines, des tortues, nous avons pu escalader des volcans ou bien être plongés dans des cultures très différentes.

Aujourd'hui s'annonce être une journée un peu particulière qui dénote avec ce que nous avons pu faire jusqu'à présent. Nous allons à WaterBoom. C'est le plus grand parc aquatique de toute l'Asie du Sud Est, et c'est surtout un souvenir d'enfance pour Yassine, qui avait pu y aller il y a maintenant bientôt 20 ans avec ses parents.

Nous fonçons dès le matin, après un petit déjeuner copieux pour avoir des forces, à l'entrée du complexe. Arrivés une vingtaine de minutes avant l'ouverture, il y a déjà une trentaine de personnes qui trépignent d'impatience à l'idée de découvrir ce qui se cache derrière le très grand lobby.

Ça y est, les portes s'ouvrent. Après un passage au guichet, on nous remet un bracelet nous permettant de charger de l'argent pour acheter à boire ou à manger, mais également pour louer un casier dans le vestiaire.

Nous avons étudié le plan du parc au préalable pour optimiser nos déplacements et nous assurer de pouvoir profiter au maximum de l'ensemble des attractions. Il y a 12 grand toboggans, dont certains allant à plus de 90km/h.

Nous débutons notre montée d'adrénaline par le fameux Boomerang. Assis sur une double bouée, on fonce contre une paroi qui monte, et on a presque l'impression de basculer dans le vide, avant de redescendre en arrière jusqu'à la piscine.

Nous enchaînons avec la Cuvette, où toujours sur une bouée double, on se retrouve comme pris dans une chasse d'eau, jusqu'à être extirpé par un petit tobbogan.

Au delà des tobbogans, le parc est magnifique. Il semble comme avoir été construit au milieu de la jungle, et les plantes grimpantes semblent presque ne faire qu'unes avec les conduits métalliques et le plastique.

Le parc se remplit progressivement, et nous voyons notamment beaucoup d'enfants tout sourire. Toujours sur des bouées, nous faisons deux toboggans en long tubes, nommés en rappel de serpents, "python et constrictor". Plongés dans le noir, les émotions sont décuplées. Sur la même plateforme on en profite pour descendre les deux toboggans "Vipère", côte à côte.

La zone la plus impressionnante, et d'ailleurs encore vide le matin, nous fait monter d'un niveau en vitesse. Cette fois ci en glissant directement sur le dos, les tobbogans ont la particularité de commencer dans un sas, avec une porte qui se referme, et après un compte à rebours, une trappe qui s'ouvre sous nos pieds nous fait tomber quasiment à la verticale.

La matinée passe très vite, mais nous arrivons à faire l'ensemble des tobbogans au moins une fois.

Il y a une dernière zone avec deux tobbogans proche de l'entrée. Ce sont les derniers qu'on a pas fait. Parmi les deux il s'avère qu'il y a le tobbogan qui sera notre préféré à la fin de la journée (même si c'est difficile de choisir), le climax. On part au dessus d'une trappe et le toboggan fait un looping où on se retrouve à l'envers. La force est de 2.5G.

Nous déjeunons très rapidement sur place pour ne pas perdre trop de temps, et arrivons toujours à ménager nos émotions en alternant sensations fortes, et tobbogans plus tranquilles, souvent à bouées. Il nous est d'ailleurs possible de faire une petite balade sur celles-ci autour du parc dans un canal où les fleurs, les statues et les décorations s'enchaînent. L'attraction s'appelle "Lazy river".

Nous continuons toujours l'après-midi à enchaîner les toboggans, et les kilomètres d'escaliers nécessaires pour monter nous fatiguent un peu (plus de 20 000 pas à la fin de la journée). Mais l'adrénaline est toujours là, surtout sur le plus grand des tobbogans, le SmashDown 2.0. situé à 26m de haut. Malgré la foule, nous n'attendons jamais plus de 10 min sur les plus gros tobbogans, et il y a toujours certaines zones vides où il nous est possible de ne pas attendre du tout.

Après plus de 7 heures dans le parc, nous avons pu faire au moins 40 glissades, et sommes très heureux de cette journée incroyable.

Le parc s'agrandit encore, et cela nous permet presque de nous projeter sur un potentiel retour dans quelques années.

21
juin
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Aéroport de Denpasar

A bientôt Bali

Publié le 26 juin 2023

Nous quittons l'Indonésie aujourd'hui pour l'Australie. Ce n'est qu'un au revoir, nous avons un vol retour dans 3 semaines.

