Carnet de voyage

🚉 Rail trip Italien

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Par Nimouk
Après un road trip en solitaire dans les capitales européennes de l'Est, me voilà embarqué pour un road trip plus dense dans le Nord de l'Italie, à deux cette fois.
Du 7 au 19 avril 2018
13 jours
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Nous arrivons depuis Bordeaux, via Ryanair. Le prix du vol est impensable : 34€ l'aller-retour !

Depuis Bordeaux, nous sommes arrivés à l'aéroport Orio de Bergame. Pour rejoindre Milan et notre auberge, Queen Hostel, prendre la navette en bus qui rejoint la gare Centrale (5€ le trajet) puis le tram 9.

Une fois arrivés et les bagages déposées, on flâne dans le coeur de Milan vers la place du Duomo. De nuit, la place en met plein les yeux ! On peut profiter de la galerie Vittorio Emanuele juste à côté, sans trop de monde.

Le Duomo et la galerie Vittorio Emanuele
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Retour à la gare centrale pour aller vers Côme et son lac. Plusieurs trains possibles à heures très fréquentes. Peu importe votre gare de destination à Côme, le prix est le même, 4,80€ pour 1h15 de train.

Se balader en bord de lac est très agréable. A pied ou à vélo, on peut profiter de magnifiques vues sur les rives face à face et voir au loin les villages bordant le lac. Un funiculaire peut emmener très haut pour une vue sûrement somptueuse. La file d'attente y est longue. Du coup, on préfère rentrer dans le village et se promener dans les ruelles locales. La cathédrale est admirable et la place devant propose plein de restaurants à prix abordables. Après une promenade dans les ruelles très calmes, on repart à la gare pour un trajet retour plus rapide, 37min. Sans se presser, Côme est visitable en quelques heures, une demi-journée suffit.

Côme 

De retour à Milan et après une petite pause à l'auberge, direction San Siro pour un match de foot de l'AC Milan. Le tram 16, proche de l'auberge nous y amène directement.

Après le match, nous sortons dans le quartier Navigli, lieu propice aux soirées, mais plutôt calme en ce dimanche soir.

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Pour une journée sous la pluie, on débute par le Castello Sforzesco et son parc. Pour y aller, on passe par le Corso Magenta, à côté de l'église Santa Maria Delle Grazie. A côté de celle-ci, il est possible d'admirer la Cène de Léonard de Vinci. Fermé ce jour-là (les lundis), il est conseillé de réserver à l'avance.

Au château Sforzesco, on se contente de le traverser sans trop savoir s'il est possible de rentrer dans les bâtiments.

Castello Sforzesco

Puis nous partons rejoindre la rue Brera, via les ruelles colorées. S'y trouve le Palazzio de Brera qui abrite notamment la Pinacothèque (musée de la peinture). On redescend la rue piétonne pour arriver à la Scala, le théâtre milanais. Sur cette place se trouvent le musée (12€) et la statue de Léonard de Vinci.

On rejoint la place du Duomo pour voir de nouveau cette magnifique architecture, de jour cette fois, par la Gallerie Vittorio Emanuele II. De là, nous montons prendre un verre sur la terrasse de Obica, tout en haut du magasin immense la Rinascente. Les prix sont un peu chers, on paie le cadre.


Le Duomo 

Redescendus, on fait le choix de prendre le ticket pour visiter le Duomo : plusieurs pass sont possibles. Les FAST (rapides à 25€) font éviter les 3h de queue qu'il y a à ce moment-là. Pour nous, on prend le ticket classique à 16€ en envisageant de se lever aux aurores le lendemain matin (3h de queue à 13h...). Le ticket, valable sur plusieurs jours, donne la possibilité de visiter aussi séparément le musée du Duomo (anciennes statues, modèles, vitraux, maquettes) et l'église Chiesa Di S. Gottardo. Cela prend peu de temps, on le fait donc à ce moment là.

On se dirige ensuite de nouveau vers Naviglio en passant devant les colonnes de San Lorenzo, vestige romain le plus ancien de Milan. Juste à côté, la basilique San Lorenzo a peu d'intérêt.

