La cathédrale St Paul
C'est fou de se dire que je viens à Londres depuis 15 ans, de manière plus que récurrente, et que je n'ai jamais mis les pieds à St Paul. Et bien... Cela valait la peine. Quel lieu. A la fois gigantesque et à face humaine. A la fois sur-décoré et sobre. Très bizarre. Très lumineux. Très humain. En plein milieu de la visite, un office commence. Au milieu de tout. Mais tout le monde respecte.
Je ne ressent en rien la gêne qui m'habite en général quand je rentre dans une église ou une mosquée. Est-ce le côté anglican? Je ne sais... Quoi qu'il en soit, super content de cette visite.
London Museum
Je me rends au London Museum - qui est à quelques centaines de mètres de St Paul - pour y voir la flamme olympique de 2012 qui y est entreposée. Evidemment, une fois sur place, je refais le tour complet de musée que j'ai déjà visité plusieurs fois.
Le Londres romain. La ville du moyen-âge. La grande peste. L'incendie de 1666. Une ville qui grandit. La période victorienne. C'est fou de se balader dans ces rues refaites. Ou d'examiner ce qu'était alors la trousse d'un chirurgien. Autant se suicider que de se faire opérer par lui quand on voit les outils...
Le XXème siècle. Magnifiques vidéos de la seconde guerre mondiale. De la pauvreté.
Et puis cette fameuses sculpture mobile qui a créé la flamme olympique de 2012. Impressionnant.
Mais je ne faisait que passer! Je veux aller voir le nouveau Tate Modern.
Tate Modern
Il suffit de traverser la Tamise et je me retrouve dans ce que l'art fait de plus moderne et de moi un ringard. En fait, moi j'adore le Tate, car plein de choses m'émeuvent mais aussi plein de choses me font rire. Surtout une partie des gens qui affirment des tas d'analyses, doctrinalement, presque scientifiquement. Alors que leur voisin affirme juste le contraire.
Cette fois j'y vais surtout, avouons-le pour l'architecture du lieu (comme au Louvre - shame on me) car 25.000m² viennent d'être ouverts dans un nouveau bâtiment construit à côté du premier par les mêmes architectes que ceux qui avaient transformé la centrale électrique désaffectée en musée.
Mais quand on rentre on Tate, d'abord on voit ce qui est installé dans le grand hall.
Mais en route vers le nouveau bâtiment...
En bas, très impressionnant: les tanks. D'anciens réservoirs de mazout qui sont transformés en lieux destinés à accueillir des performances. Plus qu'impressionné. Me glisse (du moins le bout de ma tête et parce que la porte est entrouverte) dans une des salles où cela répète. Projections, danseurs, ... Prometteur.
En route pour le 10ème pour admirer la plus belle œuvre du coin: Londres.
Bizarre aussi ces appartements moderne dans le building adjacent où l'on voit dans leur salon depuis le musée. On se croirait en Hollande.
Je redescends pour voir les nouvelles acquisitions de ce lieu. Après un Earl Grey bouillant et un selfee. Au Tate il faut être moderne. En route donc pour les selfees. J'avoue, j'en suis surpris moi-même. Ca se verrait?
Il y a une exposition très impressionnante sur la ville avec la manière dont des artistes et des architectes tentent de modifier la vie en ville. Avec des vidéos magnifiques de témoignages concernant: une ville en Inde où la modernité copiée est totalement inadaptée à la réalité de la vie locale, Beyrouth où l'on nous montre comment un monument très artistique conçu avant la guerre civile a été transformé en lieu d'observation pendant la guerre et perdu tout sens (et abandonné) depuis, ...
On retrouve aussi de nombreuses œuvres qui tentent de sensibiliser avec les problématiques des villes modernes. Et leur fragilité.
Une seconde expo m'a intéressé. En gros et simplifié, elle met en évidence la réutilisation d'autres œuvres ou images connues. C'est très étonnant quand on rentre dans la salle car on est interpellé. Du moins moi. Et on se renseigne pour comprendre... Top
Bon. On s'en va. Je ne suis pas venu pour voir des expos. En route vers mon bureau. Mon bureau? Sur le Southbank, c'est e National Theatre.
Il y a pire. Avouons. Le problème, c'est qu'il y a une magnifique librairie. Six restaurants. Et des prises pour recharger GSM et tablettes. ET surtout qu'on est au National Theatre. Après un Capuccino et un sandwiche végétarien (je me suis trompé, j'ai cru que c'était du thon), en route vers le spectacle du soir. Il faut retraverser la Tamise en passant par le marché de Noël, après s'être incliné devant Laurence Olivier.
Il y a maintenant des igloo-restaurant le long de la Tamise. Fallait y penser.
On ne traine pas. En route pour le premier spectacle au Prince Edward Theatre, Aladdin.