Par Od_ile
La Malaisie et Singapour n'étaient pas sur ma "bucket list" avant d'entamer ce tour d'Asie. Cependant, petit à petit le passage par ce pays fût comme une évidence.Ce que je ne regrette absolument pas!
Août 2018
3 semaines
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Après quelques heures de vol depuis la thailande (où, avec Itay, nous avons passé 3 semaines de farniente), me voici repartie en mode voyage en solo. Arrivée tard dans la soirée à l'aéroport de Kuala Lumpur, je décide de mettre mon côté routard de côté et de prendre un taxi jusqu'à mon auberge. Il faut dire que j'arrive en Malaisie sans aucune idée de ce qu'il y a à voir et sans aucune préparation (ce qui explique le manque de logique dans mon itinéraire 😅). J'arrive dès lors aux alentours d'une heure du matin dans mon auberge "Space hotel @ Chinatown" et je me retrouve embarquée à bord d'un vaisseau spacial. Au niveau décorations ils ont fait fort et ça fonctionne à merveille! (Il faut juste ne pas être claustrophobe).

Dès le lendemain je pars à la conquête de Kuala Lumpur (KL pour les intimes). Au total, je serai restée 4 jours à Kuala Lumpur en début et fin de sejour en Malaisie. Même si mon avis reste mitigé au sujet de cette capitale, il est à reconnaître qu'elle a beaucoup de choses à offrir :

- les Petronas Towers et son sympathique parc où il fait bon de se promener et de se reposer (voire de se baigner pour les enfants). À noter qu'on peut y trouver une fontaine d'eau potable ce qui n'est pas rien quand on se balade toute la journée sous plus de 35°C. Pour jouir d'une vue imprenable sur les tours je me suis rendue au Sky bar de l'hôtel Traders situé juste à l'arrière du parc. À priori il est nécessaire de commander quelque chose sur place. Mais personnellement je n'ai rien payé partant du principe que j'attendais qu'un serveur vienne prendre ma commande 😉 ce qui n'a pas été le cas durant l'heure où je suis restée à la fenêtre à contempler le coucher de soleil).

- KL Forest Eco Park. Ayant déjà bénéficié d'une superbe vue sur la ville la veille je ne suis pas montée en haut de la tour Menera surplombant ce park (il faut dire aussi que ce n'était pas donné). Par contre, j'ai emprunté les ponts suspendus de la "Canopy Walk" (gratuit 😄) et me suis baladée en arpentant les nombreux chemins qui traversent une des plus anciennes réserves forestières du pays. Se promener au milieu de cette forêt entourée de gratte-ciel a quelque chose d'amusant.

- se rendre jusqu'au Titiwangsa Lake Garden pour profiter d'une très belle vue sur les tours les plus célèbres de Kuala Lumpur (Petronas et Menera). A priori se promener dans le parc aurait dû être sympa mais quand j'y suis allée plus de la moitié du parc était en travaux d'embellissement.

- se balader dans Chianatown, y visiter le temple indien Sri Mahamariamman (qui est le plus vieux temple indien de Kuala Lumpur) et le temple taoïste Guan Di, pour ensuite déambuler au milieu des étals du marché de Petaling street et de Central market.

- longer les rivières Klang et Gombak via la "River of life" (nouveau projet urbanistique visant à nettoyer et embellir cette partie de la ville) et rejoindre le square Merdeka. J'ai effectué à deux reprises cette promenade et je peux vous dire qu'elle fut bien plus sympathique quand le soleil était de retour😎.

- visiter la mosquée nationale, Masjid Negara. J'ai eu de la chance d'y arriver par hasard vers 15 heures, moment où la mosquée était à nouveau accessible aux non musulmans (ouverture au public uniquement en dehors des heures de prières). Pour entrer il faut se déchausser et, pour les femmes, revêtir une "magnifique" cape mauve.

