Carnet de voyage

Amérique du Sud et Antarctique

53 étapes
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Nous longerons en bateau la côte américaine de Los Angeles à Buenos Aires avec un détour en Antarctique puis visiterons le N.O. de l’Argentine, les chutes d’Iguazu et la forêt amazonienne
Du 9 novembre 2023 au 18 février 2024
102 jours
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Bonjour à tous

Pendant plus d’un mois1/2 nous serons en bateau sans internet ,aussi à chaque escale j’éditerai un commentaire sans les photos, car ces dernières sont très longues à charger sur le blog et j’espère que vous comprendrez que je préfère profiter de visiter la ville plutôt que de m’asseoir dans un café pour charger les photos que je ne pourrai pas prendre puisque je ne visiterai pas, c’ est le chat qui se mord la queue😂

A jeudi pour une première étape à Toulon avant l’embarquement.

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Jeudi 09/11/2023

C’est parti!

Frédérique à la gentillesse de venir nous chercher pour nous conduire à Agen où nous prenons le bus pour Toulon.

Pluie et froid nous accompagnent toute la journée pour nous faire rêver au beau temps que nous allons trouver dans l’hémisphère Sud !

Arrivés à l’hôtel nous déposons nos valises dans notre chambre et partons dîner dans un petit restaurant thaï à quelques centaines de mètres. Un vrai régal,nous y avons mieux mangé que pendant tout le mois passé l’année dernière en Thaïlande.

Un vrai délice  

Et c’est repus mais fatigués par 600km de route que nous nous mettons au lit.

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Samedi 10/11/2023

Ce matin visite rapide de Toulon,le plus grand port militaire français et premier port français pour la desserte de la Corse.

La culture toulonnaise est provençale, langue majoritairement parlée jusque dans les années 50.

La ville possède 21 monuments historiques,situés majoritairement en centre ville.

 statue de Raimu, acteur provençal, début XXème

Les sources ayant été captées des l’époque romaine, la ville compte aujourd’hui 83 fontaines.

Ayant récupérés notre sac, nous prenons le bateau navette qui nous conduit à La Seyne, où est ancré notre navire pour la croisière.

En fait nous avons choisi de rejoindre le continent américain en bateau plutôt qu’en avion, car le prix de la traversée maritime est inférieur à celui d’un vol avec un bagage en soute, et comme nous sommes en retraite, pourquoi se priver de 17 jours de farniente, nourris et logés, .avec quelques escales nous permettant de nouvelles découvertes, et en plus une arrivée à Rio de Janeiro nous a tenté.

Pendant la traversée nous apercevons le porte avion français Charles de Gaulle ancré au port militaire , et le port de plaisance .

Le porte-avions Charles de Gaulle 
Le port de plaisance  

Et ouf! Après plus d’une 1/2 heure de marche, en tirant notre sac, nous arrivons enfin au bateau et après les formalités d’embarquement , nous prenons possession de notre cabine.

Une petite visite du navire pour nous repérer s’impose et après un excellent dîner italien, notre lit est le bienvenu.

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Dimanche 11/11/2023

Aujourd’hui nous sommes à Barcelone, mais comme nous sommes ancrés loin de la ville et que l’escale est très courte, connaissant bien l’ endroit,nous restons sur le navire faire un peu de sport et prendre possession des lieux.

Un peu de sport  


D’ailleurs je me suis déjà fait deux amis à bord

Mes amis :


A 14h. nous reprenons la mer pour Cadix que nous atteindrons dans deux jours

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Lundi 13/11/2023

Cette nuit vers 2 heures nous avons franchi le détroit de Gibraltar, quittant la Méditerranée nous entrons dans l’océan Atlantique .

Ce matin nous partons visiter Cadix( Cadiz en espagnol), bien qu’étant au sud de l’Espagne,le vent froid nous surprend mais nous le supportons stoïquement !

Cadix est le port d’où est parti Christophe Colomb quand il découvrit l’ Amérique.

Fondée par les phéniciens il y a 3000ans,c’est la plus ancienne cité d’ Occident.

La ville est entourée de bastions défensifs et de tours de guet.

les remparts  

De larges avenues longent de magnifiques plages de sable fin, elles sont toutes éclairées par des lampadaires caractéristiques.

Dans le vieux Cadix se trouve la cathédrale de style baroque et néoclassique dont la coupole est couverte d’azuleros jaunes.

La cathédrale  

Nous avons également visité l’église baroque Santiago Apóstol du 17ème.

Comme un grand nombre d’églises espagnoles, ces églises baroques sont très chargées.


 Quelques photos de monuments
Église  sSt François d’Assise
 Quelques vues de rues du vieux Cadix:

 Un orchestre de marionnettes 


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Mercredi 15/11/2023

Après une journée passée en mer, nous faisons escale aujourd’hui à Santa Cruz de Tenerife, une des 2 capitales des Canaries, dont le port était autrefois occupé par les pirates.

La ville , créée en 1494 compte aujourd’hui 200 000 habitants. Elle est connue pour son port de pêche mais aussi pour son carnaval, mais malheureusement nous ne sommes pas à la bonne saison, dommage.

La ville est très claire et très verte, ses avenues sont larges et il fait bon y flâner.

Nous avons même très chaud et nos polaires font vraiment touristes qui arrivent du froid!!!! Mais après le vent froid de Cadix, nous nous sommes méfiés.

Quelques monuments 
 Sur la Plaza de España est érigé le monument aux morts, remarquable témoin de l’architecture franquiste, avec sa croix catholique...
Quelques sculptures  
 La ville est dotée d’un tramway très coloré 
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Jeudi 16 à mardi 21/11/2023

Nous sommes en route pour 6 jours de traversée de l' atlantique pour rejoindre le Brésil sur le Costa Favolosa, nous sommes environ 1 600 croisiéristes et 1 000 membres d’équipage.

Notre navire le Costa Favolosa 


Je vais vous donner un aperçu de nos journées passées sur le navire.

Après un copieux petit déjeuner avec un choix de charcuteries, d’ œufs ( de l’œuf sur le plat à l’œuf dur en passant par les omelettes), des céréales aux fruits secs ou frais, yaourts, confitures et pains de toutes sortes, accompagnés bien sûr de jus de fruits et de boissons chaudes, un petit tour à la salle de sports s’impose pour aider la digestion.

Tapis de marche, vélos, haltères et appareils de musculation variés vous tendent les bras, puis un petit tour dans la piscine


Piscines et jacuzzi  

suivi d’ une trempette dans un jacuzzi et l’heure du déjeuner arrive, un grand choix de nourriture nous est proposé, sans oublier les pâtes à chaque repas, Costa est une compagnie italienne, ne l’ oublions pas, et la cuisine est délicieuse.

Évidemment une sieste « bien méritée » s’impose !!!

L’après-midi je suis un cours de brésilien, pour préparer notre arrivée prochaine au Brésil, puis nous jouons aux cartes, nous trouvons toujours des personnes cherchant des partenaires et l’heure du dîner arrive, suivie de diverses animations:

dimanche par exemple nous avons admiré deux acrobates super souples qui nous ont réalisé des figures spectaculaires.

Un événement particulier lundi, nous avons franchi l’équateur et un coup de corne a retenti pour marquer l’événement, et nous voilà dans l’hémisphère Sud.

Le temps étant couvert, je me suis assise sur le pont un grand moment pour admirer l’océan et quelques oiseaux qui suivaient le navire, aussi étant en short et en polo, je me retrouve avec de belles démarcations rouges à mi cuisses et à mi bras, et oui nous sommes en pleine mer et l’équateur a laissé sa trace !!


Une petite anecdote sur la Force de Coriolis, phénomène découvert par Gaspard-Gustave Coriolis, ingénieur français. L’eau s’engouffrant dans un trou tourne dans le sens trigonométrique ou dans le sens des aiguilles d’une montre suivant que l’observateur est placé l’hémisphère Sud où dans l’hémisphère nord

Depuis le départ nous avons à quatre reprises reculé nos montres d’une heure, au fur et à mesure que nous nous dirigions vers l’ouest et que nous franchissions les fuseaux horaires et aujourd’hui mardi 21 nous sommes à l’ heure brésilienne soit 4 heures de décalage avec la France.

Quelques mots sur la compagnie Costa :

Costa emploie plus de 20 000 personnes de 70 nationalités différentes, les contrats vont de 6 à 10 mois selon que le personnel est européen ou non.

Les lave-linges engouffrent 125 kg de linge, il y en a aussi quelques « petits » qui n’acceptent que 27 kg!

Il est lavé sur le navire :

Environ 35 000 draps par semaine;

Environ 7 000 serviettes par jour;

Environ 2 000 nappes par jour...

Sans compter les uniformes du personnel et la blanchisserie des passagers.

Les lave-vaisselles sont de très longs tapis roulants, rien à voir avec nos petites machines domestiques !

quelques quantitatifs réellement impressionnants :

En 2 semaines il est consommé sur le navire :

  • 24 000 œufs
  • 3 300 litres d’huile
  • 4 000 kg de pommes de terre
  • 12 000 kg de fruits
  • 7 000 kg de légumes
  • 2 700 kg de sucre
  • 1 000 kg de fromage
  • 1 700 kg de poisson
  • 5 400 kg de viande
  • 2 400 kg de poulet
  • 2 400 kg de riz
  • 400 kg de beurre
  • 6 700 kg de farine
  • 1 000 kg de pâtes

Et il est bu:

  • 2 000 litres de jus de fruits
  • 5 000 litres de vin
  • 27 000 litres d’ eau minérale
  • 5 000 litres de lait
  • 2 700 kg de café

Pour terminer sur le navire, une petite devinette :

A quoi servent  les disques jaunes et bleus fixés sur les amarres?

Solution dans la prochaine étape

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(Et oui, les disques sur les amarres sont mis pour empêcher les rats de monter en passagers clandestins !)

Mercredi 22/11/2023

Nous voilà au Brésil, qui doit son nom à un arbre, et qui a été découvert par le Portugal en l’an 1500. C’ est le seul pays d’ Amérique du Sud ayant le portugais pour langue nationale et, de plus, il n’existe aucun dialecte.

Le Brésil, dont la superficie est à peu près 17 fois celle de la France, ne compte que 216 millions d’ habitants, la population vivant principalement près du littoral, l’ Amazonie étant très peu peuplée.

Le Brésil a été le plus gros producteur de canne à sucre entre les années 1500 et 1750.

Le sport national est le football et une grande rivalité amicale existe entre le Brésil et son voisin l’Argentine, le match d’hier soir s’est terminé par un score de 1 but à 0 en faveur de l’Argentine, au grand désespoir de notre guide brésilien Juan Carlos.

Le smic est de 1320 réals (260€) et le salaire moyen 2920 réals (600€)

Le drapeau brésilien  

Le drapeau brésilien est constitué d’un cercle bleu à l’ intérieur d’un losange jaune, le fond étant vert, sur une bande blanche dans le cercle se trouve une étoile pour chacun des 26 états du Brésil.

Arrivés ce matin à 8 heures à Recife, dans l’ état de Pernambouc , nous avons choisi de faire la visite organisée par Costa des villes de Olinda et Recife pour 2 raisons : la première étant que nous n’avons que 4 heures d’arrêt car le navire est obligé de repartir avant la marée basse, la deuxième étant l’éloignement du lieu d’accostage au centre historique de la ville d’une part et l’insécurité des quartiers près du port d’ autre part.

Nous commençons par Olinda, le nom signifiant « Oh jolie », exclamation poussée par le fondateur de la ville en découvrant le lieu.

Tout d’ abord la visite de la cathédrale, très sobre.

Puis nos passons devant l’église de la miséricorde, qui ne se visite plus aujourd’hui

Pour terminer par la visite du monastère Saint Benoît qui lui est de style baroque

Puis retour sur Recife,

quelques clichés pris du bus

Recife doit son nom aux récifs qui bordent cette ville.

2 lignes de tramway desservent la ville.

Nous faisons une visite très surprenante, celle de l’ancienne prison, prison jusqu’en 1954, elle s’appelle aujourd’hui maison de la culture car le 3ème étage est dédié maintenant à des activités culturelles alors que les deux premiers le sont à l’artisanat. En effet chaque ancienne cellule est un petit commerce où les artisans proposent leurs marchandises.

Une prison à la reconversion originale  
13 à 15 détenus dans moins de 10 m2 !!!!

puis un petit tour sur la plage avant de regagner le navire qui reprend aussitôt la mer

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Jeudi 23/11/2023

Nous arrivons à Salvador de Bahia où l’accueil des brésiliens est très chaleureux

Nous prenons un taxi pour nous rendre à Pelourinho, le centre historique ,car la ville a un très fort dénivelé que ma cheville n’acceptera pas.

Église St Dominique de 1731
Vues de Pelourhinho 
Église St Francois
Le football est roi           Les maisons sont très colorées comme au Portugal 
Entrée de la maison du carnaval  

Le carnaval au Brésil étant une institution,il y a des bâtiments entiers consacrés au carnaval !

Le  funiculaire.                                                Vue sur la basse ville de Pelourinho 

Le funiculaire étant prêt à fermer, nous avons trouvé un ascenseur pour notre descente, 3 centimes d’ euro par personne , nettement moins ruineux que le taxi, mais en descendant du navire nous ignorions l’existence du funiculaire et de l’ascenseur.

En nous dirigeant vers l’ascenseur, nous découvrons une nouvelle place qui domine la basse ville

la musique est omniprésente au Brésil, les orchestres jouent dans les rues, d’ailleurs la taille de la maison de la musique en est une preuve.

