Par Nimouk
Une semaine en Corse, 4 jours dans le Nord, 4 jours dans le Sud...
Avril 2019
8 jours
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Nous arrivons de bonne heure à Ajaccio et louons une voiture chez Hertz (128€ pour la semaine). On se fait gentiment recaler car l'heure de notre réservation est un peu plus tard. On patiente avec un café à l'intérieur de l'aéroport.

Une fois en voiture, cap à l'ouest d'Ajaccio vers la route des Sanguinaires : une balade proche des îles qu'il est possible d'atteindre via bateau. Attention au parking payant en saison.

Route des Sanguinaires

Puis on remonte vers le Capo di Feno où on accède à sa plage.

Plage du Capo di Feno

Pour aller vers Cargèse, nous prenons la route des montagnes en direction d'Ajaccio. On peut admirer une belle diversité des paysages déjà avec d'un côté de la route beaucoup de végétation qui contraste avec la roche de l'autre côté. Les plages se succèdent du haut des falaises et nous atteignons bientôt Piana.

Succession de plages jusqu'à Piana

Avant de se faufiler dans les calanques, on part vers la plage d'Arone sur laquelle on pique nique. La route pour y accéder est bien belle et il est possible de faire une rando vers le Capo Rosso. La plage en elle-même est tranquille mais n'est pas plus belle que les autres. La vue du haut de la falaise sur la réserve naturelle de Scandola en face est magnifique avec à sa droite, les calanques de Piana.

Nous remontons pour vite redescendre vers la plage de Ficajola. La descente est abrupte et une fois garé, il reste 800 mètres à dévaler pour rejoindre un havre de paix. La vue est sublime, ce jour là gâchée par un tournage de film.

Plage de Ficajola

Après avoir passé le village de Piana, on s'engouffre vers les calanques qui mènent à Porto. Une route magnifique bordée de falaises rouges. On en prend plein les yeux.

Les calanques de Piana

Nous arrivons ensuite à Porto en surplombant sa plage de galets gris sans s'arrêter. On opte pour une halte sur la plage de Bussaglia peu après, de même type que celle de Porto.

Plage de Bussaglia

On termine notre journée par une heure de route pour rejoindre Galeria qui sera notre premier arrêt. Nous nous installons rapidement dans notre Airbnb avant de partir vers le port de Galeria.

La nuit tombe sur le port de Galeria

Nous dînons à l'Alivu qui paraît bien noté. Au menu, une omelette et des raviolis bien copieux pour 12€ avec un verre de vin corse. Le service est agréable et rapide.

Des plats copieux et bons

On se couche avec 209kms de route dans le moteur pour cette première journée.


Pas fait mais à faire si possible :

- entre Porto et Evisa, à Ota : les gorges de Lonca et les gorges de Spelunca.

- depuis Porto : balade en bateau pour admirer la réserve naturelle de Scandola et Girolata. Tour génoise dans la ville.

- randonnée au Capo Rosso (presqu'île à côté de Piana).

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On débute par la visite rapide de notre petit village avec principalement son église et son port.

L'église de Galeria

On part ensuite vers Calvi en choisissant la route montagneuse plutôt que côtière. On longe le port, passe devant la citadelle et montons vers Notre Dame de la Serra. De là, une vue magnifique sur Calvi et son golfe.

Vue depuis Notre Dame de la Serra

On redescend pour retrouver la citadelle et se balader à l'intérieur. On y trouve une jolie vue sur le port.

Vue depuis la citadelle

Dans la citadelle, l'église Saint Jean-Baptiste et les ruines de la maison dite de Christophe Colomb.

L'église Saint Jean Baptiste et la maison natale de Christophe Colomb

On descend vers le port prendre un café au restaurant Le Nautic (2€). Un resto - bar à vin dont le service est rapide et agréable et dont l'intérieur en pierre est magnifique.

Le port de Calvi

On finit la balade dans les ruelles de Calvi, où se succèdent les magasins souvenirs. On prend la route pour voir les plages de Calvi, la plus longue étant la pinède : une forêt de pins à traverser avant d'enjamber les rails pour atterrir sur le golfe de Calvi.

Nous reprenons la route vers Lumio, extrémité du golfe, avec ses maisons imposantes, avant de monter vers le petit village de Sant Antonino, typique avec son labyrinthe de ruelles en pierre. Le tour est vite fait mais la vue saisissante ! Le parking est payant (2€ pour 24h).

