Par OLJVB
un petit saut voir les Moaï, la Patagonie puis on remonte jusqu'à Santiago
Du 19 mars au 26 avril 2019
38 jours
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Publié le 14 juillet 2019

19 mars, il est très tard et nous somnolons à même les tapis de l'aire de jeu pour enfants quand un grand blond nous aborde : "tiens, salut, on se connait non ? " "oui, oui, mais d'où" .. on évoque toutes les pistes, le travail, les amis, les études, les divers clubs quand la lumière se fait dans nos esprits embrumés, "mais c'est bien sûr ! le rassemblement à Chiang Mai (cf. carnet sur la Thaïlande)". Sa compagne et ses deux enfants dormant quelques part dans l'aéroport, on convient de se recroiser ultérieurement, vu que l'on va au même endroit. Comme le hasard fait bien les choses, on se re-croise effectivement. En fait on patiente ensemble au divers contrôles qui n'ont plus de secret pour nous et on a largement le temps de sympathiser (ça va vite entre tourdumondistes), d'échanger nos coordonnées et d'acter qu'il y aura RDV ! Voilà, on est pas encore vraiment sur l'ile de pâques que l'on a déjà prévu de boire un coup, cette étape s'annonce bien. Tout en faisant la queue, nous achetons nos tickets donnant accès aux sites archéologiques, certains n'étant visitables qu'une fois.

Notre hôte nous accueille à l'aéroport et nous conduit jusqu'à notre cabanas en nous faisant découvrir les environs et apercevoir nos premières statues... mais ... mais .... mais ... dans notre imaginaire plein d'a priori l'île de Pâques était un caillou venteux avec ces curiosités culturelles que sont les Moaïs mais rien de plus. Là on découvre une île vivante, verte, avec des coins sympas, mince ! On n'a que trois jours sur place, il va falloir faire vite ! Notre hôte met à notre disposition ($$) une voiture alors on pose les bagages et on repart directement, la faim se fait sentir.

L'île est petite, il y a un village à proximité de l'aéroport et une route qui dessert tous les sites à visiter. Elle fait une boucle qui passe par le centre et revient par la côte sud-est. Il faut en gros une demi heure pour aller du nord au sud par le centre et le double par la côte.

vioCarte provenant du site "Croisière tour du monde" 


19 mars - nous n'avons que quelques heures avant la tombée de la nuit alors nous allons voir le site à proximité de notre logement, Ahu tahaï, où se trouve notamment le seul Moaï aux yeux "blancs". Ils sont "émouvants" mais ils ont le soleil dans le dos alors on ne les voit pas bien... on reviendra demain matin. (note : tous les Moaï debout sont restaurés. Ils avaient été tous couchés, intentionnellement ou par les éléments : tsunamis par ex)

20 mars - longue journée en prévision mais on a énormément de mal à démarrer, trop de fatigue accumulée. On commence par retourner voir les Moaï à côté mais avec le soleil dans le bon sens cette fois. On en profite pour passer s'instruire au musée tout proche. On apprend qu'il y aurait 887 Moaï présents sur l'ile, que cette dernière forme l'un des angles du triangle polynésien, les deux autres sont Hawaï et la Nouvelle Zélande, Tahiti est en plein milieu. On découvre aussi cette écriture, non traduite à ce jour, qui s'écrivait en serpentant, les caractères changent d'orientation à chaque ligne.

On part ensuite vers l'autre bout de l'ile, la plage Anakena (et ses Moaï bien sûr) où l'on déjeune. On en profite pour s'amuser dans les grosses vagues, une paire de lunettes de soleil prendra d'ailleurs le large, puis on continue vers le site suivant ... pour lequel les billets sont nécessaires ... ceux restés dans mon autre pantalon.. échec ! on continue tout de même jusqu'à la "trompette", caillou au bord de la route dans lequel il faut souffler, mais que l'on a pas le droit de toucher, zut, re-échec. Demi-tour, on retourne à la cabana !