San Lorenzo

Nous nous baladons sur les quais des canaux de Naviglio avant de repasser à l'auberge.

Le quartier Naviglio

En soirée, direction le Lacerba pour l'aperitivo, spécialité italienne : tu payes ton verre (7-10€), on t'offre de quoi manger. Les cocktails y sont bons dans un cadre original. Très gourmands, on finit par une pizza à Un'Altra Pasta. Des pizzas originales excellentes !

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Levés de bonne heure pour éviter la foule, on file pour la dernière fois vers la piazza del Duomo. A 9h15, l'entrée dans la cathédrale se fait en 10minutes, le temps de passer la sécurité. Un rien de temps comparé aux 3 heures d'attente aperçues la veille. L'intérieur de la troisième plus grande cathédrale au monde est somptueux. D'immenses colonnes et vitraux sont admirables !

Puis, l'accès aux terrasses du Duomo se fait par le Nord : soit par les 250 marches, soit par l'ascenseur. Là aussi, l'attente est minime par rapport à la veille. Du haut du Duomo, on peut se balader sur les terrasses ou sur le toit central. La forêt de pinacles reliés par des arcs-boutants et la vue sur tout Milan sont grandioses.


La Piazza del Duomo vue du toit du Duomo

Avant de récupérer les sacs à l'auberge et de quitter Milan, un dernier tour dans la galerie Vittorio Emanuele ll. Au centre de la galerie au sol, un taureau en mosaïque. La légende raconte que quiconque, positionné sur la partie sensible de cet animal à l'aide du talon droit pivotant 3 tours complets en faisant un vœu, verra ce vœu s'exaucer !

Il est l'heure de quitter Milan pour Levanto, qui marque le début d'une nouvelle étape, les Cinque Terre. Le train (18,85€) met un peu plus de 3heures (il y en a des un peu plus rapides un peu plus chers) en changeant à Gênes. Gênes-Levanto est l'occasion d'avoir un petit aperçu de ce qui nous attend par la suite : le train longe la côte et les petits villages se succèdent.

Arrivés à l'auberge en milieu d'après-midi, on y dépose nos sacs, Ospitalia del Mare. Vu le temps restant, on se décide pour commencer la visite des Cinque Terre et on prend le train suivant pour Monterosso, premier village au Nord. Le village est séparé en deux parties avec Monterosso del Mare. Se promener le long de la plage est très agréable, surtout avec le soleil qui fait son apparition. On voit plus au sud les deux villages suivants. La vue est déjà formidable. Il se dit pourtant que c'est le village le moins joli !

Monterosso del Mare

Retour en début de soirée à Levanto pour se promener dans les rues et le long de la plage. On décide de manger des pâtes dans un petit restaurant, The Salty Dog Café, qui ne paye pas de mine mais qui a de bons avis. Les prix sont peu élevés mais les quantités assez limitées.

Nous finissons dans le bar Da Brigida. Bien accueillis, on demande s'il est encore possible de bénéficier de l'aperitivo. Même si ce n'est plus l'heure, le serveur nous amène gentiment de quoi grignoter !

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Après le petit déjeuner à l'auberge, nous prenons le train pour le deuxième village, Vernazza. On descend par la rue principale pour arriver sur le port et la plage. L'eau y est claire. C'est magnifique même si la bruine s'invite. Puis par les petites ruelles, on accède à la tour (1,50€ pour monter). La vue panoramique est sublime.

Vernazza 

En 1h30 le tour du village est fait. On file au suivant, Corniglia. C'est le seul village sans port, sans plage. Il est très en hauteur, il faut se taper les presque 200 marches pour accéder au village. Un village mignon mais je trouve, avec moins de charme. Il y a pas mal de boutiques de souvenirs et de quoi manger. 1h15 nous suffit avec une pause incluse pour un café d'orge.