Sant Antonino

Un peu plus bas (accessible à pied depuis Sant Antonino), le village de Pigna, tout aussi ravissant si ce n'est mieux. Là aussi il faut laisser la voiture au parking (même tarif) ou à l'entrée du village si c'est possible. Les ruelles y sont magnifiques, on peut y trouver une fontaine et un musée Musica.

Vues de Pigna

Des boîtes à musique y sont fabriquées et l'artisan vous expliquera gentiment dans son magasin les étapes du processus.

Nous descendons sur la côte cette fois pour l'Ile Rousse. Malheureusement, beaucoup de vent nous oblige à ne pas trop traîner sur le littoral. On prend le temps tout de même de voir la plage principale et le phare de la Pietra, situé après le port.

Ile Rousse

On se met à l'abri du vent dans les petites ruelles de la vieille ville et on prend un café sur la place Paoli, où les locaux font une partie de pétanque.

Place Paoli

Voulant profiter du soleil sur une plage, on avance sur la route à la plage de l'Ostriconi : on se gare au bord de la route après avoir passé le camping et on descend à pied le petit sentier, pour accéder à la plage. Il faut même traverser un bras de mer pour aller sur le sable.

Plage de l'Ostriconi

Il nous reste enfin une bonne heure de route pour atteindre notre deuxième point de chute, à Oletta. On s'arrête rapidement à Saint Florent pour voir la citadelle sans trop d'intérêt. Il vaut mieux passer derrière pour descendre vers la mer, même si l'endroit n'est pas entretenu. La vue est pas mal.

En contre bas de la citadelle

Sur la route de notre logis, on s'arrête à la cathédrale de Nebbio, alors fermée (et payante).

Cathédrale de Nebbio

Pour dîner, nous trainons vers le port mais nous ne sommes pas trop convaincus, les prix étant élevés. Proches d'abdiquer, on tombe sur l'Altezza, aux spécialités corses. Un menu pour 21€, rapidement et gentiment servi, avec des chants corses en fond.

L'Altezza

152 kilomètres parcourus ce jour.

Pas fait mais à faire si possible :

- plages de Saleccia et de Lotu

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Départ de notre location vers 9h pour faire le tour du Cap Corse par l'ouest. On remonte par les villages de Patrimonio et de Farinole.

La route de Patrimonio

La plage de Farinole est un peu sale d'algues et ne vaut pas un grand coup d'arrêt pour nous.

Farinole

Puis vint le petit village de Nonza. La montée nous augure une belle balade où la tour Paoline prédomine.

On peut y voir son église assez imposante et aller admirer depuis la tour la vue sur le village.


A chaque endroit, une vue différente. C'est un véritable coup de coeur ! On prendra un petit déjeuner au café du village.

Nonza vue de haut

On remonte vers le Cap Corse. On trouve parfois de petites plages. Les surplomber donne des vues saisissantes.

Puis nous passons Centuri et gagnons les hauteurs. On y voit le Moulin Mattei mais aussi d'anciens moulins en ruine. Au dessus, des éoliennes complètent le paysage.

Les moulins à Centuri

On joint enfin Ersa et plus précisément Barcaggio, la pointe du cap Corse. On prendra un sandwich sur le port après s'être baladé jusque sur la plage, en compagnie de vaches sauvages.

Barcaggio, pointe du Cap corse

Il faut maintenant redescendre, par le côté Ouest. Petit stop à Macaggio, pour prendre un café sur son port. Nous y trouvons la plage plutôt sale. Mais en se renseignant, on apprend que ces saletés sont des banquettes de posidonie, des feuilles sèches, témoignage de la bonne santé écologique du littoral.

Maccagio

Notre stop suivant sera à Erbalunga. Avant ça, plein de petites criques. Ce petit village est mignon avec de petites ruelles piétonnes, un port et des vestiges d'une tour génoise.

Erbalunga

Nous arrivons enfin à Bastia. Après l'avoir traversé en voiture, on se gare sous la Citadelle. On y a une belle vue sur le port.

Du port, on peut voir l'imposante et belle façade de l'église Saint Étienne.

Le port de Bastia

Puis après avoir remonté la rue commerçante, on arrive sur la Place Saint Nicolas avec sa statue de Napoléon. On y prendra une bière dans un des nombreux cafés, une Pietra, pression locale à base de farine de châtaigne.

