6
fév

Il aura fallu 9 ans avant que je me décide à revenir à NY, cette ville qui m'a tant marquée lors de ma première visite. C'était en 2007. Avec Fatima, nous avions plusieurs fois évoqué la possibilité d'y venir en couple. Pour elle, ce n'est pas une première aux USA puisque nous avions déjà découvert la Floride ensemble. Mais NY, c'était spécial. Un jour, je me suis dit "pourquoi attendre encore?", et j'ai réservé les billets. Le vol depuis Amsterdam s'est bien déroulé. Bon, nous sommes d'abord passé au premier contrôle aléatoire Fatima et moi ainsi qu'au second.... A l'arrivée, j'ai eu droit à une petite visite imposée aux services d'immigration... une habitude pour moi. Là, je me mets vraiment à douter du côté 'aléatoire ' des contrôles. Après avoir été 'cuisiné' , je peux enfin récupérer mon sac et rejoindre Fatima!

Le choix de l'hôtel n'a pas posé de problème. Pourquoi se prendre la tête à être trop exigeant dans une ville où l'hôtel ne sert qu'à dormir? NY nous attendait, hors de question de s'attarder à l'hôtel! Mon expérience new-yorkaise nous a conduit dans l'Upper West Side, quartier résidentiel situé à l'ouest de Central Park, moins guindé que son petit frère de l'est mais tranquille et safe. Les petits hôtels au bon rapport qualité/prix y pullulent. Le Belnord a donc été notre choix. Un petit hôtel avec un personnel latino sympa et aux chambres minuscules. Il est vrai que le rangement du contenu des valises a été un tantinet laborieux mais bon, les chambres sont propres et bien isolées au niveau sonore: suffisant pour nous.

À côté: un Starbucks et une ligne de métro... tout ce dont on avait besoin. Nous sommes prêts à découvrir la ville qui ne dort jamais.

Le Belnord, notre hôtel 
6
fév

Pour notre première soirée à NY, quoi de plus significatif que de commencer par Times Square, cet immense bloc coincé entre les 39e et 52e rues? Comme c'était une découverte pour Fatima, je tenais à ce qu'elle découvre ce symbole de la démesure new-yorkaise by night, comme ce fut le cas pour moi quelques années auparavant. Et la magie a opérée... On peut critiquer le capitalisme, trouver tous les défauts du monde à l'Oncle Sam, on est vite enivré par cette immensité lumineuse, ce bruit incessant et ce flux discontinu de gens qui défilent. Ne parvenant pas à décrocher le regard des multiples écrans géants, on se surprend à marcher la tête en l'air, quitte à se faire bousculer par des touristes, eux aussi absorbés par ce spectacle lumineux. Entre les multiples enseignes, les marchands ambulants, les personnages Disney et autres Marvel assurant le show, on ne sait plus où donner de la tête. Il y a trop d'informations à traiter, le cerveau et la rétine souffrent.... mais on en redemande. L'envie de consommer n'est pas en reste: tout se vend à Times Square: des hot dogs aux plats élaborés, des porte - clés aux gadgets souvenirs, du maillots des Knicks à la casquette des Giants, des Comics aux ouvrages philosophiques, des tickets de spectacle aux entrées pour séminaires religieux; c'est de la folie. On est vite pris dans l'engrenage de la surconsommation! Au lieu de nous donner la nausée, le tournis provoqué par cette cacophonie nous pousse à désirer en voir encore plus. Fatima en prend plein les mirettes. J'ai réussi mon coup!

Discover Times Square! 

Après la visite de quelques enseignes originales (une boutique dédiée à l'univers M&M's, seriously? ) et d'autres plus classiques, nous terminons par un repas dans un resto /bar mexicain. Une salle immense, à plusieurs étages où la cadence de service est quasiment industrielle. Le monde du "tout, tout de suite", nous sommes en plein dedans. Après avoir englouti nos burritos et fajitas, il était temps pour nous de rentrer à l'hôtel. Six heures de vol plus le jet lag, c'est pas de la tarte!

Petite pause gourmande Mexicaine! 
7
fév
Harlem streets: History witnessess! 