Corniglia

On continue la série avec Manarola, le village le plus photographié. On saute dans le premier restaurant en sortant du tunnel, Da Aristide Bar, qui propose salades, paninis, pizzas pour des prix très raisonnables. L'accueil y est sympathique. Puis on enchaîne les points de vue magnifiques. Nous voulions rallier le dernier village en bateau. Mais le mauvais temps empêche les bateaux de naviguer. On finira donc en train.

Manarola

Riomaggiore clôt la journée consacrée aux Cinque Terre. Première étape : trouver l'auberge de jeunesse pour déposer nos sacs : Cinque Terre Holidays. Rien de très enthousiasmant mais la nuit revient à une vingtaine d'euros, prix rare au cœur des Cinque Terre. On se balade sous la pluie et avec le vent dans le village. C'est toujours aussi magnifique malgré le temps. En soirée, une pizza, loin d'être excellente, pour 8€ dans la rue principale.

Riomaggiore 

Une bien belle journée malgré un temps exécrable! Une préférence pour Manarola et Vernazza. Alors que Corniglia m'a le moins marqué!

Ce qu'il faut savoir sur Cinque Terre : pour aller de village en village à pied, il y a deux types de sentiers. Des bleus payants longeant la côte, des rouges gratuits plus à l'intérieur des terres. Par mauvais temps comme lors de notre passage, certaines portions sont fermées, ils ne prennent pas le risque de vendre de billets. Le bateau est prenable, là aussi par beau temps. 5€ pour aller d'un village à un autre. Autre solution, la nôtre, le train : une carte à 16€ donne l'accès en illimité au train. Sinon, pour rallier un village, n'importe lequel, le ticket simple est à 4€. Sur chaque trajet, nous n'avons eu aucun contrôle de tickets. Enfin, si vous voyagez chargé de gros sacs comme nous, il est possible de les laisser à la gare de certains villages (1,50€ par bagage par heure). On a fait l'effort de marcher avec !

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Départ pour Pise dans la matinée en passant par La Spezzia. On se promène une petite heure dans la ville avant de remonter dans le train pour Pise. La ville est mignonne, vivante, colorée. On va prendre un café vers le port et cela nous donne quelques regrets : se loger ici aurait vallu sûrement le coup si nous n'avions pas été un peu en avance sur notre programme.

Arrivés à Pise, on suit les indications pour rallier la fameuse tour, avec sa cathédrale et son lot de touristes. Puis nous nous dirigeons vers l'autre gare, la gare Centrale. Entre temps, on peut arpenter les ruelles de Pise, apercevoir le Palazzo Blu qui juxte le fleuve et l'oeuvre murale de Keith Harring, Tuttomondo.

Pise 

Une heure de train plus tard, nous voilà à Florence où nous gagnons notre auberge pour deux nuits, Hostel Santa Monaca. Un ancien monastère réhabilité avec des dortoirs allant jusqu'à 22 couchages ! Après un peu de repos, on circule dans les rues proches de l'auberge. Des bars un peu partout, quelques bars-restaurants. On commence par le bar Volume en guise d'aperitivo. Le choix de cocktails est conséquent, l'accueil sympathique avec en plus, un guitariste et une chanteuse. L'aperitivo est par contre décevant. Après cela, direction Red Garter, un restaurant qui se transforme en bar de nuit le soir, avec une partie karaoké, l'autre boîte de nuit. La population est jeune mais l'ambiance très sympa. Le bar ferme à 4heures.

