De retour à Londres pour 4 petits jours...
Janvier 2018
4 jours
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Ca commence très fort... J'ai oublié mon chargeur de tablette au Public. Il me faut donc commencer par un petit détour à 7h du mat par la rue Braemt!!! Quand on n'a pas de cerveau, il faut un réveil.

Et puis, après ce gag, l'Eurostar, version "peuple". Pour une fois, je ne fais pas mon petit bourge en voyageant en Premium. Alain est du trajet! Mais au retour, j'ai gagné. Je suis un vrai démocrate.

Après un passage à la maison, le Copthorne Tara Hotel, en route vers le centre de Londres. Et comme cette fois, on est avec Damien, il faut manger. C'est fou d'être si mince et svelte et d'être un estomac sur pied. Et je vais faire, grâce à lui une belle découverte: le Champagne + fromage. Comme son nom l'indique, on y mange du fromage en buvant du Champagne. Le Camembert chaud Chorizo agrémenté de bulles... Quel bonheur. Et en plus, le personnel parle français. J'ai enfin trouvé un havre de paix à Londres où me réfugier quand j'ai mon trop plein de langue de Shakespeare. En plus, un refuge où l'on y mage si bien, que demander de plus?

Petit retour en arrière... Pour se rendre au resto, on commence par une petite ballade en bord de Tamise dans les Victoria Embankment Gardens. Il fait super beau...

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C'est toujours très agréable d'aller au Playhouse Theatre, ce petit théâtre (enfin 786 places tout de même) avec cette magnifique architecture de théâtre français. J'y ai de magnifiques souvenirs comme La Cage aux Folles ou Femmes au bord de la crise de nerf, pour n'en citer que deux.

Le scénario de cette pièce est signé de David Mammet, à qui l'on doit entre autres les superbes A Life in the Theatre (Une vie de théâtre) et Oleanna. . L'histoire est très simple: un cadre supérieur d'une importante société immobilière vient annoncer aux vendeurs une importante restructuration d'effectifs. Les meilleurs resteront, les autres seront purement et simplement mis à la porte. Il s'ensuit manipulation et guerre à outrance parmi les vendeurs qui veulent tous conserver leur place. La liste d'acheteurs potentiels ainsi que des contrats de vente sont dérobés pendant la nuit.

La première partie est dense, rapide. On assiste à trois confrontations intégrant des vendeurs en pleine action, en plein marchandage, voire en pleine magouille. Leur emploi en dépend. C'est du théâtre américain. Dense. Vrai. Pas ampoulé. Aucun enrobage. Ca sent la transpiration. Ca pue la peur. En fin de première partie, une demi heure à peine, quand les lumières de la salle se rallument, on se demande où l'on est. Aucune trame. Ou peu. On nous as mis de force, un peu comme des voyeurs, dans des situations de crises.

La deuxième partie nous plonge dans un univers tout différent. Celui des bureaux de la société immobilière cambriolée. Un inspecteur est là et enquête. Ou tente d'enquêter. Mais les magouilles continuent. Et on voit que les vendeurs ont l'habitude de s'entraider pour blouser le client.

La pièce est âpre. Quand la lumière finale s'éteint, pas un souffle. Mais pas un applaudissement non plus. C'est un peu comme si l'on attendait une morale, ne explication. Et bien, non, c'est du théâtre américain. Presque du reportage. On nous montre, et on nous dit: "Maintenant que tu sais, démerdes-toi."

Alors bien sûr, quand la lumière revient et que les comédiens sont main dans la main les applaudissements éclatent. Spectacle très fort, dont on se souviendras du texte, bien sûr mais aussi de l'interprétation magistrale. De Christian Slater, tout d'abord. Mais aussi de Robert Glenister, une vraie découverte.

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Sortant du Playhouse theatre, on décide d'une petite ballade dans Soho. Et quand on passe du Playhouse à Soho, on passe par ...? Trafalgar Square. Dans tout Londres pendant ces trois jours, on peut assister au Festival Lumières London, un ensemble d'œuvre lumineuses. La première croisée se trouve justement à Trafalgar Square en fin de montage.

