Espagne : Madrid et Pays basque.

Nous sommes avec notre voiture personnelle ; nous sommes partis le 19 avril d'Escamps près d'Auxerre, à 7h15 et nous sommes arrivés à 21h30 (1250 km). Il a beaucoup plu sur la France et il faisait froid au centre de l'Espagne sur les plateaux : jusqu'à 4°.

Notre appartement est top et se situe à 20 mn en métro du centre ville, plus 10 mn de marche pour arriver à la station Artilleros, à l'est de Madrid.

C'est une résidence privée, il y a une très grande piscine (bâchée actuellement), nous avons un parking privé au sous sol. C'est un quartier avec des immeubles, mais aussi de beaux parcs.

Le Paseo del Prado est l'avenue sur laquelle se trouvent de nombreux musées et des bâtiments imposants dont la mairie. Il y a au milieu un jardin et des fontaines, des statues.

Nous partons pour visiter le musée du Prado. Nous avons réservé les places pour ne pas faire la queue ; entre nous qui avions une réduction pour les + de 65 ans et la gratuité pour Édouard, c'était économique. Voilà longtemps que je voulais visiter ce musée !

Il est interdit de faire des photos, les toilettes sont rares et le numéro des salles mal indiqué, c'est un peu difficile de suivre le plan. Mais que de chefs-d’œuvres espagnols, rares dans les autres musées !

Voici quelques photos, récupérées sur des livres de l'appartement et sur Internet. C'est beaucoup mieux en vrai !

Voici le premier tableau qui nous a interpelé, les couleurs sont très douces.

Quelques tableaux de Vélasquez :

Nous nous arrêtons ensuite sur l'avenue au café Gijon : une institution vieille d'un siècle ; collation avec encas offert. Nous avons pu profiter d'un mini concert de jazz, l'artiste avait bien du talent...

Avant de rentrer nous faisons un tour dans le quartier à côté, le Chueca.

Les billets sont réservés pour 11 heures. Le musée se trouve non loin du Prado. Sa fabuleuse collection appartenait à la famille Thyssen, qui l'a vendue à l'Etat Espagnol. C'est assez incroyable que des particuliers aient pu posséder une telle collection : Rembrandt, Tintoret, Vermeer, etc...

L'ambiance est différente du Prado : le personnel est très aimable, la décoration plus actuelle. Nous verrons une exposition temporaire magnifique autour du thème de Proust : ses peintres préférés, ses habitudes, etc... La collection permanente, dans laquelle ont été intégrées quelques créations, puis une collection entière de Marina Vargas, et la collection concernant la dernière donation de la famille Thyssen.

Que de merveilles ! Nous sommes restés plus de 3 heures. L'audioguide en français était bien utile pour les explications.

Exposition temporaire, Marcel Proust

Exposition permanente +Marina Vargas ; collection présentée par ordre chronologique

Dernière donation Thyssen : Elle comprend une quantité impressionnante d'impressionnistes (dont nous avons pris peu de photos) ! Et beaucoup d'autres...

Ensuite dans le quartier Las Letras, nous avons trouvé un restaurant pas cher recommandé par le Routard, le Terra Mundi : 15 € l'entrée, plat principal, dessert, bière ou soft drink, pain tout compris ! Et c'était bon.

Puis tour dans le quartier : place Anna, place Canalejas.

Nous quittons Madrid pour le sud : pour visiter Aranjuez, cité royale, avec un château (nous faisons l'impasse sur la visite), et surtout jardins. Il fait beau. Nous avons passé une bonne partie de l'après-midi à flâner dans le très grand jardin de la Isla, entre topiaires et arbres centenaires, avec le vert tendre du printemps, les oiseaux, le Tage : un vrai bonheur. Il y a aussi le jardin Del Parterre devant le château, et le jardin del Principe qui fait 150 hectares et que nous n'avons pas eu le temps de visiter.