Harlem n'est pas un quartier à proprement parlé. En fait Harlem se compose des secteurs West, East et Central, tous dans l'extrême nord de Manhattan. Une partie du quartier est composée en grande majorité d'Afro- Américains tandis que l'autre, le Spanish Harlem, est presque totalement latino. Si Harlem souffrait d'une image de quartier dangereux à l'époque, ce n'est plus le cas maintenant avec la baisse de la criminalité et la mise en avant d'intérêts touristiques. Pourquoi visiter Harlem un dimanche? C'est simple: qui dit Harlem dit Soul Music et... Gospel! Nous explorons donc le quartier à la recherche d'une église avec un Gospel. Aux détours des Malcolm X Boulevard et de Lenox Avenue, nous croisons essentiellement une population noire. Beaucoup d'hommes sont en costume tandis que les femmes ont sorti leur plus belle robe. C'est le jour du Seigneur! Les Églises et institutions religieuses sont nombreuses. Nous recherchons quelque chose d'accessible aux étrangers mais pas trop touristiques. Certaines Églises font même participer des touristes à la Messe. Cela manque évidemment d'authenticité. Nous tombons sur la Canaan Baptist Church. D'emblée, on nous demande de nous mettre sur le côté et de respecter certaines règles. Les touristes ne faisant pas partie de la Communauté peuvent assister à la messe, mais ne pas interférer. Et pas de photos! Cette formule nous a semblé être un bon compromis. Ceux qui ont vu le film Sister Act ne seront pas dépaysés! Tout est comme dans le film: discours joyeux du pasteur, chants Gospel très rythmé, danses, accueil des nouveaux dans la communauté, certains entrent en 'transe', tout y était.

Dimanche, c'est le jour du Gospel! 

Après cette expérience étonnante, nous avons voulu nous mettre à la mode des habitants de Harlem: c'est l'heure du brunch. Mais ici, c'est à la sauce Soul food! Nous avons donc choisi le Harlem Shake, une institution. Ce dinner est paré d'une deco rétro qui rapelle les années glorieuses de la Soul et fait de cet endroit un must: affiches de concert de Soul, de personnages célèbre de la communauté afro, dédicaces des célébrités passées par là. Les toilettes, avec look rétro, sont à visiter à elles - seules! Au menu: croques, frites un peu molles, moutardes au miel, Dr Pepper et Ginger Ale! On s'est régalé dans ce décors étonnant!

Le Harlem Shake: lieu incontournable pour le brunch à Harlem 


La petite déception vient des quelques boutiques que nous aurions voulu visiter: dimanche, tout est fermé :-) Mais nous avons tout de même profité d'une balade dans le quartier

7
fév
Le gigantisme new-yorkais prend tout son sens  

Qu'est ce que le Rockefeller Center? C'est la démonstration du pouvoir de cette famille. Complexe gigantesque composé de 19 bâtiments: centres commerciaux, bureaux, salles de spectacles, stations d'émissions radio, chaînes de télé. Il y a bien entendu également la célèbre patinoire du Rockfeller Plaza ou le point d'observation du GE building, le fameux 'Top of The Rock'. Et la statue du Titan Atlas portant le monde sur ses épaules témoigne un peu de l'esprit megalo de cette famille milliardaire. On comprend mieux maintenant l'influence de ces personnes sur la ville.

Rockefeller Empire! 


Mais l'incontournable du coin est le Top of the Rock! Encore une fois, notre City Pass s'avère être utile!Le point d'observation se situe dans l'immeuble de la NBC. Le point de vue est disponible depuis le 67e et jusqu'au 70e étage. La vue sur Central Park est superbe. . On peut également voir le nord, le Brooklyn bridge mais aussi, c'est le seul endroit où l'on peut voir l'Empire State Building en faisant jeu égal avec lui! La vue est magnifique. C'est une bonne alternative à l'ESB car moins fréquenté.

On se sent tout petit au sommet du Top of the Rock! 

Sur le retour, la Cathédral Saint Patrick impressionne par son contraste: un édifice néo-gothique dans un quartier moderne et chic!

La cathédrale Saint Patrick contraste avec le reste du quartier 
7
fév

Chinatown et Little Italy sont deux quartiers situés côte à côte. Si le quartier italien a connu son âge d'or lorsque la mafia régnait en maître, il faut bien constater qu'il est maintenant victime de l’expansion de son voisin chinois.Il a suffit de cinq petites minutes pour s’immerger totalement dans l'ambiance chinoise: le bruit de la rue, les cris des commerçants (en cantonnais s'il vous plaît), les étalages 'exotiques', les odeurs (pas toujours agréables), les ventes à la sauvette en pleine rue d’imitations Rolex... Si l'hygiène n'est pas toujours au rendez-vous (le vitrines avec les canards laqués qui pendent ne donnent guère envie...), on est bluffé par l'immersion totale. Nous sommes si près du centre névralgique de NYC mais pourtant si loin. Ici, les codes et les mœurs changent: ce sont les américains qui s'adaptent à ce quartier, pas l'inverse!