Autre épisode au même endroit. J'entends quelqu'un qui chante avec une voix magique. Je m'arrête. Je passe de l'entente à l'écoute. Je suis fasciné. Un jeune gars, avec une voix magique. Et bien, je lui achète son CD à 5£. Et vous savez quoi? Alain et Damien sont morts de rire. Ils se moquent de moi. Je m'en fout... Je suis au-dessus de tout cela.

Et quand on quitte Trafalgar Square pour Soho, on passe par où? Leicester Square. Bien! Et en haut à gauche de Leicester Square, on trouve? Le magasin Lego. Damien fait un petit achat. Pas cher, c'est Lego. Le sac est plus grand que moi!?!

Nous voici reparti vers Soho. On se ballade. Il fait super beau dans ce Londres qui tombe dans la nuit. Après une petite heure, on s'arrête en terrasse, au Dean Street Townhouse.

Il y a deux degrés mais un petit chauffage. Magique. Et puis le grand chauffage ne va pas tarder à s'allumer. On commence par sentir une odeur de barbecue qui met en appétit. Puis, on voit un peu de fumée. Mois j'en vois plein, mais c'est parce que je confonds la fumée et les nuages. La nuit est tombée et j'ai une âme romantique. Et puis des lucioles. Enfin une sirène et trois grand camions de pompiers. Avec grande &échelle et tout. Et nous on est toujours en terrasse à boire notre apéro.

Et bien, le toit de notre resto est en feu... On évacue - dans le calme total - la terrasse, et on en ressort sains et saufs. Dans cinq ans je pourrai en faire un récit vraiment exagéré, mais pour le moment, on n'a pas risqué vraiment nos vies. Mais quand-même. En route vers la destination suivante. Et comme Damien est avec nous, il faut manger. En route vers un restaurant coréen.

Nous voici au Olle Korean Barbecue. Une vraie découverte. Une de plus. On est les seuls non asiatiques dans le restaurant. Les serveuses interviennent en permanence pour surveiller notre barbecue un centre de table. C'est super bon. En plus asiatique. Tout ce que j'aime.

Et à la sortie, une autre œuvre du Lumières London.

En route vers Jaimie, version 2. Je suis plus qu'impatient vu ce que j'avais ressenti à la première vision.

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C'est toujours agréable de revoir un spectacle que l'on a adoré. On y redécouvre des tas de petites choses. Bien sûr, l'anglais passe mieux à la seconde écoute, mais ce n'est as la seule différence. Comme on connaît l'issue des personnages en fin de spectacles, on autrement attentifs quand les nœuds se nouent, quand certains personnages font des erreurs qui vont les faire se rapprocher des gouffres.

Mais c'est aussi très différent de revoir un spectacle que l'on a vu seul et d'y assister avec d'autres personnes, qui plus est entre autres son meilleur ami. Va-t-il être touché comme moi? Ne lui ai-je pas trop dit que c'était génial. Ne va-t-il pas être déçu?

Le spectacle est toujours aussi génial, avec ces tous jeunes artistes - l'ensemble doit avoir moins de 20 ans de moyenne d'âge. Seul bémol, l'understudy du rôle de la mère qi même s elle joue très bien, n'arrive pas à mettre l'émotion suffisante dans ses deux chansons, surtout It's my boy. Mais bon, ce n'est pas un drame. Cela donnera une raison de revenir une troisième fois, non?

Allez, au dodo... Arès un ou deux Mojito's....

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Le vendredi c'est le jour du poisson. Mais pire... C'est le seul jour de la semaine où il n'y a pas de vraie matinée dans les théâtres londoniens. Alors que faire? Et bien pourquoi pas une petite expo au Barbican? Le Barbican est déjà un voyage à lui tout seul. J'adore ce lieu créé à la fin des années '70 situé au sein de ce magnifique piétonnier bien conçu - que les responsables bruxellois prennent un ticket d'Eurostar. Et en plus le Barbican est la mixité érigée en système: bibliothèque, 5 cinémas, 3 salles de spectacles, ...

Cette expo permet de découvrir comment ce tout jeune artiste a éclos dans le New-York de la fin des années 70, une ville alors au bord de la faillite financière, où la criminalité a doublé en dix ans et le nombre de viols a triplé. Downtown est un chaos de rues mal entretenues, de boîtes underground, d’écrivains déjantés et de poseurs chics, un monde de funk et de punk music, habité par Grace Jones, Sid Vicious, Lou Reed, Klaus Nomi ou Andy Warhol. C'est le vivier d’où a émergé Jean-Michel Basquiat, après avoir quitté le domicile familial en 1977, à l’âge de 17 ans.