21 mars - Cette fois c'est la bonne. On se lève héroïquement, on retraverse l'ile, on arrive au premier site ... et il pleuviote. On enchaine les sites avec chacun sa spécificité : le plus grand Moaï (couché), les 15 Moaï de Ahu Tongariki et bien sûr la "nurserie". Cette colline rocheuse dans laquelle sont taillés les mythiques statues. il y en a un peu partout autour, il semblerait que cela soit lié à une action stratégique des partisans de la nouvelle religion (l'homme oiseau). En effet, terminées ou pas, ces statues sont sacrées et il n'est pas possible de les abîmer. Ils en ont donc "planté" sur tous les chemins permettant d'extraire des nouvelles statues et ainsi de bloquer la production. On continue vers les géants de Ahu Akivi, les seuls Moaï tournés vers la mer. On finit par le cratère de Orango qui est tout au sud ouest de l'ile. Il abrite un lac vaseux et verdoyant. Juste après se trouve le site de "l'homme oiseau". Le village temporaire où toutes les tribus se retrouvaient pour envoyer leur champion à la recherche de l'oeuf (sur la petite île, après avoir descendu la falaise) et gagner la "présidence" pour une année.

et pour finir cette journée, comme convenu, c'est BBQ avec nos amis de Chiang Mai et de l'aéroport. Et comme le monde est petit, Aurore vient de Stella où Vanessa a passé tous ses étés, elles se sont forcément vues sur la plage (ou en boite)... étonnant non ? RDV est pris pour août, après notre retour, pour que les enfants se retrouvent sur la plage.

22 mars - l'avion est à 14:35, mais comme il faut libérer la cabanas à 11h pour les suivants, on va patienter un peu à l'aéroport ... un peu ... beaucoup .. passionnément ... à la folie .. l'avion a 7h de retard. Nous sommes pris en charge pour un déjeuner à proximité mais, alors que nous nous réjouissions d'avoir des horaires normaux après le denier vol à 3h du matin, nous arriverons à Santiago vers 3h du matin aussi. Nous serons certainement un peu fatigués, mais ça, c'est pour le prochain épisode.

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On pensait trouver un caillou hostile sur lequel trois jours seraient largement suffisant. On repart avec des images plein la tête et un arrière gout de trop peu, on serait bien resté un peu plus longtemps sur ce "caillou" si accueillant et riche en histoires mystérieuses.

Les photos de cette ile mythique :

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[22 mars 2019] Après les quelques heures d'attente à Rapa Nui, nous arrivons à Santiago au milieu de la nuit. Etant donné que l'heure et le niveau de fatigue sont tous deux très avancés, nous ne tentons pas les transports. Nous nous adressons à un jeune guichetier afin de prendre un taxi officiel. Il réussira l'exploit de nous envoyer balader hautainement sans parler un mot d'anglais... Premier contact rude ! et qui, malheureusement, se reproduira assez fréquemment lors de notre séjour dans le pays. Trois mètres plus loin des chauffeurs privés proposent leurs services et on en trouve un très sympa, au tarif compétitif (selon les informations disponibles sur internet) et dont on gardera les coordonnées pour la suite !

Nous nous posons, nous et nos bagages, de façon plus ou moins éparpillée dans l'appartement réservé en plein Santiago grâce à nos amis les CoqsOfTheWorld. Nous y passons quatre nuits et nous mettons ce temps à profit pour visiter la ville (un peu) et organiser la suite (beaucoup)... l'objectif est simple : descendre en Patagonie. Mais concrètement : descendre en voiture ? en bus ? combien de temps y rester ? comment remonter ? est-ce possible ensuite de faire le nord du Chili ? ... après beaucoup de temps, d'hésitations et de calculs nous tombons d'accord sur l'organisation suivante :

  • 26 mars : Descendre à Punta Arenas en avion et louer une voiture pour faire une grande boucle dans le sud de la Patagonie (Chili et Argentine),
  • 11 avril : Reprendre l'avion de Punta Arenas pour Puerto Montt et louer une voiture pour visiter le nord de la Patagonie et remonter jusque Santiago en passant par Valparaiso.
  • 27 avril : Rendre la voiture à Santiago et décoller pour Los Angeles.

Et malheureusement il n'y aura pas assez de temps pour faire le nord ... on sera obligé de revenir !