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Le réveil est un peu compliqué mais en milieu de matinée, on démarre. Et on part pour 4 bonnes heures de marche dans la ville. En voici l'itinéraire, chaque point étant un lieu propice à un arrêt, une photo, une visite : Ponte alla Carraia, Piazza et Basilica di Santa Maria Novella, Forteresse de Firenze (celle-ci n'est pas visitable malheureusement. Elle est réservée aux congrès, réunions), Piazza della Independenza, Mercato Central (grand marché avec beaucoup de vendeurs au rez de chaussée et quelques dégustations, de quoi se restaurer au premier étage. Dommage que le petit déjeuner soit si proche, sinon, il est vivement conseillé d'y manger !), Piazza et Basilica San Lorenzo, Piazza San Giovanni et son baptistère collés à la Piazza del Duomo et Cathédrale Santa Maria del Fiore, Piazza et Église San Marco, jardin botanique, Piazza et Basilica della S.S. Annunziata, Piazza della Signoria et Palazzo Vecchio, Gallerie Uffizi, Ponte Vecchio, Piazza Santa Spirito. De cette grande boucle, on s'arrête déjeuner à Gustapizza, soit disant les meilleures pizzas de la ville ! Incroyable ! Votre commande est prise dès que vous rentrez, on vous installe (les tables sont partagées, on discute avec d'autres touristes), on vous appelle 5 minutes après pour venir chercher votre pizza qui ne coûtera pas plus de 8€. Alors même si on mange sur un bout de carton avec des couverts en plastique, on ne peut que confirmer les excellents avis précédents ! Excellent ! Pour digérer, une nouvelle petite boucle, plus courte cette fois : Ponte Santa Trinita (avec vue sur le fameux Ponte Vecchio), Piazza et Palazzo Strozzi, Piazza della Repubblica, Piazza del Duomo (car on s'en lasse pas !), Piazza et Basilica Santa Croce, Biblioteca Nazionale, Ponte alle Grazie, Piazza et Palazzo Pitti.

Voilà, toute la partie au Nord du fleuve Arno a été balayée, on peut se poser un petit moment.

Florence 

On file Piazza Santa Spirito pour aller manger à Tamera : des pâtes délicieuses, des vraies, avec un Spritz, boisson incontournable en Italie ! Après ça, on retourne au Red Garter puisque nous en étions satisfaits la veille.

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Avant de quitter Florence, petit tour vers le Palazzo Pitti et les quelques jardins alentours. Malheureusement, ces derniers ne sont pas soit visitables, soit gratuits. On repasse une dernière fois de l'autre côté du fleuve et on mange une nouvelle pizza à... Gustapizza, la valeur sûre! C'est le moment de récupérer les bagages pour aller à la gare, direction Bologne.

On se promène dans le parc Della Montagnola en attendant de pouvoir rejoindre notre Airbnb, juste à côté de la gare Centrale. Très fonctionnel, il fera largement l'affaire pour une nuit. On part à la découverte de la ville au feeling. On passe devant le Mambo, musée d'art moderne.

Les ruelles sont magnifiques, avec des arcades pour beaucoup de bâtiments. La ville paraît dynamique et bouge pas mal. On se retrouve sur la place principale, la Piazza Maggiore (l’une des plus sublimes places d’Italie) avec la mythique statue de Neptune entourée de sirènes.

Puis on tombe sur l’emblème de la ville, les Due Torri, les deux fameuses tours immenses qui surplombent la ville. Beaucoup de bars et restaurants proposent l'aperitivo dans ces alentours là. On s'arrête à Impero Caprarie, pour 11€ un cocktail avec un buffet copieux.

L'aperitivo 
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On profite de la matinée pour faire un grand tour de Bologne puisque le train nous attend dans l'après-midi. Là aussi, on se laisse aller dans les rues de la ville pour y voir des traces du passé médiéval de Bologne avec ses bâtiments à arcades, maisons en pierres ou grandes tours. On commence par la Piazza et Basilica San Francesco avant de regagner le coeur pour voir le Palazzo d'Accursio donnant sur la Piazza Maggiore. Bon nombre de touristes prennent des photos devant la statue de Neptune.

On entre ensuite dans la Basilica di San Petronio, datant du XII et bizarrement inachevée ! C'est la plus grande église gothique au monde en briques et a été cible des terroristes, dont les plans ont échoué en 2002 et 2006. La sécurité y est renforcée. L'intérieur est somptueux, attention aux photos, même sans flash, qui sont verbalisables !