De retour au niveau de la mer, nous nous arrêtons au marché Modelo, boire une bière brésilienne, la Brahma, inauguré en 1912

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De dimanche 26/11/2023 à mercredi 29/11/2023

Dimanche

Le Costa Favolosa accoste à Rio de Janeiro à 8 heures ce matin mais les départs du navire sont gérés par Costa et par malchance nous sommes dans la dernière fournée, nous attendons donc sagement 10 heures pour dire au revoir à Costa et partir à la découverte de cette ville qui fait un peu rêver.

Nous trouvons un chauffeur de taxi sympa pour nous conduire à notre hébergement et nous le réservons pour demain afin qu’il nous conduise aux 2 sites mythiques de la ville.

L’ emplacement de Rio de janeiro a été découvert au mois de janvier par les portugais d’ où son nom : « fleuve de janvier » , mais une petite erreur a été commise car il n’ y a pas de fleuve, mais seulement une magnifique baie, malgré tout le nom perdure.

Après avoir pris possession de notre petit studio, très rustique mais situé en plein centre historique, dans le quartier de Pelourinho à 200 mètres de la cathédrale, nous partons à pied et commençons par la visite de la cathédrale St Sébastien. Construite de 1964 à 1976, elle mesure 96 mètres de haut et peut accueillir 20 000 fidèles.

Nous sommes subjugués par sa splendeur et son originalité. Le clocher est implanté à côté de l’ église qui a une forme en tronc de cône, elle a des colonnes de vitraux qui vont du bas jusqu’au haut, elle est ouverte au sommet et le soleil l’illumine. De plus étant dimanche nous arrivons pour la grand-messe, mais toutes les immenses portes sont grandes ouvertes et je peux vous assurer que c’est la première fois que j’assiste à un office dans une église avec une telle clarté, cette cathédrale est vraiment la maison du peuple.

La cathédrale  

Anecdote : les cloisons de la crypte de la cathédrale sont percées d’orifices permettant d’y glisser des cercueils, c’est le nouveau cimetière de Rio, au bout de 2 ans on retire les corps enterrés au cimetière pour les mettre dans la cathédrale.

Nous nous dirigeons maintenant vers l’Arcos de Lapa, aqueduc construit au 18 ème pour acheminer l’eau au centre ville. Il sert également de pont pour la tramway en direction de Santa Theresa.

L’aqueduc, et derrière on aperçoit la cathédrale.

Un peu plus loin se trouve le fameux escalier Selarõn, de 215 marches est entièrement recouvert de mosaïques de toutes les couleurs

L’escalier Selarõn 

Dans la rue menant à cet escalier tous les murs des maisons sont recouverts de tags artistiques.

Les tags 

Lundi

Ce matin Rafael,notre chauffeur fidèle au rendez-vous, nous conduit tout d’abord au Corcovado, à 710 mètres d’altitude, admirer le Christ rédempteur. Réalisé en 1922 par le sculpteur français Paul Landowski , cette sculpture mesure 38 mètres de haut et pèse 1145 tonnes, c’est l’une des 7 merveilles du monde, pour nous la 4ème que nous admirons.

Le Christ en arrière plan 

En route maintenant pour le Pão de Açūcar ( le pain de sucre), rocher de 396 m de haut qui monte la garde à l’entrée de la baie de Rio. On y accède en prenant deux téléphériques centenaires.

Le Pāo de Açucār 
 Vues sur la baie

Retour au bercail en passant par la mondialement célèbre plage de Copacabana.

Plage de Copacabana 


Mardi

Ce matin nous voulons visiter le quartier le plus pittoresque de la ville : Santa Teresa. Pour nous y rendre nous prenons le Bonde eletrico ( tramway) construit en1896 et qui passe sur l’aqueduc. D’ailleurs la ligne vient d’être remise en service, ayant été arrêtée suite à un terrible accident dû au déraillement du tramway au haut de l’aqueduc, faisant de nombreuses victimes.

Sur le trajet nous avons des vues magnifiques sur Rio et nous surplombons notamment des favélas, la ville en compte 900 abritant 1,4 million habitants soit 22% de la population de la ville. Nous pouvons également voir le célèbre stade de football du Maracaña où jouait Pelé.



Ce soir nous mangeons à côté du théâtre municipal construit en 1909 sur le modèle de l’opéra Garnier.

Le théâtre municipal  


En apéro nous dégustons leur célèbre caïpirinha (l’ authentique avec cachaça et citron vert ) et en diner leur churrasco, le tout dans une ambiance de folie car des écrans géants diffusent un match de football.


Mercredi

Pour notre dernière journée à Rio Rafael nous conduit au jardin botanique, jardin exotique de plus de 137 hectares abritant plus de 8000 espèces de plantes.

                                                                               Les cacaoyers aux feuilles rougeâtres
Plantes carnivores.                                       Nouvelle maison de Dominique.            Dominique sous un arbre géant 

Nous déjeunons avec Rafael au bord de la plage Leblon, toujours de sable fin avant de gagner l’aéroport pour un trajet de plus de 11 000 km pour rejoindre Los Angeles avec escale à Houston.

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Jeudi 30/11/2023

Nos vols se sont bien passés, mais nous avons arpenté des longueurs interminables de couloirs à Rio pour arriver à notre avion pour Houston (Texas) où nous avons dû récupérer nos bagages pour un passage en douane avant de les réenregistrer pour Los Angeles transit pendant lequel Dominique est hanté à l’idée de louper la correspondance car nous n’avons que 1 h 45 pour parcourir des couloirs,des couloirs et encore des couloirs pour récupérer nos bagages des queues,des queues et encore des queues pour passer la douane et de nouveau des couloirs pour enfin atteindre notre avion pour la Californie.

Ouf, nous sommes installés sur nos sièges et l’avion n’est pas parti sans nous!

Nous avons franchi 3 fuseaux horaires et avons donc maintenant 9 heures de retard par rapport à la France.

Nous arrivons à midi à notre hôtel et le gérant nous indique un restaurant mexicain tout proche. C,est un restaurant ouvrier mexicain authentique où l’on entend parler plus espagnol qu’anglais. Les burritos sont très bons mais trop copieux et nous ne finissons pas nos assiettes surtout que nous n’avons ni bière ni vin pour nous aider, le restaurant n’ayant pas de licence.

Nous logeons dans la zone portuaire en vue de notre embarquement demain matin et comme nous avons déjà visité Los Angeles pendant plusieurs jours lors de notre tour du monde en 2014 et que de plus la ville fait 140 km de long , nous préférons rentrer à l’hôtel de bonne heure cet après-midi pour nous reposer( ne dormant jamais en avion,cela va faire 40 heures que je suis éveillée) et pour mettre à jour nos papiers et aussi mon blog.

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Vendredi 01/12/2023

J’ai oublié de vous préciser que Los Angeles signifie « la cité des anges » et que ses habitants sont appelés les « Angelinos »

L’ aéroport de Los Angeles est le 3ème plus grand aéroport au monde.


L’embarquement étant à 10 heures, nous appelons un taxi Uber pour nous conduire au navire.

 Le port de Los Angeles est immense

Arrivés au quai nous avons la surprise de découvrir que tous les passagers sont convoqués à la même heure, alors que chez Costa il y a des tranches horaires pour embarquer. Après 2h 30 de queue, sous le soleil et la chaleur, avec tous nos bagages, nous atteignons enfin le navire. Et ça continue, débrouille toi tout seul pour trouver ta cabine, y a-t-il au moins un équipage sur le bateau,où est-ce aux croisiéristes de piloter le Sapphire Princess?

Le Sapphire Princess  

La cabine est la bienvenue et de plus elle est joliment décorée.

Nous partons à la découverte du bateau et une charmante croisiériste nous annonce que nous pouvons déjeuner au pont 9, merci Madame.


Effectivement un buffet très appétissant nous attend et nous rassure, tout n’est pas négatif chez Princess Cruise.

De plus le bateau est un peu vintage, et très accueillant.

Quelques vues du navire 

Nous quittons le port à 21 heures, il fait nuit noire.




Le navire est complet (3 000 passagers ) mais vu le nombre de restaurants, de bars, de piscines, de salles, d’ascenseurs nous n’avons pas du tout une impression de foule, il y a de la place pour tout le monde.

3000 passagers mais seulement 4 français ce qui explique que les informations sont données dans une dizaine de langues, anglais, allemand, espagnol, portugais, grec, chinois, japonais, …..mais pas en français.

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Samedi 2 à jeudi 7/12/2023

Nous longeons la côte pacifique de l’Amérique, en direction du sud. Notre première escale est au Costa Rica le 7 décembre. Le temps est magnifique, voir trop chaud au soleil, mais piscines et jacuzzis sont là pour nous rafraîchir ( pas vraiment car l’eau est chaude) mais des salles climatisées nous accueillent à l’intérieur.

Nous longeons les côtes californienne, puis mexicaine, guatémalienne, salvadorienne, nicaraguayenne avant d’accoster à Puntarenas au Costa Rica.

Un petit clin d’ œil pour Jimena, avec de bonnes jumelles tu pourras apercevoir la côte du Salvador et je suis sûre que tu reconnais les eaux territoriales salvadoriennes.

Au large du Salvador 

Chaque matin nous pouvons admirer de magnifiques levers de soleil en parcourant les ponts avant qu’il ne fasse trop chaud ( entre 27 et 30 degrés à 6 heures du matin!!!)

Lever de soleil sur le Pacifique  

La clientèle est majoritairement américaine, tout le monde parle à tout le monde aussi le soir au restaurant nous préférons partager une table avec d’autres couples plutôt que de rester seuls, un soir nous avons dîné avec un couple en voyage de noce (76 et 62 ans.)

Un des restaurants 

Un autre soir nous étions avec des australiens et des canadiens de Vancouver.

Nous n’avons pas encore rencontré le moindre français, pas même un francophone, mais rien d’étonnant puisque puisqu’ ils ne sont que 2 personnes en plus de nous !!!!

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Jeudi 07/12/2023


Nous faisons escale à Puntarenas au Costa Rica, c’est pour Domi et moi, notre première visite en Amérique centrale.

Le Costa Rica a été découvert par Colomb en 1502, et fut nommé la « riche côte ». Sous domination espagnole il a obtenu son indépendance en 1821, mais l’espagnol est toujours la langue officielle.

C’est un pays volcanique:121 volcans dont 6 actifs; le volcan Poás a le 2ème plus large cratère au monde (1,600 km de diamètre).

Le Costa Rica est le premier producteur et exportateur d’ Amérique centrale pour les bananes et le café, Puntarenas est le port d’exportation du café,au siècles derniers, celui-ci arrivait au port transporté dans des chariots tirés par des bœufs le long de sentiers à travers la montagne.

Puntarenas est traditionnellement un village de pêcheurs

Le plat national est le « gallo Pinto » : riz et haricots frits ensemble avec oignons, poivrons et épices.

Après 6 jours en mer avec l’eau et le ciel pour seul horizon, en  approchant de la terre nous apercevons quelques signes de vie.
Et des raies viennent saluer notre arrivée 
 Un orchestre costaricien avec danseurs nous accueille à la descente du bateau 


Nous avions projeté d’aller jusqu’à San José, la capitale, mais comme, d’une part nous avons plus de 2 heures de retard par rapport à l’heure initialement prévue pour l’accostage et que, d’autre part San José est à une centaine de kilomètres de Puntarenas, nous décidons de nous contenter de la ville portuaire.

La ville portuaire  
 Il y a peu de chose à voir sinon la cathédrale qui est dédiée aux « gens de la mer » ,mais qui malheureusement est fermée.
 Nous passons devant le lycée où tous les élèves sont en uniforme, pantalon gris et polo blanc. Devant stationne le bus scolaire


Maintenant nous revenons vers la plage car je rêve de me baigner, mais comme il fait très chaud et que Dominique a peur que je me fasse emporter par les rouleaux, ne pouvant m’ éloigner, je suis obligée de m’ asseoir car, la pente étant très douce, j’ai de l’eau jusqu’aux genoux seulement. La plage s’étend sur plusieurs kilomètres de long, mais c’est une plage de sable noir, à mes yeux cela ne vaut pas une plage de sable blanc, de plus il y a beaucoup de déchets et de bois flotté rejetés par l’océan.

Après avoir goûté la bière locale « l’ impériale », très légère mais désaltérante, nous rentrons nous mettre au frais sur le navire.

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Samedi 09/12/2023

Ce matin à 11 heures nous franchissons l’équateur, quittant l’hémisphère nord pour pour celui du Sud.

Une petite fête est organisée pour l’occasion

Nous franchissons l’Equateur 
 Les américains sont de grands enfants,et bien avant l’ heure, la foule avait pris place pour être aux premières logeS.
Un orchestre animé la cérémonie 
 Neptune descend l’´escalier pour arriver sur scène ( le tribunal) pour juger des fautifs.

Les accusations fictives comme avoir mangé 2 repas au restaurant le même soir, ou n’avoir pas bien traité le garçon de cabine, sont reprochés aux accusés et si, sous l’influence des spectateurs, Neptune les jugent coupables, ils sont condamnés à être arrosés de mousse, de chocolat, de spaghettis,…

Ce soir le commandant nous explique qu’il se détourne de son cap pour savoir si le bateau de pêche qu’il aperçoit est occupé par des marins simplement en train de pêcher ou bien si c’est un bateau en difficulté qui a besoin d’aide, nous sommes dans une zone de pêche mais la nuit est tombée depuis longtemps.( aujourd’hui lever du soleil à 6 heures 24 et coucher à 18 h 20 )

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Dimanche 10/12/2023


Aujourd’hui nous faisons escale à Manta en Équateur.

Manta fut créée en 1563 durant la conquête du nouveau monde par les espagnols, (le premier espagnol à arriver là fut Bartolommeo Ruiz en 1526 ). La ville se situe dans la baie de Manta, sur la côte équatorienne à 67 miles nautiques de la ligne de l’équateur.