Pas le temps de trop profiter de la matinée, un petit déjeuner, un plouf dans la piscine et c'est l'heure d'aller à l'aéroport. Notre vol décolle normalement à 11h50. Avant même qu'on quitte l'hôtel on voit qu'il est annoncé avec 1h de retard. Tant pis, on part quand même pour être devant la porte d'embarquement à l'horaire initialement prévu. L'aéroport de Bali est plutôt joli et agréable. Il est moderne mais mêle des touches d'architecture traditionnelle. Nous trouvons des chaises longues où patienter avec vue sur la piste en attendant notre vol. Le retard est passé à 1h30.

Derrière la piste on a une belle vue sur l'énorme statue qui se détache de l'horizon. Elle fait 75m de haut sur un piédestal de 46m. Elle représente Vishnu chevauchant Garuda (homme aigle). La statue date de 2018.

C'est avec 2h de retard que nous montons finalement dans l'avion. L'avion décolle et nous permet de survoler une partie des endroits qu'on a visité ces dernières semaines. On vole d'abord au dessus de la pointe Sud de Bali avec vue sur l'immense plage de Kuta. Nous passons ensuite au dessus de Nusa Penida, juste en dessous des deux îles voisines de Nusa Lembogan et Nusa Ceningan. Du ciel les falaises sont tout aussi impressionnantes et la couleur turquoise de l'eau ressort. En arrière plan il y a le Mont Agung, plus haut sommet de Bali. L'avion continue vers l'Est au dessus de Lombok. On voit la plage de Selong Belanek puis la colline de Merese. Cette fois ci c'est le Mont Rinjani à l'arrière plan, plus haut volcan de Lombok. L'avion commence à prendre de la hauteur, on aperçoit l'île de Sumbawa et l'immense mine du Batu Hijau à ciel ouvert. La mine extrait de l'or et du cuivre. Pour 1g d'or ils extraient 8T de roches et minerais.

Pointe Sud de Bali
A gauche Nusa Lembogan et Ceningan
Kelingking
Selong Belanek
Bukit Merese
Mont Rinjani
Batu Hijau

3h plus tard nous apercevons enfin l'Australie. On aperçoit l'état désertique du Territoire du Nord avant que le soleil ne se couche. On atterrit à l'aéroport de Cairns sur la côte Est. On quitte rapidement l'aéroport et on rejoint notre auberge à Cairns. Avec le décalage horaire il est 21h30. On fonce dans le supermarché pour trouver de quoi dîner rapidement avant que tout soit fermé. Ça fait bizarre de retrouver un gros supermarché avec des produits qu'on connait, on a envie de tout acheter. Finalement on achète des raviolis, des légumes et une sauce tomate pour manger vite et aller dormir.

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juin
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Publié le 26 juin 2023

Nous clôturons ces 18 jours en Indonésie le cœur léger car nous savons que nous revenons bientôt. En un peu plus de 2 semaines nous avons vu beaucoup de choses et nous avons eu l'impression de découvrir plusieurs pays : les quatre îles que nous avons visité étaient totalement différentes : paysages, religion, architecture, animaux...

Malgré ses différentes l'Indonésie reste reliée par sa langue, sa cuisine et la gentillesse de ses habitants.


Top 5 de nos endroits favoris

1. Les falaises vertigineuses de Nusa Penida

2. Gil Air, à pied

3. Sidemen, une vallée aux rizières préservées à Bali

4. La randonnée sur la colline de Bukit Merese à Lombok

5. Le grand parc aquatique Waterboom


Nous avons aussi particulièrement apprécié :

- le temple Pura Agung Besakih, au pied du volcan avec une magnifique sur tout le sud de l'île. Ce temple est un bel exemple de l'architecture hindou propre à Bali, nous avons été impressionnés par le nombre de merus (tours à plusieurs niveaux)

- comment ne pas mentionner notre expérience avec les raies Manta. Nous ne pensions pas avoir l'occasion de voir ce type d'animal ailleurs que dans un aquarium. Pouvoir nager avec des raies dans la nature est un moment dont on va se souvenir longtemps


Les principales surprises

- les embouteillages à Bali nous ont choqué dès notre arrivée. Les routes sont étroites, il n'y a quasi pas de transports en commun, les voitures sont à la queue leu leu pendant plusieurs dizaines de kilomètres, avec en plus les scooters qui essaient de se frayer un chemin au milieu. Dès qu'on voulait rallier deux endroits touristiques on savait qu'on était obligé de prendre un taxi (ou Grab, équivalent Uber) et que ça risquait de mettre du temps. En plus il y a plein de zones où les taxis ont le monopole (et mettent tout en oeuvre pour le conserver), pratiquant des prix très chers. A Nusa Penida ils réclamaient 12€ pour même pas 10km.


On a hâte de revenir en Indonésie car on veut découvrir de nouvelles îles. On va par contre réfléchir à deux fois à ce qu'on fait à Bali. On pense par exemple éviter Ubud même si on avait prévu d'y retourner, car il y a vraiment trop de monde.