- prendre le train pour visiter les grottes de Batu (idéal quand le temps n'est pas de la partie). Il s'agit d'un ensemble de trois très grandes grottes où ont élu domicile de nombreux singes. Quand j'y suis allée plusieurs parties de l'entrée et de la grotte principale étaient en rénovation. Je me suis donc rabattue sur la visite guidée de la Dark Cave qui fut très intéressante (j'ai appris plein de choses sur les chauves- souris, Si, si, c'était très instructif, cf. les photos ci-dessous 😄 ).

À la gare et dans le train j'ai pu découvrir quelque chose que je n'avais encore jamais vu précédemment lors de mes voyages : des espaces réservés aux femmes sur le quai et dans le train. Les interdictions mentionnées à l'aide de pictogrammes dans le train sont également interpellantes.

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Après Kuala Lumpur, je décide de partir vers le sud du pays pour me rendre dans la ville de Melaka (également appelée Malacca). J'arrive sur place le vendredi soir pour l'ouverture du célèbre marché du week-end qui prend place à la Jonker street, du vendredi au dimanche soir. On peut y déguster toutes sortes de spécialités locales que j'ai eu le temps de tester tout au long du week-end : Otak-otak (pâte de poisson grillé épicé), Muah chee (riz gluant recouvert de cacahuètes concassées), Nasi lemak (plat a base de riz a la noix de coco accompagné de cacahuètes, concombre, un oeuf dur, sauce chili, anchois séchés et si on veut de poulet), Lemang (riz gluant à la noix de coco cuit dans un bambou), Poh piah (sorte de rouleau de printemps), Mee goreng mamak (nouilles épicées) ainsi que le célèbre dessert le Cendol que je n'ai pas du tout apprécié (mélange de glace avec une crème non identifiée, des gros haricots bruns et des nouilles vertes 😫). En plus d'y manger on peut également y faire des emplettes et écouter les prouesses vocales des apprentis chanteurs qui se lancent sur la grande scène. Il est également possible d'observer un cours d'aérobic dans un temple ou de participer à un karaoké dans un autre temple de la jonker street. De plus, on peut profiter de la musique assourdissante provenant des trishaws (moyen de locomotion local, principalement à destination des touristes, qui sont tellement décorés de manière kitsch que ça en devient fascinant à regarder).

Le lendemain matin je me rends à 9h à l'office du tourisme afin de participer à un tour guidé gratuit de la vieille ville. Ce type de visite dure environ 2h30 et est une très chouette introduction à la découverte de la ville et de son patrimoine. Après cette visite guidée et une petite pause à l'abri de la chaleur, je décide d'arpenter toutes les petites ruelles de Chinatown à la découverte du street art local et je ne fus pas déçue du tout.

L'office du tourisme organise également en soirée une visite gratuite du dernier village traditionnel de Melaka. Cette visite permet entre autres de mieux comprendre la dimension culturelle de l'architecture particulière des maisons traditionnelles (p.ex.: le positionnement, le matériau utilisé et la couleur des escaliers de l'entrée de la maison désignent le statut social de la famille, en particulier celui du chef de famille) et d'imaginer comment devait être la ville il y a quelques dizaines d'années.

La mosquée "Masjid Selat", également appelée mosquée flottante, située juste en dehors de Melaka vaut également le détour. Ici encore une fois il faut revêtir une robe couvrante et en plus un voile pour pouvoir entrer dans la mosquée. Il semble que l'observer au coucher du soleil est une vrai splendeur, mais ayant eu la stupide idée de m'y rendre à pieds (1h30 aller/retour sous une chaleur humide et étouffante ne fut pas la meilleure de mes idées), je n'ai donc pas eu l'occasion de la contempler.

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Après 6h de bus je débarque début de soirée dans la ville d'Ipoh. Dès le lendemain j'arpente les rues de la vieille ville. L'office du tourisme propose des cartes du centre historique avec deux parcours : un parcours historique et un parcours street art. Étant donné que les deux m'intéressent je décide de faire correspondre les deux cartes afin de tout voir en même temps et très vite je tombe sous le charme d'Ipoh. Au final, je passerai la journée à me balader dans la ville.

