Carnet de voyage

La Bolivie

7 étapes
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5
Pour notre voyage... Pourquoi se contenter de quelques semaines après tout??? Nos derniers voyages ont laissé des traces, cette fois-ci, pas de vol retour !! Let's go !
Septembre 2016
3 semaines
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8
sept
De longues soirées à parcourir blogs,guides,cartes et forums...

Le choix le plus difficile à faire, c'est finalement la destination... Il y a bien un moyen rapide de trouver, mais nous n'avions pas de globe a faire tourner. On laisse le hasard à d'autres , et pour nous aider, on a l'indispensable "Géo book 110 pays, 6000 idées ". En fonction des saisons, on évite ainsi la mousson, les tsunamis, les cyclones, etc. Et surtout on cible les pays on l'on va pouvoir jouer au "pro" surfeurs mais aussi enfiler nos chaussures de randos !

Après de longues soirées à lire des blogs, des forums et parcourir de nombreux guides de voyage, notre choix s'arrêtera finalement sur l'Amérique du Sud ! Nous sommes déjà allé au Pérou et ce pays nous a laissé de très bons souvenirs! Là-bas nous avons rencontré de nombreux baroudeurs qui nous avaient tous conseillés d'aller faire un petit tour du coté de la Bolivie pour ses paysages magnifiques ... Ce conseil étant resté dans un coin de notre petite tête, c'est donc par ce pays que commencera notre périple ! Puis l'objectif sera de rallier la Patagonie, en passant par le Chili et l'Argentine, pour pouvoir profiter des innombrables treks qu'offre cette région. Notre passage à Valence et la découverte du Vercors a réveillé en nous une nouvelle passion pour la randonnée ! Nous partirons donc équipé de nos sacs de couchages et de notre tente pour voyager en totale liberté !

Notre future destination ne serait pas totalement parfaite sans que l'on puisse en profiter pour faire un peu de surf! L'océan Atlantique coté Chili offre de magnifiques vagues mais l'eau risque d'être un peu froide à notre gout ! Nous partirons donc ensuite à la découverte de l'Amérique centrale. Du Panama nous remonterons jusqu'au Mexique à la recherche de petites vagues parfaites adaptées à notre niveau ! Le but étant bien évidement de revenir pro surfeur ! L'Indonésie l'année dernière nous a laissé un magnifique souvenir, et nous a permis de nous améliorer mais il reste encore du boulot !

Notre parcours n'est pas encore totalement défini mais les grandes lignes sont là ! on se donne une totale liberté de temps et de parcours pour partir à la découverte de ce continent selon nos envies et nos rencontres !

Sur ce, nous vous laissons, nous avons un sac à préparer !!!!

20
sept
Les indispensables du voyage 

Une petite vue d'ensemble de ce qui va nous suivre pour notre périple.

De quoi s'habiller pour supporter du -10 au 30°c 
23
sept

Après 11h de vol, on a atterit à la Paz qui est la plus grande ville Bolivienne. Ce sera notre premier point de chute pour s'acclimater aux hautes altitudes. Après une première marche d'1h, on a vite senti les effets du soroche alors rien de mieux qu'un thé de Coca pour se donner des forces. Ici, tout le monde en mâche, tout au long de la journée pour supporter l'altitude et la fatigue...bon on en est pas encore à ce degrès d'addiction. Heureusement, nous avions fait quelques randonnées en France pour se préparer avant le grand saut.

Une Amaraya dans les rues de La Paz

Petite excursion à 15km de La Paz dans la valle de la Luna pour fuir l'agitation de la ville. C'est un canyon dont les eaux ont erodés la roche très friable en centaines de cheminées de fées et pitons filiformes. Magnifique.

La valle de la Luna

Nous avons assisté aujourd'hui à un combat sans merci sur les hauteurs de la Paz: la Lucha Libre ( catch bolivien). Sa particularité, il est pratiqué par des Cholitas ( paysannes) vêtues de costumes traditionnels composés de polleras ( jupe ultra colorée avec 8 épaisseurs de tissus) et de enaguas ( jupons avec des petits gilets assortis). Autre particularité, l'arbitre prends systématiquement parti pour une cholita et s'engage même dans le combat, ce qui ambiance particulièrement le public local.

Marie, cholita d'un jour
26
sept

Acclimatés aux hautes altitudes de la Paz, nous sommes parti pour 3 jours sur les rives du Lac Titicaca, tout de même à 3800m.