Chinatown 

A quelques rues de ce 'Pékin improvisé', c'est le territoire italien. La différence est frappante. Ici,, l'ambiance 'ritale' est plus factice. C'est mignon est coloré mais l'on se rend compte qu'il n'y a pas une réelle activité. Ce petit coin d'Italie est là pour les touristes, pas pour faire vivre une communauté. C'est moins vivant, moins bruyant... Amateurs de vieux films mafieux, vous apprécierez cependant les références au Parrain et autres Affranchis. Nous clôturons cet après-midi par un café et une délicieuse pâtisserie italienne au célèbre Caffé Roma.

Little Italy 

La soirée, nous sommes allés manger au Sobaya, un restaurant Coréen/Japonais de l'East Village. Le jeune chef a le vent en poupe à New-York est assez célèbre à NYC. Au menu: sashimis gastronomiques et "soba" traditionnels. Un délice de finesse et de goût!

Le Soba-Ya à East Villlage, une belle découverte 
8
fév
La statue de la Liberté 

Que serait une visite à NY sans une visite de la "Liberté éclairant le monde", la statue de la liberté pour les intimes? Cette célébrissime oeuvre sculpturale offerte par la France aux USA pour fêter le centenaire de la déclaration d'indépendance, est devenue non - seulement le monument référence du pays mais aussi un symbole de liberté pour le monde entier. C'est en tout cas la volonté d'un État qui se veut le garant unique de la paix mondiale. Dans le contexte actuel, cette pensée est de moins en moins partagée dans le monde. Mais nous ne somme pas là pour polémiquer :-) En cette matinée froide (très! ), nous partons tout d'abord à la rencontre de Zahra et Sofia ne, des amis liégeois de Fatima avec qui nous avions convenu de passer une journée. Moins 'baroudeurs' et débrouillards que nous, ils nous ont laissé le soin d'organiser la journée. Pour ma part, ce fut une agréable rencontre. Après un petit déjeuner express, nous voilà arrivés à Battery Park, un grand espace vert d'où partent les Ferry pour Liberty Island, la demeure de Dame Liberté.

Battery Park, le point de départ pour Liberty Island 

Après une froide traversée, nous voici à hauteur de l'île. Bravant le vent glacial et la fine neige, nous prenons quelques clichés avec la statue en fond. Fraîchement débarqués sur l'île (dans tous les sens su terme!), Sofiane me fait une remarque pertinente: "elle est plus petite que ce que j'imaginais". C'est effectivement le constat que j'avais établi quelques années auparavant. Ce symbole universel serait - il surfait? C'est une grande statue, certes, mais du haut de ses 46m (93 avec le socle), elle n'impressionne guère comparé à une Tour Eiffel qui culmine à plus de 300m. Je savais à quoi m'attendre mais j'ai pu lire une démie déception sur le visage de mes compagnons de voyage. En somme, la Statue de la Liberté, il faut lui rendre visite et prendre une photo pour dire de l'avoir fait... et c'est à peu près tout! Et comme nous sommes dans la patrie du capitalisme, nous avons droit à la boutique souvenir!

Miss Liberty dans toute sa splendeur 

Après la visite de Liberty, direction Ellis Island, étape suivante de cette froide visite matinale. Ellis, c'est l'île par laquelle arrivaient, de 1892 à 1954, les migrants de tous bords qui voulaient atteindre NY et vivre leur rêve américain. Cette île apparaît dans de nombreuses œuvres cinématographiques telles que L'Emigrant (Chaplin), Le Parrain II (Coppola) ou plus récemment dans X-Men ou Hitch.

Le musée de l'immigration est à voir. Sans nous apprendre tant de choses que cela, il permet de nous rappeler que ce 'Nouveau Monde' n'a jamais appartenu aux 'visages pâles'. L'historique migratoire américain est également assez intéressant. Soucieux de rentrer rapidement sur le continent, nous ne nous sommes pas attardés. L'attente du ferry de retour fut une galère. La température avait atteint un niveau à la limite du tolérable! C'est frigorifiés que nous avons regagné l'embarcation. Même imbuvable, le chocolat chaud du ferry a pris une allure salvatrice!