Basilica di San Petronio

Derrière la cathédrale, une terrasse panoramique (3€) donne vue sur une partie de Bologne, le Sud. Juste à côté, la Biblioteca Comunale Archiginnasio, fermée ce jour là, vaut le détour parait-il. Puis de place en place, on se dirige dans le quartier Quadrilatero, où les restaurants se multiplient. Les Piazza Cavour, San Domenico, Santo Stefano valent toutes le coup pour leur calme, leur verdure, leur église ou leur architecture.

D'agréables places dans Bologne

Enfin, retour vers le Due Torri, grand symbole de Bologne. Il est possible pour 5€ de gravir les 498 marches de la tour (la plus droite !) pour surplomber la ville.

Le Due Torri

Pour le midi, en retournant vers la gare, on s'arrête au supermarché Coop, Piazza dei Martiri qui fait office de cafétéria pour manger rapidement.

Moins de 2h de train pour rallier la gare Santa Lucia sur l'île de Venise. Notre auberge se trouve à 20 minutes à pied, Ostello Santa Fosca, un ancien monastère. On s'y pose avant de, en soirée, partir à l'aveugle dans le labyrinthe vénitien. On y voit les deux symboles architecturaux principaux de la ville : le ponte Rialto et la Piazza San Marco. On mange à une heure assez tardive dans un kebab, Crash, très bon, peu coûteux, même si ce n'est pas très local avouons !

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Lever avec un grand soleil pour débuter la journée. On commence par le quartier juif, proche de l'auberge : sur le Campo di Ghetto Nuovo, le Museo Ebraico peut conduire sur le toit des synagogues. Puis petit passage par la gare pour se renseigner sur les transports (80€ la gondole pour 30 minutes), des pass à la journée pour prendre le bateau (20€ pour un jour, dégressif pour les suivants). Des cartes supplémentaires entre 20 et 30€ permettent de visiter les églises et musées de la ville. On se limitera à un pass journée de bateau qu'on utilisera le lendemain pour aller sur les îles de Murano et Burano. Proche de la gare, de l'autre côté du pont Scalzi, les jardins Papadopoli sont agréables et peu traversés. On avance de pont en pont, traversant les petites places, jusqu'au bout de l'île au Sud. On longe le canal della Guidecca pour arriver à l'église Santa Maria della Salute qui donne en face de la place San Marco. On retraverse le canal Grande, cette fois par le pont Accademia, le troisième principal de la ville, pour arriver dans le quartier San Marco. Petit détour dans un palais caché, le Palazzo Contarini del Bovolo : un escalier secret en colimaçon dans une cour en retrait !

La faim se fait sentir : We love Italy, très bien noté pour son accueil, ses plats et son coût, attire notre attention. On prend une boîte de pâtes pour 5€ à manger à côté du pont Rialto, sur le quai du Campo San Giacometto, accompagné d'un Spritz, l'apéritif local. Attention aux commandes ! Les prix doublent voire triplent suivant si on commande au bar ou en terrasse. Pareil, si le verre est pris en journée ou en soirée.

Enfin le soleil sur Venise

Puis en milieu d'après midi, direction le Nord de l'île en passant par le théâtre la Fenice, l'hôpital, des places envahies par les enfants qui doivent sortir de l'école, jouant au ballon. On tombe plus au sud sur le pont de soupirs, à côté de la place San Marco. L'occasion de la revoir, de jour cette fois-ci, avec le palais des Doges, le Campanile, la Basilique Saint Marc et la tour de l'horloge. Malheureusement, les jardins royaux à côté ont l'air en travaux, donc fermés.

San Marco

En soirée, sur la place Santa Margherita déjà vue le matin, un peu d'animation et de vie que l'on ne trouve pas partout. Très agréable pour prendre un verre en terrasse.