Le lendemain j'embarque dans le bus 35 (que j'ai mis un certain temps à trouver grâce aux explications "légèrement" contradictoires données par chaque membre du personnel de la station de bus...une petite analyse de risques psychosociaux pourrait s'imposer je pense😂) direction Perak Cave Temple. La région possède plusieurs grottes mais en ayant déjà visité pas mal depuis le début de mon voyage j'ai préféré me centrer sur celle-ci et je n'ai pas été déçue...j'en ai même fait un petit film 😉

Dernier jour à Ipoh, j'opte pour un trip d'une journée dans la ville voisine Kuala Kangsar. Cette journée ne s'est pas tout à fait déroulée comme prévu...mais ce sont les aléas du voyage, il faut constamment s'adapter. Donc tout d'abord, au lieu de prendre un train prenant 30 min (toutes les places étant déjà réservées), j'ai dû prendre un bus d'1h45. Ensuite, une fois arrivée sur place, je me rends à l'office du tourisme où l'on me renseigne sur les choses à voir...sans me préciser qu'en réalité presque toutes les attractions sont fermées pour rénovation. J'ai pu tout de même voir la très belle mosquée Ubudiah, mais uniquement de l'extérieur car je suis arrivée 5min après la fin des heures de visites pour les touristes (quand on a la poisse...). Résultat de la journée : j'ai marché 19687 pas juste pour voir l'extérieur d'une mosquée 🤣.

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Me voici arrivée à George town sur l'île de Penang. George town est la seconde plus grande ville du pays, possédant un centre historique très vivant, coloré et multiculturel où, comme dans les villes précédentes on peut croiser dans la même rue un temple chinois, un temple indou, une église et une mosquée, le tout agrémenté d'une architecture coloniale.

De plus, tout comme Melaka et Ipoh, il est possible de se balader dans le centre historique en suivant un "circuit historique" ou un "circuit street art" (ce pays et le street art c'est une vraie histoire d'amour semble-t-il).

En dehors de ces deux circuits, j'ai eu l'occasion de visiter la "bleu mansion" (où on été tournées des scènes du film Indochine, que je me suis fait un plaisir de regarder à nouveau), ainsi que le gigantesque temple Kek Lok Si (l'un des plus grands temples d'Asie du sud).

Bleu Mansion 
Kek Lok Si temple
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Après avoir visité principalement des villes, j'avais besoin de retrouver un peu la nature. Le souci étant que depuis quelques temps je souffre au tendon d'Achille, ce qui m'empêche de faire des treks ou randonnées trop longues ou même nager trop longtemps avec des palmes. Du coup, au lieu de me rendre sur les îles à l'est du pays ou encore dans le parc national Taman Negara comme je le souhaitais initialement, je décide de m'orienter vers les Cameron Higlands, surtout connu pour ses magnifiques paysages de plantations de thé. Cette destination est idéale lorsque, tout comme moi, on ne peut se lancer dans de longues marches. Sur place différentes compagnies organisent des tours d'une demi-journée ou d'une journée à travers les différentes attractions de la région. Ayant opté pour la journée complète, je peux vous dire que la demi journée est largement suffisante. En effet, les activités ajoutées dans le package de la journée complète sont moyennement intéressantes selon moi (strawberry farm, butterfly farm, temple Sam Poh), à l'exception de la balade en forêt. Mais il est possible de faire cette balade par soi-même en suivant le 'trail 4' indiqué sur l'application Mapsme. D'autres trails existent, mais je n'ai pu les tester cette fois-ci.