L’Equateur a deux saisons, la saison des pluies, de décembre à mai et la saison sèche et froide , de juin à septembre, octobre et novembre étant des mois de transition avec un temps imprévisible.

La chaleur est accablante mais stoïques nous parcourons la ville.


 nous longeons le port 
et nous admirons les oiseaux qui attendent de récupérer les déchets de poissons laissés par les pêcheurs  

Puis nous pénétrons dans la ville, les rues sont escarpées, le dénivelé est important entre les quais et les rues habitées, mais comme à Puntarenas, Manta est une ville portuaire sans beaucoup de caractère.

 L’église qui n’est ouverte que chaque matin et chaque soir à l’ heure de l’ office.


Par contre en Équateur , ainsi qu’en Colombie et au Pérou, pousse dans la forêt dense et ombragée, entre 300 et 1200 mètres un palmier dont les graines fournissent un lait sucré apprécié des Indiens, puis en durcissant cet albumen ressemble à s’y méprendre à de l’ivoire, le tagua aussi appelé corozo est d’ailleurs surnommé l’ivoire végétal.

La production totale de tagua en Équateur est de 100 000 tonnes et 35 000 personnes travaillent pour la tagua.

Des artistes réalisent de véritables chef-d’œuvre en sculptant ces graines.

Les indiens utilisent les immenses feuilles de ce palmier( jusqu’à 6 mètres de long) pour recouvrir leurs huttes.

Autre surprise, en voyageant on apprend bien des choses, le Panama est un chapeau exclusivement équatorien, son nom lui a été donné par les européens car les bateaux qui les apportaient traversaient le canal de Panama.

Ce chapeau est fabriqué à Montechristi, le vrai panama demande plusieurs mois de travail pour obtenir ,la finesse et la légèreté qui l’a rendu célèbre et il peut être trituré dans tous les sens sans jamais se froisser et en reprenant toujours l’aspect qu’on lui connaît. Un vrai panama vaut « une fortune ».

En revenant vers le navire nous sommes charmés par deux musiciens

Puis nous admirons les danseuses

Prêts pour nous diriger vers le Pérou  
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Mardi 12/12/2023

Depuis hier nous sommes en mer et longeons les côtes équatorienne puis péruvienne.

Ce matin le soleil est voilé et la brise rend l’atmosphère bien agréable, aussi nous prenons nos liseuses et nous nous installons dans une chaise longue . Pris par nos lectures,nous ne voyons pas le temps passer.Mais à cette latitude le soleil est traitre et comme nous étions en maillot de bains nous sommes plus rouges que des écrevisses et nous venons de découvrir ce qu’est un vrai coup de soleil, ça brûle !!!!

Je jure ,mais un peu tard,qu’on ne m’y prendra plus.

Comme nous ne sommes pas très loin de la terre, mais malgré tout assez éloignés pour ne pas l’apercevoir, nous voyons une flottille de petits bateaux de pêche. De petites barques minuscules avec une petite voile, au milieu de l’immensité de l’océan, nous sommes admiratifs devant ces pêcheurs qui passent leurs journées en mer, risquant leur vie en permanence pour nourrir leurs familles.

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Mercredi 13 et jeudi 14/12/2023

Après 2 jours de navigation nous accostons à Callao, le grand port industriel de Lima.


En 1821 le Pérou prend son indépendance vis à vis de l’ Espagne et Lima devient sa capitale. Lima est situé en plein désert , mais proche de la côte.

Après une heure de bus pour atteindre Lima, puis une heure de taxi pour arriver au centre historique vu les embouteillages, nous flânons dans les rues où les maisons de l’époque coloniale sont toujours présentes.

Le jardin principal, le plus grand espace public de Lima, dans le centre historique est l’endroit où se passe tous les événements importants du Pérou, comme la déclaration de l’ indépendance du pays.

La cathédrale.                                                                               Le palais présidentiel 

La fontaine en bronze date de 1651 alors que les bâtiments entourant cette place « la plaza mayor » ont été construits au 20 ème, parmi lesquels, le palais gouvernemental (1938) dans lequel Francisco Pizarro installa sa résidence, le palais épiscopal et le palais municipal.

Lima est aussi connue pour sa cuisine,c’est ici que se trouve le restaurant classé meilleur restaurant du monde,d’ailleurs nous pensions y déjeuner mais il y a 6 mois d’attente et le commandant de sapphire Princess a refusé de nous attendre.

La spécialité locale est le « ceviche » plat à base de poisson.

Aujourd’hui jeudi, nous retournons à Lima, mais cette fois, nous parcourons la grande avenue commerçante de la ville pour visiter le marché indien, haut lieu de l’artisanat traditionnel du pays, d’ailleurs Dominique m’offre un poncho-châle magnifique et très chaud pour me protéger des climatisations glaciales que l’on rencontre aussi bien dans certaines salles du navire que dans les bus et taxis.

N’ayant pas testé le meilleur restaurant du monde, nous entrons dans un café pour goûter le pisco sour, l’apéritif local. Nous choisissons le pisco sour traditionnel et Aymeric ayant du flair,nous téléphone pendant notre dégustation!c’est délicieux mais réellement très fort et nous avons plus de 2 km pour rejoindre la navette, mais stoïques nous partons bras dessus,bras dessous.

Le pisco sour 
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Désolée, je ne vous ai pas oublié mais le wifi est quasiment inexistant dans nos escales au Chili, et quand il y en a il est très lent et les interruptions sont fréquentes, d’où l’impossibilité de mettre des photos, puis en Antarctique, il n’y a aucune connection et le wifi est privé aux Malouines et comme nous y sommes un dimanche,il est impossible d’acheter une carte, donc vous aurez toute une partie du voyage aujourd’hui, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

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Vendredi 15/12/2023

Nous nous arrêtons aujourd’hui à San Martin, le port de Pisco

Mais l’ escale étant très courte nous n’ avons pas le temps d’aller jusqu’à Pisco et nous nous arrêtons à Paracas, petit village entièrement dédié au tourisme.

Le port de San Martin est réellement situé en plein désert.

Le temps nous a malheureusement manqué pour aller voir le candélabre

Le candélabre, vieux de 1500 ans ,gravé dans le sable, il mesure environ 160 mètres de haut et 55 mètres de large. Sa réalisation reste un mystère pour l’ Unesco.

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Samedi 16 et dimanche 17/12/2023

2 jours de navigation, toujours vers le sud, qui nous font passer des côtes péruviennes aux côtes chiliennes.

Les températures diminuent progressivement, le vent se lève et la mer est plus agitée.

Nous avons la surprise de trouver au menu, samedi soir des escargots de Bourgogne et dimanche soir une bouillabaisse, les noms sont écrits en français sur la carte; nous ne sommes que 4 croisiéristes français, mais les cuisiniers ont une petite pensée pour nous.

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Lundi 18/12/2023

Pour notre première escale au Chili, nous nous arrêtons à Coquimbo, le port de la Serena.

L’ estuaire du fleuve Elqui a été découvert

en 1544, et le Capitaine Juan Bohón y fit construire la Serena selon la règle espagnole.

Cette ville est connue comme étant la seconde plus ancienne ville du Chili.


La ville est traversée par la Panaméricaine, la route empruntée chaque année par une célèbre course de voitures


Devant être de retour au bateau pour 14h30, nous n’osons pas prendre un bus pour la Serena et nous restons flâner à Coquimbo.

Coquimbo a connu une éclipse totale de soleil le 2 juillet 2019.

Comme dans tous les ports de cette côte pacifique, les rues accusent un fort dénivelé

Tous les murs peints de couleurs vives, les escaliers colorés et les tags artistiques sur les maisons, donnent un charme certain à ces villes portuaires qui seraient tristes sans cela.

Comme toujours en Amérique du Sud, nous trouvons beaucoup d’édifices religieux

Mais, surprise, nous trouvons ici une église dédiée à notre Dame de Lourdes, et, pas de doute ,c’est bien Lourdes en France, puisque les apparitions à Bernadette Soubirou y sont mentionnées.

Autre constatation, depuis que nous sommes en Amérique du Sud,nous n’avons pas entendu le moindre aboiement,tous les chiens dorment tranquillement sur les trottoirs et nous devons parfois les contourner, cela nous change du Portugal !

les oiseaux sont heureux à l’arrivée des bateaux de pêche .           Un chien heureux

Encore une surprise, la hauteur de certains palmiers, je ne suis pas grande bien sûr, mais je parais minuscule au pied de ce palmier !!!


Nous apercevons La Croix du troisième millénaire, 93 mètres de haut, le plus haut monument de l’Amérique du Sud. Ses cloches pèsent 5 tonnes et peuvent émettre plus de 480 mélodies.

Le phare.                                                                                    Un marin chilien 
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Mardi 19/12/2023

Aujourd’hui nous nous arrêtons à San Antonio et comme nous pensons que venir au Chili sans visiter Santiago sa capitale serait dommage nous décidons d’y aller et nous nous inscrivons à l’excursion organisée par Princess cruises. Départ en car à 5h30 ce matin pour 2 heures de route à travers une contrée désertique. Nous franchissons d’’abord les collines côtières avant d’arriver dans des vallées où sont cultivés des vignobles. Les matinées étant très froides et le brouillard intense, le climat n’est propice qu’aux cépages blancs, les vins rouges n’étant produits que beaucoup plus au sud.

Après 2 heures de route vers l’ est, nous arrivons à Santiago niché au pied de la montagne. Nous commençons par la visite du centre historique, le palais présidentiel, la statue de Salvador Allende, le tribunal,la cathédrale.

Nous faisons maintenant le tour du Santiago moderne avec de grands buildings mais aussi beaucoup de parcs ,certain s’ étendant sur plus de 3 km de long.et là nous découvrons les cygnes endémiques du Chili, le corps blanc mais la tête et le cou noirs et le tawita au bec vert.


Le petit-déjeuner étant loin, nous nous arrêtons à 11h. pour déjeuner dans un restaurant typique où nous l’on nous sert un pisco sour en apéritif.

Après déjeuner nous repartons vers l’ ouest pour visiter 2 villes côtières très proches l’ une de l’autre mais complètement différentes. Vina Del Mar , la station balnéaire très chic aux habitations luxueuses. Il y a une horloge florale dans un parc magnifique.

Et Valparaiso, chantée par Hugues Aufray, ville portuaire ancienne qui a de beaux bâtiments anciens et qui a su garder d’ anciennes façades derrière lesquelles se cachent les bâtiments modernes en verre.

Les gens qui travaillent à Vina Del Mar habitent à Valparaiso.


Nous remontons le long de la côte pour arriver juste à temps à San Antonio avant le départ du navire.

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20,21 et 22/12/2023

Pendant 3 jours nous longeons les côtes chiliennes sans faire escale. Quelques manifestations sont organisées sur le navire.

Aujourd’hui mercredi, deux cuisiniers nous font une démonstration de sculptures de fruits et légumes, de vrais artistes



Aujourd’hui jeudi, c’ est une impressionnante fontaine à onze niveaux qui est dressée pour que le commandant vienne y faire couler le champagne, une estrade est montée, vu la hauteur de la fontaine, pour pouvoir atteindre la coupe supérieure. Quel sens de l’ équilibre faut-il avoir pour empiler les verres sans rien casser, d’ailleurs un monteur a frôlé la catastrophe en touchant la nappe, je ne m’y vois pas!

 un aperçu de la côte
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A l’entrée du détroit de Magellan, nous faisons escale à Punta Arenas en Patagonie chilienne.

Punta Arenas, à sa fondation en1848, était une base militaire et un établissement pénitentiaire. Elle connut un essor spectaculaire quand, à la fin du 19ème siècle, le gouverneur autorisa l’ achat de 300 moutons de pure race aux Îles Malouines. Au début du 20éme ces derniers étaient près de 2 millions à gambader dans les pré, faisant la richesse des investisseurs.

Dominique souhaite voir le cimetière municipal qui est l’ un des plus fascinants cimetière d’ Amérique du Sud. Comme il est situé en périphérie de la ville,nous décidons de commencer par le cimetière avant la visite du centre ville.

Effectivement l’entrée est payante pour les touristes, ce qui nous conforte dans l’intérêt de la visite. D’immenses tombeaux, tous plus majestueux les uns que les autres se côtoient.

 Une tombe très ‘particulière,celle de l’indien inconnu 

Toujours d’un bon pas, nous partons vers le centre ville et sa célèbre place centrale la place Muñoz Gamero flanquée de riches demeures dont la casa Braun Menéndez.

Place Muñoz Gamero  
Casa Braun Menéndez  
La cathédrale  
Marchands ambulants dans leurs petites roulottes  

José Menéndez, riche magnat de l’industrie lainière offrit le monument commémoratif du 400ème anniversaire de l’expédition de Magellan. Sa demeure, la casa Braun-Menéndez abrite actuellement un club privé et au Rez de chaussée une taverne ouverte au public.

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Dimanche 24/12/2023

Nous souhaitons un joyeux anniversaire à notre cher ami Noël, que cette année t’ apporte joie et bonheur.

Nous sommes dans le détroit de Magellan où nous traversons des passages très étroits, puis nous nous dirigeons vers Ushuaia, en Argentine, connue comme étant la ville “du bout du monde”, titre usurpé, puisque Puerto Williams est en réalité la ville la plus australe.

Il fait froid et il y a beaucoup de vent, le paysage est hostile et les montagnes sont enneigées.

A 10 heures nous apprenons que le port d’Ushuaia vient de fermer rapport aux vents très forts qui soufflent. Nous redescendons le pilote du port que nous avions embarqué et nous nous dirigeons vers Puerto Williams au Chili. Nous faisons une halte dans la baie.

Depuis Punta Arenas nous avons parcouru un peu plus de 300 miles nautiques. Il faut remarquer qu’à la pointe extrême de l’ Amérique du Sud, lArgentine et le Chili sont très imbriqués l’ un dans l’autre.