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Avec le pass 1 journée de bateau illimité, nous voilà parti à la station Fond. Te Nove pour prendre le vaporetto jusqu'aux îles de Murano et Burano, en passant devant l'île du cimetière. On commence par la plus proche, à 10-15min, la moins intéressante. Pas grand chose à y voir si ce n'est le musée de la verrerie (10€) mais mieux encore, ces artisans qui travaillent devant vous pour faire leur œuvre d'art en verre. Plutôt épatant (à la descente du bateau à Faro, aller sur la place et à gauche dans une petite ruelle, un magasin de souvenir. L'artisan se trouve tout au fond du magasin). L'église Santa Maria e Donato possède une magnifique façade extérieure et un sol intérieur en mosaïque. 1h30 suffit pour faire un grand tour de l'île.

Sur l'île de Murano

Une fois Murano faite, on reprend le bateau pour Burano cette fois. Changement de décor! Les façades des maisons ultra colorées sont éblouies par le soleil ce qui donne un magnifique ensemble joyeux ! Les restaurants sont nombreux et un peu chers, on prévoit un repas sur le pouce que l'on prendra dans le bateau. L'île est plus petite que Murano, il est intéressant de se balader dans les rues, toutes colorées. De nombreuses photos sont à faire et inutile de les retoucher! 1h30 suffit aussi, sauf si l'on veut se poser, par exemple sur les nombreux coins d'herbe pour pique-niquer.

Burano

De retour sur l'île principale, on passe par le pont Chiodo, seul pont de l'île sans rambarde. Un lieu parfait pour faire des photos.

Puis, à côté de la Strada Nova, rue la plus large et commerçante, sortent deux mains du Canal Grande, un message écologique et citoyen : une main qui retient l'architecture et l'autre qui la tire dans l'eau comme pour dire qu'on ne protège pas assez la Terre. Pour les admirer, il vaut mieux être de l'autre côté du canal.



On se pose par la suite dans un vaporetto pour faire le tour de l'île. Petit arrêt sur l'île au Sud est, San Giorgio Maggiore, loin des touristes. De là on voit en face San Marco. On peut se promener mais le tour est vite fait : une église dans laquelle on peut monter, un labyrinthe de haies et une œuvre en verre.

l'île San Giorgio Maggiore

Puis on traverse le canal pour rejoindre San Marco.

En soirée, un repas dans Ostaria ai garanghelo : l'accueil est très chaleureux, la serveuse faisant tous les efforts pour que l'on se sente bien. Un risotto aux crevettes fait sur place à un prix très raisonnable par rapport à tous les autres risottos proposés dans les autres restaurants.





Un dernier verre tout proche du Rialto proche du canal : deux bars ouverts sur rue, le Barcollo et la Bussola font office de clap de fin à Venise. Sur le retour, l'occasion de voir le canal Grande, comme chaque nuit, déborder sur les quais !

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Départ de bonne heure pour Vérone, à moins de 2h30 en train régional. Sorti de la gare, il faut une vingtaine de minutes pour rejoindre le centre en passant devant la Porta Nuova, le Portoni della Brà et devant de magnifiques arènes.

l'arrivée dans Vérone 

Puis on passe sous la porte Borsari, pour rejoindre le palais Maffei sur la fameuse place Erbe. On continue jusqu'à l'église Santa Anastasia puis vers le Duomo (visitable pour 3€ seul ou 6€ avec 3 autres églises). On traverse le fleuve Fiume Adige par le pont Pietra pour monter les marches qui amènent jusqu'au château San Pietro. La vue y est magnifique d'en haut. En contre bas, le théâtre romain, en larges travaux.

Vérone

Après avoir longé le fleuve, on retraverse par le pont Navi pour aller à la maison de Juliette. Une foule considérable est dans la cour, posant au côté de la statue, photographiant le balcon ou laissant son empreinte sur le mur.

Non loin de là, la maison de Roméo a bien moins de succès. En même temps, on ne peut rien voir de plus qu'un grand portail et un grand mur de pierres. Aucun intérêt. En moins de 3h, le tour de la ville est fait, sans se presser. Une pause sur le chemin du retour à la gare, à Ostinati pour un menu à moins de 15€. Le dernier trajet en train nous oblige à un changement, à Rovato.