Colonisation, esclavage et immigration... une partie de l'histoire des USA 
8
fév

Après le hot dog d'après Statue de la Liberté, nous débutons notre visite de Manhattan par la pointe sud et le Lower Manhattan. Toujours à 4, me voilà devenu guide touristique! Commençons par le Financial District. Cette zone comprend peu de bâtiments résidentiels et est principalement réservée à l'activité financière. Déjà centre névralgique de l'ancienne 'New Amsterdam', ce quartier bat encore son plein. Entre le flux de touristes et les traders 'costards cravattes', il y a du monde! L'on peut encore trouver des bâtiments de l'époque coloniale au milieu des buildings comme la Trinity Church ou la Saint Paul Chapel.

Après avoir laissé derrière nous l'aigle de Battery Park, nous voici face au 'Charging Bull', le taureau de Wall Street. On ne plaisante pas avec les symboles ici! La légende voudrait que caresser les testicules de la bête apportera chance et fortune. Sofiane s'y est risqué....

Il parait que ça porte bonheur 

Nous voici à Wall Street, rue plus petite que les grands boulevards new-yorkais qui abrite fameuse Bourse de NY, haut lieu de la finance dont les tendances dessinent l'économie mondiale! Mais l'édifice le plus impressionnant est le Federal Hall et sa statue de George Washington. L'on se doute que cette rue est l'une des mieux protégées du pays!

Wall Street 

L'origine de cette mythique rue est assez intéressante. Si Wall Street signifie en anglais 'rue du mur', il s'agit en fait du détournement du nom original. En effet, à l'époque coloniale néerlandaise, la rue fut baptisée De Waal Straat, littéralement 'la rue des Wallons', en hommage aux francophones belges dont la grande communauté contribua fortement à la création de la 'Nouvelle Amsterdam'.

Étape suivante: le One World Trade Center. Lors de ma dernière visite, il y avait un trou béant: la cicatrice du 11 septembre. Maintenant, au delà de la nouvelle tour, c'est un mausolée à ciel ouvert qui se dresse sur cette immense place: un carré géant noir où sont inscrits les noms des victimes des attentats et en son centre, une chute d'eau. La volonté manifeste d'en mettre plein la vue. A côté, un arbre encerclé: le seul, paraît - il à être resté debout après l'effondrement des tours. Un silence religieux règne sur l'endroit. Comme si personne ne voulait froisser cette (fausse?) pudeur américaine. Tout est calme, silencieux et propre. Et les employés qui tournent autour de cette place, arborant un air grave, nous rappellent que nous ne sommes pas sur une place qui doit être animée. La culture de la mémoire 'made in USA'. Pour toutes ces raisons, nous avons évité la visite du mémorial. Nous ne sommes définitivement pas fans de cette manie de vouloir nous arracher des larmes à tout prix!

Le One World Trade Center et son Memorial 

La visite du Lower Manhattan se conclue pas une petite visite du Century 21, immense magasin, au style désordonné, mais où l'on peut réellement faire de bonnes affaires sur les fringues.

Le Century 21 

La suite de notre périple nous conduit vers une séance shopping à Soho. Boutiques de luxe, originales, de créateurs, de déstockage, on trouve tout à Soho! Pour Sofiane et moi, c'était l'occasion de se fournir en Levi's 501 à... 45 dollars!Petit coup de coeur pour le Yellow Rat Bastard!

Notre journée chargée s'est clôturée par un petit tour dans le Greenwich Village, un quartier que j'affectionne particulièrement. L'animation est toujours présente dans les petites rues à proximité de la NYCU. Des Comedy clubs partout, des restaurants de divers origines... Notre choix se porte finalement sur un petit restaurant italien. Nous n'avons pas été déçu!

Greenwich Village 
9
fév

La matinée commence par un petit saut à Union Square et le Barnes and Nobles, la librairie géante.

Union Square 

Chelsea, situé en front d'Hudson est un de ces quartiers qui se démarque des autres, au même titre qu'un Greenwich. Aux alentours des principales 14st et 23rd, l'on trouve plusieurs rues secondaires, beaucoup moins larges que ce qu'on a l'habitude de voir ici. Les maisons possèdent des façades étroites et la brique rouge domine. Cela donne un cachet particulier à ces habitations. Perchées à quelques mètres du sol, les portes d'entrée sont accessibles par un petit escalier. Au XXe siècle, ce quartier à majorité irlandaise, était celui des dockers qui dechargaient les cargaisons sur les quais de l'Hudson. L'authenticité des nombreux entrepôts a été préservée avec des restaurations modernes donnant une touche industrialo-contemporaine à tous ces bâtiments.