Santiago

Bon, maintenant que l'on a plus ou moins un programme, nous visitons Santiago. Nous déambulons dans les rues piétonnes. Nous montons en haut du Castillo Hidalgo pour contempler la ville et les montagnes cachées par un joli nuage de pollution. Pause culturelle au Museo De Artes Visuales avant de passer voir la Plaza de Armas, ses touristes, ses policiers à cheval et ses travailleurs - ses du sexe. J'en profite pour goûter le Copihue, du blé dans du sirop de pèche sous une pèche au sirop (en boite). C'est ultra sucré et riche, c'est en fait un repas complet ! La gastronomie nationale sera symptomatique d'un climat et de conditions de vie rudes, nécessitant un apport calorique proche du sumotori, et un raffinement associé à l'absence de ravitaillement en produits frais.

Mais ... mais ... mais ... qui revoilà ? nos amis les CoqsOfTheWorld qui ont du laissé temporairement leur camping-car Poupoule à Santiago en raison des soucis mécaniques. Apéro, Pizza dans le quartier de Bella Vista et joie des retrouvailles !!

Punta Arenas

Petite ville au bord du détroit de Magellan (celui que l'on étudiait en classe sans imaginer le voir un jour) qui a comme principal intérêt d'avoir un (petit) aéroport donnant accès à la Patagonie du sud et des magasins permettant de racheter des chaussettes, des gants et des bonnets ... c'est qu'il fait froid ici ! on n'est plus habitué nous !! A la sortie de l'aéroport, le vent est terrible et les lampadaires dansent en rythme.

Puerto Natales

Après deux nuits à Punta Arenas nous prenons la route pour Puerto Natales, dernière petite ville avant le grand parc de Torres Del Paine. Sur la route nous croisons nos premiers Guanacos (sorte de lama) et Nandus (sorte d'autruche), ravis de cette chance nous nous arrêtons pour essayer de les photographier ... mais en fait il y en a vraiment partout, des troupeaux complets qui squattent la route. L'objectif n'est plus de les prendre en photos mais de ne pas rouler dessus ! A noter qu'ils sont protégés, le Guanaco mangeable au restaurant est importé d'argentine et que c'est assez bon !! Nous voyons aussi des flamands roses et à l'entrée de la ville, la sculpture du Mylodon*, animal mi-préhistorique mi-mythique, entre le paresseux et le kangourou géant. Nous restons le temps de faire le plein de provisions avant d'attaquer le fameux parc, mais ça, c'est pour la prochaine fois.

* wikipedia : Mylodon est un genre éteint de mammifères terrestres, apparenté aux paresseux actuels. C'est un cousin de Megatherium. Sa longue queue lui servait d'appui pour se dresser sur ses deux pattes arrière dans le but d'attraper les feuilles hautes.

Les photos : https://photos.app.goo.gl/M6ovSjjsKP1ga4i6A

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Publié le 28 novembre 2020

Nous attaquons une nouvelle étape mythique, LA PATAGONIE ! Torres Del Paine, Perito Moreno et même le Fitz Roy alors qu'il n'était pas prévu.

Torres Del Paine

[29 mars] Après une dernière nuit dans la civilisation nous remplissons le coffre des quelques produits disponibles à l'unique supérette (soupe chinoise, ersatz de bolino, café en poudre, ... que du bon ) et nous faisons les pleins de la voiture et du jerrican afin d'anticiper le "vide" à venir. Nous roulons vers le nord et nous rentrons dans l'incontournable parc. Nous passons a proximité de l’hôtel sans nous arrêter, nous allons directement à l'entrée prendre un ticket pour trois jours et nous signaler aux Rangers locaux. Ensuite, direction le Mirador Lago grey où nous traversons un petit pont suspendu et une longue digue naturelle extrêmement venteuse, ça le sera pendant toute le sud de la Patagonie, pour arriver à une presqu'ile dont nous faisons le tour pour apercevoir le pied du glacier embrumé et surtout ... nos premiers icebergs bleutés dérivants langoureusement. Le tout, engoncé dans nos doudounes et nos bonnets récemment acquis.