En 4h de minibus, dont 1h pour sortir de la tentaculaire La Paz, nous avons traversé des routes magnifiques, avec d'un côté la cordillère royale et de l'autre l'immense lac Titicaca.

Nous arrivons enfin sur l'île de Copacabana après une petite traversée en barque de notre mini bus. Nous montons sur les hauteurs d'une colline pour une vue saisissante.

La Copacabana bolivienne

Copacabana, petite ville qui se démarque par son immense église dans laquelle on y fait la bénédiction des voitures le samedi. Qui achète sa voiture en Bolivie doit faire 200km ou plus pour la bénir, ainsi on peut conduire en toute sécurité....boliviano style!!

L'église de Copacabana  

Copacabana, permet d'atteindre l'Isla del Sol, en 2h de bateau. Longue de 7km, elle est peuplée depuis 5000ans par les amérindiens laissant comme vestiges des ruines incas. Nous avons décidé de la traverser du nord au sud pour profiter de la beauté des paysages et de ses magnifiques plages.

L'isla del Sol

Au nord de l'île se situe la roca sagrada ou roche sacrée, le point d'origine de la civilisation Inca d'où seraient partis Manco Capac et Mama Occlo, fils du dieu Soleil nés de l'écume du Lac Titicaca pour fonder Cuzco ( le nombril du monde). Autant dire que pour les amateurs d'histoires, mythes et de lieu spirituel, cette île est 'mythique'.

Marie a elle preferée la barque et le contact avec les ânes.
29
sept

Depuis le début de notre voyage, nous croisions régulièrement Aurélien et Delphine, qui voyagent comme nous en Bolivie. C'est ainsi qu'à Copacabana, nous décidions de faire ensemble ce trek de 56km sur 3 jours avec dénivelé inconnu...dans les Yungas, porte d'entrée de l'Amazonie. Départ à 4800m, arrivée prévue 3 jours plus tard à 1400m.

J-1, on réalise qu'il nous faut des bâtons de randonnées. J'ai une trop mauvaise expérience de grandes randonnés sans bâtons, surtout mes genoux s'en souviennent.

Entre les louer (7€-3jours),ou les acheter (22€ à vie car boliviana qualitad), on a finalement décidé de faire confiance à la deutch qualitad bolivianna en s'équipant d'une paire.

Question nourriture, il fallait prévoir 5 repas plus les petites gourmandises nécessaires à la survie: direction le grand marché couvert de la Paz, pour réaliser en fin de 'shopping' que l'on va galérer à porter tout çà, sans âne, sans lama, sans porteurs.

Pour l'eau, on a fait fort, en partant avec 50cL d'eau et des pastilles purifiantes. Heureusement, nous aurons de l'eau des montagnes coulant à flot tout au long du trek avec un petit goût de chlore dans la bouche.

Premier jour: Départ à 4870m pour 500m de dénivelé positif. Après 1h, on est à 5240m, et la vue y est impressionnante. On attaque la descente rapidement car une mer de nuage progresse dans la vallée que nous traverserons.

Montée assistée à la feuille de Coca, on est bon!

Dans la vallée, nous ferons la découverte de nombreuses ruines pré colombiennes, abandonnées depuis plus de 500ans. Aujourd'hui, vivent une petite population de 100 personnes, qui continuent de faire vivre cette vallée mystique.

En bas à droite, petite pause dans les ruines.

Fin de première journée, le décor a bien changé, ça devient de plus en plus vert, on a lâché les vestes pour les t-shirts, on fait donc un stop à 2900m d'altitude.

Bananiers, ponts IndianaJones, Végétation luxuriante.

21kms effectués, les pieds en compote après des descentes sans fin, mais la récompense est là, un petit coin de forêt tropicale pour passer la nuit. Montage de la tente, préparation du feu, on est bien!

 Notre tente installée, on fait la connaissance de Pouletta.

Deuxième jour, après une bonne nuit de sommeil, ce sera sans le savoir une journée de dure labeur. Avec des montées descentes sans fin, nous emprunterons les chemins incas, faits de pavés , sur lesquels nos pieds ne cesseront de s'écraser sous le lourd fardeau de nos sacs remplis du 'strict nécessaire'...heuresement, nos yeux se portent sur la faune et la flore exceptionnelle...nous aurions pu rencontrer des lynx, des lémuriens, des ...et j'en passe que nous n'avons pas vu... Par contre, des arbres, des fougères, des bananiers..d'ailleurs le bananier qui présentait des régimes de bananes ne fut qu'un bref mirage, rattrapé par la pluie diluvienne qui s'est abbatue sur nous en cette deuxième après midi. Heureusement un abri situé à 500m nous a permis de nous abriter le temps que l'orage passe. Puis après une dernière montée interminable nous arrivons à 18h, une heure avant le couché de soleil, de quoi tout juste nous laisser le temps de préparer le feu, d'installer la tente et de fondre de fatigue non loin des braises après ces derniers 18kms au dénivelé +-+-++++.