Un quartier industriel remis au goût du jour 

Le Chelsea Market, véritable ancienne usine complètement restaurée à la mode art-co, ou le célèbre Cedar Lake Ballet en sont la preuve. Le coin de Meatpacking District, ancien marché aux viandes, reflète bien cet aspect. Chelsea est donc aussi le quartier de l'art contemporain. D'ailleurs, au détour des rues, on trouve beaucoup de galeries.

Notre escale lunch nous conduit d'ailleurs au Chelsea Market, endroit que j'ai particulièrement affectionné. En plus d'être un véritable plaisir visuel au niveau architectural et décoratif, cet endroit regorge de petits espace où l'on commande à manger à un comptoir et où l'on tente de se trouver une place. Ici, on est à la bonne franquette, mais c'est savamment étudié! La variété des cuisines est impressionnante. L'on trouve ici autant des routards que des bobos ou des étudiants de la NYU. Pour nous, c'était fusion food Mexicain/Japonais: une expérience!

L'expérience du Chelsea Market 

Notre chemin nous mène ensuite au Flatiron District avec le fameux Flatiron Building, cet édifice en forme de 'fer à repasser géant'. En revenant vers l'Hudson, nous entrons dans un 'entrepôt commercial', un hangar dans le plus pur style Chelsea, où sont installées plusieurs échoppes: artisanat art-co, peintures, broderies originales, etc.

 La forme est originale

Enfin, nous accédons à la High Line, cet ancienne voie ferrée (XIXe) suspendue, laissée à l'abandon puis restaurée et classé comme 'parc linéaire urbain'. Une promenade agréable qui, sur le parcours entier s'étend sur plusieurs blocs. On y découvre les rues de Chelsea et du West Side avec un peu de hauteur. On peut également contempler plusieurs oeuvres de Street Art comme des tags ou des graffitis 3D.

L'agréable promenade de la High Line 
9
fév

L'un de mes plus beaux souvenirs new-yorkais en 2007 fut, sans aucun doute, un match NBA au Madison Square Garden. Marié à une ancienne joueuse de basket, il me semblait logique de remettre le couvert. C'est donc dans la même salle mythique, qui a accueilli aussi bien Sinatra et les Stones que Muhammad Ali ou Hulk Hogan, que nous allons assister au duel Knicks vs. Wizards. Fan de basket ou pas, ce show à l'américaine ne laisse personne indifférent. Au delà du 'game' en lui - même, c'est tout le spectacle autour qui est la marque de fabrique US: pom - pom girls, breakers, Kiss cam, lancer de t shirt (merci Fatima :-) ) apparitions de stars (Ciara, Russel Wilson, La La Anthony entre autres), tout est fait pour 'chauffer' le pulic. Après un petit passage à la boutique des Knicks, nous voilà équipés: casquette et 'fan finger'. Ça y est, immersion totale, nous sommes des vrais fans des Knicks! Comme pour tout à NY, on se prend vite au jeu et on se surprend même à participer aux 'defense' entonnés par le public. Un régal! Sans aucun doute l'un des plus beau souvenirs de notre séjour dans la Big Apple!

9
fév

Après une soirée NBA réussie, nous rejoignions nos amis Liégeois Zahra et Sofiane. Et pourquoi pas se rendre au sommet de l'Empire State Building, le plus célèbre des points de vue new-yorkais.Après avoir gravi le Top of the Rock, nous voulions profiter de la vue by night.Et quelle vue! A couper le souffle! Les photos parlent d'elles-même...

Le soir, c'est autre chose! 
10
fév

La matinée fut consacrée à la visite du National Museum of Natural History. Le grand enfant que je suis gardera un souvenir mémorable de la section 'Dinosaures'. Le musée étant immense, il fallait faire des choix. Pour nous ce sera Dinosaures, civilisations précolombiennes, africaines, égyptiennes et naissance de l'Islam.

Le National Museum if Natural History 

Après la visite, nous choisissons rejoindre la 5th par Central Park.L'occasion pour nous de se perdre dans le poumon vert de New-York. Central Park est un immense parc au cœur de Manhattan. Le parc, qui s’étend de la 59th à la 110th Street (de la Fifth à la 8th Avenue), a été aménagé, mais vous y trouverez toujours des parties de nature sauvage. Central Park accueille plus de 35 millions de visiteurs par an. Le parc offre une grande diversité de sites touristiques et d’activités. Été ou hiver, on ne s’y ennuie jamais !