Ce port est le dernier port pour les bateaux se dirigeant vers le cap Horn et l’ Antarctique.

Nous sommes un peu frustrés de ne pas visiter Ushuaia alors que nous en sommes si proches, mais nous comprenons les décisions qui sont prises pour la sécurité.

Ce soir nous avons un menu amélioré, avec en plat principal un homard posé sur un aloyau de bœuf, cela me rappelle mon réveillon en Nouvelle Zélande où c’ était des moules qui chapeautaient ma pièce de bœuf, que de surprises avec les spécialités culinaires de tous les pays du monde!

Pour fêter Noël nous prenons une bouteille de Crozes Hermitage

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Lundi 25/12/2023

Nous vous souhaitons à tous, famille et amis un très joyeux Noël et une excellente journée.

Nous souhaitons un joyeux anniversaire à notre petite-fille Lucie et que cette année lui apporte la réussite dans la reprise de ses études, Lucie, nous t’ embrassons très très fort.

Toujours en raison des conditions climatiques,le navire dévie sa trajectoire et nous passons au large du Cap Horn, sans y faire escale comme prévu. Dommage car ces escales manquées étaient vraiment mythiques pour moi.

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Du 26 au 30/12/2023

notre itinéraire dans l’ Antarctique 


( nm signifie mile nautique qui vaut ,si mes souvenirs sont exacts, 1,852 km)

Dépassant le Cap Horn, nous traversons le “Drake Passage” pour gagner la péninsule antarctique et pour commencer l’île de l’éléphant, située à l’ extrême est des îles Shetland du sud.Nous venons de parcourir 537 miles nautiques depuis Port Williams.

Le 26,nous voilà enfin dans l’ Antarctique. Ce matin les ponts sont recouverts de neige,il fait 0 degré et l’eau de l’ océan est à -1. Le spectacle est sublime, les montagnes sont recouvertes de glace, les glaciers tombent dans la mer et nous pouvons voir des morceaux se détacher et tomber dans l’ eau , le bruit de ces chutes est assourdissant. Mon vocabulaire n’étant pas assez riche pour décrire ce que je ressens, je préfère vous mettre des photos.

‘ Nous passons à côté du plus gros iceberg du monde: 3,900 km2.

Par chance la météo est favorable et le vent assez faible, le soleil est au rendez-vous, d’ailleurs il est très courageux car levé à 2 h 33 ce matin, il ne se couchera qu’ á 10 h 46 ce soir, ce qui nous laisse une grande journée pour admirer ce 6ème continent de 14 millions de km2 enfouis sous une épaisseur de glace atteignant jusqu’à 4000 mètres sur le grand plateau avec des températures pouvant atteindre -70 degrés Celsius en juillet et août.

Le 27 nous atteignons la baie du “son antarctique” ou le navire tourne très doucement sur lui-même pour nous permettre d’ admirer ces paysages somptueux, nous sommes béats d’ admiration devant ces glaciers d’ une blancheur immaculée, aucun mot n’ est assez fort pour exprimer mon ébahissement, je me crois dans un rêve et non dans la réalité.


.                                                                                               


Le 28 nous visitons trois sites, la baie de Charlotte, puis la baie de Wilhelmina et pour finir la journée le canal de Newmayer.

Nous étant rapprochés du pôle sud, c’ est aujourd’hui que nous vivons notre journée la plus longue, le soleil s’ est levé à 2h28 ce matin et il ne se couchera qu’à 23h59 ce soir, soit 21h31 de jour.

Jolie vue en pédalant.                                                           L’île du roi Georges  

J’ai oublié de vous dire que nous avons passé le cercle antarctique, latitude la plus au nord sur laquelle il est possible d’ observer le soleil de minuit Il a été traversé pour la première fois par l’ explorateur britannique James Cook le 17/01/1773.

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Dimanche 31/12/2023

C’est aux Malouines que nous passons le dernier jour de l’année.Depuis l’ île de la Déception pour atteindre Stanley il y a 750 miles nautiques, mais la température n’ est pas beaucoup remontée car l’île est très ventée et si le soleil nous réchauffe, c’est tout juste si j’arrive à avancer quand je marche contre le vent, heureusement Dominique est là pour m’empêcher de m’envoler.

Le bateau est ancré assez loin de l’ île et nous devons attendre patiemment notre tour pour monter à bord d’un canot qui nous débarquera à Stanley. Après 2 heures d’ attente et une 1/2 heure de navigation nous posons le pied sur la terre ferme. Nous avons largement le temps de visiter cette ville, la capitale des Îles Malouines depuis 1845, qui ne compte que 2115 habitants et est située sur l’île est.

L’île de l’est vue de la baie 

Ces îles, les « Falkland » doivent leur nom français, les « Malouines » aux marins de Saint Malo. Elles sont sous l’ autorité britannique et qui ne se souvient pas du rêve de l’ Argentine de conquérir ce territoire en 1982. Mais Margaret Thatcher répliqua durement et la défaite des argentins fut cinglante face au corps expéditionnaire britannique. Lors d’ un référendum en mars 2013, 99% des votants apportèrent leur suffrages à la Grande Bretagne. Effectivement, lorsque nous parcourons Stanley nous pouvons tout à fait nous croire en Grande Bretagne, aussi Dominique n’ a pu résister à l’envie de déguster une pinte dans un pub typique.

 Nous testons les 2 bières locales

Les maisons sont colorées et il y a des serres dans presque tous les jardins. Malgré le climat Stanley est très fleurie.

 L’arche est constituée de 4 os prélevés sur 2 baleines bleues  
 Cathédrale anglicane                                                                             Église catholique 
Le mât d’ artimon du plus gros bateau au monde en 1843
    Monument aux morts.                                                   Statue de Margaret Thatcher   
  Bâtiment historique construit en 1849.                    Poste et cabines téléphoniques.     
 Harpon pour la pêche à la baleine.     et éléphants de mer 


 3 espèces de pingouins qui vivent aux Malouines Malheureusement nous n’en avons vu aucune
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Lundi 1er et mardi 02/01/2024.

Nous vous souhaitons une excellente année 2024, que cette nouvelle année vous apporte bonheur et santé, la réalisation de vos projets, la réussite dans vos entreprises; profitez chaque jour des mille petites joies qui font le bonheur d’ une journée.

Nous remontons le long de la côte Atlantique de l’Amérique du Sud. Les températures augmentent, le soleil se lève un peu plus tard chaque jour et se couche un peu plus tôt.

Ce matin mardi nous sommes surpris au réveil par un épais brouillard qui, par bonheur disparaît vers 10h. pour laisser paraître le soleil.

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Mercredi 03/01/2024

C’est à Montevideo en Uruguay que nous faisons escale aujourd’hui. Par bonheur le lieu d’accostage est proche du centre-ville et nous n’ avons pas besoin d’attendre une navette portuaire, nous pouvons quitter le navire et partir directement visiter la ville .

Montevideo la capitale uruguayenne compte 1,3 millions d’habitants, soit près de la moitié de la population du pays.

Nous, commençons par le quartier historique dont les rues sont très larges et très aérées, chose assez surprenante pour un quartier ancien.

Le marché du port est actuellement fermé nous reviendrons le voir à l’ heure du déjeuner. Ce quartier regorge de bâtiments néoclassiques du 19ème.

La porte de l’entrée du marché derrière la fontaine en bronze
 Nous arrivons place Zavala, où se dresse une statue grandiose.
Il fait chaud, j’ai soif.

Nous repassons devant le marché du port à l’heure du déjeuner et effectivement c’est à qui fera le plus beau feu pour cuire ses grillades

Puis nous nous rendons place de l’ indépendance

Place de l’indépendance  

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Jeudi 04/01/2024

Nous quittons l’Uruguay, pays que nous avons adoré et qui nous a semblé être un pays où il faisait bon vivre, pour l’Argentine.

C’est à Buenos Aires que s’ achève notre croisière. Ce matin nous quittons définitivement le navire pour la terre ferme.

Nous nous rendons à notre hébergement en taxi ,un backpacker situé dans le quartier de la Recoleta. Oh la La ! notre chauffeur roule à toute vitesse, il ne respecte pas les feux rouges ni les stops et change sans arrêt de file, il est vrai que nous sommes en Argentine, le pays de Fangio.

Nous posons nos valises et repartons visiter le quartier car la chambre ne sera disponible que cet après-midi.

Quartier Recoleta


Vendredi 05/01/2024

Nous nous promenons pour commencer dans le quartier Monserrat

puis nous arrivons Place de Mai, la place historique de Buenos Aires depuis que l’ Argentine a déclaré son indépendance de la domination coloniale espagnole le 25 mai 1810, c’est le lieu de rassemblement principal de toutes les manifestations protestataires.

Au centre de la place se dresse « la pyramide de mai »,un obélisque blanc construit pour marquer le 1er anniversaire de l’indépendance.

Sur un côté de la place se dresse un imposant bâtiment : la banque de la nation, construit en 1939 et sur un autre, la cathédrale et sur un 3ème le Cabildo, regroupant toute les administrations municipales et devenu maintenant un musée.

Le dernier étant réservé au palais présidentiel qui est peint en rose, est-ce parce que pendant la guerre le rouge et le blanc étaient chacun représentatif d’un parti, et que les 2 couleurs ont été mélangées, ou simplement parce qu’à l’époque le rose était très prisé.

Puis nous nous rendons place de l’ indépendance

Le théâtre Colon, un somptueux opéra, considéré comme l’une des 5 meilleures salles au monde por son acoustique, ses vitraux sont français, ses escaliers en marbre italien et ses mosaïques sont vénitiennes.

Le théâtre Colon.                                                                                                 Une école 

Sur le cours du 9juillet, considéré comme les Champs Élysée de Buenos Aires ,se dresse l’ obélisque érigé en 1936 pour commémorer les 400 ans de la première fondation de la ville.

L’ obélisque .                                                                           Le cours du 9 juillet 

Samedi 06/01/2024

Aujourd’hui nous allons visiter le quartier de la Boca. Nous nous sommes inscrits à une visite guidée de ce quartier qui est très pittoresque.

Ce quartier s’est développé au début du19ème avec l’arrivée massive des immigrés génois, ceux-ci travaillant au port se construisent des hébergements en tôle qu’ils peignirent avec les restes de peinture qu’ ils utilisaient dans la journée pour les bateaux, d’où la multitude de couleurs des façades. La Boca est située près de l’ ancien port en bordure de l’embouchure de la rivière argent d’où son nom la Boca signifiant la bouche. Les hommes arrivaient souvent seuls d’Italie pour trouver du travail ne faisant venir leurs familles que lorsqu’ils avaient gagné assez d’ argent, d,où une proportion de 8 hommes pour 1 femme.

La rue principale de ce quartier s’appelle el caminito ( le petit chemin). Les maisons sont très colorées et des danseurs de tango font des démonstrations dans la rue.

Les habitants de la Boca, étant tous des immigrés, refusèrent de dépendre des autorités argentines et créèrent la république de la Boca.


Ce quartier est célèbre pour ses danseurs de tango, et en flânant dans les rues nous pouvons régulièrement admirer des couples en train de danser.

La Boca est aussi célèbre pour son stade de football, la Bombonera, royaume du club de football de Bocajunior, le plus populaire d’Argentine, dans lequel a joué Diego Maradona. Le stade à la forme d’un D, avec deux angles droits et deux angles arrondis.

La Bocajunior voulait adopter des maillots blanc et noir, mais ces couleurs étant déjà prises par un autre club, les dirigeants se rendirent sur le port et décidèrent qu’ils choisiraient les couleurs du premier bateau qui accosterait. Ce fut un bateau suédois, donc le bleu et le jaune sont les couleurs du club mais aussi celles qui recouvrent les murs du stade.

Le stade peut contenir 57 200 spectateurs et l’on dit que le sol n’étant pas très stable quand la multitude des spectateurs se déchaîne, les murs vibrent et les vibrations sont ressenties sur plusieurs dizaines de mètres à l’ extérieur, est-ce une légende ou la réalité????

Autour du stade se trouvent des petits bistros où les spectateurs viennent manger des sandwiches renfermant d’ énormes saucisses des tomates,des oignons…. les “choripans”

 Le pape est présent dans les rues, nous avons même eu l’honneur de lui serrer la main.

Un peintre célèbre a créé un hôpital et une maternité dans ce quartier pauvre de 4 millions d’ habitants

Un artiste qui aimait créer des tableaux en ciment demandait aux propriétaires dont les façades lui plaisaient, l’autorisation de réaliser une œuvre, ces tableaux sont toujours là aujourd’hui.

Les tableaux en ciment 
 Un accordéoniste joue des airs de tango
 Dans de nombreuses maisons, des mannequins apparaissent aux fenêtres où sur les balcons

Dimanche 07/01/2024

Aujourd’hui dimanche, il y a une Feria (marché -brocante ) dans le quartier de San Telmo. Nous allons donc flâner dans ce quartier. C’est le plus petit quartier, 1,2 km2.

Pour y aller nous traversons le quartier de Balvarena

La place Dorrego est la 2ème plus ancienne place de Buenos Aires après la place de Mai, c’est là que se tiennent les danseurs de tango

 Église San Pedro de Telmo
Petit clin d.œil à Elodie et Jonas La maison bleue de Buenos Aires 

Le marché est impressionnant, il s’étend sur plusieurs rues et places, on y trouve de tout, depuis des brocanteurs qui vendent toutes sortes de vieilleries jusqu’aux artisans qui proposent leurs réalisations en tous genres.

Puis nous flânons dans le quartier qui, lui aussi, a beaucoup d’ anciennes maisons magnifiques ou ayant une histoire.