Place Saint Nicolas

Nous prenons la route vers Corte, dernier arrêt de la journée où nous devons dormir. Malheureusement, nous aurons un gros désaccord avec notre hôte. On aura seulement pris notre dîner, à la Trattoria, avant de filer sur Ajaccio, à l'hôtel Kalliste. A la sortie du restaurant, nous tombons, jour de vendredi saint, sur le Catenacciu qui est une tradition corse, principalement sartenaise, qui se déroule lors de la procession du Vendredi-saint.

La Trattoria

Étape à rallonge de 205 kms.

Pas fait mais à faire si possible :

- randonnée sur le sentier des douaniers

- criques Cala francese et Cala genovese

- Rogliano

- Bastia plage.

- Corte et sa citadelle.

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On se lève un peu plus tard que d'habitude et nous allons vers le port. A la brasserie du port, on prend notre petit déjeuner : café jus d'orange et viennoiserie pour 6,70€. Un peu plus loin vers la place Fesch, il y a meilleur marché niveau petit déjeuner. Sur cette place, c'est le marché où de nombreux producteurs locaux vendent leurs biens locaux : le figatellu (saucisse de foie), le brocciu (fromage), le fiadone (flan au citron et brocciu), les canistrelli (biscuits secs),

On se balade ensuite dans les ruelles de la vieille ville, passant devant le musée Napoléon Bonaparte.

Tout proche de là, la citadelle, pourtant pas visitable. A côté, on y a une belle vue sur la côte Ouest de la ville.

La cathédrale est non loin de là.

La rue Fesch propose de nombreux commerces et restaurants locaux. On passe devant le musée Fesch et sa belle architecture.

Musée Fesch

Nous reprenons la voiture pour descendre vers Porticcio. Plus au sud, on trouve les plages Male e Sela qui jouxte celle de Vergha. L'eau y est claire et le monde peu nombreux.

Plage de Male e Sela

Sur le retour, on s'arrête dans de petites allées entre cette dernière plage et Isolella : 4 ou 5 allées se succèdent et descendent vers de petites criques paisibles et magnifiques.

Cap sur la presqu'île d'Isolella calme et un peu moins sauvage mais belle tout de même. Un sentier de marche encercle une tour sans trop d'intérêt.

On prendra un petit café à l'Oasis où l'on a une superbe vue sur Porticcio et les montagnes derrière.

Après la découverte de ces petites criques, on s'arrête rapidement aux plages de la Viva et Ricanto à Ajaccio (proche aéroport, longue plage) avant de migrer vers le port pour dîner. Avec vue sur les bateaux, Le Grill retient notre attention et nous ne sommes pas déçus. Des plats et desserts faits maison pour un prix plutôt correct vu l'emplacement. Le service est agréable.

Salade César et Pizza corse

Je dépose mon ami à l'aéroport et continue tout seul vers le Sud. Je pars pour Sainte Lucie de Tollana pour me rapprocher du col de Bavella.


80 kilomètres à peine avant de partir de l'aéroport.

Pas fait mais à faire si possible :

- musée de Napoléon Bonaparte à Ajaccio

- musée des beaux arts à Ajaccio

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Au lever, je monte le col de Bavella pour aller admirer les formes particulières de ces montagnes. En haut, la vue est sublime.

Bavella

Dans la descente vers Solenzara, il y'a quelques arrêts à faire pour aller dénicher cascades et piscines naturelles. Après 5 kilomètres de descente, je me gare sur la droite et trouve le petit sentier qui descend dans la forêt qui mène aux cascades de Polischellu, spot de canyoning.

Polischellu

Un peu plus bas, la rivière offre aussi de beaux endroits où s'arrêter pour pique niquer.

Jusqu'à Porto Vecchio, de petites plages se succèdent. Mais je préfère descendre plus bas pour aller sur la longue plage de Santa Giulia. Les collines sont bâties de grosses maisons et l'accès y est compliqué en haute saison. Avec une impression de plage refermée, je vais au loin, passant les deux pontons. La vue d'ensemble est magnifique et l'eau claire.

Santa Giulia

Non loin de là, un peu plus au Nord, la plage de Palomboggia. Il est préférable d'y accéder le plus au Nord possible. Parking payant en été.

