Direction l’est du Québec

Direction de la Réserve faunique de Matane. Nous roulons vers Mont-Joli en longeant le fleuve. La fraîcheur du vent et l’odeur du varech nous fait nous sentir en vacances! La route graveleuse de la Réserve bardasse notre roulotte mais nous arrivons enfin.

Vite le chasse moustiques! Mais un très bel environnement.

Nous quittons la réserve sous la pluie, ce qui a rendu nos véhicules extrêmement sales. Un arrêt à Causapscal s’impose au lave-auto pour enlever toute la boue.

Nous finalisons la réservation du traversier de Matane pour la deuxième partie du voyage

Une très belle journée, nous allons jusqu’au bout est de l’ile. Les pêcheurs de homards arrivent avec leur chargement ver 12h30.

Les prises sont mesurées à l’aide des trous sur le couvercle du bassin qui les conserve jusqu’au port.

Après notre dîner, nous avons pris un délicieux dessert à la terrasse de l’auberge de La Salicorne. Un arrêt à l’église Anglicane St- Perter’s où on relate différents naufrages autour de l’Ile. Et une petite marche sur la plage de Old Harry beach.

Après souper nous allons voir les feux pour la St-Jean à l’Anse aux Baleiniers.

Journée nuageuse, nous prenons l’auto pour ce tour de l’île. Un premier arrêt au Fumoir d’Antan pour acheter du maquereau fumé pour le dîner. Procédé artisanal de boucanage de père en fils depuis 1942.

Nous en profitons pour monter sur la butte ronde du Cap à Adrien qui surplombe le port de l’Anse à Nathaël.

Un autre arrêt à la fromagerie du Pied de Vent crée en 1998, avec des vaches canadiennes ( espèce menacée), un croisement de vaches de Bretagne et de Normandie.

Ils ont obtenu plusieurs prix pour leur fromage le «Pied de vent» qui est délicieux. Nous avons également acheté un « Tomme des Demoiselles » qu’ils n’exportent pas ( lavé à la bière Corne de Brume et parsemé de Houblon). Un bon complément à notre délicieux dîner.

Nous retournons continuer notre tour de l’île. Dans la Baie de Plaisance nous marchons jusqu’au phare Alright du nom de son cap.

Un retour par le Chemin Cap-Rouge pour un arrêt pour une dégustation de Bagosse du Barbocheux. Par la suite nous montons pour observer le port de Cap-aux-Meules.

Sur le retour au camping nous faisons un arrêt pour acheter des chocolats…délicieux à « La Gerbe sucrée ».

Cette nuit nous avons eu des rafales de vent à 74 km/heure, la roulotte vaguait. Ce matin le temps se dégage, nous partons pour Havre-Aubert.

Nous faisons les boutiques de la Grave.

Pique-nique sur une terrasse à l’abri du vent…pas de place au Café de la Grave pour un dessert, on trouvera certainement ailleurs. Sur le chemin du bassin nous arrêtons à la fromagerie « Les biquettes à l’air » achat d’un dessert et de fromages.

Nous passons au phare du Cap du Sud, un beau guide nous donne de l’information sur les sept phares des îles. Sur les 6 phares restants, deux sont encore en opération, celui-ci et le Alright. Les phares sont vendus pour 1$ avec l’obligation de l’entretenir. Le Phare de l’Anse-à-la-Cabane a dû être déplacé aux frais du propriétaire en raison de l’érosion des berges.

Un arrêt qui en vaut la peine à la Baie du Havre aux Basques pour regarder les amateurs de kitesurf et de planche à voile et manger notre dessert.

En soirée nous sommes allés au spectacle de « Tante Emma ». L’artiste joue une guide touristique locale et colorée, en passant par les accents et les patois de chaque île avec humour. Nous avons passé une belle soirée!

Traversée tranquille sous la pluie. On récupère le sommeil écourté.

Une longue route sous la pluie, de Souris pour arriver à Pointe à la Croix au camping « La Maison Verte du parc Gaspésien » à 21h, heure de l’Atlantique. Il est désolant que l’on ne puisse s’arrêter ni à l’Ile du Prince Édouard et ni au Nouveau-Brunswick en raison de la Covid.

Il fait nuageux ce matin et il vente encore. Après déjeuner nous allons marcher au quai.

Toute la berge a été refaite pour réduire l’érosion. L’aménagement est très réussi.

Du sommet d’une tour nous avons une bonne perspective de la baie et de la ville.

Au 17e siècle Percé était considéré comme la capitale des pêches de la Nouvelle-France. Toute la morue vendue aux établissements de pêches, souvent anglais, était envoyé en Europe. Surprenant, le morue achetée à Québec venait de France… Un arrêt au Centre de découverte nous permet de comprendre la vie des familles de pêcheurs de la région.