Puis nous avons pris la direction de Chinchon, capitale de l'anis, l'anisette et le genièvre. Cette ville est célèbre pour sa place qui sert d'arène. Nous avons aussi acheté des gâteaux à l'anis. L'église est imposante, mais il y avait un mariage, donc impossible de visiter.

Une belle journée, tranquille...

Aranjuez

Chinchon

12h32 : lors de notre repas, on s'aperçoit qu'il n'y a plus d'électricité visible sur le réfrigérateur, puis dans l'appartement, puis dans l'immeuble. Avant que le réseau tombe en panne vers 15 heures, nous apprenons que c'est général. Donc pas question de mettre notre projet de visite dans Madrid à exécution. Le métro doit être en panne, il n'y a plus de feux tricolores, donc il doit y avoir des embouteillages.

Nous décidons de rester sagement dans le quartier : il y a un immense parc que nous n'avons pas encore visité. Ce sont des plantations de différentes essences, regroupées par variétés, avec une irrigation au pied, sur plusieurs hectares, le long de l'autoroute. Marc et Edouard ont fait des photos d'oiseaux et autres.

Donc, tout va bien, nous ne sommes pas restés coincés dans l'ascenseur, ni dans le métro. L'électricité est revenue vers 22 heures et il y a eu des cris de joie dans l'immeuble...

Nous retournons à Madrid pour visiter le Parque del Retiro qui se trouve à l'est, non loin du quartier des musées. C'est un très grand parc, avec de beaux arbres. On y trouve les restes du palais de Philippe IV : le Salon de Reinos (en travaux...), le palais de Cristal (expo universelle de 1887), hélas en travaux, car il semble très beau sur les photos. Sur un côté d'une grande pièce d'eau, se trouve le monument à Alphonse XII (1922). Vers la sortie, sur une fontaine, la statue de l'Ange tombé est la seule représentation au monde de Lucifer...Il y a aussi une belle roseraie, quelques roses sont écloses...

Le temps est maussade (22°) et il fait plus froid qu'à Saint-Grégoire (28°)...

Nous faisons un tour dans la gare d'Atocha, pour voir le jardin tropical, c'est fermé !

Nous avons l'idée de visiter le jardin botanique, mais l'immense queue nous décourage.

Nous passons par la Caixa Forum, une ancienne centrale électrique, transformée en centre culturel : architectes : J. Herzog et P. de Meuron. le jardin vertical, très beau, est de Patrick Blanc , un français qui a conçu les jardins verticaux du musée du quai Branly.

Nous visitons vers 19 heures (c'est gratuit et nous avons réservé), le musée de la Reine Sofia, l'entrée est sous l'extension du musée (J. Nouvel), c'est très impressionnant. Beaucoup de monde, et un musée où on trouve aussi des extraits de films (Bunuel), de la photographie (par ex Man Ray), des costumes...

Dernier jour à Madrid, ménage de l'appartement, visite du musée archéologique national (MAN). Puis nous retournons dans le vieux Madrid pour faire le tour de la Plaza Mayor sous les arcades, et diner avec nos amis qui habitent à Madrid, rendez-vous Plaza del Sol.

Il a fallu reprendre un ticket de métro : le prix de 10 billets était de 6,10 €. A l'unité, le prix dépend du nombre de stations, pour l'aller 1,70 € (5 stations), pour le retour 1,90 € (7 stations)... Enfin, les métros passent toutes les 3 minutes et sont confortables. A noter, personne ne se lève pour laisser la place aux personnes âgées, même sur les places réservées, de même, personne ne tient la porte quand vous suivez quelqu'un.

Au MAN, nous verrons vraiment quelques objets exceptionnels, nous n'avons fait que le premier étage.

L'ours et l'arbousier sont souvent représentés en Espagne et plus particulièrement à Madrid. L'ours est puissant et respecté, c'est la force brute. Aujourd'hui, il représente la fierté et la connexion de la ville à la nature.

C'est la fin de notre séjour à Madrid, et vraiment, nous y reviendrons avec plaisir !