Le marado ancien marché couvert de San Telmo  
 pour Jean voitures miniatures et 2cv grandeur réellE
Motos à vendre pour les Bielleux  
 Nous marchons presqu’une heure pour nous rendre à la cathédrale orthodoxe


Une des plus anciennes maisons

 Nous déjeunons au restaurant Desnivel, considéré comme un des meilleurs restaurants de grillades de la ville.
 Un musicien et son instrument original

.

Un haut building  
 La maison minima, la plus étroite de la ville, 2,30 mètres de large par 15 mètres de long.
 Le plus petit magasin du quartier 


Lundi 08/01/2024

Comme les cartes de crédit ne sont plus acceptées dans beaucoup d’ endroit en Argentine, nous devons passer à la banque chercher du liquide.

Après avoir résolu plusieurs problèmes 👿 dont je vous passe les détails, nous pouvons enfin toucher nos sous, mais la plus grosse coupure existante ici vaut 1€, aussi Dominique a du mal à faire entrer sa fortune dans son sac à dos, il fait même craquer une couture 🤣( raccommodage à prévoir ce soir !)

Nous revenons au backpacker ranger notre argent, et comme il est presque 14h, nous reportons notre virée à Tigre à demain et cherchons un petit restaurant pour déjeuner avant de faire une petite sieste bien méritée ( il fait 30 degrés)


Mardi 09/01/2024

Aujourd’hui nous partons pour Tigre

Mais Panique, Dominique s’aperçoit qu’il n’a plus son passeport. Son sac étant rempli de billets il n’a pas eu de place pour son passeport, il a du le laisser à la banque hier. Retour à la banque où par bonheur le passeport l’attendait.

Après deux heures de marche ( il fait 32 degrés) nous arrivons à la gare prendre le train pour Tigre, durée du trajet : 1 heure, prix : 10 cents/ personne, la ruine!

Nous prenons un bus fluvial pour l’île de tres Bocas

Vu l’heure nous allons directement au restaurant que Dominique a repéré.

Au menu , une tranche épaisse de bœuf avec 1 litre de bière bramha , une bière locale, et après le café, le patron nous offre une liqueur de café excellente.

Repus, nous attaquons la visite de l’île mais à l’entrée de la forêt nous faisons demi-tour car je suis un appât tres apprécié des nuées de moustiques présentes.

Nous retournons à l’embarcadère où il passe un bateau par heure . Par malchance le premier bateau est complet, donc nous avons encore 1 heure à attendre et nous n’avons pas froid, je vous l’assure.

Un petit tour dans Tigre avant de reprendre le train pour Buenos Aires.

 Nous arrivons à la gare de Retiro

Nous rentrons au backpacker heureux de notre journée.

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Mercredi 10/01/2024et jeudi 11/01/2024

Devant être à 10h à l’aéroport et pensant que nous aurons peut-être la chance d’avoir une connexion correcte pour publier mon blog, nous partons dès 9h.

Arrivés sur place nous découvrons que le vol est supprimé et aucun autre avant 48h.

Je me lance à l’assaut des autres compagnies et obtiens un billet qui part à 18h.ce soir pour plus de 600€ alors que le billet initial était à 104€, mais sachant que nous avons voiture et hôtel qui nous attendent à Salta, et n’ayant plus rien à Buenos Aires nous prenons le billet.

Nous restons donc attendre à l’ aéroport et mon blog m’ occupe, mais vers 17h. un gros orage éclate et le départ est retardé. Dominique commence à voir rouge.Enfin vers 21h nous embarquons pour Salta. A 23 h, nous débarquons et le loueur de voiture étant évidemment parti se coucher, nous faisons la queue au taxi. Je donne l’adresse de l’hôtel :

  • il n’y a pas de rue Beverdi à Buenos Aires
  • Non mais c’est l’adresse à Salta
  • Mais vous êtes à Buenos Aires!
  • Mais non je suis à Salta!
  • Je dois me rendre à l’évidence l’avion est revenu au point de départ. D’ailleurs à l’atterrissage j’avais dis à Dominique que la ville paraissait beaucoup plus grande que je ne pensais et je ne m’ expliquais pas la présence de la mer. Dominique bien sûr, se moque de moi . Maintenant en regardant bien je reconnais l’ aéroport où nous avons déjà passé quelques heures. Je retourne au guichet de la compagnie et là on me répond que n’étant pas en transit à Buenos Aires on ne peut rien pour moi. Seuls les gens en transit sont pris en charge, nouveaux billets pour vendredi, hôtels repas et taxis pris en charge.je ne vous explique pas l’ humeur de Dominique !!!
  • Enfin à force de m’adresser un peu partout je trouve une super hôtesse qui me fournit un billet avec escale à Mendoza mais départ jeudi à 7h.
  • Dominique retrouve le sourire. Nous passons donc la nuit à l’aéroport, à 4h. nous enregistrons nos sacs , mais à 5h. Notre vol est annoncé retardé, aurons nous notre correspondance ou le retard sera-t-il trop important? Nos valises étant embarquées,autant attendre. Renseignement pris, on m’assure que j’ aurai ma correspondance. Arrivés à Mendoza, le vol est bien évidemment retardé, nous aurions peut-être dû prendre nos bicyclettes!!

Ouf ! L’ heure de notre départ est enfin affichée, 1h.20 de retard, mais comme dit le proverbe, mieux vaut tard que jamais, nous avons une chance de connaître Salta.

Ce midi, dans l’ avion nous avons le droit au même gueuleton que hier soir, sandwich, barre de céréales, cacahouètes et Pepsi ou eau.

Nous récupérons notre véhicule de location, une belle Renault Logan

puis nous allons réserver nos billets de bus pour Iguazu car, comme ici ce sont les vacances d’ été, nous voulons être sûrs d’avoir des places.

Après avoir pris possession de notre chambre, nous allons vite prendre un petit dîner au restaurant en face l’hôtel car nous avons hâte de nous mettre au lit, quand je dis petit dîner, j’ oublie que les portions servies sont toujours gargantuesques, sur toute la surface du pain: 1 tranche de bœuf, 1tranchedejambon, 1 grosse épaisseur de fromage et par dessus 2 œufs, inutile de vous dire que Dominique n’a pas terminé son assiette.

Dominique n’en croit pas ses yeux !
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Vendredi 12/01/2024

Nous prenons la route 68 vers le sud en direction de Cafayate. Nous traversons quelques vignobles, passons à côté d’une vache tranquillement assise au bord de la route, un peu plus loin une autre traverse doucement la route devant nous.

Une vache .                                                                           Des vignes

Nous arrivons à la Quebrada de Las Conchas, la gorge qui traverse le Rio de Las Conchas ( les coquillages).

Un paysage féerique, les vents et les ruissellements ont taillé des formes surréalistes dans les roches de couleurs très variées, écarlate, pourpre, vermillon, vert’ gris, ocre…..certains on reçu des surnoms.

L’ obélisque                                                                                                        Le crapaud 
La grotte du diable 
Les 3 croix.                                   
Les châteaux  

Arrivés à Cafayate, nous trouvons un petit hôtel familial où nous sommes chaleureusement accueillis. Fatigués, nous allons à 19h30 pour dîner dans le restaurant contigu, mais il n’ouvre qu’à 20h30. Nous patientons donc et retournons 1 heure plus tard, les clients commencent vraiment à arriver vers 22 heures, nous ne sommes pas en Epad me diront certains !

Le grill.                                                  Nous avons pris 1/2 parillada pour nous deux!!
Pour nous aider à digérer !!!!!!!

Effectivement nous ne sommes pas pressés de partir car un orchestre très bon s’ est installé et nous avons du plaisir à écouter les musiques traditionnelles andines.

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Samedi 13/01/2024

Frais et dispos nous partons pour une petite escapade vers le sud visiter les ruines de Quilmes à 55km.

Nous traversons la région viticole de Cafayate, les grappes sont déjà bien formées puisque nous sommes en été et que les vendanges auront lieu dans deux mois.

Pour atteindre les ruines les 5 derniers kilomètres sont une piste très caillouteuse,pourvu qu’un caillou n’abîme pas la voiture.

Ce site archéologique refermé les vestiges d’une cité fondée au IVème siècle après JC. par les indiens Kilmes pour se défendre contre l’invasion des Incas.

Au 16ème la ville comptait 6000 habitants. Après avoir résisté pendant près de 150 ans aux attaques des conquérants espagnols pouvant mieux armés, elle tomba en 1667. Ce sont les descendants des rares indiens à avoir échappé à la déportation qui gèrent le site.


Les ruines de Quilmes 

Cette contrée, au pied de la Cordillère est sauvage , il y poussent des cactus candélabres qui ont longtemps remplacé le bois en menuiserie, vu l’absence de forêt

Un petit clin d’œil à Alexis, surnommé cactus pour avoir ,étant petit, pris un cactus à pleine main ; sa maman a passé la soirée avec une pince à épiler pour lui enlever la multitude de minuscules épines.


De retour à Cafayate nous visitons le musée du vin, magnifique musée qui ,grâce aux nouvelles technologies nous entraine dans les vignes, nous fait vivre les vendanges ,la vinification, puis nous fait traverser les caves.

Une pensée particulière pour Elisabeth, Maude et Cédric. 

A la sortie du musée, un bar propose des dégustations, nous goûtons 4 vins Torontes blancs et 4 Malbec rouges.

Puis nous nous promenons dans la ville et flânons au marché des artisans.

L’hôtel que nous avons trouvé est tenu par une famille vraiment gentille, la mère et la fille rivalisent de gentillesse, les 3 jeunes enfants sont adorables, nous avons même eu le droit à une grappe de raisin blanc de leur vigne qui couvre la tonnelle, un vrai régal.

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Dimanche 14/01/2024

Pour nous rendre à Cachi, Dominique avait prévu de prendre la route directe, mais suivant les conseils de notre hôtelière qui nous dit que cette route, la route nationale 40 pourtant, est impraticable nous repartons vers Salta et prenons plaisir à revoir la magnifique route de corniche, qui comme toujours en montagne, nous paraît bien différente prise dans ce sens.

Á la hauteur de Cachi nous obliquons vers l’ ouest pour rejoindre le village et nous faisons un crochet en prenant le Camino de Los Colorados, qui sinue entre les canyons aux teintes ocres du parc national Los Cardones. du nom des cactus candélabres.


Nous passons un col à 3457 mètres d,altitude.

Nous passons la nuit à Cachi, petit village colonial aux maisons blanches et aux places ombragées. Nous dînons au restaurant proche de l’hôtel , je choisis un steak de lama que je demande bleu, mais on m’apporte des tranches d’1 mm d’épaisseur et qui avaient dû passer plusieurs heures sur le feu. Par contre l’ orchestre était formidable, une femme qui jouait de la flûte indienne de façon divine et un guitariste à la voix merveilleuse, de quoi oublier le repas immangeable.


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Lundi 15/01/2024

Nous faisons un petit tour du village avant de prendre la route.

L’ autel est en cactus comme beaucoup de meubles dans la région 

Comme Dominique a prévu d’aller voir le désert de sel et le train des nuages nous prenons malgré tout la route 40, qui est une route nationale.

Quelques paysages vus de la route. 
Un cimetière en pleine nature loin de toute habitation 

Après quelques kilomètres, le goudron disparaît, la piste devient de plus en plus caillouteuse, des torrents traversent la route, nous passons avec peine 2 passages difficiles, mais au troisième, impossible de monter la côte qui précède le passage du torrent. Après plusieurs essais infructueux, Dominique demande à des jeunes qui arrivent en sens inverse si ils veulent prendre le volant pour nous faire passer l’obstacle. Après une dizaine d’essais toujours inopérants nous décidons de faire demi tour. Mais nous avons déjà parcouru une centaine de kilomètres en 4 heures, ce n’est pas de gaité de cœur que nous repartons en sens inverse.

Une route nationale !!!!!!!

Quelques kilomètres avant Cachi nous prenons la route par laquelle nous sommes arrivés, mais sans faire le détour par le Camino de L’os Colorados. Un lama suicidaire traverse devant nous et un coup de freins puissant de Dominique nous a permis d’ éviter de justesse la collision. Un peu plus loin un lama marche gentiment au bord de la route, le reste du troupeau paissant tranquillement dans le pré contigu prend la fuite en nous entendant arriver.

Des chevaux, des ânes, des chèvres, des poules, des vaches, se promènent en liberté sur le bord ou divaguent sur les routes, mais le lama a bondi des taillis pour traverser la chaussée.

Ce panneau passage de faune arrive un peu tard!

Il reste 150 kilomètres pour rejoindre San Antonio de Los Cobres, mais nous sommes vraiment très fatigués et je convaincs Dominique que c’est de la folie de continuer, mais pas un seul hôtel sur notre route. Sur OSM, nous en découvrons un pas trop loin de notre route, par chance il restait une chambre qui était normalement réservée, mais après avoir téléphoné l’employé nous la donne. Nous sommes dans un hôtel grand luxe, piscine, salons , des chevaux dans le parc, et une très belle chambre avec un lit spacieux, mais comme nous sommes en Argentine, la nuit avec les petits déjeuner nous revient à 50€.

Évidemment, je saute dans la piscine avant de me prélasser dans la baignoire. Après le dîner, nous nous couchons pour une nuit réparatrice.

Dans l’hôtel je vois une pendule française qui m’ intrigue beaucoup: pourquoi au-dessous de Sauternes est-il inscrit : appellation Corbières contrôlée, merci à celle où celui qui me donnera la réponse.

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Mardi 16/01/2024

Après mûres réflexions nous renonçons au petit train des nuages, de peur d’ être encore obligé de faire demi tour et prenons une route goudronnée pour nous rendre au salar de Salinas Grandes.