Palomboggia

Après avoir passé un peu de temps sur ces deux magnifiques plages, direction Monacia d'Aullène pour mon dernier logement du séjour, j'y passerai les trois dernières nuits. A 10 minutes de là, sur la route de Sartène, la Casa di Roccapina qui explique la formation et déformation des rochers dues aux actions du vent, eau, sel, soleil. Il est trop tard pour en faire la visite mais en face, un petit sentier mène à un point de vue magnifique ou l'on peut voir au loin un rocher en forme de lion.

Roccapina

On arrive presque aux 1000 kilomètres parcourus (990).

Pas fait mais à faire si possible :

- canyoning dans l'Alta Rocca : Polischellu, Vacca, Purcaraccia.

- la baie de Saint Cyprien

- plage de la Cala Rossa (8 kms au nord de Porto Vecchio)

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La Corse du Sud est en alerte orange pour des vents violents. Les deux prochains jours seront vraiment pas bons niveau temps. Je rejoins Bonifacio en 20 minutes et tombe vite sur le port et la citadelle.

Je me renseigne pour une balade en bateau, le vent d'est n'ayant à priori aucune incidence sur la balade. Faute de curieux, je ne peux aller sur les îles Lavezzi (37€). Je prends donc une balade plus courte autour de Bonifacio d'une heure (18,50€) : à la sortie du port, la grotte de Saint Antoine (dont la silhouette rappelle le chapeau de Napoléon... Mouais !)

Grotte Saint Antoine

Puis juste à côté, on arrive au bunker.

Le bunker

On longe ensuite la ville à flanc et l'escalier du Roi d'Aragon.

L'escalier du Roi d'Aragon

Les strates différentes de calcaire donnent une forme incroyable aux rochers. On fait ensuite demi-tour pour remonter vers la grotte Sdragonato (du Dragon), connue pour son ouverture au plafond en forme de Corse. Les couleurs de l'eau en sont magnifiques.


Grotte Sdragonato

Puis vient la calanque de Fazzio et ses goélands. Pour terminer, la Cala de Paraguana. A l'entrée, on a une super vue d'ensemble d'une séparation entre la roche granite à gauche et calcaire à droite.

La calanque de Fazzio et la Cala de Paraguana

A la sortie, je monte vers la ville haute en passant sous la porte de Gênes.

La porte de Gênes

De suite, je visite le Bastion de l'Etendard (2,50€. Pour un euro de plus, la descente de l'escalier du Roi d'Aragon). Un petit parcours de 10 étapes lors de cette visite intéressante sur l'histoire de la ville avec de magnifiques points de vue sur le port et la côte.

Vues depuis le Bastion

A la sortie, je prends mon pique-nique sur la place du marché en compagnie d'un goéland.


Puis je file à l'extrême sud verd Sperone. Je vais d'abord à la plage Piantarella qui n'a pas d'intérêt en elle-même sauf pour les fans de voile. A 10 minutes, en passant par les rochers puis la plage puis un sentier, je rejoins la plage du petit Sperone.


Plage du petit Sperone

Pour le retour, je passe dans les ruines romaines et prends un chemin qui finalement est privé, au milieu d'immenses villas de luxe.

Puis au retour, je m'arrête au golf. En se baladant on peut rejoindre la plage du petit Sperone par un petit escalier. Mais surtout celle du grand Sperone, orientée plein sud.

Le golf de Sperone

Un peu plus au Nord, la plage de Maora, une belle baie bordée sur la gauche de falaises rouges.

Plage de Maora

Je quitte Bonifacio et remonte vers Porto Vecchio pour atteindre la baie de Rondinara. Les conditions climatiques sont de plus en plus mauvaises mais j'arrive à apprécier tout de même ce golfe avec deux pointes qui se touchent presque. Le parking est payant en saison (5€). Il est possible d'atteindre la baie par le Nord avec l'étang de Prisarella.

Baie de Rondinara

Pour terminer la journée, retour à Porto Vecchio où je n'avais pas fait d'arrêt réellement la veille. Au centre, pas grand chose à voir, je ne trouve finalement pas grand intérêt d'être revenu, surtout que la vieille ville est en travaux.


Pas fait mais à faire si possible :

- excursion aux îles Lavezzi (37€).

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Je repars sur Bonifacio pour deux choses : visite de la ville haute et balade à pied le long des falaises. Malheureusement, le temps n'est toujours pas de la partie : le vent a faibli mais la pluie va s'inviter. Je me gare sur la route de Sperone pour faire la marche en plusieurs temps.