 Moiteur,chaleur,pluie dans cette forêt impénétrable

Troisième jour: après un bon repos, un bon café bien chaud, on repart pour terminer par 3h de trek. Nous arriverons au village de Chairo ,depuis lequel nous partagerons le minibus pour Corroico (1h) où nous dégusterons un délicieux poulet frites pour moins de 2€. Une vue magnifique nous permettra de voir planer une trentaine de Condor, majestueux . Retour fin de journée sur La Paz après 2h de minibus . Lendemain : repos!

4
oct

Après avoir vu de magnifiques photos de ce parc, on s'est organisé un petit trek de 3 jours en autonomie.

Sajama, petit village de 500 âmes au pied du plus haut volcan de Bolivie,le nevado Sajama (6542m). Partis de 7h de La Paz, et après 9h de bus et d'attente, on y est! Terminus, tout le monde descends, récupère son baluchon et disparait chez lui... Nous voila seuls sur une petite placette déserte, dans un petit village perdu au fin fond de la Bolivie !

Le village de Sajama 

On passera la première et la dernière nuit dans une auberge tenue par une adorable femme. Avec sa petite soupita de légumes, ses spaghettis au Lama, elle nous aura permis de nous aider à organiser avec son mari ce trek de 3 jours.

J-1: Dans le sac, on prévoit tout le nécessaire contre le froid, on dormira la nuit prochaine à 4900m d'altitude. On demande également 2 portions de spaghetti lama à emporter, c'est si bon!

J-0: Levé 5h30, on s'habille vite, on sort avec les premières lueurs, on traverse les rues désertes de Sajama pour se rendre en direction des montagnes les plus proches. On est à 4250m d'altitude, il fait -5°c et la rivière est gelée. Sur la route, on passera devant plusieurs fermes à Lama-Alpaga. À cette heure matinale, les éleveurs de Lama les font se lever pour les regrouper, les envoie en direction des herbes fraîches.

Lamas et Alpagas au petit matin 

Arrivé au pied des montagnes, on atteint les Geysers après 2h de marche. Seuls au monde, le spot est à nous. Les fumeroles sont visibles avant 10h du matin, ça tombe bien, il est 8h quand on y est. Pas venu bredouille, on sort la dizaine d'oeufs, petit montage maison, et c'est parti pour une cuisson interminable à 4200m d'altitude, point d'ébullition à 86°c.Avant de repartir, petit dej à l'oeuf dur pour se donner des forces pour la suite.

La douzaine d'oeufs cuite aux geysers de Sajama 

La suite se corse, on quitte le plat pour 3h de montée entre les Geysers et la première lagune d'altitude. Entre 4200 et 4700m, chargé à 15kg pour moi, 'un peu' moins pour Marie, on a du mal, on avance doucement, on s'arrête souvent. Petite pause Spaghetti de Lama à l'abris du vent...quel délice..mais il faut repartir.

On passe ensuite la frontière Chili-Bolivie, ce qui nous donne un premier aperçu du pays avant d'y être dans quelques semaines.

Le passage de frontière facile 

Le vent y souffle fort, le soulagement est là à la vue de la première lagune. On pousse jusqu'à la deuxième lagune, qui demande 1h de plus avec une montée dans laquelle nous rencontrerons nos amis les Viscaches, un corps de lapin,une queue d'écureuil.

En bout de la lagune Sorapata, deux emplacements de tente nous tendent les bras, protégés des vents, on est à 4850m. Bien fatigués, on se repose 30min avant de se lancer dans le montage de la tente, et le plus dur, gonfler nos matelas.

Lagune Sorapata, sa beauté se revèle au coucher de soleil. 
Campement au bord de la lagune Sorapata


J+1: Réveil agréable , bien que -10°c dehors, on a chaud dans nos super sacs de couchage ' enjoy -26'.Le soleil n'arrivera pas avant 2h sur la tente, on s'attaque à la replier, sans perdre une seconde. Le froid engourdit rapidement les doigts, ce qui m'oblige à faire une pause 'mains dans les poches' . Marie est déjà loin sur le versant ensoleillé, supportant moins le froid, je la rejoins rapidement, les pieds les mains se réchauffent dans la montée.