Mirador Lago Grey 

En fin de journée, nous rejoignons l’hôtel à l'entrée du parc, un des rares encore disponible au coût exorbitant, mais sinon le village le plus proche est à deux heures de piste caillouteuse. Le choix était "facile" et pour compenser on a prévu de se nourrir de nourriture et café lyophilisé.... sauf qu'il n'y a pas de bouilloire dans les chambres. Tant pis, on est "obligé" de dîner au super bon restaurant avec le fameux BBQ et finalement on ne regrette pas (tant que l'on ne regarde pas trop les comptes)

[30 mars] Après une bonne nuit nous partons pour une journée intense. Nous commençons par une randonnée au Mirador Salto Grande, où le panneau d'information indique un risque de grand vent... mouais pas plus que d'habitude. A chaque angle nous croisons des guanacos (vous vous souvenez, les genres de lamas) tout en étant survolés par des condors. Nous croise une belle cascade "intense" et nous continuons jusqu'au point de vue qui nous présente un panoramas de montagnes ciselées les pieds dans l'eau... y a pas à dire, c'est beau, c'est sauvage, c'est grandiose ... Nous nous Le temps de grignoter une chips et nous attaquons le retour, et plus nous avançons et plus c'est dur, le vent forcit, nous devons nous pencher pour avancer et quand il fait une pause nous trébuchons. Les enfants s'amusent à sauter pour se faire pousser par le vent. C'était donc cela l'avertissement... Nous arrivons à la voiture saoulés et titubants, nous décidons juste de repartir du parking pour trouver un coin plus sympa pour pic-niquer, et nous trouvons. La vue sur la vallée est superbe mais le vent est tellement fort qu'il est impossible de rester dehors, je suis obligé d'aller m’asseoir dans le coffre de notre gros 4x4 pour faire les sandwich. Nous continuons à visiter le parc en voiture et nous affrontons les éléments par séquence de quelques minutes, le temps d'immortaliser nos souvenirs d'une paire de photos. Nous admirons notamment un autre superbe cascade (Cascada Rio Paine), laiteuse et bifide, des flamands roses et un squelette de guanaco qui a certainement été l’attraction de la journée pour le enfants.

Retour à l’hôtel, demain est une longue journée, nous devons rejoindre El Calafate en Argentine et la prochaine station service est à 150km et nous n'avons pas fait le plein depuis un certain temps ... heureusement, avec le Jerrycan, ça devrait le faire.


El Calafate et le fameux glacier Perito Moreno

[31 mars] Nous profitons des derniers paysages dans le parc et nous roulons jusqu'à la première station essence. Finalement ce fut une frayeur pour rien, nous arrivons à la station service sans utiliser le Jerrycan, mon estimation de consommation était basée la piste caillouteuse du parc, dés que nous avons rejoint la route, c'était beaucoup plus économique ! (mais bon tout juste quand même). La route est étonnante, désertique, bordée d'immenses plaines de poussières et de buissons avec quelques reliefs au loin et régulièrement des troupeaux de Guananaco et de Nandu. Le passage de frontière se fait sans trop de problème et d'ailleurs sans trop comprendre. il y a plusieurs guichets à faire dans l'ordre pour contrôler les passeports, les papiers du véhicule, les biens transportés, les questions sanitaires si on a des produits frais .. enfin c'est ce que nous extrapolons.

El Calafate est une petite ville assez étendue avec une grande rue principale (touristique). Les constructions poussent de tous les cotés et nous logeons dans une cabanas dans une zone où les routes n'existent que par leur nom, non seulement elles n'ont pas encore de revêtement, mais elles ne sont même pas damées, voir même pas clairement dessinées.

[01 avril] Nous avions prévu d'aller voir le Perito Moreno mais il fait moche et la météo est annoncée plus clémente pour le lendemain alors finalement nous allons profiter de la ville après ces quelques jours "perdus" dans l'immense parc, nous parcourons le parc ornithologique et les enfants s'amusent (se défoulent).