Première étape : vers le phare de Pertusato de petits sentiers permettent de descendre en contre bas pour admirer les falaises de plus près... Ou plus bas !



Sur la route du phare de Pertusato

L'arrivée au phare se fait par une petite route plutôt facilement. La vue derrière le phare vaut le détour, en contre bas, une plage est accessible.


Le phare et sa plage en contre bas

Je mets moins de temps pour le retour et j'ai la ville de Bonifacio en ligne de mire. Le long du sentier, quelques ruines et de superbes points de vue.

J'ai rallié le phare à la ville en moins d'une heure. Les guides prévoient 1h30. Arrivé dans la ville haute, je me dirige vers le fameux escalier du roi d'Aragon (la légende dit qu'il a été construit en une nuit par les hommes du roi d'Aragon pour assiéger la ville. En fait, il servait aux habitants pour se ravitailler en eau!)

Une fois en bas, le petit chemin longe la falaise jusqu'à une grotte inaccessible. Il ne reste plus qu'à remonter les 187 marches, bien plus hautes que la normale !

Les escaliers du roi d'Aragon

Je rejoins maintenant la pointe de la ville, vers son cimetière marin en passant devant une zone désaffectée, occupée avant par la légion étrangère.

Le cimetière

Trois édifices religieux sont dans la ville haute : l'église Saint Jean Baptiste, toute petite, l'église Sainte Marie Majeure, du XII ème siècle avec son superbe clocher et ses arcades et l'église Saint Dominique, seule église gothique de l'île.

Reste à flâner dans les ruelles. On peut voir les deux plaques dans la rue des deux empereurs où ont vécu sur de courtes périodes Charles Quint et Napoléon Bonaparte. Il ne me reste plus qu'à rejoindre ma voiture en reprenant le chemin de la balade des falaises. Je me retourne une dernière fois pour admirer la ville perchée sur l'extrémité de la falaise.

Avant de quitter la ville, je me devais de faire un saut chez le réputé glacier Rocca Serra Des glaces aux parfums atypiques : figue noire, farine de châtaigne, brocciu, corail et j'en passe! C'est peut être un peu cher, mais qu'est ce que c'est bon. Puis on est sur le port...

Bien que peu vue ensoleillé, je quitte Bonifacio avec tout de même de nombreuses images dignes de carte postale en tête.

En repartant vers Monacia, je fais quelques haltes sur des plages, vides de tout touriste.

J'avais préféré voir celle de Paraguan depuis le bateau avec cette rupture marquante de roches. Je pousse un peu plus loin à la plage de la Tunara.

Plage de la Tunara

Il est possible de rejoindre celle de Stagnolu, plus sauvage, non loin de là.

Plage de Stagnolu

Pour terminer la journée, je vais à plage de Canijonu, en bas de Monacia d'Aullène, d'où part un sentier sablonneux qui mène jusqu'à une tour. L'accès à la plage est plein de trous formés avec la pluie mais la balade vaut le coup.

Je mange au village, à la Cuncaredda, spécialisé en (très) bonnes pizzas et plats locaux. Le service est très agréable, rapide et le cadre y est très mignon.

Pas fait mais à faire si possible :

- visite du gouvernail de la Corse (2,50€) : ancien ouvrage militaire avec galeries souterraines.

- rando autour de Bonifacio : vers Cala du Paraguan.

- rando autour de Monacia d'Aullène.

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Pour ce dernier jour en remontant vers Ajaccio pour prendre mon avion, je fais un seul arrêt à Sartène, village le plus corse de Corse paraît-il. En effet, la vieille ville domine la vallée et vaut le détour avec tous ses escaliers, ses ruelles pavées, ses hautes façades grises.

Sartène

Les touristes sont tous en terrasse dès le matin sur la place de la Libération face à l'église Santa Maria. Dans cette dernière, on peut voir les accessoires (crucifix et chaînes) servant au Catenacciu (défilé dans les rues le vendredi Saint représentant le calvaire et la passion du Christ). Nous avions vu cette procession à Corte.

Pas fait mais à faire si possible :

- Propriano

- Olmeto, petit village typique.

- Filitosa : site préhistorique (7€)

- bains thermaux de Baracci dans des eaux sulfureuses.



Ainsi se termine ce périple long de 1200 kilomètres (location de voiture : 128€, 8 jours) en une semaine. Malgré un temps très variable et mauvais sur la fin du séjour, celà reste un très beau voyage.