Nous empruntons le Camino de Cornisa, une petite route très étroite, parfois 4 mètres de large, toute en lacets,

Quelques paysages  

Cette route traverse un des plus beau paysages de Yungas du pays; les yungas sont des forêts tropicales de montagne, aussi touffues qu’une jungle que l’on rencontre dans la pré-cordillère des Andes, en Bolivie, au Pérou et à Argentine.

Certaines feuilles ont une taille impressionnante. 

Nous arrivons dans la Puna, qui signifie terre élevée en quechua. De Purmamarca (qui signifie lieu de la terre vierge en Quechua) la route monte en lacets jusqu’à un col à 4170 mètres d’ altitude avant de redescendre sinueuse jusqu’à un haut plateau où se trouve le désert de sel.


Mais là encore, des avalanches de cailloux sur la route, , une portion de route recouverte de vingt centimètres de boue séchée, sans doute la conséquence d’un cyclone tropical, puisque nous sommes au tropique du capricorne. Mais par bonheur les ouvriers travaillent au déblaiement de la route et la police met en œuvre une circulation alternée ce qui nous permet d’avancer. Il nous faut malgré tout 3 heures pour parcourir 60 kilomètres.

Ce désert est le résultat de l’accumulation de sels minéraux venant de l’eau de pluie dans ce bassin situé à 3350 mètres d,altitude.

Mais quelle déception pour moi qui avait vu le salar d’Uyuni en Bolivie, beaucoup plus vaste, le sel formait un miroir et au milieu du désert je ne voyais que le ciel qui d’un bleu foncé s’ éclaircissait progressivement pour paraître presque blanc quand il semblait rejoindre le sel à l’horizon.

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Mercredi 17/01/2024

Nous nous dirigeons vers le nord et allons jusqu’à Humahuaca, 12000habitants , la plus grande ville avant la Bolivie. Fondée en 1591, elle conserve un centre pittoresque avec ses rues au pavage inégal et ses maisons rustiques en adobe. L’église de la Candelaria y San Antonio est classée monument historique national, elle fut construite par les jésuites à la fin du 17ème. A l’ entrée de la ville se trouve une sculpture bizarre.

Sur la route, le petit village de Maimarā. 
et son cimetière étagé au pied de la paroi baptisée “ palette des couleurs “ 

La montagne est incroyablement surprenante, elle est striée de motifs triangulaires aux multiples couleurs: rouge, orange, vermillon, blanc, vert, jaune, violet……le site a été baptisé “Cerro de los 14 Colores” ( la montagne aux 14 couleurs) mais avec tous les reflets on en compte beaucoup plus.

Désolée pour les fils électriques 

40
40
Salta

Salta

Jeudi 18/01/2024 et vendredi 19/01/2024

Nous redescendons à Salta, évidemment par la même route qu’ á l’ aller puisque c’est la seule praticable et passons la fin de l’après -midi à réserver nos bus pour Iguazu et notre hébergement là bas.

Ce matin, nous visitons Salta, fondée en 1582.

Comme partout en Argentine,il y a beaucoup d’édifices religieux. L’ église et couvent San Bernardo qui abrite toujours une communauté de Carmélites, sa superbe porte en bois de style baroque fut sculptée par des artistes indigènes en 1762. L’ église et couvent San Francisco d’ architecture coloniale et devant sa statue de Saint François les bras croisés sur sa poitrine.

Église Saint Bernard. 
Église Saint François  
Un container de tri sélectif :  JOLI  !!!!!!

La place du 9 juillet est entourée d’ édifices coloniaux bien conservés et son centre est un grand jardin planté de palmiers et de tipuanas, au centre du jardin une statue équestre du général Alvarez de Arenales qui combattit les espagnols.Tout autour de la place, sous les arcades sont installés cafés et excellents restaurants qui proposent les spécialités locales : empanadas, salteñas et locro ( ragout à base de maïs, courge et haricots). C’ est d’ ailleurs dans l’un d’entre eux que nous prenons notre déjeuner. Sur la place nous avons la cathédrale basilique (construite entre 1858 et 1882), elle est de couleur crème et sa façade néo baroque est due au travail d’artistes italiens et nous voyons la façade blanche de l’ ancien cabildo ( hôtel de ville) transformé en musée, qui est le plus ancien édifice colonial de la ville .

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Samedi 20 et dimanche 21/01/2024.

Après une petite matinée tranquille, un peu de détente ne fait pas de mal à notre âge , nous rendons la chambre à midi comme demandé par le règlement de l’ hôtel. Notre car ne part qu’à 18 heures, mais comme nous sommes dans un quartier excentré d’une part et qu’il y a souvent un gros orage en fin d’après-midi d’autre part, pendant qu’il fait beau, nous partons avec nos sacs à la gare routière prendre le bus pour Resistencia, puis Iguazú, attendre à la gare routière ou à l’ hôtel ,c’est pareil et en Argentine les halls des gares routières sont semblables aux halls des aéroports. Heureusement que nous avions choisi un hôtel proche de la gare routière, car vu l’ état des trottoirs, faire rouler nos sacs est une épreuve de force. Devant voyager toute la nuit ,nous avons réservé des sièges couchettes .

Notre car. 

Évidemment les routes étant en très mauvais état, nous sommes secoués et il est quasiment impossible de dormir, mais les sièges sont confortables et nous arrivons à 5 heures à Resistencia où nous devons changer de car pour gagner Iguazú.

Nous voyageons maintenant de jour et pouvons voir défiler le paysage. Malheureusement au centre de l’Argentine, ce dernier est plutôt monotone, de grandes plaines très vastes avec des parcelles plantées de conifères et des grands lacs avec parfois des plages avec beaucoup de monde car nous sommes un dimanche en période de vacances d’été.

Autant dans le premier car nous devions bien nous couvrir car, comme toujours en Argentine la climatisation est très froide, autant dans celui-ci le chauffage fonctionne à plein et la chaleur est difficile à supporter. Enfin vers 15 heures on nous annonce que nous allons changer de car puisqu’il est impossible de régler la température dans celui-ci.

Les argentins sont vraiment admirables, chacun tourne le bouton de la climatisation dans tous les sens, mais personne ne râle, chacun prend son mal en patience, le changement de bus nous fait arriver avec 2 heures de retard, chacun attend avec le sourire de récupérer ses bagages, pas le moindre mécontentement ne transparaît.

Par bonheur nous avions réservé un hôtel à 80 mètres de la gare routière et nous arrivons à notre hébergement à 19 h 30, Mon premier souci est de plonger dans la piscine pour détendre mon corps plus ou moins ankylosé après 26 heures de car et aussitôt après éclate un orage diluvien qui dure une partie de la nuit. Quelle chance nous avons eu d’y échapper, car nous sommes en zone tropicale où la pluie tombe réellement très fort, et nous imaginons l’état de nos vêtements et de tout le contenu de nos sacs si nous étions arrivés une heure plus tard!

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Lundi 22/01/2024

Les chutes d’ Iguaçu sont pour 20% au Brésil ( Cataratas do Iguaçu) et 80% en Argentine (Cataratas del Iguazú) . Ce matin nous partons les voir côté brésilien. Nous prenons le car et comme nous devons franchir la frontière, tous les passagers doivent descendre du car et faire vérifier les passeports.

Le pont de l’amitié qui marque le passage Argentine - Brésil 

Pour entrer dans le parc national de Iguaçu nous reprenons un car, qui après 1/2 heure de route au cœur d’une végétation tropicale nous amène auprès des chutes.

Il y a 3 possibilités pour atteindre ces chutes, le bateau, le car ou un chemin piéton qui nous fait découvrir petit à petit l’ étendue des cascades. Nous choisissons cette dernière solution qui est paraît-il la meilleure. Nous ne regrettons pas notre choix car au fur et à mesure que nous descendons le chemin, nous trouvons des plateformes nous permettant d’admirer les différentes cascades , puisque ces chutes s’ étalent sur 2700 mètres de large , comprennent 275 cascades, dont la plus haute atteint 82 mètres.

Malheureusement les photos ne rendent pas le grandiose des chutes mais nous vous invitons à la maison pour regarder les vidéos qui donnent un meilleur rendu.

Oiseaux et papillons se font aussi admirer.
Santos-Dumont.                                                       La longueur des frites est impressionnante en Amérique latine

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Mardi 23/01/2024

Aujourd’hui,c’est la visite des chutes côté argentin. A la gare routière cette fois nous prenons le car pour le parc national argentin et donc pas de passage de frontière.

Nous prenons le petit train pour aller à la gorge du diable, le terminus. Au premier arrêt, voyant que tout le monde descend, je me renseigne et j’apprends que le reste de la voie ferrée est en réfection, pas grave car nous avons déjà vu deux des gorges du diable en Argentine , ce diable 👿 argentin est riche en gorges mais il ne nous fait pas peur !!!😂

Nous parcourons à pied le circuit supérieur de 1,700 kilomètres ( le circuit en bleu). Ce circuit pédestre est magnifique et très bien fait. Il est en sens unique et à chaque point de vue sur les gorges il y a une plateforme panoramique.

Ce côté est plus spectaculaire que celui d’hier, nous sommes la plupart du temps sur des ponts au dessus de l’ eau, la végétation est tropicale, la chaleur aussi d’ailleurs. Nous sommes entourés d’eau bouillonnante et de cascades toute plus impressionnantes les unes que les autres. Je vous mets des photos qui même si elles ne rendent pas bien les dénivelés, parlent plus que les mots.

Cascades : 1- Barnabé Mendez, 2- Adán, 3-Eva, 4- Bossetti.

J’ ai vu les chutes du Niagara au Canada et les chutes Victoria au Zimbabwe, mais incontestablement celles-ci sont les plus remarquables.

Dans le parc nous voyons également des animaux et des oiseaux, notamment des singes , des coatis dont il faut se méfier car ils mordent et des toucans ,ces magnifiques oiseaux avec un bec remarquable.

Les singes  
Les coatis et leurs morsures 
Les oiseaux  
Le toucan. 

De retour à Puerto nous avons près de l’hôtel : el jardin dos picaflores (le jardin des colibris),nous y allons et par chance c’est encore ouvert. Les photos ne sont pas faciles à prendre car le colibri est toujours en vol.

Des colibris adultes  
Un bébé colibri de 20 jours nourri à la seringue.

Comme demain nous quittons l’ Argentine nous décidons de faire un bon repas au restaurant pour notre dernier jour.

Le restaurant .                                                                 Nous choisissons  un malbec argentin nommé GASCÓN 
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Mercredi 24/01/2024

Après avoir bouclé nos sacs puisque nous partons ce soir à l’aéroport nous partons à pied voir la borne des 3 frontières à 3 km de l’hôtel. La route monte fortement après avoir descendu de même. Puerto de Iguazú est une ville tout en déclivité. Cette borne marque l’endroit où se rejoignent 3 pays, lArgentine ,le Brésil et le Paraguay.

                                                                                                       La borne des 3 frontières. 
Le Paraguay.                                                       Le Brésil.                                         L’Argentine 

Après avoir récupéré nos sacs, nous partons prendre le car pour la frontière. Il est 15 heures, le dernier car est à 17 heures 30 mais Dominique adorant les salles d’attente des aéroports ne veut pas attendre. Nous passons la frontière sans problème,les cars étant prioritaires et nous arrivons à 16 heures à l’aéroport de Foz d’Iguaçú au Brésil. Notre avion décollera en principe à 5h30 demain matin, nous voilà près à passer 13 h 30 dans le hall de l’aéroport qui est climatisé très froid, nous enfilons nos polaires!

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Jeudi 25/01/2024

Après une nuit « réfrigérante », nous décollons comme prévu à 5 h 45 vers Sao Paulo, où nous arrivons moins de 2 heures plus tard pour 4 heures d’attente dans ce nouveau hall d’aéroport, une fois parcourues des longueurs interminables de couloirs. Enfin notre vol est annoncé pour Manaus, la capitale de l’Amazonie.

Arrivés à 20 heures, après avoir récupéré nos sacs nous prenons un taxi pour nous rendre à notre hôtel, la ville étant à 15 kilomètres de l’aéroport. Après 29 heures partagées entre avions et halls d’aéroport, vous imaginez le plaisir que nous avons eu en apercevant un lit dans notre chambre. Après une douche rapide nous nous couchons pour une nuit de sommeil bien mérité.

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Du 26/01 au 31/01/2024

Après une bonne nuit réparatrice, nous partons à la découverte de Manaus qui connut au 19ème siècle son heure de gloire grâce au caoutchouc provenant des hévéas qui poussaient naturellement dans la forêt amazonienne. À cette époque, l’ Europe est prise comme modèle, le français est la langue la plus parlée par la bourgeoisie locale; en 1896 la construction du théâtre Amazonia s’ inspire très fortement de l’ Opéra Garnier et le marché municipal des halles de Paris ( construction selon le principe Eiffel). Le théâtre est construit avec des matériaux précieux : briques provenant de la lointaine Europe, verre de France et marbre d, Italie. Manaus fut surnommée le « Paris des tropiques ». De nombreux bâtiments copient le style européen.

Théâtre Amazonia.
Le marché  
Quelques bâtiments de Manaus
 Dominique au pied d’ une sirène.                   Le port.                   Une pendule avec des petits artisans à l’intérieur 

Si Manaus a été la capitale du caoutchouc au 19ème, elle a malheureusement subi un net déclin au début du 20ème. En effet, les transports vers l’ Europe étant longs et coûteux , les anglais eurent l’idée d’ exporter des millions de graines en Malaisie où les hévéas se sont parfaitement bien acclimatés.

Située au cœur de la forêt amazonienne cette ville compte actuellement 2 ,2 millions d’ habitants, elle fut fondée au 18ème par des colons portugais.

Dominique, en souvenir de son année passée chez Michelin, veut visiter le musée du caoutchouc, malheureusement, ce dernier étant situé sur une île, est temporairement fermé à cause de la sécheresse.