Nous atteindrons la dernière lagune après 1h de marche avec un passage à 5200m. Le calme de la lagune donne un effet miroir des montagnes alentours.

Je la renomme Laguna mirror

On entame désormais la descente , toujours avec nos amis les Viscaches. 4h de descente sont nécessaires pour rejoindre la vallée, et on aperçoit au loin 'Aguas calientes'.

Rivières, sols blanchis de souffre, lamas et Trekkers

On va au plus rapide, on coupe à travers champs, on évite les troupeaux de Lama pour ne pas trop les perturber mais ils ne sont pas farouches, certains s'approchent même. On est dans une zone volcanique, on y trouve une eau riche en Souffre à température 35°c ce qui s'apprécie particulièrement avec 10°c à l'extérieur.

On demande le gîte, la propriétaire est d'accord, ce sera donc notre deuxième nuit de Bivouac. Super spot, protégé des vents de 80km/h par d'un côté la maison, d'un autre des petits murets.

On se change pour profiter toute l'après midi des eaux thermales.


Trinquons à nos deux premières semaines!

J+2: Réveil au bord des thermes, c'est du luxe, pas un chat, pas un lama plutôt, c'est vrai qu'on est en Bolivie.

Brume au petit matin, bivouac **** gratuit @ Aguas Calientes. 

On profitera des thermes toute la matinée pour ensuite rejoindre le petit village de Sajama à 6km et boucler la boucle. En chemin, des carcasses de Lama, pas de danger pour nous mais les pumas habitent le secteur et chassent la nuit malgrès les chiens de garde, et les feux pour les éloigner des troupeaux. On passe également devant un petit village déserté mais tellement authentique.

Village authentique, carcasse de Lama et Lodge, on est bien au Sajama national Park.

Tout est bien qui finit bien.

10
oct

Nous continuons de descendre la Bolivie et cette étape sera la dernière avant le passage au Chili.

Après des brefs passages dans les villes d'Oruro et Sucré, nous voici à Tupiza, porte d'entrée du Salar d'Uyuni.

Ce Salar, désert de sel, est le plus vaste au monde, il occupe 10 000km² soit 150km de long sur 100 de large. Cette immense croute de sel varie de 2 à 120m suivant les endroits, générée il y a 14 000 ans par l'assèchement du lac préhistorique Tauca. Riche en lithium, ce désert représente 50% des ressources de notre planète mais ce n'est pas la principale raison de notre visite.

Le Salar d'Uyuni représente une richesse cachée , avec sa faune, et les traces de son histoire passée.

Pour découvrir ce joyau de la nature, nous avons opté pour un tour en 4x4 de 4 jours et 3 nuits.

Au départ de Tupiza, petite ville du Sud Lipez entourée de canyons, nous avons décidé d'explorer les deux premiers jours à pied et à cheval.

Les cowboys boliviens 

La rando de 5h à cheval, c'était pas du luxe. On hésitait à la faire à pied, mais vu la chaleur et le labyrinthe de chemins, on a bien fait! Nos deux chapeaux étaient bien nécessaires, et nos 2L d'eau ont rapidement disparus comme un mirage.

Accompagné d'un guide, on sera bercé par les légendes pré Incas associées à ces endroits. Le cheval que j'ai monté était quand à elle bien nerveuse, à vouloir partir au galop dans chaque ligne droite.

À gaucha, Juanita montée par Maria .À droita, Perla montée par Viviano. 

Jour J du tour 4x4: Départ 7h de notre hôtel, on fait la connaissance du chauffeur Nico, de la cuisinière Sonia et de nos 3 compagnons de voyage anglais.

Après 30min de route et quelques balbutiements d'anglais, on arrive au canyon de Sillar travaillé par les vents et les fortes pluies.

Canyon de Sillar

Après plusieurs heures à rouler à travers des paysages de volcans, on arrive enfin à notre auberge, rustique: 4 murs,1 toit en paille, 5 lits avec sommier coulé au béton.

Après une journée au froid, un bon mathé s'apprécie. Petit dîner, on se couche dans nos sacs de couchage, et petit bonus, sous 3 couches de couverture.