Nous allons au Géoparc (aire ayant une importance géologique et scientifique) par les sentiers des Arpenteurs et des Belvédères qui montent au Belvédaire vitré. Une bonne petite montée. Nous avons de beaux points de vue en montant.

Nous allons sur le belvédère vitré sur la plate-forme d’une hauteur de 193 mètres.

Nous prenons la piste de la forêt magique, nous n’y avons pas vu d’Elfe, n’y de fée mais plusieurs arbres tordus par le vent.

Après quelques boutiques nous retournons au camping.

Ce matin, randonnée de l’Anse-aux-Amérindiens jusqu’au bout du monde. Nous avons pris la piste qui longe la mer, nous sommes choyés nous avons vu des petits rorquals, des guillemots, fous de Bassan, goéland de mer et des phoques gris. J’admire la végétation qui nous entoure, c’est vraiment beau!

Nous dinons au phare Cap Gaspé, les gars descendent jusqu’au belvédère nommé « Le Bout du Monde », ils ont vu des phoques gris.

Sur le retour nous visitons le Site patrimonial Grande grave, la Maison Blanchette. Cette maison de pêcheur et cultivateur, représente bien la vie de ces gens en 1920. Nous visitons également la maison Dolbel-Roberts, de deux familles bourgeoises anglaises ancrées à Grande Grave depuis plus de cent ans.

Il fait une superbe journée, on prévoit 28 degrés. Nous partons en auto au Cap Desrosiers. Sur la route 132 nous faisons le sentier de la Chute, petit sentier d’un kilomètre qui mène à une jolie chute de 17 mètres

Nous continuons jusqu’au Phare de Cap Desrosiers et les falaises du Cap Bon-Ami. La tour a 112 pieds de hauteur, la plus haute du Canada, la base des murs a 7 pieds d’épaisseur. Ici l’on dénombre le plus grand nombre de naufrages en Gaspésie.

Nous dînons près du phare et nous allons à la crèmerie pour le dessert, il vente mais il fait chaud. Le soleil réchauffe la crème glacée plus vite qu’on la mange…

Nous nous rendons au nouveau Centre de découvertes, nous faisons le tour des expositions. Ensuite nous faisons une courte marche au bord de la mer sur la plage de galets, typique de la Gaspésie.

Retour au camping. On nous dit que ce soir nous pouvons faire des feux, nous en profitons car les prochains jours nous ne serons pas sur des sites de camping, nous essaierons le boondocking (stationnement sans service sur site fourni par une municipalité).

Il fait un beau ciel bleu, nous nous dirigeons vers Matane pour prendre le traversier. Un petit arrêt à Grosses-Roches, endroit paisible avec son petit café sur le fleuve, sa jetée et son aire de jeu.

Nous dînons à Sainte-Félicité derrière l’église, un sentier mène à la plage. Ce village est le lieu de naissance d’Isabelle Boulay.

Nous filons ensuite au port de Matane.

A Baie-Comeau, plusieurs endroits sont disponibles pour les VR, sans frais, nous choisissons le Jardin des Glaciers. Un endroit paisible et bien situé.

Il fait beau et chaud nous allons marcher au parc de la Baie Sainte-Marguerite. Un sentier facile avec des panneaux d’information sur la vie de l’époque du développement de la région.

La fin du sentier débouche sur la plage, nous dînons sur les rochers à l’ombre, car le soleil est chaud. Sur le belvédère on explique la recherche sur les bélugas.

De retour au camping nous descendons à la berge de Tadoussac pour prendre l’apéro, à la micro-brasserie Tadoussac.

On termine la soirée au feu.

Une autre très belle journée, nous nous rendons au Centre de Découvertes du Parc des Monts Valin à 30 minutes du camping. Plusieurs pistes sont offertes, nous allons au Pic de la Hutte qui atteint 900 mètres par un sentier de 16 km que nous choisissions de couper en auto pour faire seulement la dernière boucle de 5 km près du sommet. La route gravelée qui s’y rend exige d’être attentif pour éviter les grosses roches.

Un relais et des belvédères au sommet nous permettent de dîner avec un superbe panorama.

Sur le retour du sentier les gars nous laissent pour faire le sentier du Pic du Grand Corbeau (2 km de plus). Cet endroit permet aux delta-planes de partir d’une plateforme pour s’élancer dans le vide.

Nous arrivons à l’auto presqu’en même temps que les gars.

Soirée au feu de camp, les gars le préparent chacun leur soir!

Il fait beau on est heureux!

Nous partons ce matin pour le lac des Commissaires au chalet d’amis. Il pleut, nous dînons près du lac St-Jean. À notre arrivée le temps est un peu plus clément.

Le temps de s’installer et la pluie débute, les coups de vent sont assez importants.