Lui et son ami Al Diaz et commencent par tagguer les murs, portes et ascenseurs avec la première marque de fabrique de Basquiat : SAMO©, comme Same Old Shit.

Etape 2, avec Jennifer Stein, il assemble, à partir de coupures de journaux ou de publicité, mégots de cigarettes et autres matériaux, des collages en format carte postale, qu’il vend $1 aux visiteurs qui font la queue devant le MoMA. On suit la vie de ce jeune artiste, étape par étape, presque mois après mois. Moi, qui ne le connaissais pas, au fur et à mesure que j'avance de salle en salle, et il y en a une dizaine en tout, je m'interroge sur son trajet. Très étonnement, comme à chaque changement de salle on n'avance que d'une année, on ressent vite qu'en salle 1à on ne sera pas en 2018 et que s'il n'y a pas de salle 11, c'est que... Je découvre plus un homme qu'une œuvre. Une étoile filante.

Etonnant sa rencontre avec Andy Warhol qui lui achète une carte postale à 1$ avant de flacher sur lui et de le prendre sur son aile. Je m'arrête pendant dix minutes face à une télé et écoute au casque une discussion entre Basquiat et Warhol. Magique discussion entre un vrai adolescent dont on commence à reconnaître les talents et le monstre sacré. Très étonnement, toute l'interview se fait face caméra avec Warhol qui a son bras protecteur sur l'épaule de Basquiat. Qui a lu Freud?

Et il n'y a pas de salle 11 parce que, très affecté par la mort d'Andy Warhol le 22 février 1987, Basquiat s'enferme dans une vie recluse et produit peu. En 1988, après une année et demie d'absence, il expose à nouveau. Malgré le succès de son exposition, il se rend à nouveau à Hawaï au mois de juillet, afin de se défaire de sa toxicomanie. Il rentre à New York le 2 août et déclare être guéri de son addiction. Dix jours plus tard, Jean-Michel Basquiat est retrouvé mort dans son appartement de Great Jones Street d'une overdose d'héroïne et de cocaïne.

Très belle découverte...

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Et pourquoi ne pas se faire plaisir, tout simplement. Enfin, même doublement. Voulant voir Londres de haut depuis des années, nous décidons d'aller à la fameuse tour The Shard. Cela me rassure car, moi qui ai le vertige quand je monte sur ne chaise, j'ai vraiment peur du London Eye où je risque de me coucher par terre en attendant que ça passe. J'ai l'impression que dans un bâtiment cela risque d'être moins grave. Je me souviens toujours de mon show au second étage de la Tour Eiffel.

Et pourquoi ne pas allier cette vision avec un restaurant. Monter en haut de la tour, c'est 36£... Manger un repas gastro au 38ème étage, c'est 55£, champagne compris. Même si je suis intérieurement dubitatif, on se lance. Et je ne vais pas le regretter.

L'ascension des 38 étages se fait en quelques secondes. Impressionnant. Et dès la sortie de l'ascenseur, c'est la confrontation avec Londres vu de haut. C'est plus magique qu'un spectacle de Jack Coopper. On recherche du regard tous les lieux qu'on connaît, qu'on aime, qu'on fréquente. les bus à deux étages sont comme des jouets à nos pieds dans un ruisselet d'eau qu'est la Tamise. Et le repas, vraiment au top. Et bien, tout dubitatif que j'étais, à refaire. Vraiment.

Alors, bien sûr, comme rien ne se passe normalement à nos départs de nos lieux de restauration, il va encore se passer quelque chose. Pas un incendie comme hier... Mais le sac d'Alain déposé au vestiaire - avec son ordi, le carnet de notes de Sunset Boulevard, ... - a disparu !!! Le personnel cherche, dans le vestiaire 1? Dans le vestiaire 2. Rerecherche. Va chercher le manager. Rien. Ils décident de décrypter les caméras de surveillance. Cela dure un quart d'heure. Et ... le sac réapparait. C'est presque du Jack Cooper, non? Enfin, nous on redescend. Cela devrait faire deux heures que nous devrions être occupés à travailler au bureau, au National Theatre.