J2: Une journée marquée par les Geysers. Bien plus impressionnants que ceux vus à Sajama, je n'oserai pas y tremper un oeuf. L'intensité du volcan se fait sentir, la pression s'échappe de partout. Ça fait des grosses bulles, d'un liquide bien platreux, on peut aussi voir des cocottes minutes .. Attention où l'on pose le pied!

Fumeroles et odeur d'oeuf pourris garantis!

Petit stop à la laguna verde, qui tient sa couleur de la forte concentration de cuivre. On y fait la rencontre de deux renards, attirés par les donnations des guides.

Renardo, ViviMari à la laguna Verde.

Quoi de mieux pour oublier le vent glacial, qu'une eau thermale à 38°c... jusqu'au moment où il faut sortir pour se changer!

"La vue est si belle de ma piscine privée "

Nous avons ensuite roulé, roulé,pour voir la dernière lagune de la journée. Rose bonbon, des milliers de flamands roses y élisent domicile, pas pour sa couleur, mais pour ses algues qui la colore.

Combo Lama- flamands rose : +10pts 
C'est l'après midi que sa couleur se révèle. 

J3: Le réveil est mis plus tôt,5h, le chauffeur annonce de la route et un programme encore bien chargé en lagunes. On passe devant une ferme à lama où l'on assiste à leur réveil. Ils mâchent encore ce qu'ils ont sans doute gardé de la veille.

...autre hypothèse, c'est une pub Hollywood chewing-gum bolivienne.

On remarque des tissus sur leurs oreilles. Une fête se fait en leur honneur au mois de Février, ils sont ainsi décorés et nommés 'icas' dixit notre guide.

Une fois n'est pas coutume, on visite une lagune mais dans celle-là, on peut avoir une connexion Wifi... Ceci explique sans doute la présence des flamands en bord de lagune.

Hot-spot "Flamingo" , MDP: ******
Petit village sympa où l'on n'a pas dormi.

Ne surtout pas dire à un flamand rose bolivien qu'en France il existe les eaux de Camargue qui elles ne gèlent pas en plein été.

Lassé des lagunes, notre guide a réveillé notre curiosité avec le désert de Siloli et son arbol de piedra formé par les vents d'hiver de 200 à 300km/h.

En haut, l'arbre de pierre, ci-dessus ses compagnons... Les brioches. 

Dernière visite de la journée : la grotte galaxie. Il y a 14000 ans, l'eau recouvrait ce salar et le volcan situé à 1km est entré en éruption. Son magma s'est déversé dans l'eau pour finir dans cette grotte subaquatique, créant des dentelles de magma très fragiles.

Grotte galaxie, autrefois immergée sous l'eau du lac.

Aussi impressionnante, la mer de corail laissée par le retrait des eaux du lac à 3600m d'altitude.

J4: Levé à 4h pour sauter dans le 4x4 afin d'observer le levé du soleil sur l'île Incahuasi.

Le blanc, c'est la mer de sel  

Petit déjeuner au top avec 'dulce de lèche' , gateau coeur, thé bouillonnant...etc

Déjeuner sur une épaisseur de sel inconnue sur une profondeur d'eau inconnue

On roule ensuite un peu pour s'éloigner de tout, ça y est, on démarre la séance photos 'locas' sur le Salar. Et c'est parti pour des mises en perspectives plus ou moins bien trouvées. Marie qui escalade mon nez, moi pendu au stick de sucette, moi sur une cuillère mangé tout cru, nous dans un verre, ou encore caché derrière un passeport... Que d'imagination!

Chérie, j'ai rétréci les gosses

Petit passage à l'hôtel de sel historique du Salar, 40 ans d'âge. Nous, on a dormi dans un hôtel de sel bis, plus récent mais plus joli aussi... Parterre de sel, mur de sel, le matelas heureusement était classique.

Salar d'Uyuni, étape du nouveau Paris Dakar 2016. Musée de sel en bas.

On termine ce tour de 4 jours en ' beauté ' avec le cimetière de trains allemands, de l'époque où la principale source de revenu ne venait pas encore du tourisme mais plutôt de l'extraction des ressources naturelles de sel et de sédiments.

Cimetière de train

La Bolivie, c'est terminé, et c'est vraiment un pays extraordinaire, bien différent de son voisin le Pérou. Les boliviens sont très accueillants et on s'est vite senti comme chez nous.

Passage de frontière pour le Chili par la voie terrestre, un coup de tampon et c'est parti pour de nouvelles aventures.