En 1980 John Lennon des Beatles fut tué devant son appartement (le Dakota Building), près de Central Park. Strawberry Fields, un monument à la mémoire de John Lennon et symbole de paix, a été inauguré à l’endroit qu’il fréquentait souvent à Central Park. Tous les jours, les fans de John Lennon y déposent des fleurs, des poèmes et des bougies pour lui rendre hommage.

Hommage à John Lennon

Imagine there's no heaven It's easy if you try No hell below us Above us only sky Imagine all the people Living for today... Imagine there's no countries It isn't hard to do Nothing to kill or die for And no religion too Imagine all the people Living life in peace...


Pour terminer la journée, ce sera un Booba Gump!

Booba Gump 
10
fév

Broadway, c'est mythique! Tous ces acteurs qui passent sur les planches, jeunes ou moins jeunes, confirmés au théâtre ou cherchant un tremplin vers le cinéma, s'estiment chanceux de pouvoir se produire à Broadway. Broadway est en fait un grand axe de New-York, mais lorsque l'on évoque ce nom, l'on fait surtout référence à la scène new-yorkaise. Les spectacles les moins connus seront éloignés de ce centre névralgique, les 'Off Broadway'. Plus on se rapproche de 'Theatre District' de l'Avenue de Broadway, plus on a de chance de tomber sur une super-production. Fatima tenait particulièrement à assister à une représentation. C''est donc elle quoi choisira Les Misérables, la comédie musicale la plus jouée à NYC. Direction l'Imperial Theatre!Même sans être un amateur de comédies musicales, ce show est une expérience étonnante!

11
fév
Le début du Brooklyn Bridge 

NYC, ce n'est pas que Manhattan. C'est en réalité la réunion de 5 boroughs: l'archi-connue Manhattan, l'immense Queens, le redouté Bronx, la rurale Staten Island et la branchée Brooklyn. Après être passé par le Queens à partir de l'aéroport et exploré Manhattan, notre itinéraire nous conduit vers Brooklyn, L'arrondissement de Brooklyn occupe l'extrémité ouest de Long Island et est voisin de celui du Queens. Sa côte nord est définie par la East River, qui la sépare de Manhattan. Brooklyn y est relié depuis 1883 par le pont de Brooklyn, qui est le plus ancien pont suspendu des États-Unis. Nous décidons donc de traverser le pont de Brooklyn à pieds. Mythique également...

Arrivé sur place, il fallait faire un choix par manque de temps. Et c'est pour l'exploration deWilliamsburg que nous avons opté.Le quartier est très multi-ethnique, et attire de nombreux artistes ainsi que d'anciens habitants de l'île moyenne de Manhattan ; aussi y retrouve-t-on plusieurs représentants du mouvement hipster. Malgré le froid et donc le peu de monde dans les rues, il se dégage ici une ambiance particulière. On est loin du bling bling et du gigantisme de Manhattan. Ce quartier est paisible, tranquille. Même si la période ne prête pas aux tenues décontractées, les vitrines de magasins de vêtements témoignent de l'attachement de ce quartier au mouvement hipster: chemises à carreaux, jeans skinny, etc.Après un peu de shopping, nous décidons de manger sur place. Les petits restaurants pullulent ici, mais dans une ambiance plus intime, avec les murs en briques rouge.Ne parlons même pas des nombreuses œuvres de street art, qui donnent au quartier sa note colorée.A la base, nous avions prévu de passer la journée complète à Williamsburg pour retraverser le Brooklyn Bridge, dans le sens inverse, de nuit, afin de profiter de la fameuse skyline. Malheureusement, le froid persistant a eu raison de nous. Et c'est en taxi que nous regagnions Manhattan!

Williamsburg, ses hipsters et son street art! 

Special: A Foodista in NYC

Les clichés US nous mettent en tête des hamburgers dès que l'on aborde le sujet de la nourriture new-yorkaise (et américaine en général). S'il est vrai que les fast food sont légions dans la grande pomme, NY met à disposition de ses habitants toutes les cuisines du monde.Des frites trop grasses aux menus gastronomiques de grands chefs étoilés, des food trucs paki aux traditionnels hot-dogs, il y en aura pour tous les goûts et tous les budgets. De la fusion food avant-gardiste aux US meals, tout est là pour nous faire saliver!

La diversité gastronomique new-yorkaise!