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Me retrouvant contrainte de changer mes plans afin de ménager mon tendon d'Achille, je décide de passer mes 5 derniers jours à Singapour (derniers jours avant mon vol vers l'Indonésie). Après deux bus et 10 heures de route, me voilà à la frontière entre la Malaisie et Singapour. Moi qui pensait que ce passage de frontière serait hyper rapide et facile, je me suis bien trompée. En tout il m'aura fallu encore 3 heures pour atteindre mon arrêt final, qui était supposé se trouver à 15 minutes de la frontière 😫. Tout d'abord, une fois arrivée au poste-frontière Malasien, on nous demade de sortir du bus, de récupérer toutes nos affaires et de passer le contrôle d'immigration. Une fois le cachet de sortie sur le passeport, il faut retrouver son bus pour traverser le "no man's land". Je ne sais pas si c'est parce que j'arrivais un jeudi soir ou si c'est tous les jours comme ça, mais il a fallu près d'une heure trente pour atteindre le post frontière singapourien. Une fois atteint, rebelotte, il faut récupérer toutes ses affaires et passer au contrôle. Après avoir complété la carte d'entrée dans le pays il faut faire la file, qui pour moi a duré environ 45 minutes. Ensuite, comme précédemment, je me suis dirigée confiante vers l'endroit où attendent les bus...mais après 10 minutes d'attentes un douanier vient me voir et m'informe que mon bus est parti sans moi. Il ajoute que c'est courant, que les bus ont un horaire à respecter et donc régulièrement après 30 minutes d'attente ils partent, que les voyageurs soient revenus du poste frontière ou non. Heureusement pour moi, après encore quelques minutes d'attentes, un autre bus de la même compagnie arrive. On me signale que je peux monter dedans. J'informe alors le conducteur que les deux allemands qui étaient également dans mon bus sont toujours au poste frontière, mais on me signale qu'on ne peut les attendre et que ce bus est le dernier de la journée et donc que j'ai intérêt à monter dedans. Finalement j'arriverai tard dans la soirée à mon auberge, mais le plus important est d'y être arrivée!

Singapour est telle qu'on me l'avait décrit : très moderne et très propre. Et tout comme à Seoul, on peut acheter pas mal de choses dans les distributeurs installés un peu partout.

Médicaments, repas complets, jus d'orange

Cinq jours n'ont pas été de trop pour découvrir touts les points d'intérêts de cette ville :

  • Marina bay : baie formée à l'embouchure de la rivière Singapour où se trouve l'immense complexe hôtelier 'Marina bay sands'. Au dernier étage de cet hôtel on bénéficie d'une vue impressionnante sur la ville et garden by the bay.
  • Garden by the bay : parc futuriste de 101 hectares situé dans le centre de Singapour, juste à l'arrière de Marina Bay. On peut y voir différents types de jardins, entrer dans deux dômes (l'un hébergeant de nombreuses variétés de fleurs et l'autre reproduisant le climat d'une forêt tropicale) ou encore observer des "supertree" assez imposants.
  • En soirée ces deux lieux proposent des spectacles de sons et lumières impressionnants. En ce qui concerne le spectacle à Marina Bay il est important d'arriver bien à l'avance de crainte de ne rien voir du tout. De plus, si vous restez plusieurs jours sur place il est très sympa d'observer ce spectacle des deux côtés de la baie.
  • Jardin botanique. Il s'agit d'un superbe parc où il fait bon se balader, d'y pique-niquer, ou encore d'observer les animaux qui y vivent (cygne noir, écureuils, lézards Monitor). On peut également y visiter le jardin des orchidées.
  • Free walking tour de Little India, Chinatown et Kampon Glam. Grâce à mon auberge, j'ai eu connaissance de l'existence de visites gratuites de certains quartiers de la ville (via l'association Monster Day Tours). On y apprend des anecdotes sur l'histoire des quartiers et de Singapour, on reçoit des explications sur les temples et on découvre de nouvelles spécialités culinaires.
Little India

Chinatown 
Kampong Glam 
  • Parc du Mont Faber. Ce parc propose des sentiers de randonnée (qui montent bien 😅), un point de vue à 360° sur la ville et un pont en forme de vague (Henderson waves bridge). Il est également possible de rejoindre l'île Sentosa via un téléphérique mais je n'ai pas eu le temps de m'y rendre.
  • Clarcke Quay. Se balader le long des quais aménagés, que ce soit en journée ou en soirée, est un bon moyen de s'éloigner de la frénésie des rues principales.
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En arrivant en Malaisie je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait et je fût assez étonnée par ce pays.