Sorti de la gare à Bergame, on distingue de suite les deux villes : la ville historique, en hauteur, la Alta. Et la nouvelle, plus bas, la Bassa. En s'y promenant en attendant la remise des clés de notre Airbnb, on s'aperçoit que celle-ci est en grande partie commerçante. Des magasins, des restaurants sont principalement dans la Bassa. Il y a donc peu de choses à y voir. On se pose dans un jardin, Parco Suardi, rempli de jeux pour enfants. Un très bel espace de loisirs pour les moins de 10 ans. On y déguste une glace prise un peu plus tôt (3€ les 3 goûts de glace artisanale. Oui oui glaciers français, 3€ les 3 boules!). Lessivés par la grosse journée de marche avec les sacs à dos, on ne fera rien de notre soirée, on appréciera juste pour la première fois du road trip de ne pas partager un grand espace avec d'autres personnes !

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Départ de bon matin, toujours avec le soleil pour la Alta. Possibilité de prendre le funiculaire mais les quelques 150 enfants attendant devant nous nous poussent à reprendre nos jambes pour affronter la montée qui ne s'avère pas si longue que ça! On a connu bien plus douloureux! On arrive par la grande porte vénitienne blanche de San Giacomo. C'était le seul accès possible à la ville haute pour ceux qui arrivaient de Milan. Elle offre une superbe vue sur la Bassa et ses remparts sont assez impressionnants.

On rentre dans le coeur de la vieille ville pour rejoindre la place principale, la belle Piazza Veccia. S'y trouvent des cafés et la bibliothèque. Juste à côté, un ensemble historique: le Duomo, la basilique romane Santa Maria Maggiore, la grande chapelle Colleoni et le campanile qui relie les palais della Ragione et del Podestà. L'intérieur de la basilique est sacrément éblouissante et luxueuse.

Dans la Alta

Après ce tour, on se balade dans les rues pavées avant de redescendre dans la Bassa afin de se préparer au départ. Un dernier repas typique avec des casoncelli (pâtes avec garniture de viande et du parmesan. C'est l'emblème de la cuisine bergamasque, autrefois nourriture des pauvres, facile à préparer pour utiliser les restes de viande) et des cannoli, ces pâtisseries roulées et farcies de crème pâtissière clôturent ce road trip italien. On prend le bus pas très loin pour l'aéroport (Attention, cela coûte plus cher si vous prenez le billet à bord).

casoncelli - cannoli, spécialités italiennes

Il ne reste plus que le bilan à faire de ce voyage, très rythmé, très diversifié d'une ville à l'autre par l'histoire italienne. Un road trip très enrichissant que j'encourage à suivre suivant vos idées et envies.

Quelques infos:

- le réseau ferroviaire de l'Italie est très fonctionnel et bien moins cher qu'en France. La fréquence des trains est élevée, le tout géré par Trenitalia avec une application au top. Même le bus s'avère moins rentable parfois.

- beaucoup de bars-restaurants varient leurs prix en fonction du lieu où vous allez consommer (sur place, à l'intérieur, en terrasse, à emporter) et du moment (journée ou soirée). Attention aux mauvaises surprises !

- des villes proposent des pass que ce soit pour les transports ou visites. Nous n'en avons quasiment pas pris du fait que nous restions relativement peu de temps dans les villes. Il paraît pourtant intéressant de s'y intéresser dans les villes de Milan (transports et visites), Florence (visites) et Venise (transports et visites).

- les Italiens parlent anglais plus ou moins bien mais on arrive à se et à les comprendre. Parfois français !

BILAN FINANCIER du séjour :

- budget transports : 33,99€ d'avion (merci Ryanair!) + 131,40€ d'autres transports (bus pour les transferts d'aéroport, trains sinon, bateau à Venise).

- budget logement : 297,77€ (Hostelworld, Booking, Airbnb).

- budget visite : 51€ (Milan seulement).

- budget repas/boissons : 300€ approximativement.

Si mes calculs ont été bons (ce que je ne garantis pas forcément, mais on devrait être pas trop loin du compte!), je suis arrivé à un budget total de 807,15€.