Journée à El Calafate 

[02 avril] Le beau temps est au rendez-vous ! On attaque les 75 km avec motivation. Sur la route nous croisons de jolis arc-en-ciel ... mais .. mais attendez .. les arc-en-ciel ça va de paire avec la pluie ... mais mais mais .. .plus on se rapproche plus il fait moche, les nuages se sont accumulés au dessus du glacier. nous arrivons sous la pluie et dans la grisaille. Vu qu'il faisait beau nous n'avons pas pris les kway, nous enfilons donc nos doudounes pas étanche pour aller faire la balade côtière avec la vue sur le fameux glacier. Malgré la pluie et le froid, il est impressionnant, il craque, il gronde et des gros bouts tombent à l'eau. Le "rayonnement froid" se fait sentir malgré la distance et pour se réconforter, on déjeune au restaurant avec vue sur le glacier. Au moment de partir nous croisons un renard roux (légèrement neurasthénique) qui nous regarde calmement, alors que depuis que nous roulons en Amérique de sud nous guettons sur la route ! Les animaux viennent à nous.

[03 avril] finalement comme on a encore un peu de temps nous continuons à remonter l'Argentine vers El Chalten, un village de grimpeurs routards au bout d'une route au bout du monde. La météo y est changeante, alternance de "beau temps" à randonnée et de pluie horizontale par grand vent. Peu après notre arrivée et sur les conseils de notre hôte nous repartons en voiture pour continuer cette "route" cahotante qui serpente entre les relief pour atteindre un point de vue sur les sommets... mais que c'est beau ! Pour le diner nous goûtons le "mouton papillon", il ne s'agit pas d'une nouvelle race mais d'une façon de le cuire, écartelé sur une broche devant un feu de bois , ce n'est pas mauvais mais un peu sec.

[04 avril] Nous réussissons à trouver un créneau météorologique pour faire la randonnée jusqu'au point de vue sur le Fitz Roy et y pique-niquer, "encore" un glacier majestueux ! Le "encore" ne signifiant que la répétition de l’événement et en rien une quelconque lassitude, on ne peut pas se lasser d'un tel paysage. Sur le chemin on trouve de la neige pour le plus grand plaisir des garçons et lors de la descente nous passons à coté d'un lac "de montagne".

[05 avril] La météo est menaçante mais nous tentons la randonnée vers le Mirador de Los Condores ! Sur le parking nous croisons une famille de tourdumondiste française en camping-car et on blablate pendant que les nuages s'accumulent. On finit par commencer la balade sous une pluie fine mais rapidement le vent se lève et les précipitations s'intensifient. On tient le coup jusqu'au point de vue mais on ne s'y attarde pas et on redescend à moitié en courant. Le reste de la journée sera essentiellement consacrée à contempler la pluie fouettant les environs par la fenêtre de notre cabanas.

Mirador de Los Condores  

[06 avril] le temps est venu de parcourir les 700 km vers le sur pour aller voir des Manchots royaux dans le sud du Chili. on roule on roule... et on fait une pause à Rio Gallegos ... aucun intérêt

[07 avril] nous reprenons la route, puis un bac pour traverser le détroit de Magélan et nous arrivons à Porvenir, encore une petite ville. Le temps de dîner de la gastronomie locale (riche pour lutter contre la nature hostile) et nous dormons.

[08 avril] Nous allons voir les manchots !! .... ou pas c'est fermé le lundi. Tant pis on en profite pour organiser notre traversé vers Punta Arenas. On prévoit donc d'aller vois les manchots le lendemain matin et de faire la traversée l'après midi ... sauf qu'il n'y en a pas .. on peut repousser la traversée au jour suivant mais on n'aurait plus de marge de sécurité en cas de mauvais temps et d'annulation de la traversé (ce qui arrive souvent) pour aller prendre l'avion le jour suivant. Tant pis, on est là pour cela, on tente !

[09 avril] Deux heures de piste boueuse pour arriver au Parque Pinguino Rey et pouvoir admirer et entendre (ils sont bruyants) ces fameux manchots royaux. Nous sommes dans le cercle sub-antartique, notre point le plus bas de notre grand voyage. nous y croisons deux guides dans une baraque de planches et une famille de toudumondiste francais d'Issy-les-moulineaux .... ils sont partout ! (enfin "nous sommes")

[10 avril] traversée de bonne heure, on déjeune d'un "petit" sandwich (toujours la fameuse gastronomie) et on passe la nuit dans la même cabanas qu'à l'aller

[11 avril] Direction Puerto Montt et comme c'est mon anniversaire, Vanessa nous a réservé un mega hôtel avec piscine à Puerto Varas, avec vue magnifique sur le lac.... mais là commence l'épisode suivant de notre aventure.