- Tout d'abord dès qu'on sort de Kuala Lumpur on remarque que le pays semble plus riche et plus développé voire mieux organisé que ses voisins : autoroutes flambant neuves et routes secondaires en super état (premier pays d'Asie du Sud Est où je me dis que si je reviens un jour je louerais bien une voiture), trains et gares impeccables, centre commerciaux gigantesques, tout le monde a un smartphone, etc.). Dans les lieux touristiques, la plupart des gens parlent anglais, par contre, dès qu'on sort des parcours touristiques habituels on se retrouve avec la barrière de la langue mais il a toujours été possible de se comprendre. Je me suis également moins sentie identifiée comme une touriste "porte monnaie" ce qui était agréable.

- J'ai également été étonnée de voir le nombre de touristes locaux dans chacune des auberges et maisons d'hôte où j'ai pu loger (à l'exception de George Town qui est beaucoup plus le repaire des occidentaux...ça m'a d'ailleurs choqué en arrivant de ne voir quasi que des Européens dans mon dortoir). On ne retrouve d'ailleurs pas le même type de touristes occidentaux qu'en Thaïlande ou au Cambodge où la moyenne d'âge est plus jeune. Ici j'ai croisé principalement des trentenaires ou plus, ainsi que des familles. Cette augmentation de l'âge moyen des voyageurs est peut être entre autre liée au fait que l'Islam est la religion d’Etat et que l'alcool - quand on en trouve - est très cher (comme en Indonésie..du coup mon foie me dit merci 😉).

- J'ai été désolée de voir à nouveau des passages de déforestation. La Malaisie est l'un des plus gros producteur d'huile de palme au monde ( avec l'Indonésie), ce qui signifie une déforestation intensive afin de ne planter presque uniquement que des palmiers! Véritable catastrophe environnementale😫

- J'ai apprécié mon passage à Singapour car cela m'a permis de observer des choses bien différentes (un peu futuristes) de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent en Asie du Sud Est (tout en me rappelant Séoul sur certains points).

- Le budget pour les logements et transports dans ces deux pays est plus élevé qu'ailleurs en Asie du Sud Est. Cependant, au niveau de la nourriture on peut manger pour vraiment pas cher, même à Singapour si on se rend dans les marchés locaux (super bien entretenus compte tenu de la réglementation en vigueur). Je pense avoir mangé durant mon séjour au moins une fois par jour de la nourriture indienne...quel délice ! 🤣

Petit détail, en Malaisie on mange avec ses mains, donc ne soyez pas étonnés si vous ne recevez aucun couvert lorsque vous mangez dans des restaurants locaux, ou au marché...il y a toujours un évier à disposition ou un petit bol avec de l'eau (qui n'est pas là pour vous désaltérer...j'ai confondu un jour et ça a bien fait rire mes voisins de table...mais à force de changer de pays tous les mois on s'y perd dans les traditions. Par exemple, en Corée du Sud on recevait toujours gratuitement de l'eau). Cependant, il peut arriver, en Malaisie, que vous soyez le seul à recevoir des couverts....c'est l'avantage d'avoir une tête de touriste.

- Pour finir, j'ai été interpellée par la diversité culturelle qui règne dans ces deux pays et qui, dans les grandes villes, donne le sentiment d'osciller entre Malaysie, Inde et Chine. À Singapour, par exemple, 85% de la population vit dans les logements sociaux et chaque immeuble doit respecter la représentativité ethnique du pays. Cela signifie que dans chaque habitation il faut 74% de personnes d'origine Chinoise, 13% d'origine Malaise, 9% d'origine indienne et 4% autres. Et ceci se vérifie grâce à la carte d'identité sur laquelle apparaît une lettre identifiant l'origine ethnique du citoyen.

Logement social avec en dessous les 4 langues officielles à Singapour 

Même si je n'ai pas été charmée par ces deux pays, je ne regrette pas d'y être passée. J'espère pouvoir un jour revenir en Malaisie et parcourir la côté est qui semble magique, ainsi que l'île de Borneo.


Pour plus d'informations pratiques, rendez-vous sur mon autre blog :

https://od10le.wixsite.com/onedayillflyaway