Il y a 2 personnages connu originaires de Getaria :

- Juan Sebastián Elcano (ou del Cano), né en 1486 (ou 1487) à Getaria et mort dans l'océan Pacifique le 4 août 1526, est un explorateur et marin basque espagnol qui réalise la première circumnavigation du globe de 1519 à 1522, lors de l'expédition commandée à l'origine par Fernand de Magellan. Il revint à Séville avec les derniers survivants de l'expédition à bord de la Victoria.

- Cristóbal Balenciaga Eizaguirre, né le 21 janvier 1895 à Getaria et mort le 23 mars 1972 à Xàbia, est un couturier et modiste espagnol.

Il est l'un des plus grands couturiers, unanimement reconnu par ses pairs et surnommé « le maître » ou encore « le couturier des couturiers ». S'il débute bien avant la Seconde Guerre mondiale, c'est durant les années 1950 qu'il transforme totalement la silhouette féminine, la faisant évoluer pour atteindre finalement son apogée au début des années 1960. Son style classique et épuré lui vaut de compter parmi ses clientes fidèles le reine d'Espagne, la reine des Belges, la famille royale du Maroc, la princesse de Monaco et la duchesse de Windsor. Son travail a influencé de nombreux couturiers, tels que Oscar de la Renta, André Courrèges qui travailla dans son atelier, Emanuel Ungaro et Hubert de Givenchy qu'il aida. En 1968, le couturier décide de se retirer. La marque Balenciaga, appartient de nos jours à la holding française Kering.

Il fait beau et nous partons pour une randonnée de 9 km sur les hauteurs de Gétaria. Il y a beaucoup de vigne et de belles fermes. Nous admirons d'un côté la mer, de l'autre les Pyrénées.

Ce matin, nous sommes allés, sur les conseils de notre hôte, chercher du poisson frais au bout du port (il faut connaître...). Nous avons pris des anchois frais, spécialité des pêcheurs d'ici. Excellents, pour 4 €, nous nous sommes régalés !

En fin de journée, nous sommes allés faire un tour sur le port.

Nous devions aller faire de la randonnée, mais il pleut.

Nous avions renoncé à aller à San Sébastien, mais nous changeons d'avis. Nous partons assez tard, par la nationale. Nous voulons éviter l'autoroute payante. La route est superbe, et longe une rivière, bon il pleut, mais quand même. Parking en centre ville (9,90 € les 4 heures).

San Sebastien est une ville cossue, avec de très beaux immeubles pour la partie vieille ville et pour la partie ville moderne, début du XX ème, dont des immeubles Art Nouveau. Elle a la réputation de faire des tapas gastronomiques et d'avoir de très bonnes tables, donc de nombreux bars en proposent une grande variété.

Beaucoup de français font des emplettes, les vêtements sont originaux et un peu moins chers qu'en France. Nous trouvons de d'huile d'olive espagnole bio, dans un magasin bio, et quelques conserves dont les maquereaux à l’huile qui sont délicieux...

Retour sous la pluie.

A Getaria tous les bateaux de pêche sont rentrés au port, il y en a de très gros...

Nous voici de retour. Ce voyage nous a apporté beaucoup d'agréables surprises et beaucoup d’émerveillement : les expos, les cathédrales, etc...Si nous pouvons, nous retournerons à Madrid, car nous avons bien aimé l'ambiance et bien sûr, nous n'avons pas tout vu !

Notre semaine à Getaria était très plaisante, mais pas de chance avec le temps, puisque nous avions surtout prévu de faire de la randonnée ; la vie au pays basque est plus chère qu'à Madrid. Notre hébergement était quand même privilégié, puisqu'il s'agit d'un appartement de famille qui l'a depuis des générations ! Ainsi vont les échanges : ce n'est jamais pareil !

Prochain voyage : Amsterdam et Haarlem aux Pays-Bas, en juin...

Merci de nous avoir suivi...