Nous avions prévu une descente en bateau à partir de Laetitia, mais comme la Colombie nous a été fortement déconseillé vu l’insécurité et les enlèvements de touristes ( je ne vois pas vraiment ce qu’ils pourraient obtenir pour 2 petits vieux🤣🤣 ), nous nous montrons raisonnables et supprimons le séjour en Colombie de notre planning. Ayant du temps devant nous, nous prolongeons de 3 jours notre visite de Manaus car il y a beaucoup de choses à voir.

Ce matin nous visitons le parc zoologique CIGS. Ayant vu beaucoup de faune sauvage en liberté, j’ai du mal à voir les animaux enfermés dans des cages. Mais ce parc est tout à fait différent. C’est un parc militaire : les militaires parcourent la forêt et recueillent les animaux malades pour les soigner puis les remettre en liberté d’une part et d’autre part ils récupèrent les animaux capturés par les braconniers et destinés à un trafic illégal.

Quelques uns des animaux recueillis par les militaires  

A 30 kilomètres de la ville nous prenons la journée pour visiter le parc Adolfo Ducke, ce parc de 10 000 hectares, considéré comme le plus grand jardin du monde, est une surface naturelle de la forêt amazonienne, crée en 1963 par Adolfo Ducke, entomologiste et botaniste, grand expert de la flore amazonienne.

Cette incursion en milieu naturel est très intéressante, c’ est une jungle impénétrable, seuls les petits sentiers qui serpentent sont praticables. Les arbres ont une quarantaine de mètres de haut car il poussent à la recherche de la lumière. Nous entendons en permanence des chants d’oiseaux, mais évidemment impossible de voir ces charmeurs. Chaleur et humidité réunies sont pénibles à supporter, mais rien ne nous fera renoncer à cette expérience, même pas ma perte d’équilibre qui m’a fait me retenir à un arbre rempli de piquant, dont l’un m’a transpercé un vaisseau, déclenchant un abondant saignement et une douleur intense.

Un Angélim Pedra                            La densité de la végétation au sol .                      Ma gentille petite épine !!!

Cet Angelim Pedra mesure plus de 50 mètres de haut et a plus de 500 ans.

Au milieu du parc une tour nous permet de surplomber la forêt. 

Un étang recouvert de lentilles nous fait penser au marais poitevin il y a quelques années, mais surprise l’étang est garni de nénuphars atteignant 2 mètres de diamètre.

L’étang aux nénuphars  

En revenant vers l’entrée du parc, mais toujours au milieu de la végétation, différents bâtiments nous permettent de voir les animaux et insectes qui vivent au sein de la forêt et que nous ne pourrions pas apercevoir dans la nature.

La maison des araignées, certaines dangereuses, d’autres inoffensives 
La maison des serpents  
Quel œil !                                                               Vertèbres     Colonne vertébrale , dents et mue d’un boa 
Non, Dominique n’est pas dans l’aquarium, il n’est pas un poisson de l’Amazone. 
La volière des  papillons

Et nous prolongeons notre séjour de 2 jours, car il nous reste un parc à ne pas manquer et flâner dans les rues de Manaus parmi une population accueillante, gaie n’est pas désagréable du tout, cela nous fera une semaine entière mais le temps passe vite quand il y a beaucoup à découvrir. De plus nous avons pris nos petites habitudes, chaque soir nous dînons sur la place du théâtre, très animée, après avoir dégusté un tambaqui ( poisson qui peut atteindre 1 mètre de long et vivre 40 ans) grillé sur la braise, dans le restaurant du même nom, nous nous asseyons chaque soir à la terrasse du « Jaraqui Forever » pour siroter une excellente caïpirinha suivi d’un plat différent chaque soir, mais toujours aussi bon.

maintenant nous sommes des habitués du quartier, tous les voisins nous disent bonjour et même parfois un long discours en portugais, que bien souvent nous ne comprenons pas.

D’ailleurs il faut que je vous dise que je parle une langue internationale, mélangeant souvent des mots français, anglais, espagnols et portugais dans la même phrase mais le principal est que j’arrive toujours à me faire comprendre et à comprendre les réponses.

Pour notre dernier jour à Manaus nous nous rendons au « Bosque da ciença » qui lui aussi est un parc aménagé dans la forêt amazonienne, mais plutôt à vocation scolaire.

Nous commençons par l’habitat des loutres géantes, animaux mesurant de entre1,20 et 1,50 mètres et pesant jusqu’à 30 kilos. C’est un animal très sociable, qui n’ attaque que s’il se sent en danger ou si l’on s’en prend à son territoire. D’ ailleurs dès qu’elles nous aperçoivent elles viennent vers nous. Elles sont aussi à l’aise dans l’eau que sur terre,et sont très rapide dans les 2 milieux.

Les loutres géantes  
Cet arbre a 600 ans et s’appelle « sumaüma »  qui signifie kapok en quechua .
Des agoutis  

Les agoutis sont des rongeurs qui vivent en Amérique tropicale, à Manaus ils sont considérés comme jouant un rôle majeur dans la dispersion des graines de noix du Brésil, car, comme les écureuils dans notre jardin, ils enterrent les graines et oublient leurs cachettes.

Le bassin des crocodiles 

Les lamantins que nous voyons sont les plus petits des lamantins, ils mesurent malgré tout 3 mètres de long et pèsent 450 kilos! Ils diffèrent des autres espèces car ils ont une tache blanche sur le ventre, pas d’ ongles, et c’est le seul être à vivre exclusivement en eau douce; il se nourrit de plantes aquatiques, il sort son museau de l’eau pour respirer après 8 à 15 mn en apnée et quand il dort il remonte de façon automatique toutes les 4 mn.

Les lamantins 

Je ne reparle pas des animaux déjà vus dans les autres parcs comme les singes et les tortues.

En attendant le taxi, nous sommes sous le soleil alors que 10 mètres plus loin un orage tropical déverse des trombes d’eau, nous sommes chanceux.

Notez que si nous prenons le taxi au lieu des transports en commun, c’est qu’une course d’ une vingtaine de kilomètres revient à 5€ environ, pris et déposés exactement où on le souhaite, alors pourquoi se compliquer la vie 🚕🚖.

Nous rentrons à l’hôtel pour préparer nos sacs car demain nous embarquons pour Alter do Chao, avant d’aller déguster une dernière caïpirinha sur la place du théâtre.

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Jeudi 1er et vendredi 02/02/2024

Ce matin nous faisons nos adieux au Colors hôtel de Manaus et appelons un taxi pour nous conduire au port. Le premier chauffeur refuse de nous prendre avec nos gros sacs, le deuxième accepte à condition de garder nos sacs sur nos genoux,refusant d’ouvrir son coffre, au troisième appel, je précise que nous avons deux gros sacs, ce chauffeur nous accepte mais reste assis au volant et nous laisse charger nos sacs dans son coffre qu’il faut d’abord vider. Enfin nous voici en route pour le port où nous arrivons malgré tout á 9 heures, heure à laquelle commence l’embarquement. Le bateau ne part qu’à 11 heures mais il est conseillé d’ arriver de bonne heure afin de pouvoir choisir l’emplacement où accrocher nos hamacs: le milieu est mieux que les bords car on est mieux abrité du vent et de la pluie, pas au dessus des moteurs à cause du bruit ni à côté des sanitaires à cause des odeurs, ça demande réflexion ! Nous descendons du taxi sous un orage tropical impressionnant. Vu la distance entre la route et le bateau nous arrivons trempés « jusqu’au slip » comme dit Domi.

Pont sur l’Amazone.                          . Ferry similaire au notre.                  Passerelle pour atteindre le bateau 

Nous embarquons et accrochons nos hamacs que nous avions achetés il y a 2 jours, enfin pas moi, car il n’y a pas d’escabeau pour me permettre d’atteindre les crochets. Je décide de me changer mais comme nous avons des sacs et pas de valises, vu l’intensité et la force de l’ orage, tout est mouillé ou au minimum très humide. Nous voici donc partis pour vivre 2 jours dans des vêtements humides!!!. Le départ est prévu à 11 heures, mais le temps passe et nous sommes toujours à quai. Sans doute est-ce la force de la pluie et l’intensité du brouillard qui retarde le départ ???

Mais cela permet aux petits marchands ambulants montés sur le bateau de vendre toutes sortes de choses, depuis la bouteille d’ eau et les friandises jusqu’aux montres,bijoux et même un hamac si quelqu’un avait oublié le sien.

13h 25 le moteur vrombit et oui nous quittons le port!

Malgré le mauvais temps qui persiste, nous restons au bord de la rambarde pour voir ce phénomène étrange qu’est la formation de l’ Amazone :

  • A la sortie de Manaus, deux cours d’eaux fusionnent formant le plus grand fleuve du monde: l’ Amazone. La rencontre de ces deux cours d’eau est visible car les eaux sombres du Rio Negro et les eaux beige du Rio Solimoes mettent 6 kilomètres pour se mélanger, pour deux raisons :

1) la différence de température des eaux, celles du Rio Negro étant à 22° et celles du Rio Solimoes à 28°

2) la différence de vitesse des courants, 2 km/h pour le Rio Negro et 4 á 6 km/h pour le Rio Solimoes.

Après 6 km l’eau est beige foncé.

Le mélange des eaux  

En soirée une barge nous accoste et un échange se fait entre passagers et vendeur, au 1er niveau,de la main à la main, mais pour les niveaux supérieurs les objets sont lancés ainsi que les billets, il y en a même un qui tombe dans l’eau.

Cabine de pilotage.  La barge du vendeur qui envoie sa vente, puis qui cherche le billet  

L’heure du coucher est largement dépassée mais l’ ambiance reste festive, un haut-parleur diffuse de la musique pour tout le bateau, ce qui fait que pour s’entendre les gens sont obligés de crier, certains regardent des films sur leur téléphone avec le son au maximum évidemment et les enfants en profitent pour courir en poussant des cris. Enfin vers 1 heure du matin l’ activité diminue progressivement et vers 2 heures un calme relatif règne sur le ferry.


Chambre à coucher et pièce à vivre  

Après une nuit plus ou moins perturbée, nous allons prendre notre petit-déjeuner dans la « salle à manger », un menu unique mais qui nous permet d’aborder la journée sans crier famine.

Les heures s’écoulent lentement, quelques rares arrêts dans des villages le temps que les nouveaux arrivants embarquent ou que ceux qui nous quittent descendent. Quelques marchands ambulants montent pour nous proposer nourriture ou babioles.

En milieu d’après-midi à un arrêt dans un petit village, la police militaire monte à bord, effectue des contrôles d’identité, fouille des bagages et vide les cales du bateau. Avec notre tête de petits vieux honnêtes, nous ne les intéressons pas, mais deux heures d’arrêt supplémentaires plus 2 heures et demie de retard au départ, allons nous arriver à 20 heures comme prévu ?


La descente du fleuve nous offre de beaux paysages, même si les rives sont lointaines vu la largeur du fleuve , nous apercevons une végétation luxuriante et peu d’habitations mais probablement plus que si on s’ enfonce dans la forêt; un petit regret, nous ne pouvons pas descendre visiter les villages escale, parfois nous longeons des îles ,certaines sont assez grandes mais toujours pas ou peu habitées.

Le débit du fleuve est impressionnant ainsi que la quantité de bois flotté qu’il charrie.

Bonne surprise, il n’ est que 21h30 quand nous accostons à Santarém, comme nous avons réservé à Alter do Chāo,à environ 35 km de Samtarém la logeuse nous a promis de nous réserver un taxi et que le chauffeur aurait notre nom , mais personne à nous attendre, et la logeuse ne répond pas au téléphone, enfin après l’envoi d’un message elle se manifeste et nous annonce que le taxi arrivera dans quelques minutes, elle s’était trompée de jour pour notre arrivée, nous ne dormirons pas à la belle étoile cette nuit.

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Du 03 au 10/02/2024

Si nous avons pris le bateau pour venir de Manaus à Santarèm, c’est parce que l’aventure nous tentait mais aussi parce nous avons parcouru 739 kilomètres en bateau alors que par la route il nous fallait faire 2120 kilomètres.

Santarèm est une ville importante du Brésil avec plus de 200 000 âmes alors que Alter do Chāo est une station balnéaire située sur le Tapajós, un affluent de ll’ Amazone. Les 2000 habitants qui y vivent sont des descendants des tribus indiennes Borari, des Caboclos, les métis issus d’ indiens et de migrants européens et de migrants contemporains venus du sud du Brésil.les premières habitations furent construites il y a 248 ans

La chaleur est intense, la température ne descend pas en dessous de 24/25° la nuit et monte à 32/33° dans la journée avec un ressenti de 38° dû à la forte humidité. Ce climat est très dur à supporter pour moi qui n’aime pas la chaleur et je fatigue très vite, mais nous avons le temps de flâner. Les oiseaux sont magnifiques et la végétation aussi, que des essences que nous ne trouvons pas chez nous.

Aujourd’hui lundi, nous prenons le bus pour Santarém afin de réserver notre bateau pour Belem, là encore le trajet en bateau est nettement plus court, 876 kilomètres en bateau contre 1236 kilomètres en bus.par contre nous mettrons plus de 50 heures de bateau contre 30 heures en bus, mais le bateau est beaucoup plus convivial et l’on peut circuler.

Santarèm 

Nous voyons également la ligne de partage des eux entre l’ Amazone et son affluent le Rio Tapajós qui a ici une largeur de 12 kilomètres. Nous nous trouvons nez à nez avec un iguane sur le trottoir qui longe le port.

Mardi, journée plage ! Depuis le temps que je rêve d’un bain de mer ,ce sera bains fluviaux délicieux sur une plage paradisiaque.