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On décide de passer du The Shard au National Theatre à pieds, en suivant la légendaire Queen's walk, la ballade à pied le long de la Tamise.

On passe par la Southwark Cathedral, Borrough Market, par le Golden Hinde, le célèbre galion à voiles de Sir Francis Drake, le Shakespeare Globe, le Tate Modern et St Paul en face, le Founder's Arms, la tour OXO, le Gabriel's Warf, ... Des tas de lieux vus et revus mais qu'il fait bon de croiser encore et encore.

Dans la dernière ligne droite avant d'arriver au National, on croise une des installations de Lumière London 2018. Simplement beau. Que demander d'autre?

Et nous voici au bureau...

On voit qui est studieux!!! Mais le bureau va bientôt se transformer en théâtre. Après un petit stress tout de même. En effet, on me dit - et j'ai confiance - que Pinocchio, notre spectacle du soir, se joue à l'Olivier Theatre. Mais moi, toujours très attentif au monde qui nous entoure en allant faire pipi, je vois que c'est Amadeus dans l'Olivier Theatre. Nous sommes nous trompé de semaine, de jour ? Et bien non... Pinocchio se joue dans le Lyttelton Theatre. Sauvés !!!

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Avouons qu'un spectacle autour du mythe de Pinocchio amené à la scène par le metteur en scène de Harry Potter and the Cursed Child et l'auteur de Matilda the Musical, cela met en appétit. En plus on va retrouver les chansons du Film de Walt Disney I’ve Got No Strings, Give a Little Whistle et When You Wish upon a Star.

L'histoire est simple. Pinocchio est une marionnette faite de bois qui veut prendre vie. Tout commence d'ailleurs par là: un arbre qu'on abat pour que Geppetto y sculpte dans son tronc la marionnette Pinocchio. Celle-ci ne va pas tarder à vouloir prendre son indépendance.

Les marionnettes sont magnifiques. Et... Pinocchio est le seul personnage qui est une marionnette et qui n'est pas représenté par une marionnette. Le but? Que le public puisse s’identifier à lui et voir le monde à travers ses yeux. Sa vision est celle d’un monde grotesque, comme un énorme parc d’attraction.

Le héros danse sans fil sur la piste du cirque auquel qui il est vendu, avec d’autres mauvais enfants sur la route de l’école avant de se diriger tout droit dans une île aux plaisirs où il se transforme en âne. Dans ce monde étrange, les adultes sont représentés par des marionnettes géantes manipulées à vue par quatre marionnettistes dont l’un porte le corps, deux autres les bras, et un quatrième la tête tout en lui prêtant sa voix. Comme le précise le concepteur des marionnettes, Toby Olié: "Une marionnette peut tout faire : voler, exploser, tomber amoureux et s’envoler. La difficulté lorsqu’on anime une marionnette humaine, c’est qu’elle soit le plus réaliste possible." Et la réussite est à ce niveau totale.

Le spectacle est un très beau spectacle familial, plein de belles valeurs, pas toutes simplistes, comme le fait que "La douleur fait partie de la vie et donne un sens à la vie. Il ne faut donc pas la fuir mais l'affronter".

Le National remplit une fois de plus pleinement sa mission.

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Comme nous sommes studieux, la journée débute au bureau, au National Theatre. Et comme nous travaillons beaucoup, nous partons à 13h du National pour aller voir les deux spectacles Harry Potter dans le West End. Et il nous faut encore manger... On va s'arrêter Villiers Street, la rue qui monte d'Embankment au Strand, dans un japonais: Ippudo. Des soupes japonaises, une découverte de plus.

On regarde la carte, on commande, et moi, toujours un peu, je demande qu'n vérifie l'heure du début du spectacle. Harry Potter débute à 14h00. Oooooooh, j'aurais juré que c'était 14h30... Il est 13h32. Et

1) Ils demandent d'être présent 1h avant pour Harry Potter

2) Il y a 12 minutes de marche entre l'Ippudo et le Palace Theatre.

Il va falloir manger vite. Et bien, je vais presque gober mon premier Ramen (soupe japonaise pour les incultes). Dommage parce que c'est très très bon. Enfin, j'envoie les deux jeunes chercher les tickets pendant que moi je clopine vers le palace Theatre. Enfin, je clopine version sprint. Et comme il pleut, je m'emballe la tête comme un bonbon dans mon écharpe. Je dois avoir vraiment l'ai d'une des deux Vamp en train de faire un sprint.