D’alter do Chāo des passeurs nous font traverser pour nous conduire sur l’île d’ amour, une île de sable fin merveilleuse. A la saison des pluies, seuls les toits des paillotes émergent, mais maintenant la plage est garnie de tables et de parasols indispensables vu le soleil.

Des vendeurs de glaces et de boissons fraîches, et de toutes sortes d’artisanat local parcourent en permanence la plage , il y en a qui vendent des brochettes et vous les font cuire devant vous sur leur petit brasero portatif, d’ autres poussent leur chariote dans l’eau pour être plus proches des baigneurs ou pour garder un semblant de congélation à leurs glaces, il y en a un qui porte son étal sur sa tête et navigue entre les parasols avec une aisance qui me laisse admirative.

Ce matin Kenny notre logeur nous accompagne pour faire une sortie en barque dans la forêt tropicale. Après avoir marché dans des petits sentiers et sur des lits de cours d’eau asséchés, nous arrivons près de l’eau cette fois et trouvons un campement d’ indigènes et une dame nous fait faire le balade dans sa barque. Je ne suis pas sure que sans Kenny je pourrais rentrer sans me perdre !

Cours d.eau asséché

La promenade est un enchantement, je n’aurais jamais pensé qu’il y avait autant d’eau au milieu de la forêt pendant la saison sèche, et même cette année où la sécheresse est catastrophique et isole beaucoup de campements qui ne sont reliés et approvisionnés que par barque, mais dont tous les cours d’eau sont absolument secs.


Notre guide nous emmène jusqu’à un lac appelé le « lagon verde », bordé de belles plages de sable blanc très fin.Nous apercevons 2 ou 3 maisons, ce sont des résidences secondaires de riches brésiliens, personne n’ habite à l’année ici.

Le lagon vert 

Autant la végétation luxuriante rend la forêt impénétrable par endroits autant quand il y a de l’eau ,la végétation est plus clairsemée, il faut savoir que la différence de hauteur de l’eau entre saison sèche et saison des pluies est de 17 mètres, les troncs d’ arbres n’ont plus de feuilles sur la partie du tronc immergée pendant plusieurs mois chaque année.

Quelques photos de notre balade en barque dans la forêt amazonienne 

Puis Kenny nous conduit dans un restaurant typique tenu par une communauté . Nous choisissons un tambaqui cuit sur la braise avec l’accompagnement traditionnel local.

Un vrai délice!!! 

Nous consacrons une nouvelle journée de plage et baignade sur l’île d’Amour, surtout que maintenant que Kenny nous a expliqué que même à l’ombre, la simple réverbération du soleil sur sable pouvait provoquer des brûlures,j’ai acheté de la crème solaire,mieux vaut tard que jamais.

Ce soir nous assistons à un « carimbo », danse traditionnelle des indigènes Tupinambas. Pour obtenir le rythme du Carimbo,l’orchestre se compose de 2 carimbos( des tambours), d’une flûte, d’un banjo et de percussions, à noter le le banjo est souvent remplacé maintenant par la guitare.

Ce soir samedi, il y a soirée carnaval, évidemment nous nous y rendons, nous voyons un char avec un oiseau gigantesque passer devant nous, suivi d’un orchestre à la musique entraînante; mais des bourrasques de vent sont très vite accompagnées d’une pluie torrentielle et chacun s’abrite comme il peut. Heureusement la pluie est chaude et nous avons la chance de pouvoir nous abriter dans notre petit restaurant où nous devenons des habitués.

Le char                                                              La pluie torrentielle qui noie tout. 

Un peu partout la musique continue et quand la pluie diminue d’intensité, les brésiliens se mettent à danser, l’eau et le vent n’ont aucune influence sur leur gaité et leur plaisir de faire la fête.

Nous rentrons nous coucher trempés mais heureux, leur joie de vivre est communicative !

Une chose surprenante au Brésil comme en Argentine est que chacun est propriétaire du trottoir devant chez lui, aussi lorsque vous parcourez une rue vous passez d’un magnifique carrelage à motifs, à un béton peint ou brut, à un trottoir en terre raviné par les orages, à un autre où l’herbe folle vous arrive aux mollets ou bien à d’anciennes faïences complètement cassées et déformées par les racines des gros arbres qui poussent sur les trottoirs, le mot d’ordre, toujours regarder où l’on pose le pied!

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Lundi 12 à mercredi 14/02/2024

Nous quittons Alter do Chāo en bus pour nous rendre à Santarém

La montée dans le bus se fait par l’arrière et la descente par l’avant. Au milieu il y a un tourniquet que le contrôleur débloque lorsque tu as payé le trajet, ce système très astucieux empêche toute resquille

Nous sommes maudits, comme à Manaus, l’orage éclate avant que nous soyons arrivés sur le bateau, une fois de plus nos sacs sont trempés, il faut dire que nous sommes arrivés à l’ embarquement avant que le bateau ne soit amarré!

Une fois le bateau à quai et les passagers descendus, nous pouvons monter et avons toute latitude pour choisir l’emplacement de nos hamacs étant les deuxième à embarquer, il est 10 heures et le départ est prévu à 18 heures !!!!!

Au revoir Santarém 

En fait de départ à 18 heures, il est presque 22 heures quand le pilote met le moteur en route, dommage car il fait nuit noire quand nous passons la ligne de partage des eaux entre l’Amazone et son affluent, le Rio Taparós qui mesure 12 kilomètres de large au confluent, plus large que le fleuve dans lequel il se jette.

Un gros orage éclate et un vent violent se lève , tout s’ envole sur le bateau ,les hamacs se télescopent, et nous sommes obligés de sortir un pied pour stabiliser le hamac.

La encore la nuit n’est pas calme, chacun écoutant, soit de la musique, soit un film sur son portable, mais toujours assez fort pour en faire profiter tous ses voisins.

A 6 heures 30 une femme passe et repasse en agitant une clochette pout prévenir que le réfectoire est ouvert pour ceux qui veulent prendre leur petit déjeuner. Ce que nous faisons bien entendu pour reprendre des forces après une nuit mouvementée.

Malheureusement le temps est pluvieux et venté et comme tout est humide nous avons froid, alors que la température n’est peut-être pas si basse que notre ressenti l les hamacs sont en plein courant d’air, mais nous avons la chance d’être au milieu du bateau car ceux qui sont au bord reçoivent les embruns envoyés par le vent, c.est d’ailleurs pourquoi beaucoup de rideaux sont restés baissés laissant peu de clarté pour circuler entre les hamacs et les bagages. Nous prenons donc nos liseuses pour passer le temps en attendant une accalmie. Celle-ci arrive en fin d’après-midi et nous montons sur le pont supérieur faire une partie de cartes en admirant les berges et en buvant une bière bien évidemment.


Nous nous préparons à passer notre 2ème nuit sur le bateau.

Coucher de soleil sur l’ Amazone

A l.Escale d’Almeirim beaucoup de personnes sont montés et les hamacs sont tous très très proches, mais par bonheur le vent est tombé et nous ne sommes plus brassés dans tous les sens mais légèrement bercés comme des bébés ce qui nous permet de nous endormir malgré le bruit environnant.

Petite clochette pour le petit déjeuner, le temps est beau ce matin, les rideaux sont presque tous relevés et nous passons dans des canaux plus étroits car nous sommes dans le delta de l’Amazone qui se sépare en de multiples bras avant de se jeter dans l’Atlantique, cela me rappelle le delta de l’ Okavango en Afrique australe que j’ai survolé en avion il y a quelques années.

Évidemment, étant partis avec4 heures de retard , nous arrivons avec 4 heures de retard, et c’est à 22 heures que nous accostons à Belem, la nuit est noire, et heureusement que nous descendons dans les premiers car les taxis sont rares.

Nous sommes arrivés à Belem, terminus de notre voyage.

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Jeudi 15 et vendredi 16/02/2024

Ce matin nous partons visiter Belém, ( en référence à Bethléem) de la région du Pará au Brésil. Située à une centaine de kilomètres de l’Atlantique, c’est un port industriel sur la rive gauche du Rio Guamā, qui fait partie du système hydrographique de l’Amazone.

Fondée en1616 et intégrée au Brésil en1715, elle compte actuellement 1,4 millions d’habitants, c’est la deuxième grande ville du nord brésilien après Manaus.Elle est connue sous le nom de « cité des manguiers » vu le nombre important de ces grands arbres le long des trottoirs de la ville.

Nous nous rendons place de la république où se trouve entre autre le théâtre

Place de la république  

Puis place Barāo do Rio Branco nous visitons la cathédrale et place Dom Pedro II nous sommes ébahis par l’ampleur de la préfecture et des bâtiments environnants

La préfecture (bâtiment bleu) et autres bâtiments publics 

Puis nous nous rendons au grand centre commercial qui nous fait penser à Parly II ou pour changer nous déjeunons dans un restaurant thaï.

Nous nous rendons au Fort qui avec ses canons protégeait la ville

nous finissons l’après-midi au Feira-do-Ver-o-Peso,un grand marché en plein air près du port. Ce marché comprend un quartier poissons et fruits de mer, un quartier fruits et légumes, un quartier habillement, un quartier artisanat et comme le jour commence á décliner et la pluie á tomber, nous prenons le chemin du retour.

Et nous sommes vendredi, notre dernier jour de visite au Brésil avant de pendre les avions du retour.

C’est le quartier des quais qui fai l’objet de notre dernière visite.

Ils ont conservés les anciennes grues de déchargement mais, comme à Nantes ou à Bordeaux ils ont réhabilité les anciens hangars.

Il y a de grandes salles de réception, une salle de théâtre, de nombreux restaurants où pour le dernier jour nous déjeunons typiquement local.( dans un seul évidemment), et de nombreuses petites échoppes de l’artisanat local où nous achetons quelques souvenirs. Puis nous rentrons faire nos sacs car le taxi nous prend à 6 heures 30 demain matin.

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Cayenne Guyane

Cayenne

Ce matin nous nous réveillons à 5 heures avant la sonnerie du réveil . Douche, petit déjeuner et dernières vérifications avant de boucler nos valises et nous voilà à 6 heures du matin au bord du trottoir à espérer que le taxi commandé ne nous fera pas faux bond et surtout que le chauffeur acceptera nos gros sacs, pas comme à Manaus où 2 chauffeurs avaient refusé avant qu’un troisième accepte. Mais Dominique pare à tous les aléas en prenant toujours quelques heures de marge!

La chance nous sourit, le chauffeur est à l’heure et accepte avec le sourire notre chargement, et il ne pleut pas et nous arrivons à l’aéroport où surprise,l’enregistrement est déjà ouvert et une gentille hôtesse nous accueille en français, et oui,nous embarquons sur un vol Air France, ou plus précisément sur 3 vols Air France consécutifs, Belém-Cayenne, Cayenne -Paris et Paris-Toulouse.

A l’approche de Cayenne nous découvrons le paysage et constatons que la forêt est omniprésente, nous sommes effectivement toujours en Amazonie, mais plus au Nord, la chaleur est toujours présente mais à priori un peu moins forte et surtout moins humide, qu’ en bordure de l’Amazone; c’est notre impression mais quelques heures sont insuffisantes pour juger d’un climat.

Nous arrivons sans problème à Cayenne où nous avons 9 heures à attendre notre vol pour Paris. Nous espérons pouvoir faire un tour dans Cayenne mais comme nous avons dû reprendre nos sacs pour repasser la douane et que nous découvrons que l’enregistrement des bagages n’ouvrira que cet après-midi, nous nous contentons d’un petit tour dans le beau parc qui entoure l’aéroport Félix Eboué.

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Nous embarquons à l’heure pour Paris mais nous décollons avec un peu de retard car la piste d’envol est fermée por travaux de réfection. La piste est réouverte et le pilote nous rassure en nous promettant de rattraper le retard pendant le vol et d’arriver à l’heure à Paris. Nous devrions avoir notre correspondance pour Toulouse sans problème surtout que nous n’avons pas nos bagages à récupérer, ils iront directement à Toulouse.

Le vol se passe sans incident mais avec de fortes turbulences. Par contre la clim est glaciale et comme je suis petite je la reçois directement en pleine figure, j’en serai quite pour un rhume à l’ arrivée.

Vu la longueur des couloirs à parcourir à Roissy, nous ne pouvons pas nous permettre de musarder entre les 2 vols, même un arrêt pipi n’est pas autorisé.

Nous pensions faire le trajet Toulouse Agen en train mais vu la grève,les trains ne circulent pas, donc nous nous rabattons sur flixbus, mais comme beaucoup de personnes ont fait comme nous,les cars sont complets. En dernier recours nous louons une voiture à l’aéroport et pouvons tranquillement aller déjeuner au restaurant avec enfants et petits-enfants toulousains. Un repas en famille est toujours un moment agréable, surtout après plusieurs mois. malheureusement Laetitia est grippée, elle ne peux donc pas nous accompagner au restaurant mais nous passons la voir chez elle en fin de matinée.

Bien rentrés à Moncrabeau, nous irons demain matin rendre la voiture de location à Agen.

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Nous avons encore réalisé cette année un merveilleux voyage.

Les icebergs de la péninsule antarctique sont réellement impressionnants surtout quand on réalise que la partie immergée est encore plus volumineuse.

Les contreforts de la chaîne andine dans la région de Salta rivalisent de beauté.

La forêt amazonienne et sa végétation luxuriante est très impressionnante mais le climat très chaud et très humide est dur à supporter.

Les argentins et les brésiliens sont des personnes très accueillantes, agréables, serviables et leur gaieté est entraînante comme leurs musiques.

Un grand merci à vous tous qui nous avez suivis tout au long de notre périple, qui nous avez envoyés des messages d’ amitié, il est très réconfortant de conserver des liens avec famille et amis.

À bientôt j’espère pour une nouvelle balade,nous commençons à y réfléchir.

Bises à vous tous