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J'arrive à 13h57. La fouille de mon sac. le détecteur métallique comme à l'aéroport. Et Koh Lanta commence. Nous sommes au troisième balcon. A chaque étage un ouvreur me dit : "Cela commence dans 40 secondes". A l'étage suivant, le suivant me dit: "Le spectacle commence dans 30 secondes"... Et ainsi de suite jusqu'au paradis:

Mais il y a des gens plus haut... Le théâtre est archi-plein. Plus une place de libre. C'est génial de se dire que depuis deux ans, des gens viennent voir un spectacle de 5h30... Non? Enfin, moi cela me rassure par rapport à l'époque dans laquelle nous vivons - où le président des Etats-Unis n'a plus le temps que d'envoyer des Tweet de 280 caractères - que des gens puissent rester ensemble dans une salle aussi longtemps.

Alors bien sûr il faut #keepthesecret. Mais quel putain de spectacle. La mise en scène est d'une complexité sans nom, car la magie y impose une rigueur absolue. Et pourtant, rien n'est mécanique, tout est incarné et tout parait ultra-fluide. Et les tours de magie s'oublient pour créer un univers totalement magique. Les murs deviennent mous, les balais volent, les acteurs changent de costumes à vue, apparaissent, disparaissent. Nous ne sommes plus à Londres mais véritablement à Poudlard, 20 ans plus tard... Harry Potter est dans la quarantaine.

Et son fils, Albus Potter, entre à Poudlard. Scorpius Malefoy, le fils de Drago Malefoy est l'autre principal protagoniste de cette pièce, et devient le meilleur ami d'Albus.

Le spectacle nous fait remonter dans le temps, au moment de la mort des parents d'Harry Potter. mais Chhhhhht. #keepthesecret. A la fin de la première partie, les acteurs ne viennent pas saluer. Apparaît seulement sur le décor un magnifique "... to be continued". Ce que l'on ressent à ce moment est la preuve de l'efficacité du spectacle; "quoi, Il va falloir attendre 2h30 pour voir la suite?". Alors que l'on est déjà dans ce théâtre depuis trois heures....

L'histoire entre Harry Potter, l'orphelin - qui n'a donc pas d'image paternelle - et son fils Albus est magique. L'un apprend ce que ce que veut dire d'être père, l'autre apprend à exister, même s'il est le fils d'une star.

Enfin, j'ai vécu cela comme une vraie expérience humaine que de partager cette journée avec 1.600 personnes. Il y avait une réelle communion collective salle-scène. Cela aussi c'est rare.

Je pourrais écrire des centaines de lignes sur ce spectacle magistral, mais la consigne est très claire et je suis d'accord à 100% avec cette consigne:

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Shake Shack - Londres

20/1 - Entre-deux spectacles

Et qu'est-ce qu'on fait pendant les 2h30 qui séparent les deux spectacles? C'est difficile car on sort d'un univers magique et on est précipité dans la pluie londonienne et la circulation autoroutière en face du Palace.

On décide de s'échapper vers un lieu beaucoup plus serein, Seven Dials. Et plus particulièrement chez Casanova & Daughters, dédiés aux produits sicilien, dégoté par Damien. On y boit un très bon vin blanc.

Et puis pour se mettre en forme, un petit hamburger de chez Shake Shack. En face du Palace Theatre. En mangeant mon - très bon - hamburger je fais face au théâtre et me dis: "Plus qu'une demi-heure et ça recommence".

Mais il y aura encore une "petite" file pour regagner nos places...

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Musées - Londres

21/01 - Les Musées

Une tradition: la photo de ma chambre quand je la quitte. A very soon, I hope.

Et nous voilà déjà au dernier jour de ce mini-trip londonien. On va se faire une petite matinée dans les musées de South Kensington: le V&A Museum, le Musée d'Histoire Naturelle et le Musée des Sciences.

Il y a une file de 3km devant le Musée d'Histoire Naturelle. On passe par le V&A, surtout pour montrer à Damien la sublime cour intérieure. Et puis en route vers le Musée des Sciences...

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Et voilà, on termine par un énorme éclat de rire... La salle est toujours pleine. Les s'esclaffent toujours...